Bonjour à tous !
On continue ce petit voyage Lyon > Valence > Lyon > Valence > Majorque > Lyon, avec pour ceux qui veulent le détail du voyage, le spoiler ci-dessous :
Tout commence donc en mars, suite à la lecture d'un report sur Ryanair, je me dis qu'il faudrait quand même que je teste cette compagnie, une fois, pour pouvoir dire "Je l'ai fait" (et me faire ma propre opinion sur la compagnie, accessoirement).
Comme je ne suis pas un grand fan de la compagnie (euphémisme), je cherche à payer pas cher un vol pour découvrir la compagnie. Après 300 ans de recherche, je trouve un Valence - Majorque le samedi 17 septembre, un court vol de 55 minutes qui coûte seulement 10€.
Voilà voilà. Il ne me reste plus qu'à trouver un Lyon > Valence, et Majorque > Lyon. Vous sentez le plan qui va être foireux ?
Je trouve quelques semaines plus tard sur Air France un Lyon > Valence via CDG le vendredi 16 septembre, et retour Majorque > Lyon via CDG le dimanche 18 septembre, en Business, pour seulement 325€, un tarif bien raisonnable pour de la J, toute européenne qu'elle soit.
Sauf qu'arrive septembre et sa grève des ATC le 16 septembre. Mon vol n'est théoriquement pas impacté selon Air France, mais je me méfie d'une annulation de dernière minute. Je change donc mon LYS > CDG > VLC du 16 vers le 15 septembre, avec un léger surcoût (vu que mon vol n'est pas annulé, pas de modification gratuite).
Cependant, la nuit d'hôtel supplémentaire à Valence coûte très, très chère, au dernier moment, pour une raison que j'ignore, à plus de 350€ la nuit dans un des seuls hôtels pas complet.
Je regarde alors, par curiosité, ce que peut me coûter un retour de Valence à Lyon le jeudi 15 au soir, et un Lyon > Valence le 17 au matin. Oui, c'est une idée débile de base, mais BON.
Et là, miracle, je trouve pour le jeudi soir un Valence - Lisbonne - Lyon avec la TAP, avec le Valence > Lisbonne en Eco en ATR 72 White Airways (pas de J sur le vol), et un Lisbonne > Lyon opéré par Bulgaria Air en Embraer 190 en Business, pour 229€, la veille du vol, un tarif bien correct donc.
Et pour le samedi matin, grâce à mes Miles Flying Blue, je trouve un LYS > CDG > VLC, en Business pour 62€ et 34.500 Miles (en éco c'était plus cher…).
Du coup, le routing sans queue ni tête est le suivant : LYS > CDG > VLC > LIS > LYS > CDG > VLC > PMI > CDG > LYS. Le tout à un tarif certes raisonnable pour plusieurs vols en J, mais je rappelle que tout cela est à la base pour tester un vol Ryanair à 10€.
Voilà voilà.
Le routing, les stats
En version résumé, le voyage sera le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF9414 - Affaires - Paris CDG → Valence - Airbus A319
- 3TP1091 - Economique - Valence → Lisbonne - ATR 72-600
- 4TP478 - Affaires - Lisbonne → Lyon - Embraer 190
- 5AF7651 - Affaires - Lyon → Paris CDG - Airbus A321
- 6AF9414 - Affaires - Paris CDG → Valence - Airbus A320
- 7FR8835 - Economique - Valence → Palma de Majorque - Boeing 737-800
- 8AF1659 - Affaires - Palma de Majorque → Paris CDG - Embraer 190
- 9AF7648 - Affaires - Paris CDG → Lyon - Airbus A321
Sur ce vol, avec une modification de vol la veille du départ, le choix dans le siège est pour le moins limité. Je crois que ça sera le 2F pour moi hein… La J semble faire recette sur ce vol (cela dit, elle ne compte que deux rangées).

Bon, cette fois, sans faire non plus dans l'inédit, ce report permettra d'ajouter un peu de variété à la base de données pour les liaisons CDG - VLC : La ligne a été reportée 7 fois, donc 4 fois sur Air France, 3 fois en J et une fois en Y.
Pour moi, ça sera plus inédit, puisque je n'ai jamais mis les pieds à Valence, et que je n'ai jamais testé la prestation petit-déjeuner de la Business européenne d'Air France ! Deux découvertes qui promettent d'être intéressantes donc. Accessoirement, un vol en A319 est toujours le bienvenu, l'appareil devant quitter la flotte AF à moyen-terme, remplacé par les plus sobres A220.
Le salon de bon matin
Je vous avais laissé à l'entrée du salon du 2F, où comme d'habitude, plusieurs employés Air France sont présents pour accueillir et aider les passagers.

