Avis du vol entre Pico Island et Ponta Delgada en classe Economique avec SATA Air Acores

Bonjour à tous et tout d'abord une très bonne année 2023, emplie de joies aériennes je l'espère !

Nous voici donc dans ce troisième opus des Açores qui nous ramène cette fois-ci de Pico après 3 jours passés sur l'île, j'aurai cette fois-ci l'occasion de tester un des 5 Q400 de la flotte SATA Air Açores, me permettant de faire tous les types avions de cette dernière ! ^^

Le rappel du routing :

Ayant un peu de temps à tuer en ce dernier après-midi et au détour d'une route, je suis tombé sur ce magnifique point de spotting avec les vignes si spécifiques de Pico au premier plan, tout en étant alerté par Flightradar de la rotation précédente de notre destrier que voici, avec en fond l'ile de Sao Jorge :

Notre destrier du jour en détail, avec pour identité Manuel de Arriaga, le premier président élu de la République portugaise né aux Açores sur l'île voisine de Faial, mais plus connu sous le nom CS-TRD, qui est le premier des Q400 livrés à SATA en 2010. Ce dernier arrive de Ponta Delgada mais va encore faire une rotation ou plutôt un saut de puce d'à peine 20 mn vers Lajes, sur l'île de Terceira, puis enfin devenir notre vol SP437 après son retour à Pico :)

Demi-tour en bout de piste pour ensuite rejoindre son point de parking, avec un très, très joli arrière-plan :

Quelques temps plus tard, nous voici de retour pour aller à l'aéroport, avec, comme vous pouvez le voir, une arrivée assez pittoresque que j'adore ! Ça me fait un peu penser à l'arrivée à l'aéroport de Donegal, mais en version palmier :) :

Nous voici donc rendus au parking des loueurs pour rendre notre voiture de location :

Vue sur l'aéroport, avec malheureusement le volcan à droite toujours sous les nuages. Il faut donc faire preuve d'imagination ^^

Arrivée dans l'aéroport avec les kiosques des loueurs, cette fois-ci le mien est bien présent :

Ce kiosque fermé attise ma curiosité, mais vous verrez par la suite que ça sera une déception :

L'unique lieu de restauration côté landside, où nous ferons un stop :

Les financements de l'UE ont été utiles ici, notamment avec la participation à l'installation de l'ILS :

Direction le PIF, qui sera passé très rapidement avec une affluence quasi nulle :

Tiens, un salon semble exister ici :

Mais je suis juste tombé sur la porte close de ce salon SATA, aucune idée si ce dernier est toujours d'actualité :

Voici la fameuse enseigne qui m'avait intriguée, mais cette première en plus d'être fermée ne semble proposer aucun produit à caractère AvGeek comme son aurait pu me le laisser penser :

Notre vol est bien prévu à l'heure, à noter qu'un vol supplémentaire a été mis en place (il n'existait pas un moment de ma réservation), le vol SP2433 qui aura la chance d'être effectué en Q200 :

Profitons des baies vitrées avec justement notre Q400 du jour qui arrive donc de Terceira, après nous avoir fait coucou en début d'après-midi :

J'aime bien la dérive, comme sur l'A320 et consorts :

Cela me permet d'assister au ballet de ce bagagiste qui vient de faire tomber une valise (oups !) :

On voit d'ailleurs notre valise, la bleue qui est penchée, et vous noterez également l'équilibre assez précaire de cette dernière (et pas que…). Ce n'est clairement pas ici qu'il faut transporter son vase en cristal :

Mais trêve de pitreries aériennes, avec l'embarquement lancé quelques minutes après. On nous a entre temps fait revenir dans une salle à l'arrière pour finalement embarquer depuis la porte 2 :

En route vers notre turboprop', version longue par rapport à l'aller, avec mon type d'embarquement préféré, à pied sur le tarmac :

Petit tracteur et petit générateur sont présents pour assister notre destrier :

L'embarquement se fait à l'avant et à l'arrière, terminé le minibus ^^ :

Pour nous, c'est à l'avant. A noter que comme à l'aller, il m'a été impossible de sélectionner mon siège à l'enregistrement. Mais heureusement avec la configuration en 2/2, impossible de rater le hublot :

Vue de notre tondeuse, que je trouve plutôt mignonne avec la livrée SATA :

