Avis du vol entre Lyon et Istanbul en classe Economique avec Turkish Airlines

FAIRE DE SA VIE UN RÊVE, et De ce rêve, une réalité

Bonsoir tout le monde !

Réapparition du Lucas330 après des mois d'absence. Vous allez me dire, "on commence à avoir l'habitude". Eh oh, parlez correctement de l'Empereur 1er et unique de Savoie. 

En effet, je vous ai laissé lors de mon retour, le 15 juillet, entre Tana et Paris.
Après cinq mois de stage à Madagascar, que le retour fut dur. Un retour à la réalité difficile et long en ce mois de juillet.
Que s'est-il passé depuis ? Beaucoup de choses. A peine rentré, je me suis remis à fond sur mon mémoire que je devais finir pour début septembre. Le mois d'août ressemblait à : réveil, job d'été, sport, mémoire, réveil job d'été, sport, mémoire… Toutes les semaines, tous les weekends sur le mémoire, mon job d'été ainsi qu'à peine 30min pour me défouler au sport. Un mois bien nul, mais bon, y'a pire nan ?  Y'en a qui font la guerre Lucas, et d'autres qui sont dans les goulags savoyards, calme toi un peu. Oui oui c'est bon, laissez moi me plaindre un peu !

Début septembre, je retournais sur Bordeaux afin de passer mon mémoire et clôturer mes études. Je finissais donc avec un 17/20 à mon oral et 16 à l'écrit, une belle mention, quel étudiant exemplaire cet enfant. Le petit est enfin diplômé et c'est avec une certaine nostalgie que j'ai tourné la page et fermé le livre de mon premier quart de siècle. Je dis au-revoir à mes amis de Bordeaux et je range ce livre de ces 25 belles années, bizarre..  Calme toi Lucas, tu ne vas pas nous faire tes mémoires quand même. 

Après quelques jours de pause dans le sud-ouest, je retourne dans ma Savoie et me remets dans les révisions, mais pas n'importe lesquelles. En effet, il est temps d'ouvrir un nouveau livre. Le premier ouvrage sur les 25 premières années, avait pour but de faire de ma vie un rêve, et j'ai réussi. Dans ce deuxième ouvrage, le scénario a pour projet de faire de mon rêve, une réalité. Un ouvrage de 25 années qui se prépare et qui je l'espère, ira au bout de mon rêve.  Tu ne serais pas en train de plagier St-Ex ? Chut ! 

Instant gnian-gnian à 3 balles. En effet, il y a 21 ans, un petit garçon de 4 ans prenait pour la première fois un avion sans ses parents (wow), en UM. Le vol était prévu entre Bamako, Paris et Lyon. Ce petit garçon partait avec le sourire, sans se retourner pour dire au-revoir à sa maman (sale gosse) et lors du retour, il annonçait qu'il voulait être pilote. Aujourd'hui, ce petit garçon a 25 ans.
Après avoir terminé mes études, je prépare donc mon concours EOPN (Élève Officier du Personnel Navigant) de l'Armée de l'Air et de l'Espace. Un concours sur quatre jours, à Tours, avec plus de 20 épreuves différentes (tests, entretiens, sport, psycho…), dont 6 éliminatoires, et les deux premières journées éliminatoires. Entre septembre, octobre et novembre, j'ai donc passé 90% de mon temps à préparer ce concours, réviser, faire du sport… 10% de repos avec deux petits voyages de 2, 3 jours à Londres et Bâle (tournoi de tennis).

Le 27 novembre au soir, je me retrouve donc à Tours afin d'essayer d'écrire les premières lignes de mon nouveau livre.
On était 20 le dimanche et plus que 6 le jeudi matin.
Long, difficile, intense, fatigant psychologiquement, physiquement, mais la semaine est validée, c'est une première victoire, déjà énorme.
Les dés sont lancés, mon dossier sera évalué lors de la prochaine commission en février 2023, en espérant être retenu parmi les autres dossiers qui ont réussi la semaine de tests.
Les chances d'être pris sont faibles, mais il faut y croire, donc on verra bien.  
On comprend mieux ma disparition des écrans pendant l'automne.

C'est avec l'esprit libéré de ce concours, que je me retire environ trois semaines sur mon continent pour les fêtes.

PS : Si je ne suis pas pris, je vais créer l'armée de l'Air savoyarde et je vais m'autoproclamer pilote. 

du Mali au sénégal

Bon, il y a deux ans, je faisais mon dernier fr vers le Mali. La page est tournée (ou pas), mon père étant aujourd'hui installé au Sénégal, je vais donc là-bas. J'y suis déjà allé, 1 fois, en 2010, Lucas ne buvait pas à l'époque (est-ce possible ?). Le Mali me manque, mais bon, allons revoir ce pays à l'Ouest du Mali.
J'aime beaucoup Air France, je voulais prendre AF, mais l'aller/retour en éco était à 1300 euros entre Lyon - Paris - Dakar, une honte, sincèrement, une vraie honte.
Pour 880 euros, j'avais Turkish Airlines, avec du 330 et du 737Max, le choix est vite fait.

