rappel de l'itinéraire
Voici donc le dernier (snif…) épisode de cette série ! Pour finir je vous propose un bon petit vol européen des familles !
Enchainement de vols
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- 6Fin de vacances en mode suspense
les savants calculs
Je suis sortie de mon avion pile à l'heure prévue, soit 13h15. Le temps d'un contrôle de passeports en passerelle, j'arrive vers 13h23 en zone de transit. Voici les données à ma disposition :
- Il est lundi après-midi, je n'ai pas pris de douche depuis samedi soir et j'ai passé la journée de dimanche à crapahuter par 30 degrés humides, il s'agirait de remédier à cette situation dans les plus brefs délais. J'ai la carte Flying Blue Gold et voyage en classe affaires, le salon devrait pouvoir satisfaire ce besoin sans frais supplémentaire
- Mon prochain vol décolle à 15 heures, et l'embarquement est prévu 30 minutes avant, soit 14h30. Cela me laisse donc une bonne heure.
- L'heure d'arrivée de ce vol est prévue à 16 heures 30 à Genève Aéroport.
- J'ai prévu de prendre le train pour Lyon depuis Genève Cornavin à 17 heures 30. J'ai donc théoriquement une heure pour sortir de l'avion, récupérer ma valise (en espérant qu'elle arrive à faire la correspondance elle aussi), prendre le train (et le billet) de Genève Aéroport à Genève Cornavin, changer de quai et prendre le train (et le billet) vers Lyon. D'après mon expérience, cela reste faisable même s'il ne faut pas traîner
- Si je rate ce train, le suivant part deux heures plus tard, à 19 heures 30, j'aimerais éviter de poireauter deux heures dans un hall de gare dans la mesure du possible.
Vous avez hâte de savoir si mon plan a fonctionné ? Lisez-donc !
Le parcours au sol à amsterdam
Je vous avais laissés ici :

Dans un premier temps, il s'agit de passer un contrôle de sécurité. Je me dis qu'étant sortie de l'avion dans les premiers, l'attente ne sera pas si terrible. Grave erreur ! Voici la file d'attente à mon arrivée :

Il n'y a évidemment pas de file prioritaire, je ne pense pas qu'ils connaissent ce concept aux Pays-Bas. Il faut aller un peu plus loin que la dame en gilet orange… Comment vous dire que c'est extrêmement lent… Eh bien, la file avançait à la vitesse d'un escargot malade. Je profite de la file pour me connecter au wifi et informer mes amis que je suis de retour en Europe…
Bref, une demi-heure plus tard, me voilà libérée. Par chance, mon sac n'a pas été retenu pour un contrôle supplémentaire !

J'arrive ensuite dans une zone assez proche du salon non-Schengen KLM, j'y file en quatrième vitesse.

A l'entrée, je demande s'il y a des douches. Réponse : Allez voir les machines tout au fond pour réserver un créneau. Je préfèrerais traiter avec un humain mais soit. Voyons cette machine.

Il suffit de cliquer et se laisser guider.

Les machines, c'est bien quand ça marche et que ce n'est pas complètement borné… J'ai essayé plusieurs fois, rien n'y fait. Je vais donc contacter un humain pour qu'il règle le problème. Réponse : le prochain créneau disponible est à 14h15, soit 15 minutes avant mon embarquement. Il n'est donc pas possible de prendre une douche dans les temps. rgeguryyerugegreygryeug….
Je suis donc condamnée à sentir le fauve jusqu'à mon arrivée chez moi. Je vous l'accorde, il y a bien pire dans la vie ! Mais en résumé, deux salons, au départ et à l'arrivée, et impossible de prendre une douche à chaque fois. Les deux fois, la raison est que je suis arrivée trop tard au salon. Pourquoi suis-je arrivée trop tard ? PEUT-ÊTRE que c'est dû à l'attente indigente aux contrôles, et accessoirement à l'absence de coupe-file ?? Bref, c'est fort énervant. Quand on achète un billet en classe affaires et/ou qu'on a la fameuse carte de fidélité Gold, la compagnie nous vend aussi les coupe-file au sol, les accès salon, etc. Et force est de constater que le contrat n'est pas rempli… Je sais bien que les problèmes de personnel de l'aéroport d'Amsterdam ne sont pas du ressort de KLM, mais cela reste énervant.

