Enchainement de vols
- 1Paris CDG - Dublin DUB - Aer Lingus A320 - économique - EI 521
- 2Dublin DUB - Donegal CFN - Aer Lingus ATR76 - économique - EI 3402
- 3Dublin DUB - Paris CDG - Aer Lingus A320 - économique - EI 526
Une genèse PARTICULIÈRE
Bonjour à tous chers lecteurs et bonne année 2023 qui j’espère vous verra je l’espère souvent dans les airs et satisfaits des prestations offertes par les transporteurs ou les gestionnaires d’aéroports.
Première virée de l’année en ce qui me concerne après une année 2022 assez riche. 2022 avait plutôt bien commencé avec ce scoop découvert grâce à FR : Aer Lingus opérait en wet lease un A330-300 au départ d’Orly pour le compte de Vueling sur des routes un peu « exotiques ». J’avais alors sauté sur l’occasion et réservé un A/R Nuremberg. Nous étions seulement 10 PAX à bord d’un A333, le service était « formaté » par Vueling, je ne pouvais pas me faire un avis sérieux sur la compagnie irlandaise. Voir ici -> https://flight-report.com/fr/report/55407/aer-lingus-8162-paris-ory-nuremberg-nue/
Ça faisait donc quelques mois que je réfléchissais à une virée 100% Aer Lingus, pour voir ce que ça donnait en vrai. Entre temps, je révise quelques classiques irlandais - et notamment l’histoire mouvementée de ce pays - sur fond musical local.
Je trouve une fenêtre de tir pour le mois de décembre mais je devrais y renoncer pour cause d’impossibilité de me rendre à CDG depuis Lyon.
Je repousse donc cela à 2023 et nous y voilà. Ce report a finalement été bénéfique puisque d’un simple A/R DUB, j’ajouterai un vol intérieur ers CFN, l’aéroport du comté de Donegal. Le retour en bus vers Dublin me permettra de redécouvrir le vert pays, que j’avais sillonné notamment en train en 2004.
Le vol étant prévu à 10h05, ça me permet d’éviter de passer une nuit à Paris. La contrepartie, c’est un réveil trèèèèèès matinal. Départ à 05h50 de Lyon avec le TGV 9852, arrivée à 08h01 à Roissy.
Voici donc une vue de mon premier segment de trajet.

Une fois à la vitesse de croisière de 300 km/h sur les rails, je consulte Flightradar24 et j’observe la première « déconvenue » de cette virée. L’A321 neo, pourtant encore prévu la veille a été remplacé par un A320 qui partira en retard de DUB. Je croise les doigts pour que la capacité soit suffisante et que des PAX ne soient pas écartés. Lors de l’OLCI, j’avais réservé un hublot. J’espère que les cartes ne seront pas trop rebattues en termes de placement.
La seule note positive, c’est que l’A320 prévu est en ancienne livrée ce qui constitue un plus pour l’avgeek que j’avoue être. Je dois reconnaître que dès mon enfance, la livrée Aer Lingus m'a toujours plu. Étant collectionneur de modèles réduits à l'échelle 1/400, le choix de la diversité des livrées, de leur originalité, des types d'appareils, conduit souvent ma décision lors de l'achat d'un billet d'avion, souvent bien avant la destination. Mais là, les deux points de destination me plaisent beaucoup. Ça va être une belle journée.

Notre TGV s’arrête en pleine voie dans la nuit bourguignonne. Des travaux de régénération ne sont pas rendus dans les temps ce qui bloque les premières circulations. J’ai un peu de marge à CDG, mais faudrait pas que ça s’éternise de trop non plus… d’autant plus qu’il faut que j’aille galoper au terminal 1, Aer Lingus ayant retrouvé « son » terminal historique depuis la veille.
Pour ne pas trop stresser, je me change les idées en surfant.

Entre temps, je surveille le vol DUB - CDG qui est finalement annoncé à l’heure. Les 23 minutes de retard au départ de la capitale irlandaise ont été effacés par des directs accordés par le contrôle aérien.
Ça ne fait pas vraiment mes affaires si les passages du PIF et de la PAF (rappelons ici que bien que membre de l’UE, la République d’Irlande n’est pas dans l’espace Schengen). Il me reste le « barrage » du PIF à passer.

Nous repartons enfin. Après avoir traversé la zone de chantier, grâce à une application interne pour la conduite des trains, je mesure le retard exact pour voir si celui-ci correspond à l’annonce passée à bord du train. Elle est du même acabit, la valeur réelle étant de 38 minutes.
C’est jouable bien sûr, mais il ne faudra pas traîner. J’arrive finalement à 08h39.

Direction le CDG VAL. Heureusement qu’il existe lui. C’est fiable, propre, confortable, moderne. On en n’attend pas moins dans un aéroport qui « vous aime ».

