Avis du vol entre Toulouse et Lisbon en classe Economique avec TAP Express

Bonjour et bienvenue à bord de cette nouvelle série de reports effectués à l’occasion des vacances de la Toussaint sur l’île portugaise de Madère

introduction

Cela faisait plusieurs années que le père de ma compagne voulait partir à Madère en famille, et nous avons proposé d’organiser ce voyage à l’occasion de ses 70 ans. Toute la famille proche soit environ 10 personnes se retrouvera donc lors des vacances de la Toussaint sur ce petit caillou au milieu de l’Atlantique.
Nous sommes les seuls à partir de province, il faut reconnaître que l’offre de vol n’est pas non plus pléthoriques sur Funchal surtout que notre retour est prévu sur la saison IATA hiver ce qui diminue encore plus l’offre. Dans notre cas aucun vol direct sur Funchal ce sera donc un vol avec escale et la seule compagnie à proposer des combinaisons horaires corrects et tarifs abordables qui n’est autre que la major Portugaise TAP.

Il était envisageable de combiner des vols Low-costs avec Easyjet ou Ryanair mais cela n’était pas si intéressant niveau tarif une fois les bagages ajoutés.
Ce qui nous donne un routing relativement simple:

Concernant la ligne Toulouse-Lisbonne elle à toujours été desservie (en tout cas depuis que je suis à Toulouse soit une dizaine d'année). Opérée pendant de nombreuses années par les Fokker 100 (cf mon avatar ^^) et autre Erj 145 de Portugalia un temps concurrençés par Air France et ses bases de provinces. Puis depuis l’ouverture des lignes Ryanair depuis Toulouse la situation est plutôt stable Ryanair opère une rotation quotidienne et TAP envoi les Erj 190/195 de TAP express entre deux et trois fois par jour dans la capitale de l’occitanie. A noté que depuis la saison hiver Easyjet c'est aussi joint à la fête avec un vol quasi quotidien opéré en Airbus A321neo.

Concernant les reports on trouve quelques récits à bord de la compagnie Portugaise sur cette liaison et un unique sur Ryanair. Pour ma part ce sera la troisième fois sur la ligne mais la première sur les Embraer de TAP express.

un vendredi midi a blagnac

Notre vol est prévu en milieu de journée et ce ne fut pas de trop pour préparer nos valises fini le matin même la faute a un mois d’octobre où nous n’avons pas touché terre.

Pour dire j’ai même dû déposer ma compagne à l’aéroport avant d’aller déposer notre carrosse au parking afin de ne pas rater l’heure limite d’enregistrement. Il fait plutôt beau à Toulouse ce matin mais la température est très lourde.

Direction le niveau des départs, il y a du monde dont beaucoup d’enfants en ce vendredi marquant le début des vacances scolaires, même si les commerces groundside ne font pas le plein, ce n’est pas le cas des comptoirs d’enregistrements.

Et celui de la TAP ne fait pas exception à la règle avec un file d’attente importante composé de nombreuses familles. Cela faisait environ 15 minutes que ma compagne attendait quand je l’ai retrouvé dans la file. 5 min plus tard nous enregistrons 2 valises pour Funchal avec l’aide d'une agente souriante et sympathique qui nous fera rire en nous disant que pour nous c’est « simple ».

Direction la sécurité, là aussi on retrouve de nombreux passagers mais relativement peu d’attente, nous passerons l’obstacle en 10 minutes environ avec des agents souriants. Le FIDS ou visiblement on a oublié de charger le contenu multimédia.

Passage obligatoire par le Duty-Free qui a pris ses couleurs d’automnes et mets en valeurs les produits du Sud-Ouest.

Dans la galerie marchande toutes les boutiques sont ouvertes et semblent attirer les curieux quelques minutes plus tard un pianiste amateur jouera quelques petits airs connus donnant une ambiance sympathique à cette zone qui reste un peu sombre.

Sans surprise dans le Hall C c’est aussi l’affluence, là aussi tous les points de restauration sont ouverts et accueil un publique nombreux. Nous en ferons partie en prenant une boisson et un petit bretzel à partager comptez pratiquement 10€ chez Éric Kayser. Pas donné…

On trouve aussi la boutique du club de rugby du Stade Toulousain sport phare dans la région.

Je m’éclipserais quelques instants pour faire quelques petites photos des appareils de l’autre côté de la piste on commence avec du lourd et ce sublime A330neo-800 exemplaire unique qui devrait bientôt relever l’unique l’A330-200 actuellement opéré par la compagnie du Groenland.

Il y a aussi d’autres appareils à la livrée coloré comme ce futur A320neo d’Azul couleur Daisy Duck ou un futur A350-900 de Sichuan qui semble définitivement avoir adopté la livrée aux pandas pour ses appareils long-courriers.