Je quitte le salon après y avoir volé des sachets de thé (un de chaque sorte) et une tranche de pain aux graines très croustillant et très bon.
Il s'agit maintenant de passer la frontière. Voyez l'attente. Une fois de plus, je demande innocemment la file prioritaire, et l'agente me fait passer par la file Privium qui sera en effet plus rapide, "seulement" 10 minutes d'attente. Sans doute est-ce un effet de mon charme ravageur, car je n'y avais théoriquement pas droit.

J'arrive ensuite dans la partie du terminal réservée aux vols Schengen. Il y a du monde, c'est très vivant !

J'ai beaucoup de marche jusqu'à ma porte, j'ai vraiment l'impression que c'est la porte la plus éloignée de mon point d'entrée ! J'arrive en porte à 14h24, soit dix minutes avant le début théorique de l'embarquement.


L'avion est au pied de la passerelle. Le chargement des bagages est en cours et l'embarquement commence avec respect des priorités.

La passerelle est vitrée, ce qui permet de belles prises de vue sur les avions au roulage. Décidément, KLM Asia ne me quitte pas !

Le passage est bloqué, mais cela me permet d'immortaliser l'appareil en attendant qu'un PNC nous ouvre le passage.

à bord
L'accueil à bord est très sympathique ! Je m'installe rapidement à mon siège, en 1D. Je ne fais pas trop de photos car mon voisin est déjà installé.

J'ai une vue imprenable sur le chargement des bagages. Je guette les opérations en espérant voir ma valise.

Bonne nouvelle, la voilà qui arrive ! Je suis soulagée de la voir chargée et toujours étiquetée prioritaire.

Je suis aussi bien placée pour photographier les avions qui passent.


L'embarquement se termine vers 14 heures 50, tout se présente bien pour partir dans les temps. On nous distribue une bouteille d'eau.

Malgré l'embarquement terminé, on ne bouge pas. La CC fait une annonce : il y a un problème de chargement des repas, il faut donc patienter 10 à 15 minutes, le temps que le chargement soit complet. Ça se complique un peu pour ma correspondance. Si le retard se confirme, je n'aurais plus que 45/50 minutes entre mon arrivée à Genève et le départ de mon train. De toutes façons, rien ne sert de stresser maintenant, ce n'est pas entre mes mains.
Le chargement manquant arrive effectivement 15 minutes plus tard. La porte est fermée immédiatement après, et nous partons.


Les consignes de sécurité son faites à la main pendant le roulage.


Une (désormais) rareté floue au roulage… Espérons que cette guerre abjecte s'arrête au plus vite !

Mais trêve de rêveries, il est temps de décoller !



Je profite que le temps est à peu près dégagé pour faire quelques photos


Malheureusement, cela se couvre assez rapidement…


Le service commence très vite, il faut dire que le vol est court. Je demande au steward si je peux emporter la boîte avec moi après le vol plutôt que de manger maintenant. Il est 15 heures 30, j'ai bien mangé au vol précédent et j'ai deux heures de train pour arriver jusque chez moi. En plus le repas se présente sous la forme d'une boîte en carton facile à transporter. Cela ne pose aucun problème. Je prends tout de même une boisson.

C'est à ce moment que je repère un passager clandestin en cabine Affaires !

Je ne manque pas à mes devoirs de FRiste confirmée, voici les documents de voyage.

Ainsi que le contenu de la pochette.



Le magazine est bien là…

Je vais ensuite m'entretenir quelques instants avec la CC. Elle me confirme que le retard à l'arrivée sera d'environ 15 minutes. En retournant à mon siège, je fais cette petite photo de la cabine. Les sièges sont modernes et confortable. Il y a aussi des prises USB dans les accoudoirs et elles fonctionnent. C'est bien pratique !

Nous avons déjà commencé notre descente….


Il y a quelques nuages à passer, mais rien de terrible.

Au passage, nous avons une superbe vue sur le mont Blanc.

Ainsi que sur le lac Léman !



Nous sommes en approche finale…


Et nous voilà de retour sur le plancher des vaches !

