Bonjour à tous !
On se retrouve aujourd'hui pour un vol entre Moscou (VKO) et Istanbul.
Je dois me rendre en France pour quelques jours en raison du mariage de mon cousin.
Pour aller en France depuis Moscou, pas beaucoup le choix en ce moment: soit AirSerbia en passant par Belgrade, soit Turkish Airline via Istanbul.
Va pour la compagnie turque, la correspondance m'arrange mieux. Mais ce vol aura connu quelques rebondissements!
Permettez-moi avant cela un détail sur l'acheminent en train jusqu'à l'aéroport.
Rejoindre Vnukovo depuis le centre de moscou
Je pars sous un soleil de plomb.
Pour se rendre à Vnukovo, j'opte pour une solution confortable, à savoir l'Aéroexpress. Ce train permet de rejoindre les 3 aéroports principaux de la ville depuis 3 gares différentes, en une quarantaine de minutes.
Pour Vnukovo, je dois rejoindre Kievskaya par le métro. En avant !

Nous nous engouffrons station Paveletskaya.
Je sors à la station Kievskaya. J'apprécie descendre ici, car une des sorties est une reproduction fidèle des sorties "Guimard". C'est le fruit d'une collaboration entre le réseau de transport moscovite et la RATP en 2006. On retrouve même dans les couloirs les carreaux en faïence typique du métro parisien !





Je suis largement en avance. L'Aéroexpress part toutes les heures. Vous pouvez acheter votre billet aussi bien sur internet que sur place. Un billet coûte environ 10€.
Un tarif "Première classe" est également proposé, mais je me contenterai de la classe "standard".
Le hall principal est splendide. On se croirait dans une cathédrale.
Tout est très bien indiqué. L'effet Coupe du Monde est toujours là, et a considérablement amélioré les signalétiques en gare pour les touristes.




Je me positionne en tête de train, où se situe la première classe, que je suis curieux de voir. La séparation avec la seconde classe se fait par un rideau, comme en avion ! Un peu plus tard, lors du départ du train, des en-cas et boissons leur seront distribués.
Pour nous aussi, mais il faudra payer. Chouchou, beignet, chocolat glacé…

L'espace pour les jambes est royal.

ARRIVée à l'aéroport de vnukovo
J'arrive à Vnukovo environ 2h30 avant le décollage.
Je passe un premier contrôle de bagage pour pénétrer dans le hall principal, comme il est souvent d'usage en Russie, et je me mets en quête de mon comptoir d'enregistrement.
Premier coup d'oeil sur le FIDS.

Un autre tableau de vol, un peu plus rétro. De nombreuses destinations exotiques sont au programme dont, évidemment, beaucoup de vols intérieurs:
Mourmansk, Kaliningrad, Perm, mais également pour l'international Yerevan, Tashkent, Baku, Almaty, Nur-Sultan… A noter les vols FlyDubai un peu plus tard en soirée.

Nous arrivons tout juste aux comptoirs d'enregistrement, 81-88.
Il n'y a pas encore foule, sachant que je suis bien en avance. L'enregistrement est rapide. L'agent parle anglais et russe.

Avant d'Embarquer
Je me dirige ensuite directement vers le contrôle des passeports. Malgré le contexte international, je n'observe pas particulièrement de changements dans la procédure de contrôle des passagers étrangers. Pour preuve, un de mes amis résidant à Paris a obtenu un visa touristique à l'ambassade de Russie en cinq jours, en juillet 2022.
Une fois tous les contrôles effectués, nous nous retrouvons face à ce duty-free. La zone est encore calme.

J'en profite pour me promener un peu, ce terminal étant tout en longueur. J'aperçois au loin deux Pobeda, qui me rappellent mon vol VKO-Irkutsk en mars 2020.

Quelques vues sur l'aéroport


Je continue mon repérage. Un grand espace de jeux pour enfants est présent, bien que fermé à ce moment-là. Ici, la zone est plus calme.

A l'étage, trois salons sont présents. Je n'y ai malheureusement pas accès.

Une fois au bout du terminal, je fais demi-tour et me dirige en porte.
Mon A330 arrive !
Il est immatriculé TC-JNA et a été livré à TK en décembre 2005.




Un petit Sukhoi Superjet 100 de la compagnie "Azimuth" qui prendra bientôt la direction de Tashkent, en Ouzbékistan.

Je me positionne furtivement derrière les comptoirs de ce restaurant en travaux. Porte 31, prêt à partir !