Côté livraisons il semblerait que Hong-Kong Air reçoive de nouveaux des appareils, on notera aussi pour l'américaine Delta un Airbus A330neo supplémentaire.

Côté Beluga ça vol ce vendredi et seulement 2 cétacés volant semblent être resté à la maison ce midi.

A la gate il y a aussi pas mal de trafic, ici un Airbus A320 d’AF pour CDG.

Tient voilà notre Embraer de jour qui arrive avec une vingtaine de minutes de retard depuis Lisbonne.

Je profite qu’il approche de la gate pour vous le présenter, voici donc CS-TTZ un E-jet version longue (195) qui répond au nom de Madeira (le hasard fait bien les choses).
Niveau pedigree il vient de fêter ses 9 années de services commencés chez la brésilienne Azul avant de rejoindre les rangs de la TAP Express/Portugalia il y a quelques années.

Bon si l’avion est arrivé c’est le signe que notre embarquement ne devrait plus trop tarder. Il serait temps de rejoindre notre porte située au hall D.

Et il y a déjà du monde qui attends devant la porte alors que l’embarquement est encore loin de commencer ! A la porte d’à côte un passager fera une MichelG sur le vol Brussels Airlines et aura de la chance que l’équipage accepte de réouvrir la porte surtout que le passager en question semblait dire en remerciant le personnel en porte qu’il avait déjà rater le vol la veille !!!

Nous sommes suffisamment en avance pour que j'ai le temps de reprendre un petit cliché de l'Embraer du jour.

Nous embarquerons dans le dernier tiers, passage par la passerelle vitrée bien opaque.

Fuselage shoot.

A bord de l'erj195 de tAP Express

Et instant porte avant de monter à bord, la chef de cabine sera souriante et sympathique, le niveau de sourire et de politesse se dégradera progressivement en se dirigeant vers l’arrière de l’appareil, avec une hôtesse pas vraiment aimable dans le galley arrière.

En cabine on retrouve la cabine grise et les sièges équipés des IFE hérités d’Azul. Cela dit ces derniers sont confortable et disposent d’un recline non négligeable pour un appareil régional.

Au rang 16 le pas est correct.

Par contre le ménage n’a pas dû être fait récemment avec des belles traces de coulures sur la tablette de mon siège. Quant à l’IFE c’est un peu frustrant de le voir en face de soit et de ne pas pouvoir s’en servir (j’imagine la frustration du passager « lambda »)

Autre vestige de l'IFE sur l'accoudoir

Le plafonnier pour notre musicien favori

Par contre le hublot est bien positionné mais donne sur l’aile. Dehors nos voisins sont une belle brochette venue du Maghreb avec un Boeing 737-800 d’Air Algérie, 

Mais derrière lui se trouve un Airbus A320 de Nouvelair et un Airbus A320 de Tunisair

L’embarquement se poursuit, le vol sera full pour ce vendredi précédant les vacances scolaires de la Toussaint d’ailleurs quelques enfants ont dû faire l’école buissonnière vu leur présence à bord.

Les coffres à bagages sont fermés et les consignes de sécurités dispensées par notre équipage de cabine entièrement féminin.

Pendant ce temps notre voisin Algérien c’est transformé en représentant Germanique ! Avec cet A320 de LH qui assure une rotation depuis Munich.

Nous sommes finalement repoussés avec une bonne demi-heure de retard ce qui reste une bonne performance pour cette rotation depuis quelques mois.

Nous commençons notre roulage pour un départ en piste 14, au loin on aperçoit la silhouette caractéristique d’un Antonov 124.

Depuis le hall D le roulage est très cours, on devine le delivery center et les usines d’Airbus au loin.

La piste est libre allons y !

Nos 2 moteurs GE CF34 sont poussés à leur puissance de décollage et nous prenons rapidement de la vitesse

Nous croisons donc l'Antonov 124 appartenant à la compagnie aérienne du constructeur aéronautique Ukrainien. Compagnie qui a due déménager en catastrophe à Leipzig du fait de l'invasion Russe qui a ravagé ses installations (et son célèbre An225) situés sur l'aéroport d'Hostomel (banlieue de Kiev) en février dernier.

Nous prenons rapidement les airs au dessus des dernières installations aéroportuaires qui bordent la partie Sud du terrain, on aperçoit même déjà la Garonne au loin.

Garonne que nous longeons le temps de notre montée initiale au dessus de la capitale Occitane.

La grande ligne droite que l'on voit sur la photo n'est autre que les derniers kilomètres du canal latéral à la Garonne qui relie Toulouse à Langon petite ville au Sud de Bordeaux. Au bout de la ligne droite on trouve "l'Embouchure" point de liaison avec le canal du Midi qui file vers la méditerranée et la ville de Sète.

