Bienvenue à vous pour ce FR viennois.
Une fois de plus, trajet A/R simple et direct pour une efficacité totale en cette fin 2022.
Mais aujourd'hui, quelques petites tribulations opérationnelles pour titiller la morne routine.
Enchainement de vols
- 1AF1738 - Economique - Paris - > Vienne - Airbus A321
- 2AF1739 - Economique - Vienne -> Paris - Airbus A320
direction cdg puis le 2F
Départ dans l'après midi, circulation en île de France…
Je fais donc confiance au bon vieux RER B qui ne me décevra pas.
Car au moment de monter dans le tortillard du jour, je tombe sur un direct qui naturellement ne sera pas des plus rempli, qui plus est après son stop à CDG1.
J'affronterai seul CDG2, du moins je crois.


Car une fois sorti du RER, la foule réapparait dans le dédale d'escalators que je n'ai pas vu depuis un moment.

Lui non plus d'ailleurs. Say Hello !

A partir de là, petite marche pour rejoindre le 2 F.
Ambiance clairsemée quand même.


Pourtant les avions sont là.

En entrant dans le 2F, je sais à la vu du PIF n°1 que je ne vais rencontrer aucun stress…
(on notera la forte ressemblance avec le PIF du dernier FR de Saintpiev pour PRG, comme quoi CDG peut nous surprendre!)

PIF PAF SALON
La photo précédente étant bien synonyme de passage express, je me retrouve très vite airside puis direction le salon.
A force de FR sur ce parcours (tant perso que d'autres), limite on pourrait mettre au sol une ligne de parcours façon marathon pour suivre le trajet optimum ! :p



Accueil au salon habituel. Simple et efficace.
Faut quand même que je retienne que je peux scanner mon billet au portillon comme dans le métro pour entrer…
A l'intérieur, c'est toujours ambiance déjeuner et je compte bien y passer.
Mention spéciales aux lentilles délicieuses et aux petits desserts dans son biscuit chocolaté.
Une vue de piste et ce sera parfait mais pour compenser, je pourrai toujours retendre le bras vers les desserts.




Des clics informatiques, des tintements de verre et des bruits d'assiette.
Où est donc le romantisme ? Le "My dear, would you walk me to the sky?"
Allez, c'est pour moi.

Pendant que je divague face à mon escalier, la sanction tombe… alors qu'approchait l'heure d'embarquement…
snif.

Je me "walkerai" moi même alors à l'étage pour attendre plus au calme vu que je viens de gratter un bonus de 45 min.
Ndlr: bien sur, chou blanc sur la tentative de meubler via un soin dernière minute ! :D mais j'ai vérifié.


Qui est le coupable ? C'est lui. Venant d'EDI.
EDI ? Votre serviteur au 2F…. vous la sentez la résolution d'équation ?
Papier crayon :
(Vol ex EDI) x (zone non schenghen) + (PAX Shenghen)^T2F = PAX Bus.
Ca me fera 100% de PAX bus pour Vienne …

embarquer tous ensemble vers l'infini et au dela
Bon, finalement, direction la porte…
Dans les faits, grâce au PAX bus, passage par une autre petite salle de rdc inédite pour moi.

Savoir descendre pour s'élever ensuite.

Je ne suis pas seul.
Ambiance, on est tous prêt.

Tel le sable qui vous coule entre les doigts, je me retrouve en pôle.
Mais est on toujours le premier quand on est en retard ? (papier, crayon, vous avez 2h).

roulez jeunesse
On finit par entrer dans le premier des 3 PAX bus direction le 2E.
Roulage dans un écho de gris réhaussé de jaune par moment.



On est enfin arrivé au pied de la bête.
Débarquement plutôt long, ascension de la tour de Londres, et hop, jet bridge.

+37… et on a encore rien vu !

Mais pour le moment, on semble sur la voie des airs.
Nose shot.

Instants Play/porte et fuselage shot propre.


cabine et rebondissement
L'espace d'un luxe s'offre sous mes yeux mais avec un torticolis à prévoir puisqu'en F au lieu du traditionnel A.
Il faut savoir sortir de sa zone de confort.

Petite inspection vers le bas, plaquette sécu….
J'avoue être plus obnubilé par le "c'est quand qu'on arrive" que cette cabine bien connue.




Dehors, ça charge.

