Mes plus sincères salutations à toute la communauté FRiste.
Je suis content de vous retrouver après une absence plutôt prolongée.
Ce récit constitue le premier chapitre d’une courte série (deux petits sauts de puces), autour d’une récente visite au continent européen.
Le but de notre séjour était de retrouver une partie de la famille après un hiatus trop affligeant, induit par la pandémie. Inscrit dans un périple plus bariolé, la belle ile de Sicile s’érigea en destination phare du voyage.
Un aller-retour depuis le capoluogo du Latium nous permettra d’y mettre les pieds. Le nombre de liaisons dans la journée entre la ville éternelle et la deuxième agglomération de Sicile est considérable. Mais, ne souhaitant pas m’infliger des supplices futiles, W6 et FR sont rapidement écartés (moi et les low-cost européennes, c’est comme l’eau et l’huile d’olive). Ceci simplifie énormément notre choix de compagnie. Il ne reste qu’à choisir les horaires les plus adaptés. Le billet sera acheté pour des miettes -une belle dizaine d’euros- et résultera plus bon-marché que ses concurrents. (Les fourberies du magicien O’Leary n’eurent pas ma peau cette-fois : lors qu’on met les a et les b dans le sac -bagages en cabine, collation und so weiter-, la vérité des choses affleure comme l’eau de roche).
Seulement le retour sera reporté sur le site. Et, avant de me faire abattre, je préviens : ceci ne sera pas un report exhaustif. Il n’y ira pas jusqu’à la description des portemanteaux des cabinets d’essence de l’aéronef. Soyez, donc, indulgent(e)s…
ON COMMENCE
Nous voici, excellement nourris pendant une semaine, bagages pliés et prêts à rejoindre l’aérogare.

Promenade matinale dans le centre-ville afin d’amalgamer les dernières estampes de cette magnifique ville…
Où l’on essaie de ne pas oublier

Et où les tailleurs de pierre de jadis connaissaient leur job.


ON Y VA
Rejoindre l’aéroport depuis le centre-ville en transport public c’est un jeu d’enfant.

Pour moins de 5 euros on est déposé par l’Alibus au terminal A de CTA, en moins de 20 min.

Pénétrons dans la bête

Il nous faut emprunter les escalators à gauche, afin d’atteindre le niveau des départs

Les voici. (Désolé du flou dans l’image)

L’aérogare est une belle pièce d’ingénierie (mais ne cherchez plus loin de là)

La vue (des montagnes…) depuis le sas d’entrée est belle.

Les comptoirs d’ITA Airways se trouvent en fonds de salle


L’attente fut très raisonnable et l’accueil plutôt professionnel, agréable. Précision pertinente : chez Skyteam, je suis un médiocre mortel.
Le passage du contrôle de sécurité fut également efficace (pas de photo). Seul bémol : les barrières à ruban étant disposées pour accueillir la grande foule, nous fûmes obligés à serpenter futilement pendant des centaines de mètres.
La chose ressemblait à ça (mais celles-ci sont des barrières installées près des portes d’embarquement)

Une fois acquiescés pour embarquer, il ne reste qu’à contempler le paysage (un peu désertique, pourtant)

Et à consommer…

Dans ce domaine, CTA fait un travail magnifique. L’offre est pléthorique et sort un peu du postulat d'aérogares beaucoup plus transitées. Un foisonnement d’enseignes locales, avec des prix bien raisonnables, occupe la plupart des espaces commerciaux.


On valide leur choix

L’embarquement est annoncé avec une dizaine de minutes de retard. Après nos emplettes, on patiente calmement dans un hall de départs assez rempli.

Notre porte, la 18, est collée aux portes dédiées aux vols non-Schengen. Le contrôle de passeports sur celles-ci engendre des files qui s’étalent jusqu’au notre orbite. Tout ça donne un embarquement disparate. On décide de regarder de loin tout ça et de poireauter.
ABORDAGE
Une fois l’horizon dégagée, on s’élance. Voici notre bête, revêtue des vielles couleurs.