L'accueil est donc cordial, et je me rends comme d'habitude à l'étage.

Le salon est assez calme, je l'aurais cru plus rempli que ça le matin. Beaucoup de passagers terminent leur nuit dans les fauteuils et canapés…

Dommage pour eux, ils ne pourront pas admirer l'A320 le mieux filtré de la flotte Air France (F-HEPA…) repousser pour Amsterdam, sous un ciel bien gris…

Je m'installe dans mon coin attitré, les blocs de six sièges situés au fond de l'étage (sans vue sur les avions pour le coup, ceux avec vue étant déjà pris).

Allons faire un tour des buffets, pour découvrir l'offre matinale que je n'ai encore jamais pratiqué ici ! On trouve donc du lait, des jus de fruits, des yaourts, de la confiture, des fruits frais…

Des céréales de diverses sortes…

Du fromage et de la charcuterie pour terminer l'offre froide.

Pour accompagner cela, petits pains, viennoiseries et brioches sont présents.

L'offre chaude est présente aussi, avec des œufs brouillés…

Du lard…

Et des röstis. Il manque un petit choix de champignons, haricots et tomates pour me satisfaire, et avoir de quoi faire un petit-déjeuner anglais !

Ma modeste sélection, je ne mange jamais de petit-déjeuner habituellement, donc je fais léger (bon, j'irai au final me resservir trois fois…).

Après 1h20 passée en ces lieux, l'heure est venue de partir prendre mon vol. Le salon s'est bien rempli, et le soleil s'est levé !

Je repasse devant le PIF central, qui reste assez fluide.

La cathédrale du 2F-2 est assez vide, les passagers sont concentrés à la pointe de la jetée…

En porte F47, il y a du monde, ça fait la queue en Skypriority… L'embarquement vient pourtant d'être annoncé retardé d'une dizaine de minutes, en raison de l'arrivée tardive de l'appareil.

Embarquement chaotique
Finalement, un pré-embarquement est lancé quelques minutes après, et nous serons libérés à 9h pour filer vers l'appareil.

Tentative d'instant porte, mais ça bouchonne et ça double, des fois que l'avion parte sans nous !

Les A319 devant quitter la flotte d'ici quelques temps (d'ici 2025 pour les derniers à priori), pas de noms de villes pour les reconnaître, vous devrez donc me croire sur parole quand je vous dis que cette carlingue est celle de F-GRHS, un A319 livré neuf en 2001 à Air France. Un nouveau venu sur mon logbook, il s'agit du 13e A319 Air France que j'emprunterai…
Mais sur les 13, 5 sont partis à la casse, dont 4 en 2022… Ce bel oiseau va finir par se faire rare à son tour chez AF, plus que 22 en service actuellement !

A l'intérieur, c'est à nouveau une cabine Smart qui m'accueille (ainsi que des PNC ma foi sympathiques), chose appréciable pour un vol plutôt long !

Je m'installe à mon 2F, et non, la dame au 2A ne me fait pas un doigt d'honneur, elle se cure simplement le nez.

Le pas est correct pour de la J, il me semble un peu meilleur que sur les A320/321…

Dehors, j'ai vu sur mon délicieux catering en train d'être chargé, ainsi que sur l'entrée du souterrain pour les chariots à bagages.

Retour à l'intérieur pour détailler un peu cette cabine. Le rideau de séparation des classes est bien présent. Pour le siège, on peut noter l'habituel appui-tête épais et ajustable, surmontée d'une têtière rouge marquée "Business", histoire de donner l'illusion que l'on ne met pas sa tête sur le même revêtement que le passager précédent (alors que je suppose que les têtières ne sont pas nettoyées plus souvent que les sièges).

L'inclinaison n'est pas fameuse, mais a le mérite d'exister, et permet de constater l'épaisseur du siège en lui-même. Ca fait la différence avec la cabine Domestique, l'espace est plus réduit en Smart, mais le confort d'assise est meilleur (plus mal aux genoux, moins mal au popotin, en résumé).

Détail sur l'accessoire indispensable, la patère !

Les accoudoirs sont équipés de prises USB et de toutes mignonnes diodes vertes !

Enfin, la ceinture, siglée avec l'ancien logo Air France.

Le plafonnier, astucieusement placé au plafond de la cabine.