Infos PRATIQUES

A savoir, le jour de mon vol, le départ d'Istanbul s'effectue à 13h, contrairement à d'habitude où on le retrouve souvent le soir. 13h, je n'ai donc pas de vol de Lyon qui arrive avant, je suis donc obligé de faire un long transit d'une nuit à Istanbul.
Bien-sûr, TK a tout prévu. Avec un transit de plus de 12h, la compagnie offre l'hôtel, plutôt sympa. J'opte donc pour cette offre. Si j'avais eu une escale de deux jours, j'aurais pris moi-même un hôtel en centre-ville pour profiter de la ville, mais bon là, en ayant "seulement" 15h d'escale, j'opte pour cette option.
Le vol fait escale à Nouakchott, bon pourquoi pas, un peu chiant mais bon, je verrai un nouvel aéroport.

Enfin, pour environ 150 euros de plus, j'avais la business sur le vol retour. Même si les cabines du 330 ne sont pas récentes, l'offre était plutôt intéressante sur un vol de cette durée, de jour, et avec une escale  à Nouakchott, j'accepte donc le tout.

départ

Après avoir eu un train annulé à cause de la grève de la SNCF (les pauvres, ils sont encore au charbon et partent à la retraite à 80 ans.. pauvre France, pays de feignants) et le Rhône Express en grève aussi, j'arrive enfin à l'aéroport en ayant partagé un taxi avec mon meilleur pote qui part lui sur Mada..
T1 de Lyon.

Je rejoins la porte d'embarquement face au brouillard de Lyon. Encore un coup du lyonnais ChrisB qui veut m'empêcher de prendre un 330.

On embarque dans le Max, le quoi ???? Le Max, euhhh. Tu es sûr Lucas ? Oui, j'espère que la mise à jour est maintenant fiable ahah.
Le fameux 737 Max.
Je me demande si ça n'est pas Papoumada qui m'a envoyé le 737Max pour m'abattre, il ne se remet toujours pas des 3 défaites au bowling contre l'Empereur de Savoie eheh.

Accueil sans plus de l'équipage, qui était assez froid.
Bien-sûr on est sur du Max, donc cabine récente, IFE récent, réactif, le top pour 3h de vol.

Pas très bien.

Oh, un petit 330 d'AC. On retourne à Montréal voir les potes ?

2h40 de vol pour Istanbul.

PSU.

L'IFE est déjà disponible.

Le choix de films est vaste.

Push-back.

Les consignes passent deux fois, en deux langues.

décollage

Beau temps lyonnais.

On sort rapidement de la couche nuageuse.

Alors oui, je vais encore être assez absent dans les commentaires ces prochains temps, j'espère que je vais être pardonné. Vous ne me pardonnez pas ? Pas grave, je suis Empereur eheh, je m'auto-pardonne.

Que la montagne est belle

On arrive rapidement au-dessus des Alpes.

Face aux sommets.

Petit problème de qualité avec les photos, je ne comprends pas trop. Sur mon ordi elles ne sont pas floues et là sur FR, un peu, dommage.

Sous les airs d'un des plus grands groupes, j'admire les crêtes.

Que la montagne est belle.
Les sommets côtoient les cieux et partagent le même espace infini. Rien de plus beau que le vol au-dessus de ces paysages. Quand la Terre et le ciel se rencontrent, cela nous offre le plus beau tableau.
C'est dans ces crêtes que certains poussent leur rêve jusqu'au bout, celui de gravir ces monts. Je ne peux être qu'en admiration devant ces femmes et ces hommes qui gravissent les sommets les plus élevés de planète. Certains ne redescendent pas mais auront vécu leur passion jusqu'au bout. C'est la beauté de la passion, elle peut vous faire vivre comme vous ôter la vie, mais quoiqu'il arrive, la passion vous permets de vous procurer les plus grandes, les plus fortes émotions. Au final, vous vivez.   

Je ne m'en lasse pas.
Y'a eu des changements sur Flight-Report ? Car c'est impossible de mettre les musiques que je veux mettre, alors qu'avant, ça marchait.. Seulement quelques musiques passent sur le site, très peu.

Les montagnes sont les plus belles choses à admirer depuis un avion. Arrive en deuxième, le désert.

Un peu agacé par la baisse de la qualité, je n'ai jamais eu ce problème auparavant, je ne sais pas d'où ça peut venir. Si quelqu'un sait ?