Un dernier regard félin envers le terminal.

Le bout de nez de notre destrier a été retouché, mais la cloison nasale est toujours à refaire. Ses 19 ans font surface.

La porte, toujours la porte.

Et son fuselage.

Cette duplicité est toujours un peu surprenante (inquiétante ?)

Etant le dernier passager à avoir franchi le seuil de notre appareil, j’ai l’occasion de mettre en place la stratégie du serpent ? / dragon ? / tortue ?, bien réputée sur ce site. Elle consiste à échanger sa place par celle jugée plus optimale et restée inoccupée une fois tous passagers assis. Combinard, je m’octroie un hublot en sortie de secours… correspondant au siège devant celui initialement attribué .
(visiblement j’ai besoin de beaucoup réviser, car le jargon technique du site m’échappe énormement…)
Trop content d’éprouver mes (nos ?) stratagèmes gagnants. J'inspecte mon trône.

Pourtant, je constate que le hublot est bien sali (ou trop usé)… Mince ! Les photos de l'extérieur sont compromises.

Au moins ici le pas est vraiment ample, ce qui ne fut pas le cas sur le vol aller, où nous fûmes entamés comme de bétail dans un vétuste engin prêté par des tour-operateurs dont je ne retins pas le nom.

On est prêt pour le départ. La piste est en vue.

DANS LE CIEL
Et on s'élance.

La grande montagne règne sur tout l'est de l'île. Elle est majestueuse.

Je constate que celui qui aurait dû être mon hublot est parfaitement clean, nickel…. Mince encore !

Un petit tour des pochettes du siège nous permet de nous réjouir avec la littérature offerte abord.

Le verso

Agrémenté d'un petit rappel, pour ces amateurs qui n'arrivent pas à contenir ses envies de revenir sur les grandes œuvres aéronautiques dans le confort des leurs canapés. (Oui, je pense à certains d'entre vous….)

Les vues du mont Etna sont imprenables / fameuses.



Il ne dort jamais.


J'essaie de récliner mon siège afin de mieux contempler les merveilles de la nature et une petite mésaventure survient : le dossier ne tient plus sur place… est-ce la raison pour laquelle une place tellement royale était resté inoccupée ? Le regard farouche, ferme, rude avec lequel la cheffe de cabine observe mes évolutions me laisse penser que la réponse est affirmative.
Après plusieurs tentatives j'arrive à bloquer le dossier dans sa position originale. Ouf !
Lorsqu'on quitte les côtes septentrionales de Sicile la collation est servie.


Je la rallonge d’un petit surplus, provenant de ma promenade matinale (ces rame di Napoli sont des douceurs catanesiens et se mangent typiquement aux alentours de la Toussaint. Un délice).

Assis du mauvais côté pour profiter des paysages lors de notre survol des régions Campanie et Latium, je somnole jusqu’à que notre descente est bien entamée.

L’enceinte de FCO, aperçue à travers une vitre sale.

Ou propre.

ON ESSAIE DE RENTRER A LA MAISON
On se rapproche de notre porte de débarquement, ayant récupéré le petit retard du départ.

Au revoir et merci pour nous avoir amenés à bon port cet après-midi.

On a été déposés aux confins de la nouvelle extension du terminal 1. Cela implique une longue marche jusqu’à la sortie…

Le terminal est aéré mais je me demande s’il a été bien dimensionné car, même sans être débordant de voyageurs, j’ai eu l’impression d’être entassé.

Aucune raison pour s’attarder ici.

On nous souhaite la bienvenue d’une manière élégante.

Direction la gare ferroviaire, d’où partira notre Leonardo Express. C’est la première fois que je me suis laissé séduire par les slogans d’efficacité, rapidité et départs cadencées.
La connexion depuis le terminal A1 est tout sauf aisée.



Il faut traverser des souterrains, sortir à l’extérieur, emprunter des ascenseurs ou des tapis roulants, le tout pendant une dizaine de minutes.