A 9h15, l'embarquement semble se terminer, j'ai comme prévu récupéré une voisine. L'agent au sol vient informer l'équipage qu'il manque un groupe de vingt personnes en correspondance depuis un long-courrier retardé, et qui sont en train de passer PIF et PAF, nous les attendrons donc.

En attendant les passagers, terminons notre tour d'horizon avec le contenu de la pochette du siège : La notice de sécurité et le sachet confort.

Le verso, bien connu…
Pour occuper les passagers, le commandant prend la parole pour annoncer 1h35 de temps de vol, avec du beau temps en vol et à destination.

Les passagers en correspondance arrivent finalement à 9h25, mais il manque encore deux personnes. Le commandant décide donc de remonter la passerelle pour aller faire lui-même l'annonce de "Final call".
Pendant ce temps, le chef de cabine passe distribuer les oshiboris aux passagers en Business. Il s'adresse aux passagers FB Platinium (dont moi) en les appelant par leur nom, et les remercie de leur fidélité, une petite attention agréable.

A 9h41, l'embarquement se termine finalement avec les deux passagers manquants qui arrivent tout rouge et en sueur. Alors que l'on pense pouvoir partir, le comptage des passagers en cabine, réalisé plusieurs fois, remonte 134 passagers (127 passagers en Y, 7 en J, soit un remplissage de respectivement de 97% et 88%, pas mal), mais le système n'en a enregistré que 132.
Il faudra quelques minutes supplémentaires pour régler le soucis, nous pouvons enfin repousser à 9h46, avec 21 minutes de retard. A côté de nous, un A320 qui vient d'arriver d'Oslo, derrière, un A220 qui part pour Bordeaux.

Passage au droit de la pointe de la jetée 2 du 2F… De ce point de vue là, la jetée m'a toujours fait penser à un vaisseau spatial !

Au 2E-L, les nouveaux appareils long-courriers AF se font face, Boeing 787 à droite, Airbus A350 à gauche…

Et au Hall M, Delta est en force !

On s'arrête à l'entrée de la piste 26R, à côté d'un A321 qui part pour Tunis… Duel de regards, les pilotes vont ronfler les moteurs… Qui osera partir en premier ?

Allons-y Alonso !
Et c'est nous qui prenons de vitesse le pataud A321 !

On s'élance sans plus attendre, avec la dérive d'un 777 Eva Air qui se démarque au milieu des appareils Air France.

Et décollage à 9h58, avec un 737 MAX 8 de WestJet qui arrive en provenance d'Halifax, une ligne que je ne connais que depuis peu de temps !

Vue sur les terminaux 2A et 2C, avec la variété habituelle de dérives que l'on retrouve ici. Singapore, Turkish, United, Qatar, Air Canada, Air Tahiti Nui et j'en passe…

A l'extrémité ouest de l'aéroport, la zone de maintenance d'Air France, et le pôle logistique Fedex.

Goussainville, traversée par la ligne ferroviaire classique Paris Nord - Lille, et longée au sud par la LGV Nord…

Au centre, on peut remarquer l'énorme décharge centre de stockage des déchets qui encercle tout l'ouest du petit village du Plessis-Gassot, décharge qui s'est notamment étendue sur d'anciens hameaux. Entre ça et le survol permanent des avions du doublet nord de CDG, le village ne doit pas être très champêtre…

La forêt du domaine du Château d'Écouen, que l'on peut apercevoir à la limite entre la ville et la forêt, à côté du Fort d'Écouen. Le château abrite depuis 1977 le musée national de la Renaissance.

Après un virage vers le sud-ouest, la vaste forêt de Saint-Germain, située au cœur d'une boucle de la Seine. En son centre, la gare de triage d'Achères, qui s'étend sur plus de 100 hectares.

A l'extrémité sud de la forêt, Saint-Germain-en-Laye, avec son château et ses jardins, et le camp des Loges niché dans les arbres.

On passe à la verticale de Versailles et de son château, du coup je vous offre plutôt une vue sur la riante ville des Clayes-sous-Bois, au centre de la photo, petit village de campagne qui s'est énormément développé après guerre, multipliant sa population par six entre les années 50 et 80.
Sur la droite de la ville, un peu dur à apercevoir, l'aérodrome de Chavenay - Villepreux qui comporte deux pistes en herbe.

On poursuit notre montée, et la brume gagne petit à petit le ciel… Au centre de l'image, Rambouillet, et sa vaste forêt tout autour.

