Bonjour à tous,
Traditionnellement je prends une dizaine de jours de vacances début janvier, que je partage en deux séjours. Le premier s’était déroulé à Aix-en-Provence. Quant au second, j’ai choisi Perpignan - une ville que je ne connaissais pas encore et surtout la seule à offrir une météo clémente en ce début 2023. Par la même occasion, cela me permet de découvrir Transavia sur laquelle je n’avais jamais voyagé.
Ce vol retour PGF-ORY est d’ailleurs le premier FR depuis que TO a repris la ligne à sa maison-mère.
Enchainement de vols
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- 2TO7035 - Economique - Perpignan —> Paris - Boeing 737-800
Le décollage de mon vol vers Orly est prévu à 15h05. Il ne faudrait d’ailleurs pas le louper: bien qu’il parte en milieu d’après-midi, c’est déjà le dernier de la journée!
J’ai donc du temps pour déjeuner en paix comme dirait Stephan (pas le FRiste, l’autre). Et c’est attablé en terrasse que je déguste une belle assiette de poisson. Oui, je dis bien ‘’en terrasse’’ : alors que les 3/4 de la France grelottent, Perpignan affiche en effet 14°C. Bon, j’avoue garder un gros pull sur moi, on reste tout de même en hiver.

Après ces agapes, il est temps de rejoindre l’aéroport. Depuis la gare ou le centre-ville, le moyen le plus économique est d’utiliser le bus n°6; le trajet coûte €1,30. En revanche il faut bien consulter les horaires au préalable, car les départs s’avèrent assez irréguliers (en moyenne un départ par heure). Bref, ce n’est pas forcément optimal mais la desserte par transport en commun a au moins le mérite d’exister.
L’un des arrêts se trouve en plein centre-ville, au niveau du Castillet. Construit au 14ème siècle, le Castillet a servi entre autres de prison d’Etat. Devenu l’un des symboles de Perpignan, il abrite aujourd’hui le Musée catalan des Arts et Traditions Populaires.

Utiliser le bus c’est bien, encore faut-il prendre le bon! Car à part la petite fiche horaire affichée à l’arrêt, il n’y a aucune autre indication ‘’Aéroport’’. Heureusement je m’étais renseigné auparavant et je sais donc que la ligne 6 direction ‘’Baixas - Templiers’’ fait un crochet par PGF. J’espère que c’est mieux indiqué lors de la haute saison estivale!

En ce début d’après-midi, la circulation reste fluide, et nous roulons sans encombres vers l’aéroport situé à seulement 4km au nord-ouest de la ville.

Un important site de maintenance aéronautique est installé à PGF: Sabena Technics l’a repris en 2019 de l’historique EAS.
Deux Airbus se prélassent au soleil des Pyrénées-Orientales: le 320 D-ABZK et le 332 F-HUNO.

Après une vingtaine de minutes depuis le centre-ville, le bus pénètre dans l’enceinte aéroportuaire de Montpellier Perpignan Sud de France.

Apparemment c’est loin d’être le grand rush.

Et c’est à 13h45 que le bus me dépose à quelques pas du terminal.

Ah tiens, PGF s’appelle “Perpignan Rivesaltes Méditerranée”, alors que MPL se nomme “Montpellier Méditerranée”. Concurrence même sur le nom!
Si conflit il y a, je préfère le laisser se régler entre provinciaux nos belles régions :-)

En basse saison, l’offre à PGF se limite à un binôme: FR sur le Maroc et Charleroi, TO sur la capitale.
Et contrairement à la publicité TO trônant fièrement devant le terminal, je n’ai jamais réussi à dénicher le prix d’appel de 35€.

Au niveau architectural, ces zig-zags sur la façade sont loin de me convaincre.

A l’entrée du terminal cela pourrait être “Départ” au singulier, car pour le reste de la journée, il n’y a plus qu’un vol: le mien à 15h05!

L’avantage c’est qu’il n’y a pas foule. Mais pas de BLS non plus, je passe donc au guichet où une employée très souriante me remet le BP.
C’est un point fort de PGF: que ce soit au check-in, plus tard au PIF ou lors de l’embarquement, le personnel était accueillant et sympathique. Bravo à eux.

Avec un unique vol vers ORY, le FIDS doit se sentir esseulé.