Vue parfaite sur le centre historique de la ville Rose et les quais de la Garonne.

Puis rapidement la ville laisse place à la campagne qui a enfin commencée à reverdir en ce début d'automne.

Rapidement nous approchons des contreforts des Pyrénées. Le poste il va falloir monter un peu si on ne veut pas voir les montagnes de beaucoup trop prêt ! 

En cabine bien que le remplissage soit pratiquement full l'ambiance reste calme et silencieuse, même si l'Erj195 n'est pas non plus un modèle du genre.

Nous atteignons enfin notre altitude de croisière après une quinzaine de minutes de vols et l'on se retrouve au dessus d'une importante couche de nuages, pour les photos du sol on repassera…

Tient un autre oiseau de métal est passé par ici il n'y a pas bien longtemps !

Bon vue qu'il n'y a pas grand chose à voir dehors regardons donc le contenus de la pochette, on y trouve la réglementaire safety card et le désormais bien trop habituel menu du Bob.

Menu dont voici le contenu, les prix sont chères pour le Portugal et les produits solides n'ont rien de bien Portugais, visiblement les autres passagers ne seront, comme moi, pas emballés par l'offre car je ne verrais pas le trolley s'arrêter lors de son passage dans l'allée

Croisière on ne peut plus calme et détail sur notre winglet qui porte les couleurs de la compagnie. Je ferrais un passage par les toilettes arrière qui étaient occupés sauf qu'au lieu d'attendre dans le galley l'hôtesse assise sur son jump seat me demandera d'une manière pas très polie d'attendre dans le couloir moi qui suis habitué a engager facilement la conversation dans le galley j'ai pris un 50:22 direct (les fans de rugby comprendrons).

Comme souvent pour connaitre la route suivie il faudra faire confience à flightradar24, altitude de croisière de 35.000ft cette après midi là.

Ce vol feeder vers la capitale Portugaise reste toutefois relativement court et il est déjà temps de commencer notre descente au beau milieu des nuages qui moutonnent sous la couche de haute altitude.

Nous apercevons les derniers méandres du fleuve Tage lors de notre approche. On croise les installations de l'aéroport de Alverca, pas de trafic passagers, l'essentiel de l'activité étant assurée par un centre de maintenance spécialisé dans les appareils Embraer. 

Alors que nous sommes en finale on aperçoit la silhouette du pont Vasco de Gama qui traverse l'estuaire du Tage sur une longueur de pas moins de 17Km !

posé dans la grisaille lisboete

Le touché sera doux sur le peigne de la piste 21 de l'aéroport Humberto Delgado de même que le freinage notre point de stationnement étant proche de la fin de la piste.

On passe devant cet Airbus A320 de la maison mère parqué au large et qui assurera un vol vers Porto.

Aperçu d'une partie de la flotte long-courrier composée quasi exclusivement des Airbus A330neo dont cette machine au premiers plan aux couleurs de la Star Alliance, est arrivé un peu plus tôt de Maputo au Mozambique.

On trouve aussi des livrées hybrides avec cet Embraer 190 de la compagnie Bulgare European Air Charter qui opère encore aujourd'hui pour la TAP express, ici l'appareil est préparé pour un vol vers Malaga. Jusqu'à 3 machines ont opérés pour le compte de TAP express lors de l'année 2022.

Air Noëllie ! Sans doute un petit regret pour notre black miaou cette machine étant équipée d'une cabine "récente".

Cet A330neo est lui arrivé quelques heures plus tôt depuis Sao Paulo.

Il y a de nombreux appareils stationnés au large comme cet Airbus A321neo de Turkish.

Et étonnamment peu d'appareil en porte …

Comme il y a de la place de libre au contact nous aurons le droit à une passerelle, pas mal pour un petit Embraer surtout dans un aéroport aussi bondé que LIS.

Les opérations de débarquements commenceront rapidement. Du fait de la configuration en 2x2 ce sera rapidement notre tour de rejoindre la sortie avec un salue souriant de la part de la CC en porte.
Je quitte cette cabine somme toute agréable même si comme souvent sur les Erj l'alignement siège/hublot laisse à désirer.

Dernier aperçu de notre appareil depuis la passerelle vitrée, bon vent Tango Zulu !

Pas de cheminement pour les arrivées Schengen on débouche directement dans les couloirs airside, l'aéroport de Lisbonne fait (en tout cas dans cette zone) plutôt vieillot et bas de plafond sans compter qu'il semble accueillir bien plus de passagers que ce pourquoi il a été conçu !

C'est ici que ce termine cette première partie du récit, je vous retrouve très bientôt pour la suite de ce routing d'ici là bon vols à tous !