Bonjour à tous,
Encore un vol vers Milan ? Et oui, les actualités avgeeks m'y ont beaucoup conduit en ce dernier trimestre 2021. Que Okapi se rassure, je ne lui volerai pas le record de navettes milanaises ;)
Dans cet opus, c'est le retour à Paris par un vol aux apparences banales mais qui je vous l'assure ne le sera en aucun cas ! Car un vol survolant les Alpes au crépuscules fait partie des plus beaux spectacles de la nature !
Pour connaître la genèse de ce routing consacré avant tout à Alitalia, je vous invite à (re)-lire le premier opus en cliquant ci-dessous :
Enchainement de vols
- 1
- 209/10/2021 |MXP → ORY| Vueling | A320
Malpensa
On se retrouve sur une place milanaise ornée d'une aiguille à coudre géante.

De fils en aiguilles, je croise ce vieux tramway tout bariolé. Pour mon futur passage à Milan, il faut vraiment que j'aille faire un tour dans cette antiquité !

La suite, vous la devinez : Milano Cadorna > Malpensa Express

Le prix n'a pas changé, mais le confort non plus.

Pour l'instant, on ne va pas vite, mais cela s'améliorera dans quelques minutes !

Le service à bord s'est même amélioré ! #FaccioLaSpesaAlSiciliano

C'est rapide, calme, tranquille. Bref, le trajet n'est pas donné mais il est au regard de la qualité de l'offre.

Une proéminence familière annonce une arrivée très prochaine.

Encore cette indication pour Volandia qui me fait de l'oeil. Seulement, je ne viens à Milan que les lundis, le jour de fermeture. Bon, pour la prochaine fois, ce sera tram et Volandia !

C'est la dernière fois où je verrai mentionné Alitalia sur un FIDS, alors j'immortalise l'instant. En ce qui concerne mon vol, RAS pour l'instant.

Les avions en papier multicolores n'ont pas bougé.

J'emprunte ensuite l'escalator qui mène au paradis à l'étage des départs, le tout sous le regard interloqué d'un voisin de marche.

Si je devais procéder au check-in, ce serait ici. Mais contrairement au mois précédent avec Easyjet, j'ai pu obtenir un BP avec l'OLCI.

Je puis donc me diriger tout de suite vers le PIF.

Je stresse quelque peu au passage de la borne. Si vous n'aviez pas suivi la genèse de ce routing, j'avais tout fait pour annuler ce vol en envoyant un formulaire, resté sans réponse depuis. Alitalia m'ayant planté la veille au soir et ayant du annuler mon transit par FCO, j'ai eu la bonne surprise de constater que ma réservation VY était toujours valable. Mais j'y croyais tellement pas que jusqu'au bout j'ai eu une petite appréhension. C'est avec soulagement que je constate l'ouverture de la borne à la lecture du BP !
A la fois, j'ai envie de maudir pour l'éternité le service client de Vueling, et d'un autre côté, s'il avait été efficace, je n'aurai pu bénéficier de ce vol bienvenu ! Donc bon, finalement et avec grands regrets, merci Vueling : mais par contre je sais à quoi m'en tenir avec cette compagnie !
La suite du cheminement, c'est Duty Free pour tous.

Même détaxés, ces paquets de pâtes sont quand même 3 fois plus chers que dans un supermercato local.

Bon, si je repars vraiment avec au moins un truc, c'est avec ça ^^

Pour ces Panettone, va falloir prévoir un bagage cabine payant supplémentaire ^^

Sur mon dernier départ de MXP, je vous avais parlé des 3 lieux culinaires incontournables de MXP. Le premier était le glacier, le second c'est Obica.

Non pas pour leurs prises en très mauvais état (mais qu'on prend volontiers vu qu'il n'y en a aucune autre dispo autour).

Mais plutôt pour leur excellent caffè corretto ! Le troisième lieu incontournable fera l'objet du prochain FR sur MXP.

Pour la suite des opérations, c'est par là que ça se passe.

Cette fois, pas d'embarquement par paxbus.

Sur le tarmac, pas mal de joli monde du côté des vols cargos, côtoyés par 2 777-200 Alitalia qui font désormais partie de l'histoire ancienne.