Le cordon ombilical va bientôt pouvoir être retiré :

Instant porte / escalier, de quoi doublement ravir le maitre ès porte et les fans d'escaliers qui ne seraient pas encore manifestés :

Comme ce sticker le rappelle, les Açores sont une région autonome :

J'en profite pour immortaliser mon instant, selon le p'tit cheminot, en tout cas :

Accueil chaleureux en porte, en tout cas plus qu'à l'aller. Le fuselage a beau être plus long, on sent plus étriqué que dans le Q200 :

Installation à ma place 6D, et je suis assez content de cette dernière qui offre une belle vue. Je pourrai voir Pico au décollage, mais pas São Miguel à l'arrivée :

L'embarquement se fait parfaitement dans les temps, j'en profite pour prendre en photo l'intérieur de la saucisse :

Les coffres à bagages sont tout petits :

La vue depuis ma place, avec deux hublots, c'est toujours royal. Et en plus, nous sommes entre temps partis du bloc avec quelques minutes d'avance :

La mise en place déjà rapide du Q400 s'ajoute à la forte proximité de la piste, que l'on est en train de remonter :

Dernier demi-tour avec l'île de Faial en fond :

Et c'est parti ! Le temps est vraiment couvert, je crains un peu pour les photos de Pico :

Une dernière vue sur les vignobles nombreux, que vous aurez l'occasion de voir aussi dans le bonus ;-)

On arrive rapidement au dessus de la couverture nuageuse qui était bien basse, malheureusement notre cher volcan les attire beaucoup :

La même chose, mais en vidéo :

Fort heureusement, la couverture nuageuse est un peu moins dense vers le bout de l'île :

Cela permet d'observer quelques reliefs sympathiques :

Et de passer au dessus de l'endroit où on logeait, à Piedade presque tout à l'est de Pico : 

Je n'aurai hélas plus grand chose à vous proposer avant PDL, si ce n'est l'immensité de l'océan Atlantique :

En conséquence, allons faire un tour en cabine avec la safety card du dit destrier, malencontreusement tombé dans le sac comme à l'accoutumée (sacrée gravité…) :

Le vomibag est quant à lui au couleurs de la compagnie :

Pas de littératures supplémentaires et pas de service sur ce genre de vols, passons donc au pas, moins bon que sur Q200 mais tout à fait acceptable pour ce court vol :

Notre descente vers PDL est bien engagée après moins de 30 minutes de vol effectif, et ici aussi, ça moutonne pas mal :

J'arrive tout même à capturer quelques reliefs à la faveur du hublot opposé :

Et j'en profite pour corriger mon presque oubli de l'instant F-OITN :

La piste est proche et notre train d'atterrissage baissé, même si la vue hublot ne donne pas cette impression ^^ :

Les premières terres visibles n'apparaîtront que quelques secondes avant le toucher :

Et nous voici arrivés, avec un peu de vent, semble-t-il :

Nous faisons demi-tour bien avant le bout de la piste :

Le temps de remonter une partie de cette dernière…

Sans oublier la version animée, bien sûr !

Nous nous parquons avec au loin une autre tondeuse SATA et un 321 LH :

Tout ce beau monde se met en place tandis que nous arrivons avec 10 minutes d'avance sur l'horaire théorique :

La sortie se fera sur le tarmac, heureusement que l'on n'est pas à Orly pour lequel le paxbus avait été imposé pour pareille distance :

Dernières vues sur notre destrier, nous sommes ici au paradis des tondeuses qui arrivent de partout :

J'emprunte pour la deuxième fois ce cheminement d'arrivée, et le bonus m'aura permis de valider la réalité du message de la pub sur la gauche ^^ :

Nos valises arrivent dans quelques minutes, j'en profite pour prévenir le loueur, qui est cette fois-ci localisé à quelques kilomètres de l'aéroport, de notre arrivée :

J'exploite aussi cette attente pour spotter ce qui est spottable, avec cet A321 neo Lufthansa que l'on voyait déjà du hublot :

Et c'est sur ce "Whalecome" (qui fera objet aussi du bonus juste ci-dessous, au cas où je ne l'aurais pas encore assez vendu ^^) que ce FR se termine :

Le tracé sponsorisé par FR24, c'est mon vol le plus court à date avec celui de l'aller :

Merci de votre lecture et à tout de suite pour le bonus !