Bonjour à tous,
En cette mi-octobre, j’ai provisoirement délaissé la Suisse - ma destination favorite - pour lui préférer un week-end à Aix-en-Provence. Je suis loin de connaître tous les recoins de l’hexagone, mais jusqu’à présent deux villes m’ont vraiment enchanté: Aix-en-Provence et Bordeaux.
Pourtant j’ai horreur de la chaleur! Donc hors de question de visiter le Sud-Est (et le Sud-Ouest) en plein été! Mais en automne, avec des températures encore douces, la Provence se révèle bien agréable.

Enchainement de vols
- 1
- 2AF6019 - Economique - Marseille —> Paris - Airbus A320
Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec regret qu’en début d’après-midi je prends le chemin de la gare routière afin d’attraper la navette vers l’aéroport. Oui, je dis bien: en début d’après-midi, car mon avion MRS-ORY décolle à 15h15. J’aurais préféré prendre un vol plus tardif mais ils étaient tous proposés à des prix stratosphériques :-(
Depuis la superbe Fontaine de la Rotonde, située au coeur d’Aix, dix minutes à pied suffisent à rejoindre la gare routière.

Elle a d’ailleurs un look quelque peu futuriste.

La desserte de l’aéroport est très bien organisée, un bus de la ligne 40 part toutes les demi-heures via la gare TGV. Au niveau de la fréquence, on ne peut pas se plaindre. Mais cela se reflète dans le prix du billet: l’A/R coûte tout de même 16€.

Rien à redire sur le bus lui-même qui est propre et confortable. Petit bémol néanmoins: le Wifi est hors-service alors qu’il fonctionnait à l’aller.

En chemin, la navette fait un bref arrêt à la gare TGV. Je me fais alors la réflexion que de là, 3h seulement suffisent à rejoindre Paris.
Mais l’avgeek en moi serait sûrement mécontent. Et de toute façon, les TGV du dimanche après-midi étaient déjà complets :-)

J’aperçois ensuite un immense bloc noir:
le stade de Vitrolles, désaffecté depuis 2000 (!), et sûrement devenu repaire des urban explorer.

Nous nous approchons peu à peu de MRS - que j’appelle encore par son ancien nom ‘’Marseille-Marignane’’.

Depuis Aix, le trajet vers l’aéroport dure une bonne demi-heure.

Le bus me dépose à côté du Terminal 2 dédié aux low-costs, et au pied de la tour de contrôle.

Les vols domestiques partent du Terminal 1 hall B. Il me faut donc d’abord passer devant le hall A, qui correspond au terminal historique construit au début des années soixante.

En raison des travaux en cours, l’accès au hall B n’est possible que par l’extérieur.

Il y a même un joli point de vue sur le chantier en cours :-)
Le projet Coeur d’aéroport consiste, d’ici 2024, à construire un bâtiment reliant les deux halls A et B.

En effet les travaux sont impressionnants.

Et c’est finalement…par le parking, que j’accède au hall B!

Ce hall lumineux est dédié aux vols intérieurs, principalement AF et XK.

En ce début d’après-midi, l’affluence aux comptoirs d’enregistrement est encore tout à fait gérable.

C’est bien la toute première fois que je vois une file dédiée Ultimate!!
Malheureusement je suis loin d’en faire partie.

En revanche, pour franchir le PIF, le statut Platinum me permet d’utiliser l’accès prioritaire poétiquement appelé ‘’Le coupe-file’’.
M’étant déjà fait avoir la fois précédente, je suis désormais rodé: il faut scanner son BP non pas sur la borne (comme on ferait avec le pass Navigo dans le métro parisien) mais sous le petit appareil noir.

Passé airside, les larges baies vitrées permettent un peu de spotting.
L’un des derniers CRK en service chez Hop - F-HMLJ - effectuera en fin de journée un bref A/R sur LYS.

D’un côté à l’autre de la Méditerranée:
le 738 EI-EBN vient d’arriver de Fes.

Quant au 321 F-GMZC il effectue un classique vol intérieur MRS-CDG.

Ouch, l’une des vitres est salement amochée.
Peut-être victime de la colère de pax retardés ou refusés à l’embarquement? :-)

Direction le salon pour une petite pause café.

Néanmoins, avant d’accéder au salon, j’arpente tout le hall en quête d’appareils éventuellement exotiques.

Tant d’audace est récompensée à sa juste valeur, et je découvre le superbe 320 OO-SND à la livrée Schtroumpfs!