Les nuages gagnent finalement la partie et masquent le sol. Notre réacteur CFM56 nous pousse fidèlement, dans son doux ronronnement.

La prestation, poil aux champignons
Une vingtaine de minutes après le décollage, le trolley est de sortie pour le service de la cabine avant. Voilà le plateau tel qu'il est présenté par le chef de cabine, qui prend soin de toujours m'appeler par mon nom. Du pain et des croissants sont proposés, je me contenterai du pain, qui sera malheureusement plutôt mou.
J'accompagne le petit-déjeuner d'un thé noir de Ceylan (il y avait le choix avec un thé vert à la menthe). Le chef de cabine propose également du champagne, mais je reste en mode petit-déjeuner !

Détail du plat principal de ce petit-déjeuner, avec un morceau de cantal, des champignons poêlés et assaisonnés, et une sorte de mousse dont je n'arriverai pas à déterminer l'ingrédient principal.

Du côté du sucré, du fromage blanc, de la confiture d'abricots et du beurre. C'est nettement plus classique, mais une valeur sûre permet de s'assurer que la majorité des passagers pourront au moins manger une partie de la prestation, vu l'absence de choix et le plat principal qui peut facilement déplaire de bon matin.

Le plat salé est étonnament bon, les champignons sont bien assaisonnés, et la mousse est rafraîchissante et a du goût. J'hésite entre avocat et épinard pour sa composition…
Par contre, ça reste bien léger comme prestation. Le fait que ça soit froid ne me dérange pas spécialement, surtout pour un petit-déjeuner, mais un peu plus de quantité (et du choix) ne serait pas de refus…

Je termine mon repas avec le fromage blanc additionné d'abricots confiturés, que j'accompagnerai donc de mon thé avec un petit nuage de lait. Petit détail : J'aime bien le design de la tasse, qui va très bien avec la vaisselle rectangulaire du plateau.

Alors que je termine tranquillement mon repas, les nuages se dégagent, nous survolons déjà la Dordogne, à l'est de Bergerac, avec la confluence avec la Vézère en bas de l'image.

J'aurais globalement fait honneur à la prestation proposée par Air France, c'était bon, original pour le plat, mais clairement chiche en quantité, en informations sur le repas servi (je n'ai pas pensé à demander des détails à l'équipage ensuite), et surtout, en choix. Mieux vaut ne pas être difficile chez Air France en Business européenne…

On approche ensuite rapidement de la Garonne, sur la gauche, avec Agen, tandis que du côté droit c'est le Lot qui serpente, vers Villeneuve-sur-Lot.

Sieste, et approche
L'arrêt soudain de notes et l'absence de photos pendant une demi-heure me laissent à penser que je me suis endormi, loupant de ce fait le passage des Pyrénées. Le réveil s'effectue au-dessus des terres assez arides de la province de Saragosse, suite à l'annonce du début de la descente vers Valence.
On survole alors l'Èbre, plus précisément la Mar de Aragón, grand réservoir de retenue sur le fleuve, créé par le barrage de Mequinenza, terminé en 1966 pour la production d'électricité. La retenue d'eau s'étend sur près de 110 kilomètres de rivière, avec une profondeur moyenne de 60 mètres.
Au sud (gauche de la photo), le relief assez escarpé de la Sierra de Caspe, qui ne dépasse pourtant guère les 400m d'altitude.

Ma capacité de résistance au sommeil s'avèrera assez faible, puisque je rouvre à nouveau les yeux vingt minutes plus tard, alors que nous survolons la mer des Baléares, au large de Valence et de son port.

L'appareil effectue un virage serré vers l'ouest pour s'aligner avec la piste, tandis que notre ombre fend les flots…

Le port de commerce, avec à gauche et au centre, les terminaux conteneur. Entre les deux, la zone de départ des ferries pour les Baléares. Sur la droite, un petit terminal pétrolier, et une vaste zone pour les navires rouliers, que ce soit pour le chargement de remorques de camions ou pour les véhicules neufs, principalement ceux de l'usine Ford de Valence, la plus grande usine du groupe en dehors des États-Unis, avec une capacité de production de 450.000 véhicules par an, dont beaucoup transitent par le port.
Derrière, les plages s'étirent le long du rivage…

En bas de l'image, on peut voir une "coulée verte" sinueuse, partir de la Cité des arts et des sciences à gauche, jusqu'au port à droite.
Il s'agit de l'ancien lit de la rivière Túria, qui fut détourné au sud de la ville suite à une catastrophique inondation en 1957 qui fit presque une centaine de morts et qui ravagea de nombreux quartiers de la ville, à l'exception de la vieille ville, construite sur une petite élévation, probablement en raison de l'expérience en matière d'inondations des anciens bâtisseurs…
L'ancien lit de la rivière, désormais inutilisé, devait initialement être converti en autoroute urbaine, mais un collectif d'habitants demanda que soit plutôt réalisé un "fleuve vert". Ils obtinrent fort heureusement gain de cause de justesse, et ce sont désormais les Jardins du Túria qui s'étendent sur une dizaine de kilomètres, traversant la ville d'ouest en est.