À bord du vol, je discute avec les PNT de Mauritius qui ont mené leur bel A350 toute la nuit jusqu'à la grisaille parisienne.
Vu la course contre la montre qui m’attend, je ne ferais pas trop de photos, mais l’essentiel d’entre nous connaissent bien les lieux et la modernisation du T1 n’a pas été spectaculaire.
à la redécouverte du t1 de cdg




Mon arrivée pour le passage par la PAF me donne des sueurs froides dans un premier temps. Mais une file pour les passeports UE est ouverte et il n’y a que peu de personnes finalement. Les portiques PARAFE fonctionnent. Bien que l’essentiel des personnes ne savent pas vraiment les utiliser, je ne mettrais que cinq petites minutes à passer cette étape.
Pour les détenteurs d’autres passeports, ça n’est pas la même histoire.
Me reste donc le barrage du PIF mais là aussi, c’était très fluide. En moins de cinq minutes, et avec le sourire, l’affaire est réglée. Jusque-là, Paris m’aime. À moi l'Irlande !

La luxure ? Très peu pour moi. C'est l'occasion pour moi de redécouvrir le T1.


Je vais plutôt voir du côté du fumoir, en presque plein air, avec vue sur la tour.


Coup d'œil au FIDS des accrocs de la nicotine.


Je vais m'approcher de la porte, histoire de régler ce changement d'appareil.

En effet, le passage d'A321 neo à A320 a redistribué un peu les cartes. Mon 32F n'existe plus et se transforme en 16F. J'avais payé pour une fenêtre, c'est bon. Mais le rang 16, ça sent méchamment le plongeoir.

Ceci fait, il me reste à spotter. Et ça tombe plutôt bien, il y a de la diversité à proximité. On commence par ce quadri à deux étages, l'avion de tous les superlatifs, l'A6-EUE qui s'apprête à repartir vers son hub d'attache, à DXB, en EK72.

Ce 777-200 ER United N224UA pour Washington, en UA914.

Toujours chez United, avec ce 787-10 N17002 pour Newark, vol UA56.

Encore un Dreamliner 787-10, l'A6-BMD de chez Etihad qui s'en retourne à Abu Dhabi en EY32.

Singapore a renoncé à l'A380 sur CDG et c'est en 77W qu'elle fait la ligne. SQ335, 9V-SWU.

Et enfin, cet autre 77W HZ-AK42 qui repartira vers la capitale saoudienne en vol SV144.

Entre temps, mon modeste A320 se pointe, exhibant ses belles couleurs.

Il s'agit de l'appareil EI-GAL, qui a volé auparavant sous les couleurs d'Aeroflot.


Puis le personnel s'affaire autour de l'appareil.

Voici l'environnement immédiat de la porte 24. C'est plutôt de bon goût. Ça fait presque casino à Las Vegas.



SHAMROCK FIVE-two-one
Il va être temps d’embarquer. Les priorités sont globalement respectées.

La pluie donne un une touche irish au fuselage.

Pas moyen de cadrer mieux ce fameux instant.

Accueil sympathique et souriant, PNC agréables.
Dans l’ensemble, la cabine est très classique, les sièges un peu vieillot d’aspect mais assez moelleux quand même.
Notons que la têtière est réglable en hauteur et que ses côtés se replient. Et ça, j’aime assez.

Pour ce qui est du pas, c’est correct, sans plus.

La tablette qui ne me sera d’aucune utilité.

Le contenu de la pochette. Il n'y a que la safety card, même pas un sac "d'aisance".



Instant F-OITN. C’est pas de la première jeunesse - je parle du PSU bien sûr.

Et comme redouté, je suis à la hauteur du plongeoir.
Nous sommes aux côtés d’un 738 d’Air Algérie, le 7T-VKL pour être précis, vol AH1003 pour ALG.

Le CDB fait une annonce expliquant que nous partirons en retard puisqu’on attend des PAX qui n’en ont pas fini avec le circuit des contrôles, et notamment à cause de la présence au départ d’un A380 (sans citer la compagnie) qui crée un afflux important. Visiblement, la montée en charge du T1 n’est pas optimale… Finalement, le boarding sera déclaré completed à 10h31.
Push back à 10h37 et taxiing à 10h41.

Ça va être la misère pour les photos…

Nous cédons le passage à cet A320 de British Airways (BA 307 pour LHR) avant de nous engager sur la 27L.

À 10h49, les gaz sont sur la position TOGA.

Dernière vue sur le sol français, à Louvres (95), au carrefour de la Francillienne (N104) et de la D317.

