Avis du vol entre London et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous, on poursuit et termine le routing spécial A380 avec cette petite navette londonienne.

Petit rappel du routing ci-dessous :

le routing

transfert à LHR

On se retrouve à la passerelle de notre A380, et c'est partit pour un long transfert !

Pas mal de longs couloirs bas de plafond à parcourir…

LHR pourrait faire peur tant tout semble démesuré et compliqué. Mais leur infographie est vraiment top pour suivre l'intégralité du parcours. J'apprendrai par la même occasion que je suis au satellite T5C.

En tout cas, je ne serai pas dérangé par le monde !

Pas de doute, on est bien au centre de l'empire BA ^^

Mazette, nous sommes même accueillis par Timothy Peake !

La suite du parcours s'effectuera en métro jusqu'au T5A.

Là encore, l'infographie est très claire et pratique.

Un petit coup de train et…

…nous pourrons regagner la surface.

Londres, ce centre du monde (même en temps de covid).

Le transfert final en direction du T3 s'effectuera lui en bus.

Là encore, tout est superbement organisé et clair. Impossible de se tromper.

Et c'est partit maintenant pour une balade de 15min, entre tarmac et sous-sols sinueux aéroportuaires.

L'occasion de frôler d'autres A380 comme celui-ci d'Emirates.

Pas de doutes, je suis au bon endroit !

Bon là, dans mon cas, la situation se complique ! En effet, compte tenu des restrictions qui existaient à l'époque pour franchir la frontière britannique, Air France avait désactivé la délivrance automatique du BP pour que les documents sanitaires soient étudiés au check-in.
Dans mon cas, je ne suis pas autorisé à sortir landside car je n'ai ni test PCR, ni lieu de séjour, et autres…
Quand aux comptoirs airside où je me trouve, celui d'Air France-KLM est fermé et je n'en trouve aucun autre chez Skyteam qui aurait pu les représenter.

Heureusement pour moi, lorsque Air France ne délivre pas de BP, elle peut délivrer en échange une confirmation d'enregistrement qui peut servir à rejoindre la porte d'embarquement d'où on peut récupérer son BP. Je l'avais imprimé préventivement au cas où, et j'ai bien fait !

La négociation avec le préposé du PIF sera assez longue car il ne semble n'avoir jamais vu ce document. Je lui explique la situation concernant mon transit et mon impossibilité de rentrer sur le territoire. Un petit coup de téléphone plus tard, et je suis autorisé à franchir le PIF.

Il m'aura fallut en tout 50min pour passer du T5C au T3. C'est long mais pas tant que cela quand on voit toutes les étapes à franchir. Heureusement, le PIF était désert.

le salon

Il me reste environ 5h à patienter, et c'est pour cette raison que je me suis offert le surclassement : pouvoir profiter du salon pour patienter confortablement. Je n'aime pas le T3 à LHR, car la principale zone d'attente est située au milieu de la zone commerciale avec peu de prises fonctionnelles et aucune vue sur l'extérieur. On peut parfois trouver une porte ouverte sans embarquement en cours, le tout avec une belle vue sur le tarmac mais ça n'est jamais garantit. Pour une fois, va pour le salon !

Surtout qu'à l'époque, Air France n'allait pas encore au Club Aspire, mais au No.1, bien plus grand et qualitatif d'après les FR du moment dont la lecture avait joué dans ma décision.

Bon, le problème pour y entrer, c'est que je n'ai toujours pas de carte d'embarquement. J'explique donc à l'hotesse d'accueil ma situation avec pour preuve ma confirmation d'enregistrement et l'appli AF sur mon téléphone. Pareil qu'au PIF, l'hôtesse ne sait pas quoi faire dans cette situation. Après un appel de 10min avec son manager, elle me propose la situation suivante : en échange d'une photocopie de mon passeport et de ma confirmation d'enregistrement, je peux profiter du salon normalement. Lorsque la porte du vol sera ouverte, j'irai retirer mon BP, puis je leur enverrai par mail. Simple et efficace ! Merci pour cette arrangement !