En haute saison, l’offre se révèle plus fournie avec du V7 ainsi qu’un insolite DUB-PGF avec EI. Mais en ce mois de janvier, tous leurs guichets sont en hibernation.

Dans la salle des arrivées, c’est également (presque) l’hibernation en attendant l’arrivée du vol en provenance de Paris.

Pour l’après-midi il n’y a qu’un départ…mais tout de même deux arrivées!
Dommage qu’AF ne propose pas une liaison vers Roissy. Sur les autres liaisons intérieures TO vers ORY, il me semble qu’il y a toujours une offre AF en parallèle vers CDG.

Plutôt que d’aller me serrer en salle d’embarquement, je préfère rester landside en attendant tranquillement le départ.
Mauvais point pour le WiFi que j’ai échoué à faire fonctionner. A la place, je me replonge dans le Maxime Chattam chargé sur ma liseuse. J’adore cet auteur de polars teintés de fantastique même s’il y a eu quelques romans un peu moins réussis.

Un peu après 14h30, je décide de passer airside…en même temps que la moitié des pax! Au lieu d’une simple formalité, j’y passerai donc une bonne quinzaine de minutes :-(. En revanche rien à redire sur les agents qui étaient souriants et sympathiques.
A l’entrée du PIF un panneau confirme que je suis bien sur la bonne destination. Mais avec un unique avion stationné sur le tarmac, il aurait été compliqué de se tromper :-)

A cause du temps perdu au PIF, l’embarquement est déjà sur le point de s’achever. C’est tout en courant que j’immortalise rapidement la salle de départ.

Et c’est dans les tout derniers que je franchis la porte n°2. Rater l’avion à PGF aurait été un comble!

On est en milieu d’après-midi un jour de semaine et curieusement, il y a bien plus de monde que lors de mon vol aller un samedi matin.
Malheureusement aucun panneau n’oriente l’embarquement et la plupart des pax se massent donc sur l’escalier avant.

Etant assis dans les dernières rangées, je me dirige prestement vers l’arrière, non sans un court arrêt pour un wingshot.
Aujourd’hui c’est F-GZHD - un 738 de 15 ans d’âge - qui opère la liaison.

Dernier coup d’oeil sur le massif du Canigou culminant à 2784m.
Je ne connaissais pas du tout les Pyrénées-Orientales mais en feuilletant les dépliants, j’avoue être bluffé par le nombre de sites remarquables qu’abrite ce seul département. Entre montagne et mer, il y a en a vraiment pour tous les goûts. Plein de bonnes raisons pour revenir!

Profitons des derniers instants de douceur; la température ici avoisine les 14°C. A Paris, ce sera trois fois moins…

Le tarmac se vide peu à peu.

Deux EW pour le prix d’un:
outre le 320 D-ABZK aperçu auparavant, le 319 D-AGWX se prélasse aussi au soleil occitan.

Quant à moi, je me prélasse au pied de l’escalier. Mais il est grand temps de gravir ces majestueuses marches.

Fuselage shot

Instant avgeek

Instant porte…et instant moi :-)

Les Cours Berlitz seraient-ils actionnaires de Transavia?

Arrivé en haut des marches, j’ai envie de me retourner, les cheveux au vent, et de faire coucou sous les flashs crépitants des photographes…
Bon ok, je vais arrêter de spammer mon propre FR!!

Contrairement au vol aller, l’appareil est plus peuplé cet après-midi mais sans être complet.
Par chance, le siège du milieu reste inoccupé sur ma rangée; c’est toujours ça de pris.

De ma place, la vue est imprenable sur la tour de contrôle. Ladite tour nous autorise à mettre en route à 15h09, quelques minutes après l’horaire.

Puis c’est le roulage vers la piste 15 où nous serons de facto n°1.

Ah non, finalement nous serons n°2 derrière un autre trafic :-)

Le véhicule effectue une inspection de piste tandis que nous patientons quelques instants au point d’arrêt.

Puis les deux réacteurs CFM56 rugissent et nous décollons face au sud-est.

Saint-Laurent-de-la-Salanque

Le Barcarès

C’est au-dessus de l’étang de Leucate que nous effectuons un large virage à gauche, cap au nord.

La station balnéaire de Port-la-Nouvelle

Un coin très pittoresque…que je n’ai malheureusement pas réussi à identifier.