Puis l'IFE naturel tombe en carafe.
Notons l'absence regrettable de shamrock sur le winglet, contrairement à ce qu'on peut voir sur les A330 de la compagnie.

même pas un verre d'eau
Ce vol était donc pour moi, comme mentionné plus haut, de voir à quoi ressemblait véritablement EI en version MC.
Il n'y a pas de carte papier à disposition des PAX, ni même de QR code à flasher. Ça commence mal…
Peu de passagers passeront une commande auprès des PNC. Une de mes voisines a quand même choisi un sandwich. Je ne sais pas combien elle l'a payé, mais il n'était pas spectaculaire dans sa taille ni de part son aspect.
Je ferais donc abstraction du "service" proposé.

Notez la différence de mood light entre la photo du dessus et celle ci-dessous.

Puis d'un seul coup, c'est l'angoisse. Je regarde l'heure et je me dis que ma correspondance à DUB va être compliquée voire impossible, eu égard à notre retard. La PNC me rassure et me précise qu'il y a une heure de décalage avec Paris. Mais oui. Mais quel c## !
Rassuré, je finis par succomber pour quelques minutes de sommeil. C'est extrêmement rare que je fasse cela, ne voulant pas rater une miette du spectacle aérien. Mais la couverture nuageuse était toujours bien dense.
À 11h47, top of descente.
Puis quelques minutes plus tard, on peut apercevoir les premières terres.

Là, on peut deviner l'estuaire de la Broadmeadow river.

Encore quelques secondes…

Touché imminent sur la 28L.

Le taxiing sera très rapide.
Puis l'instant Danette, parfum Guinness.

Autant l'accueil était chaleureux, autant les adieux sont presque froids.

S'en suivra un très long parcours à pied dans le dédale du terminal.
Le passage de la PAF ne prendra pas plus de deux minutes. Très bon point.


Pour le spotting, vous m'avez compris…

Pour ma connexion, ce sera en porte 332, soit 10 minutes à pied.




Me voilà rendu à ma porte 332.

Là aussi, les possibilités de spotting sont très limitées.

Le graphique, pas tout à fait rectiligne, selon FR24.

Merci de m’avoir lu.
L'expérience que vous avez vécue avec EI est conforme à celle que j'ai toujours éprouvée (enfin, pas toujours, dans les années 90 c'était différent, mais ne perdons pas de temps à évoquer une époque désormais révolue...) : PNC aimable une fois sur deux et souvent très stressé, semblant être sous pression, une cabine mal nettoyée, un siège certes confortable... Et bien sûr un BoB, dont je suis étonné que vous n'ayez pas eu la carte? Bref, une expérience très moyenne avec EI.
Merci pour le commentaire.
Absolument rien. Même pas un QR code. C'est un peu dommage. C'est économies tous azimuts.
Merci Eric, euh non Greg pour le partage !
Retard qui donne des sueurs froides effectivement :)
Dommage d'avoir raté le 321neo mais tu n'as pas perdu au change pour le confort cette cabine m'a l'air tout à fait confortable.
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Je commençais à faire un peu d'huile.
Je viens de lire le report de Michel sur un A321 neo ; je regrette bien de ne pas être tombé dessus même si la cabine était assez confortable finalement.
Merci pour ce report sur EI.
Dommage pour le 321neo, mais le siège de cette cabine semble être confortable. J’avais déjà entendu parler qu’il n’y avait pas de service hors bob. C’est dommage quand on voit que les autres donnent un minium, notamment chez BA et LH. EI ne s’inscrit pas dans la catégorie low-cost, donc c’est un gros point noir.
Le T1 à CDG est vraiment magnifique.
À bientôt.
Merci pour le commentaire.
La différence saute de moins en moins aux yeux, et c'est dommage pour une compagnie qui a un passé assez prestigieux.
Je goûterais bien la Danette Guinness...
Un vol sans saveur, dans le plus pur style Aer Lingus mais au final ultra utilitaire. Dommage que CDG 1 sente le travail fait à moitié, à moins que j'aie cru au marketing réussi. L'arrivée à DUB est toujours aussi fluide, c'est une bonne chose.
Hâte de lire la suite encore plus avgeek en ATR!
Merci pour le commentaire.
Et moi donc ! Ça serait bien meilleur qu'à la vanille je suis sûr !
La différence avec une low cost devient ténue.
Merci Gregory pour ce FR.
je révise quelques classiques irlandais - et notamment l’histoire mouvementée de ce pays - sur fond musical local. => U2 !
j’ajouterai un vol intérieur ers CFN, => je pense avoir une idée de quoi il s'agit.
Je préfère aussi l'ancienne livrée.
Puis l'instant Danette, parfum Guinness. => voilà un parfum qui plairait à pas mal de contributeurs.
A bientôt
Merci pour le commentaire Valérie.
Je valide, sans oublier The Pogues, the Dubliners, the Cranberries, etc.
Je vais prendre contact avec la société. Il y a peut-être un marché qui se dessine.