Je puis donc m'installer à cette vue pour les prochaines heures. Rien que pour cela, je suis content de mon investissement !

Le nombre d'A380 Emirates qui volent depuis LHR est assez impressionnant !

Pour le reste, le salon était fort agréable et calme.

La déco était également bien sympa !

Autre argument de poids pour ce surclassement : la possibilité de se restaurer avec plats chauds et froids.

Manger face aux avions, on ne peut faire mieux non ?

Le soleil se couche rapidement et je ne verrai pas le temps passer devant le trafic soutenu qui décolle devant moi.

Avant de quitter les lieux, je ne refuserai pas quelques fines bulles pour fêter la prise du jour !

Il est temps de rejoindre la porte, au travers des couloirs sombres et bas de plafond.

En chemin, je croise ce magnifique A350 Vistara, une compagnie indienne dont j'ignorai l’existence jusqu'alors.

Encore un long dédale si caractéristique du T3, où même les portes d'embarquement sont aveugles !

le vol

Je crois que c'est ici !

Il faudra attendre le bout de la passerelle pour apercevoir enfin un petit morceau de l'oiseau qui me ramènera à Paris.

Après plus de 6h de transit, j'avoue être ravi de remettre mes pieds dans un avion !

J'ai opté pour la dernière rangée de la cabine J, la seule qui était vide au moment de l'OLCI. Finalement, elle sera occupée par un couple de GP relativement bruyants. Je n'ai rien contre les GP. Mais quand ces derniers ramènent leur fraise haut et fort, c'est beaucoup moins supportable !

Je ne dérogerai pas à mon petit instant favori !

Ni à l'inspection de la safety card bien connue !

Sur notre droite, on retrouve le 350 Vistara.

Le remplissage sera bien faible, et nous serons rapidement prêts au départ. La cabine est déjà plongée dans la pénombre, ce qui n'est pas pour me déplaire tant j'adore cette ambiance tamisée.

A 19h45 pétantes, nous repoussons.

Puis nous roulerons jusqu'à la piste 27 gauche.

On s'aligne…

Et plein gaz !

Bye bye London !

A peine la trajectoire stabilisée que les PNC s'affère déjà à préparer le service. 7min chrono après le décollage, je récupère déjà mon plateau.

Il faut dire qu'avec 40min de vol, chaque minute compte !
Le plat principal était très bon.

Côté fromages, j'ai vu mieux (et pire aussi !)

Le petit dessert était franchement bon.

Le tout accompagné par un jus de raisin fermenté. Cheers !

Malheureusement, les 2 épaisses couches de nuage qui nous entoureront m'empêcheront de contempler les côtes de la manche illuminés ainsi que les étoiles. Nous nous retrouvons donc en vent arrière au-dessus de Paris (qui sera difficile à photographier avec ces satanés reflets).

On distingue bien l'aéroport de Rosisy au milieu du plan.

Je m'attendais à ce que l'on se pose en piste 27 droite. Finalement, nous irons en 26 gauche, ce qui raccourcit non négligemment le temps de roulage.

Plouf chblouf, posé ferme et reverses.

La journée se termine par un joli cadeau : une arrivée au Hall K, le tout avec une avance confortable. Une bonne nouvelle car la journée fut intense et fort longue !

C'est la première fois que j'arrive au Hall K, alors je ne boude pas un certain plaisir !

Arrive le moment le plus redouté : la PAF ! Heureusement, celle-ci est vide et sera franchit rapidement (et sans sourires, mais c'est normal ici ^^)

Pas besoin de récupérer un quelconque bagage, tous les souvenirs de cette merveilleuse journée ayant été enregistrés dans ma mémoire et pas en soute ^^

20min plus tard, je récupère mon véhicule où une petite procédure de dégivrage s'impose, mais qu'importe… Quelle folle journée ! A quand la suivante ? ;)

Merci pour votre patiente lecture et à bientôt !