En regardant ces sommets, je pense au savoyard sénior qui manquera sur ce site. Arvi mon savoyard.

Promis le savoyard, je défendrai bien notre patrie.

On s'éloigne petit à petit des sommets, toujours en direction de l'Orient.

Quand je pense à la légende Guillaumet, qui en juin 1930 a un accident dans les Andes, pendant l'hiver, à bord de son Potez 25. Perdu, sans essence, il se posa aux abords de la Laguna Diamante. Après deux nuits, il part pour trouver de l'aide, sans dormir, afin d'éviter la mort. Il marche épuisé pendant plusieurs jours dans le froid, la neige et trouve enfin de l'aide. Il marchait toujours vers l'est, pour lui la direction de la vie. St-Ex faisait de même lors de son crash dans le Sahara. A travers des monts enneigés, Guillaumet avait montré à quel point l'envie de vivre pouvait nous faire réaliser des exploits.
Ces aviateurs de l'Aéropostale sont des héros. En voyant ces Alpes, je ne peux m'empêcher de penser à eux lorsqu'ils traversaient d'autres sommets, ceux des Andes.

.Une dernière pour la route.

Les nuages reviennent.

repas

Le service commence, avec un repas complet. Je prends un peu de vin rouge avec.

L'entrée était des haricots verts, quelques tomates avec une petite sauce, c'était bon.
On avait le choix entre poulet et pâtes. Les pâtes sont aux champignons avec quelques tomates et une petite sauce. Et bah c'était très correct, quelques pâtes un peu trop cuites (ce qui peut se comprendre), mais ça avait du goût.
Enfin, en dessert, une sorte de fromage blanc aux fruits rouges.

Franchement, je suis impressionné, comme je l'avais déjà été sur Turkish Airlines il y a plusieurs années.
La bouteille de rouge est en verre, les couverts en métal, le repas complet avec entrée, plat, dessert, pain et beurre.
Pour un vol d'environ 2h30/3h, c'est top. La qualité est mieux qu'AF sur le même vol et même sur un vol long-courrier d'AF.
J'aime beaucoup Air France, mais 1300 euros pour avoir un repas à moitié mangeable, des couverts en carton, le choix est vite fait.
AF s'améliore sur certains points, mais va falloir qu'ils fassent un réel effort sur le repas (pays de la gastronomie quand même). Quand je vois que sur 1h30 de vol entre Tana et Maurice, on a un repas complet avec des couverts en métal..
Au lieu d'avoir toujours cette arrogance à la française, AF devrait parfois s'inspirer d'autres compagnies qui font mieux niveau service.

J'adore AF, je défends souvent AF, mais là ils méritaient une petite critique.

Le vol passe très rapidement.

Début descente.

Le soleil se couche petit à petit.

Istanbul n'est plus bien loin.

L'atterrissage est proche.

Un petit airbus atterrit en même temps que nous.

atterrissage

La Turquie.

L'aéroport est vaste.

Un peu nostalgique de l'ancien aéroport d'Istanbul.

Un 380 d'EK au loinnnn.

Tour de contrôle.

Un 330 d'Air Anka.

Air Anka en 330 et UPS en 767.

Le roulage est long.

On passe derrière une piste, le 380 d'EK s'envole, l'aéroport est immense.
Je ne suis pas trop fan des taxiways qui passent devant une piste, niveau sécurité, il y a mieux.

330 de TK et 737 de la RAM.

Je sors assez rapidement et direction la PAF.

L'aéroport est grand et impressionnant. La hauteur sous plafond est folle à de nombreux endroits.

On est carrément au-dessus des aéronefs.

Il n'y a pratiquement personne, je passe rapidement la PAF et je pars en direction de l'hôtel desk au niveau des arrivées.
Je donne ma carte d'embarquement du vol du lendemain, on me demande d'attendre sur un siège. 20min après, un agent appelle plusieurs pax puis termine par "Empereur de Savoie", écartez-vous, laissez-moi passer, mettez-vous à genoux devant moi.
Il nous rend la carte d'embarquement, et direction un mini-bus.
Direction un bon hôtel assez éloigné du centre d'Istanbul, mais qu'importe, peu de compagnies offrent l'hôtel aux pax.
Un repas et un petit-déjeuner sont compris.
Le lendemain, mon vol part à 12h55, et la navette est prévue à 9h à l'hôtel, sachant qu'il faut environ 1h de route.
Tout est bien organisé.

Je vous laisse sur une photo de ma chambre, qui est grande et bien.
Merci de m'avoir lu, on se retrouve bientôt pour le vol entre Istanbul et Dakar via Nouakchott.

Un petit teaser ? Alors, des nuages, des nuages, encore des nuages, du sable, du sable et encore du sable, une ville mystérieuse, du foot, une côte entre désert et océan, un coucher de soleil.

Arvi !