En bas au centre de la photo, la gare de Valencia-Joaquín Sorolla, gare AVE (le TGV espagnol) temporaire en attendant la construction de la nouvelle gare centrale de Valence. Au-dessus, la gare du Nord de Valence, gare historique construite en 1917.
Derrière, la vieille ville, avec la cathédrale Sainte-Marie de Valence.

On approche de l'aéroport, avec le vaste nouveau lit de la Túria au premier plan, quasiment asséché (dur d'imaginer une si petite rivière ravager une grande ville toute entière). L'ancien lit de la rivière partait vers le nord environ à l'endroit où passe le pont, sur la gauche de la photo.

La ville de Manises, à l'ouest de Valence, avec au fond la Sierra Calderona, contrefort des Monts Ibériques, qui sépare la province de Valencia de celle de Castellón, culminant à environ 900 mètres pour ses plus hauts sommets.

Un CRJ1000 Air Nostrum, en livrée Aviation Sans Frontières, attend que nous dégagions la piste pour s'engager et partir vers Séville…

Valencia Airport sous le soleil
On touche le sol à 11h27, après 1h29 de vol ! Le terminal de l'aéroport de Valence, avec des appareils Ryanair et Lufthansa.
L'aéroport de Valence est constitué de trois terminaux accolés et reliés entre eux :
A droite, le bâtiment le plus récent (2012) abrite le terminal 2, qui abrite 4 portes d'embarquement, initialement dédié aux vols non-Schengen (mais désormais aussi utilisable pour les autres destinations). Il a notamment été conçu pour accueillir le vol Delta pour New-York, unique vol long-courrier de VLC, mais la liaison a été supprimée fin 2012… Mauvais timing !
Au centre, le bâtiment le plus vieux, inauguré en 1983 et qui abrite les 14 portes d'embarquement du terminal 1.
Enfin, à gauche, le terminal régional inauguré en 2007, à la forme originale (et encore plus de l'intérieur), et qui offre 10 portes d'embarquement. Contrairement à ce que son nom laisse supposer, il abrite désormais aussi bien les vols régionaux que des vols low-cost pour tout l'espace Schengen

Après le décollage du CRJ1000, un 737-800 Air Europa atterrit, en provenance de Majorque.

Arrivée au bloc à 11h31, avec seulement six minutes de retard. La passerelle à côté de nous renvoie notre magnifique reflet !

La passerelle met du temps à se mettre en place, on peut ensuite débarquer, le CC me souhaitera un bon séjour en m'appelant par mon nom.

Passage par les carrousels à bagages…

Des petits écrans affichent la température extérieure, ainsi que le taux d'humidité, c'est plutôt bien vu, dans un région pouvant être bien chaude !

Direction la sortie, avec ces portes ornées de photos tout à fait charmantes !

La zone d'arrivées est assez vaste, avec des coins pour se restaurer, et une station de métro qui permet de rejoindre rapidement le centre de Valence.

Après une réunion (oui je suis censé travailler au lieu de voyager, comme d'habitude), je remonte à l'étage des départs, qui est assez étroit je trouve.

On y trouve par contre de charmants tableaux de départs à l'ancienne !

Direction l'extérieur pour tirer le portrait de l'aéroport, avec ce toit assez original, en forme de "tôle ondulée", mais en béton !

Et pour finir, la trace radar du vol. On est allés au plus court sur le vol, tout droit de Paris à Valence !