En survolant la région de Castres le copilote fait une annonce pleine d’humour:
“Mesdames Messieurs, nous passons actuellement à côté de Castres. Profitez-bien du paysage et du soleil, car à partir de maintenant et jusqu’à l’arrivée, vous ne verrez plus que des nuages!”

Chose promise, chose due :-)
L’IFE naturel étant désactivé, j’en profite pour faire une sieste réparatrice.

En me réveillant peu avant la descente, le paysage n’a pas changé!

Nous restons dans d’épais nuages durant toute la descente; ce n’est qu’en finale que j’entrevois enfin le plancher des vaches (sans les vaches).

Et c’est sous une météo bien peu engageante que nous atterrissons à ORY sur la piste 25.

Je pensais que le roulage allait être court, mais c’était sans compter les travaux sur l’un des taxiways principaux.
Peu après avoir libéré la piste, nous stoppons brusquement. Forcément à ce moment-là, certains pax anticipent l’instant Danette, et se font poliment mais fermement rasseoir par l’équipage.
Il faut d’abord laisser passer un 318 AF.

Puis c’est au tour d’un imposant 333 Corsair. Ce n’est qu’après son passage que nous pouvons enfin reprendre le roulage vers le parking.

Toutes ces manoeuvres ont fait perdre une dizaine de minutes; le coup de frein final a lieu à 16h51, avec 11min de retard.

Le débarquement se fait simultanément par l’avant et l’arrière. J’aurais pu sortir rapidement par l’arrière, mais je préfère patienter au chaud et au sec, avant de quitter F-GZHD par la passerelle.
Merci de m’avoir lu et à bientôt!

Informations de vol:
Transavia TO7035 PGF-ORY
Boeing B737-800 F-GZHD
Prévu: 15:05-16:40 (1h35min) / Réel: 15:09-16:51 (1h42min) - Retard 11min
Bonjour et merci pour ce FR ! Je suis vraiment content que l'avion se remplisse, au vu des revers que TO connaît actuellement sur un bon nombre de liaisons intérieures qu'elle a reprise. J'espère que cette liaison va se pérenniser et que AF reviendra dans quelques années opérer des liaisons saisonnières vers PGF, aéroport bien abandonné par notre compagnie nationale. La ville a l'air très jolie, tout comme sa région. V7 propose effectivement des trajets vers Lille et Nantes, y compris durant les vacances de Noël. Une liaison saisonnière avait été lancée vers CDG il y a 2 ou 3 ans. Il est dommage que ce ne se soit pas pérennisé, au moins en ERJ170... Tout le personnel fut sympathique et ça change tout concernant l'expérience voyageur. A bientôt !
Merci pour les commentaires. Avec deux ORY-PGF par jour, j’espère en effet que la liaison sera pérenne. Une fréquence supplémentaire ne serait d’ailleurs pas de refus :-), d’autant plus que les 5h30 du TGV ne constituent pas réellement une alternative depuis Paris. Sympathique équipage tant à l’aller qu’au retour, je crois que TO est réputée pour cela. A bientôt!
Merci Paul pour le partage et ces superbes photos de l'avion qui sont juste magnifiques, sous tous les angles !
Tu as bien fait de te renseigner pour l'arrêt aéroport, c'est clairement ... pas clair ^^
A bientôt !
Merci de m’avoir lu!
Ce n’est que mon second vol sur TO donc effectivement j’ai immortalisé le 738 sous toutes ses faces!
Côté bus, celui de PGF n’a certainement pas la même fréquence que mon inusable bus 50 vers EAP :-)
A bientôt
Merci de ce récit qui pointe bien les points forts et faibles de Transavia : Les équipages sont très souvent sympas mais pas de prises USB ni wifi à bord.
Merci de m’avoir consacré quelques minutes.
Equipage en effet très souriant et sympathique, le Wifi à bord aurait certainement été un plus.
Globalement, ma première expérience TO sur cet A/R ORY-PGF était satisfaisante.
A bientôt
Merci pour ce FR
Il semblerait que ce soit le barrage de la Raviège sur l'Agout (affluent du Tarn passant à Castres)
A bientôt !
Merci de m’avoir lu.
Et merci pour l’info. Ça me taraudait l’esprit de ne pas trouver sur Google Maps :-)
A bientôt
Merci pour ce FR , AF à quitté PGF et n'opère aucun vol même CDG !
A bientôt !