Un catering typiquement belge avec gaufre et frites mayo: les Schtroumpfs-pax semblent se régaler.

Le Grand Schtroumpf lui-même est aux commandes.

Espérons que le méchant Gargamel ne se soit pas introduit à bord!

Quant à moi, je m’introduis dans le salon Lubéron, après avoir scanné mon BP afin d’ouvrir la porte, puis présenté mon BP à l’hôte d’accueil. Un double contrôle à quelques centimètres d’intervalle, allez comprendre la logique :-)
Le salon est complètement aveugle et s’apparente plutôt à une salle d’attente améliorée. A ma grande surprise, il y a quand même un peu de monde et je m’installe sur une table haute.

Par rapports à mes précédentes visites, l’offre en salé me semble plus limitée. En particulier, tous les sandwichs sont aux abonnés absents; c’est bien dommage.

Il y a plusieurs choix de sucré, dont un muffin chocolat esseulé que je m’empresse de subtiliser.

Les viennoiseries du matin commencent à tourner de l’oeil, je préfère donc les laisser à leur place.

Je me compose un mélange hétéroclite de sucré, accompagné de l’indispensable dose de caféine.

Après ces copieuses agapes, je quitte le salon afin de me rendre à la porte, non sans immortaliser en chemin le 320 EC-ISI à destination de Caen.

Zut, j’aurais dû choisir un retour à CDG plutôt qu’à ORY. Cela m’aurait permis d’inaugurer le Bombardier CS300 de AF. Tant pis, ce sera pour une autre fois.

En porte 44, l’embarquement pour ORY suit tranquillement son cours mais le vol sera plein à craquer.

Aujourd’hui c’est le 320 F-HBNF qui s’attèle à la tâche.

En passerelle, je savoure les pubs de Sixt qui sont vraiment inimitables!

Instant porte

Fuselage shot

Corps et biens étant tous à bord, nous repoussons pile à l’heure….pardon: avec même une minute d’avance!

Quand je ne vais pas en Suisse, c’est elle qui vient à moi :-)
L’E90 HB-JVN opère pour LX vers ZRH.

Repos dominical pour le Do328 OY-NCP de Sun-Air. En semaine il effectue une rotation quotidienne MRS-AGB-MRS pour le compte d’Airbus Helicopters.

Jamais deux sans trois :-)

Au terminal 2, le 738 TC-CPM refait les pleins avant le retour vers SAW.

Arrivé de ADD via GVA aux aurores, le 359 ET-AYA ne repartira qu’en soirée pour le trajet inverse.


Un appareil vénérable de 30ans d’âge:
le 752 EC-FTR opère pour le compte de DHL.

En longeant l’étang de Berre, nous approchons du seuil de la piste 13L.

Pour décoller il vaut mieux tourner à gauche qu’à droite :-)

Juste après le départ, une belle vue sur la cité phocéenne s’offre à moi.

L’IFE naturel se poursuit avec l’Aqueduc de Roquefavour.
Haut de 82m, il peut se targuer d’être le plus haut aqueduc en pierre du monde.

Puis nous longeons la ligne TGV Méditerranée - le principal concurrent à l’avion sur cet axe Marseille-Paris.

Des nuages envahissants interrompent ensuite le spectacle.

Mais ils se dégagent juste à temps pour permettre de très belles vues sur Lyon.


Quoi de mieux qu’un café-madeleine(s) pour accompagner ce spectacle?

Une dizaine de minutes plus tard, nous survolons le Morvan et débutons la descente, en quittant notre altitude de croisière de 34000 pieds.

Nous entrons en Île-de-France au niveau de Montereau avec ses étangs le long de l’Yonne.


Une trouée de couleurs automnales, peu avant l’atterrissage à ORY.

Gros-porteur sur moyen-courrier:
Pendant le roulage, j’aperçois le 359 EC-NVR arrivé de MAD.

Et nous arrivons finalement au parking…pile à l’horaire prévu! Bravo AF!

Le débarquement s’effectue simultanément par l’avant et l’arrière.
F-HBNF repartira dans 50min pour une rotation sur NCE.

Et c’est au niveau de cette sortie pour les pax sans bagages que je termine ce FR.
Merci de m’avoir consacré quelques minutes de lecture, à bientôt.

Informations de vol:
Air France AF6019 MRS-ORY
Airbus A320 F-HBNF
Prévu: 15:15-16:35 (1h20min) / Réel: 15:14-16:35 (1h21min) - A l’heure