Un vrai parcours de combattant


Les rames de train sont nouvelles et propres. Mais le pitch entre sièges est terriblement restreint et la connexion entre les rames, surélevée, introduit une marche futile (saccagez-moi, ingénieurs ferroviaires !!) et très encombrante lors qu’on pense aux PMR ou aux passagers chargés comme des mules.


Finalement, les connexions en bus s'avèrent beaucoup plus intéressantes du point de vue du confort, du prix et de l'efficacité.
Ceci conclut ce petit saut au-dessus du bassin Méditerranéen.
Merci de m’avoir accompagné jusqu’ici.
Bons vols à tous et à bientôt !
Merci pour ce FR.
Un vol qui m’intéresse devant me rendre à Catane avec ITA dans 10 jours.
C’est toujours un plaisir de vous lire , même si ce n’est pas un vol au Japon.
CTA semble être un aéroport sympathique avec des boutiques qui donnent envie de consommer .
A bord on a tenter une tortuga, cela faisait longtemps que nous ne l’avions pas lu dans un FR.
Une place en issue c’est un gage de confort pour les plus grands.
À Rome le Leonardo c’est confortable mais à un prix excessif.
A bientôt
Merci, Mme. Bretzel, pour votre lecture et pour vos mots sympathiques.
Catane est un aéroport qui fera les délices des amateurs /amatrices de douceurs (reflet de ce qui se passe dans la ville, d'ailleurs).
Imiter le pas ralenti des tortues me permis de chiper une place très douce pour mes jambes (merci pour l'enseignement sémantique).
Profitez bien de votre séjour sicilien. C'est une île adorable.
À bientôt !
Merci pour le FR qui commence par de très belles vues sur Catane.
C'était peut-être pour cacher le "Etihad partners" d'avant?
Dommage pour le siège un peu usé et le hublot sale, parceque vos photos sont sublimes et qui me rappellent de très bons souvenirs de notre voyage en Sicile, l'Etna est toujours aussi majestueux et inquiétant.
Un peu triste de voir la prestation réduite à sa plus simple expression, j'avais souvenir qu'Alitalia proposait aussi un petit sucré/salé.
Alitalia n'a jamais été réputée pour son excellence non, mais je n'ai jamais eu de terribles experiences avec la compagnie non plus, et j'ai toujours conservé un regard bienveillant envers AZ..
Merci M. Chris pour votre lecture et pour vos commentaires.
Même nous, entourés dans notre quotidien par des volcans actifs, nous ne manquons pas à être émus par la force de la nature exsudant des versants de l'Etna.
De mémoire, ce routing est mon premier vol avec AZ. Mes avis sur la compagnie ont été essentiellement bâtis, conséquemment, sur des expériences de personnes tiers. Au Japon, les vols domestiques offrent un service analogue à celui d'AZ. Le parangon a été respecté, donc. Après..., c'est vrai qu'un petit entremets n'aurait pas été refusé du tout... .
Notre appareil était plutôt bien entretenu, mais son âge le trahissait par endroits.
Bon vols à vous !
Merci pour ce FR. ITA continues to just prolong the AZ legacy with no real identity (as Chris mentioned, the AZ of yore offered a salty/sweet option), but it’s at least good to see they at least removed the prehistoric IFE and credit card swiper from the seatbacks^^
I agree that access to the Leonardo Express is not for one desiring convenience. It is an even harder task at night^^
Excellent aerials of Etna on departure.
Many thanks for stopping by and for your comment, Mr. Nagoya.
Glad to be able to exchange with a FR senpai. Your sound reports were badly missed.
As it has been discussed, ITA 's identity is something of a mystery. But on similar terms, I would always consider flying with them rather than using a low-cost alternative.
Pictures were taken with a poor quality camera. It was truly difficult to reproduce the real beauty of the mountain. All the same, thanks for your compliments.
I don't know if I qualify as senpai, Marathon on the other hand...
I reckon we are talking here more about a sensei, rather than a senpai...