Ah, voici l'oiseau du jour. EC-KLT est un A320 livré à Clickair en janvier 2008. Clickair fut une éphémère compagnie espagnole créée en 2006 et qui fusionna avec Vueling en 2009.

Pendant ce temps, j'assiste à un premier "coucher" de soleil derrière les nuages. Le survol des Alpes s'annonce encore une fois superbe, même si l'horaire est plus tardif que celui de mon précédent vol depuis MXP.

Ce terminal de Malpensa est assez vieillissant, avec très peu de prises disponibles et parmi elles, peu sont actives.

L'embarquement se prépare doucement et la signalétique permet d'organiser proprement les files d'attente. On est à des années lumières de l'embarquement cahotique avec Easyjet entre ces mêmes murs.

Sans surprises, l'embarquement s'effectue sans pagaille, et mon groupe sera vite appelé. La passerelle étant aveugle, je profite de la verrière pour prendre une autre photo de notre avion.

Enfin quand je disais qu'elle était aveugle. Pas au début, et seulement d'un côté.

le vol
Le cliché du fuselage aux couleurs du soleil couchant.

Et donc ça, c'est une porte (si si !)

Je laisse les sièges space one de côté pour aller prendre un siège space two ^^

Il y a de quoi faire une grosse lessive avec toutes ces planches à repasser ^^

Il est où mon vieux siège tout moëlleux de chez AZ ? En tout cas, le pas est serré mais comme je ne suis pas grand, ça passe quand même !

La safety card, pas du genre très collector.


La tétière promeut le système de divertissement par wifi, qui semble pas mal moyennant finances.

Je préfère ce genre de divertissement, c'est plus beau et moins cher !

Horreur, j'allais oublier mon petit instant favori !

La cabine n'est pas complète.

Et par chance, mon triplet sera encore vide ! Sur mes 2 A/R Paris-Milan rapprochés, j'aurai eu 4 fois un triplet pour moi tout seul. J'aime quand le chat noir se fait discret !

"Second" coucher de soleil (Bon ok, je triche grâce aux nuages sur l'horizon).

Nous repoussons avec quelques minutes d'avance, ce qui est toujours bien apprécié (surtout quand il y a un crépuscule alpin en jeu !)

Après un petit tour de taxiway, on croise ce 777-200 Alitalia en livrée Skyteam.

Puis on décolle en 35 gauche, ce qui nous fait économiser 5min de temps de roulage par rapport à un départ en 35 droite.


Salut Malpensa ! On se revoit en décembre (2021, et oui j'ai encore 1 an de retard de publication…)

Dans un impressionnant virage rapidement effectué après la rotation, on rejoint un cap sud-ouest afin de prendre suffisamment d'altitude pour franchir les Alpes.

Cela donne une belle vue plongeante sur l'aéroport.

C'est beau !

Et par là, c'est sublime !

Par chance, la cabine restera éteinte durant tout le vol, ce qui permettra de photographier sans être trop dérangé par les reflets :)

Et chose très rare à vivre car il fallait un parfait timing avec le relief sur l'horizon, mais j'ai la chance de voir le soleil se relever très temporairement à l'ouest, chose possible par notre taux de montée élevé et notre direction temporairement plein ouest. Franchement, c'est incroyable l'effet que cela procure !

Je suis interrompu dans ma contemplation par le passage du BOB. Je prendrai une petite eau gazeuse espagnole pour fêter cela ! Le PNC francophone me demandera avec malice :
"Alors, le paysage vous plait-il ? Si vous voulez, on peut le changer !"
- "Non, surtout pas !" dis-je en rigolant.

Quelques hauts sommets au-dessus de la vallée d'Aoste.

Mais le plus beau, c'est lui ! Mon bon vieux copain Mont-Blanc :)
D'ailleurs, le CDB prendra la parole à ce moment pour nous annoncer son survol.

Seule une toute petite partie sommitale est encore éclairée par les derniers rayons du soleil.

C'est mon deuxième survol aussi rapproché de ce Massif en un mois, et pourtant je ne m'en lasse pas. C'est trop beau ! Je comprend encore mieux Okapi lorsqu'il disait qu'il adorait sa navette ;)

Focus sur le glacier du Trient.