Le roulage est court mais il y a tout de même quelques avions à photographier au passage !


PNC, dernier virage ! Je suis dans les starting blocks !

épilogue
Je quitte l'avion vers 16 heures 45, avec ma boîte repas et mes bagages à main. Je sors dans les premiers et je me dirige en quatrième vitesse vers le hall de livraison des bagages. Au passage, je m'arrête à un distributeur de billet CFF pour acheter un billet pour Genève Cornavin pour la modique somme de trois francs suisses.
J'arrive ensuite au tapis bagages. Ahemmm.

Il est 16 heures 50, la livraison est annoncé dans onze minutes, et mon train part dans quarante minutes. C'est juste.
La livraison des bagages commence à 17 heures 01, comme indiqué. Grâce à son étiquetage prioritaire, mon bagage arrive en troisième position. Je remercie les bagagistes Suisses qui connaissent (et appliquent) le principe des priorités de livraison des bagages.
Je me précipite alors vers la gare, qui me paraît être à 3 kilomètres alors que c'était certainement seulement à 300 mètres. J'y arrive à 17 heures 07. C'est très juste.
Le prochain train pour Genève part à 17 heures 19, soit onze minutes avant le départ du train pour Lyon. Comme on dit par chez nous, c'est chaud patate !
Le train (bondé) partira à 17 heures 20. Je réserve un billet pour mon TER pour Lyon lors du court trajet. J'essaye aussi de me souvenir de quel côté je dois aller pour rejoindre les quais des trains à destination de la France. J'ai emprunté ces trains des dizaines de fois, mais je n'arrive plus à réfléchir.
Le train arrive en gare de Genève Cornavin à 17 heures 27. J'ai donc moins de trois minutes pour changer de quai. Je quitte le train en quatrième vitesse en mode "Place ! Place ! Faites place à la voyageuse pressée !". J'arrive essoufflée sur le bon quai à 17 heures 29. Et là, je m'aperçois que mon train est annoncé avec un retard de 40 minutes ! Cerise sur le gâteau, la boîte repas que j'avais prise s'est renversée dans mon sac… J'arriverais tout de même à en "sauver" la majorité. Le plat était une salade de pâtes avec du saumon fumé. Je n'ai plus de souvenir de l'entrée et du dessert. Bref, ça servait bien de courir dans tous les sens…
J'ai ensuite passé presque deux heures dans ce train aux côtés d'un enfant dont le moyen de communication préféré était le hurlement. Sa mère était seule pour s'occuper de lui mais n'arrivait pas trop à le calmer malgré tout ses efforts. La seule chose qui marchait un peu était de le mettre devant un dessin animé. SANS écouteurs, et donc tout le wagon en a profité. J'ai eu une forte envie de débarquer le gosse à Tenay Hauteville (et d'ailleurs, je pense que sa mère n'aurait pas dit non), mais je pense que c'est illégal…
Je vous quitte avec quelques dernières photos bonus de mon voyage.
Merci Alice pour cette suite et fin très bien narrée :)
Je suis tout à fait d'accord avec toi, à quoi sert de voyager en classe avant ou avec une carte élite si c'est pour se retrouver à perdre du temps comme les autres ? Au final tout le bénéfice est nul et tu es rentrée à la maison en mode "fauve" :)
Cerise sur le train, la course à Genève pour avoir un train en retard, une boite renversée et un mioche assourdissant. Je confirme, le faire sortir sans sa mère aurait été illégal. Sauf si elle était consentante ^^
Superbe bonus final ! Encore merci.
A bientôt !
Merci du commentaire !
Le seul bénéfice au sol de la carte de fidélité a été l'embarquement et la gestion des bagages (dépose bagages, même s'il y avait peu de monde, et surtout livraison prioritaire).
J'avoue qu'après tout ce voyage, certes très confortable, je n'en pouvais vraiment plus dans le train. Le morveux était la goutte qui fait déborder le vase...
Merci pour l'ensemble de ce routing!
Visiblement ces deux voisins avaient donc le nez bouché... ?
A bientôt
J'ai deux autres hypothèses à proposer :
1/ Je suis en fait une licorne et ma transpiration sent le patchouli
2/ Mes voisins étaient trop polis pour faire une remarque