Merci pour votre lecture et vos éventuels commentaires.
Et à bientôt pour de l'inédit et de l'original !
Bonjour Kethu et merci pour ce FR en mode "visite guidée de Valence vu du ciel !". La visibilité était optimale. C'est effectivement assez drôle de se dire qu'un si petit cours d'eau a suffi à inonder cette grande ville ! Le salon est bien à CDG le matin, mais y manger le midi lorsque l'on a très faim peut être un bon plan aussi ! L'offre matinal chez AF est drastiquement réduit par rapport au midi, l'après midi ou le soir... que ça soit en J ou Y malheureusement. Cela reste toutefois mieux qu l'offre du LYS-CDG. Avec un réveil aussi matinal, il n'est pas très étonnant que vous vous endormiez dans les bras de Morphée. Pour tester FR, je vois NTE écrit sur le panneau d'affichage :) XD ! A bientôt !
Hello Matheux :D
La visibilité était optimale en effet, je regrette d'avoir loupé le survol des Pyrénées ! Et oui, les crues sont parfois surprenantes... Une toute petite rivière a inondé ma ville ya une quinzaine d'années, de manière très rapide, c'était pour le moins surprenant...
Le salon à CDG est agréable à toute heure, mais le midi ou le soir c'est tout de même mieux...
Ce n'est clairement pas Air France qui va me faire apprécier les plateaux petit-dej de Business, en effet ^^
Je préfère tester FR sur un vol bien court, ça fait moins de temps de supplice :P
A bientôt !
Merci Robin pour le partage !
Le salon calme c'est devenu vachement rare !
A bord, la cabine Smart, même si plus confortable, perd vraiment en legroom, comme tu le dis. Je me demande comment Air France n'a pas pensé à rajouter un ou deux centimètres au moins à l'avant.
Le plateau est correct et donne envie !
A bientôt !
Hello Stephan, merci pour ton commentaire !
En effet, j'ai rarement vu le salon aussi calme... Ca va peut-être diminuer courant 2023 avec la fin du doublement des XP :)
C'est en effet bien dommage de ne pas avoir un pas amélioré... Ca passe pour un vol pas trop long, mais sur du vol de 3 heures ou plus...
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR.
Je vais également découvrir Vlc en 2023, alors je suis curieuse de voir ton FR.
donc je fais léger (bon, j'irai au final me resservir trois fois…). => ce qui n'est finalement pas léger...
Attente du groupe de 20 personnes, c'est quand pas négligeable si il fallait les rebooter.
peut facilement déplaire de bon matin.=> je confirme car entre ceux qui détestent le fromage, ceux qui détestent les champignons et ceux qui détestent les flancs verdâtres à je ne sais quoi comme ingrédient, c'est finalement très clivant..
Il est aussi agréable de finir sa nuit en vol.
A bientôt
Merci pour ton commentaire Valérie !
VLC est agréable (peut-être par contre surpeuplé en très haute saison), comme souvent pour les aéroports espagnols !
J'ai assez peu de volonté face à la nourriture parfois en effet ^^
Oui, c'était bien plus simple de les attendre un peu, surtout qu'AF n'offre qu'un vol le matin et un le soir pour VLC, un rebooking se serait donc avéré complexe.
Clairement le plateau ne doit pas plaire à la majorité des passagers... Je ne comprends pas la décision de proposer un plat unique aussi spécial...
A bientôt :)
Bonjour Kethu,
Et merci pour ce FR bien sympathique pour un trajet que je souhaiterais faire prochainement.
Par contre, dans le trajet choisi, j'arrive à VLC (via la KLM donc T1) et je repars 50 min plus tard (via le même avion).
Impossible de trouver d'informations sur l'aéroport en lui-même. Je serai en J, mais je me demandais s'il existait un trajet "correspondance" (ce qui m'éviterait de repasser par le PIF.
Aurais-tu cette information?
Merci pour la réponse.
Hello, merci pour le commentaire !
Alors en arrivant dans le terminal principal, pas de circuit correspondance permettant d'éviter le PIF, malheureusement. Après, en J tu auras accès au fast-track donc ça devrait le faire sans trop de problème pour reprendre l'avion, tant que tu n'as pas besoin de repasser aux comptoirs d'enregistrement.
A noter que parfois, les vols AF arrivent au terminal régional, et là on débarque directement dans le terminal, donc pas besoin de repasser le PIF. Je ne sais pas si ça arrive pour KLM, et encore moins pourquoi parfois AF finit au terminal régional...
Enfin, en tout cas, même en passant landside, ça devrait le faire. L'aéroport n'est pas immense et le cheminement est court à l'arrivée.
A+ !
Merci pour ta réponse rapide, Kethu!
pas besoin de repasser par l'enregistrement, je n'aurai pas de bagage en soute et je ferai l'enregistrement en ligne. Donc, juste le PIF, en espérant qu'il ne soit pas blindé :(