Bien qu'un peu flou, un distingue bien l'Aiguille verte et la vertigineuse Aiguille des Drus.

Tout le balcon nord du Mont-Blanc surplombe la vallée de Chamonix envahie par les stratus.

En face, le balcon sud surmonté par l'Aiguille de la Tête Plate

Si seulement on pouvait appuyer sur un bouton pause ! Heureusement que les photos et les flight-report permettent justement de contempler ces paysages aussi longuement que souhaité.

La chaîne des Aravis tente de percer la mer de nuage.

Les sommets des Bauges eux n'y arrivent pas. On les devine seulement aux ondulations qu'ils provoquent dans les nuages.

Le soleil finira par se coucher pour de bon.

Cela avait beau être mon 239e vol, je regarde encore cela avec les yeux de l'enfant que j'étais lors de mon premier vol. Le prochain qui ose dire qu'un vol est banal, c'est peut-être qu'il n'a bien assez regardé dehors.
Car outre les splendides couleurs du crépuscule, on peut également admirer la rencontre entre la Lune et Vénus.

Je n'ose plus dire quoi que ce soit, je suis en panne de superlatifs…

Une planète et un satellite, Vénus et la Lune. C'est tellement rare d'avoir une si belle netteté atmosphérique, sans reflets, sans hublot sale…

Ciel de feu, cabine calme et sombre. Le vol de rêve !

Parfois, certains vols très avgeek me satisfont en loguant tel avion ou telle compagnie rare, mais souvent je ressors frustré lors que le hublot est sale, que les reflets empêchent les bonnes prises de vue ou que les voisins sont relous (voire les 3 ensemble).
Pour cette fois-ci, l'avion et la compagnie n'envoient pas du rêve, et pourtant je me sens comblé comme jamais.
Car c'est avant tout pour des moments comme celui-ci que j'aime voler. Le reste, c'est du bonus finalement.

Notre OPL fera une petite annonce avec pas mal de détails techniques et notre route, ce qui est toujours agréable.
Hélas, il nous faut maintenant rejoindre le plancher des vaches.

Les PNC nous distribue le formulaire inutile mais obligatoire. Je n'y mettrais que des mentions fantaisistes car je sais qu'il finira tôt où tard à la poubelle.

On effectue une longue finale piste 06.

Orly
Nous arriverons aux confins d'Orly 3 aux côtés d'une flopée de 737-800 Transavia.

Houk aimerait bien refaire un tour et rattraper le crépuscule !

Je remercie les très sympathique PNC ainsi que l'OPL, qui était en porte, pour son petit message technique en fin de croisière.
Petit fuselage shot nocturne en passant.

Puis c'est partit pour un long cheminement qui nous fait passer du côté d'Orly 4 avant de revenir sur Orly 3. Bref, un de ces nouveaux parcours qui me font regretter l'Orly d'antan.

Je regagnerai ensuite Paris avec Orlybus.
Ainsi se termine cet opus, en espérant qu'il vous aura plu !
Merci pour votre lecture :)
A bientôt !
C'est pour les mêmes raisons que j'aime voler et que je prends toujours un hublot. Très souvent il n'y a rien à voir mais parfois on a un spectacle comme celui-ci qui laisse scotché au hublot. J'aurais toujours du mal à comprendre ceux qui entrent dans l'avion et ferment leur hublot jusqu'à l'arrivée.
Merci pour le partage.
Merci Moritz :)
Comme le disait l'ami Okapi : "m'a religion m'interdit d'aller autre part qu'au hublot" !
La hantise lorsqu'on échoue à avoir le siège sacré et que l'heureux voisin qui le détient ferme le cache tout le vol...
A bientôt !
Merci pour ce fr.
Le vol passe au second plan, le principal est dehors.
Magnifiques images des Alpes avec le coucher de soleil, sans oublier la splendide photo de la Lune et Vénus qui s'admirent.
Le hublot est et restera toujours la meilleure place à bord d'un aéronef.
A bientôt.
Merci Lucas :)
Je ne pouvais mieux résumer !
Clairement oui !
A bientôt !