16h15 : Porte fermée.
16:19 : début du push back.
Alors, le push back, en termes triviaux, j'en ai connu… mais comme celui là, jamais !
Nous aurons droit en effet à un push back mollasson et saccadé.
Ce qui, bien sûr, n'annonce rien de bon (dès que ca sort de l'habitude…).
Allez, regarde dehors, inspire, de toute façon, ce soir à Vienne, je suis freeeeeee.


Après un petit silence réhaussé d'un petit flottement, notre capitaine annonce la sentence : notre pusher est dead (mais alors dead carbone…).
On doit attendre qu'un autre vienne nous sortir de là (j'avoue avoir eu cette pensée : "mais pourquoi donc attendons nous le pape alors qu'à côté y a un pusher ? un pusher, ca pousse, et bien que lui nous pousse aussi, nom de D…"
Pendant que je révisais mes classiques et la crêpe au sucre, retour au micro du captain, qui ayant un public, aurait pu tenter le "Vous allez rire mais…".
Non, non, très pro, il nous annonce qu'en bonus, il faut checker que tout va bien pour notre train avant suite au décès du pusher et que donc, en cerise sur le gâteau, ils faut attendre la "maintenance squad".
Je suis peut être free ce soir mais j'aimerai bien arriver avant 2023…
Mais au fait, ça va commencer à sentir la compensation cette affaire ??? car les 3 h de retard nous guettent.
Je vous ai dit que l'avion est bien rempli ? et bien je vous le dis (y compris ses 6 rangs de J).
Et qu'il faut tout bien rester assis ? et bien je vous le dis.
Mais, immanquablement, attente, piétinement et autres dizaines de minutes passant, des PAX s'enquerront des commodités qui leur resteront refusées.
Super mega bonus ? Les toilettes de J sont HS… olé !
La spirale infernale s'arrêtera néanmoins.
16h48 : la maintenance est là et nous rassure.
17h03, le nouveau tracteur est là (en partant du Bourget, il serait arrivé plus vite)
17h14 : on roule, enfin, on recule.

Allez, enfin, on roule.


La piste est fermée ? naaann, ce n'est pas la notre heureusement.

On sera en bout de piste (26L) à 17h29 pour enfin trouver le chemin des airs et de la nuit.

la haut
Ensuite, retour aux fondamentaux.
Au moment du service (~17h55), choix entre sandwich poulet ou omelette.

D'avoir tant piétiné et patienté (et comme dehors on ne voit rien), au bout de l'ennui, je craque et prends un forfait wifi qui fonctionnera parfaitement (youtube inclus).
Une fois occupé, le temps passe plus vite.
18h30, début descente et à 18h51, ca sent déjà l'écurie.

On touchera à 18h56 avec un petit freinage à vous décoller les dents, histoire peut être de ne pas rater la sortie et gagner quelques précieuses minutes… On appréciera cet effort vain dans l'océan de retard qui ainsi en deviendrait artistique (l'effort hein, pas le retard).

Roulage rapide donc puis parking après avoir vue de toutes les couleurs coté dérives (bien que très classiques).




A peine la porte ouverte, nous bondissons vers le terminal.
L'aventure touche à sa fin.


Pour la prochaine session d'aventures & sensations, faudra choisir son mode de transport.


Trêve de plaisanterie ; now c'est rush vers la sortie.
Vu que je n'ai pas de valise à récupérer, je me retrouve très vite landside avec comme mission de remonter d'un étage pour rencontre l'ami uber.




Bilan de l'affaire ?
Une route FR24 sans relief particulier.

Et point de sous sous à l'arrivée. :D
Pour le détail, vous noterez que l'horaire de départ dans l'appli correspond à notre premier push.

Le retour arrive.
A bientôt.
Merci Jeff pour ce nouveau partage !
C'est drôle parce quand il n'y a rien à faire dans un avion je craque très vite aussi pour l'offre WiFi, et comme par magie le temps passe plus vite :)
A bientôt !
Merci pour cet épisode à rebondissements Jeff.
Pourtant tout commençait bien, on sentait la pression redescendre et vlan, ca commence avec la perspective du paxbus, pas des mieux un après midi d'hiver, avant la montée en gamme.
Quand on prend les choses avec humour, les petits tracas deviennent moins pesants et raconté de cette manière, c'est encore mieux.
Et pour le bouquet final, l'indemnisation salvatrice en vue.
A bientôt.