Et nous voici déjà installé en 24G après m'être précipité dans le couloir. La configuration est en 3-2-3, ce qui n'est pas pour me déplaire.
L'espace pour les jambes est bon, avec une espèce de repose-pied dépliable, comme on en trouve dans les autocars. l'IFE est suffisamment grand, bien qu'il ait une fâcheuse tendance à me faire loucher des yeux lorsque je ne lui fait pas complètement face. L'offre de divertissement est conséquente, avec de nombreux films récents.
Notez la télécommande qui peut servir d'antistress en s'amusant à tapoter sur le clavier.




Consignes de sécurité.


Et des prises de vues un peu plus tardives sur la cabine en cours de vol.

Il faut avoir le bras très long pour atteindre les aérateurs.

Et on commence à rouler sous le soleil couchant. Nous avons environ 15 minutes de retard sur l'horaire.
Un coucou au passage à ces Pobeda qui m'invitent à retourner voir le lac Baïkal !

Et on décolle sans attendre au-dessus des forêts autour de Vnukovo.




Nous faisons demi-tour et survolons l'aéroport, ce qui nous permet d'avoir un bel aperçu des lieux !

Le soleil couchant dure depuis un bout de temps, du fait de l'ascension progressive de notre appareil du jour.

Le dîner est servi. Le service est excellent. Le personnel est fort aimable. Le choix est appréciable: pâtes, poisson ou poulet. Je partirai sur du poulet, accompagné d'une bière. Une eau minérale en capsule est également sur la table. La mousse au chocolat au dessert n'est pas du tout écœurante. Je suis satisfait du repas proposé.

Le soleil se couche enfin, et j'en profite pour m'endormir face à La Mecque (une boussole sur l'IFE indique en temps réel la direction de ce lieu sacré).


Je me réveille en phase d'approche sur Istanbul, ravi que le vol soit passé vite.
Cependant, en regardant par le hublot, je ne vois pas le sol. Tout est noir. Très vite, je vois de gros orage en basse-altitude, en direction d'IST.
Je pressens alors que nous ne sommes pas prêt d'atterrir… (Notez sur l'IFE notre plan de vol).
Notre heure prévue d'arrivée est fixée à 23:12.

Nous partons ensuite au Nord de la ville pour effectuer des boucles au-dessus de la Mer Noire. Nous restons en attente. Le temps commence à être long, et c'est d'autant plus frustrant lorsque l'on sait que l'aéroport est si proche…
Finalement, au bout d'une heure et demie, le pilote nous annonce que nous irons nous poser à Ankara, en attendant de futures instructions. La tuile !

Nous nous posons à Ankara vers 1h du matin. Ici aussi, la pluie a été intense.

Nous nous stationnons en porte. Finalement, nous restons dans l'avion pour une durée indéterminée (je continue de somnoler) et repartons enfin vers Istanbul. Pour rappel, mon vol vers Lyon n'est prévu que vers 7h30, je suis encore large. Nous nous posons vers 3h à Istanbul, soit 4h après l'heure à laquelle nous étions censé arriver.
Allez hop, tout le monde se lève, et partons. L'hôtesse de l'air au téléphone semble épuisée.

Nous sommes loin du terminal, et allons donc rouler peut-être dix minutes dans ces paxbus.

Salut camarade ! On se reverra pour le vol retour.

Merci pour ce FR.
Très bon service TK une fois de plus, qui de surcroît semble être revenu à ce qu’il était pré-covid.
Sacrée tuile cette météo déchaînée juste à l’heure de l’atterrissage !
Heureusement tout est bien qui finit bien malgré l’escale inattendue.
Votre sommeil semble confirmer le confort de la cabine.
A bientôt.
Merci pour ce reportage.
Le métro et les gares moscovites ont toujours été des hauts lieux de propagande et le rapprochement que vous faites avec les cathédrales est on ne peut plus vrai.
Lors de mes voyages de 2003 et 2004, les indications en Anglais étaient rares.
Un bon vol jusqu'à ce que les éléments se déchaînent. Mais vous ne ratez pas votre correspondance ce qui est l'essentiel.
Dommage que vous n'ayez photographié le repas sans l'opercule sur le plat principal. J'en connais qui sont moins généreux en J sur des vols de même durée.
A bientôt !
Merci pour ce FR depuis une destination dont on a plus l’occasion de lire beau coup de reports. Je suis toujours fan des arrivées et départs en transports collectifs. Pour le test un bon vol mais on sent la fatigue au final. Heureusement qu’il y avait un temps de battement ?
J'avais déjà évoqué l'Aéroexpress dans mon FR entre VKO et Irkutsk. Toujours un plaisir de l'emprunter, et ponctualité exemplaire !
Merci pour le FR.
Ah le métro Moscovite.......J'y ai consacré quelques heures en 2019 à visiter la beauté de certaines stations. Le vacarme assourdissant des rames et escalators interminables font aussi partie du charme Russe.
Comme d'habitude pourrait on dire un bon vol TK avec une gestion des imprévus météo qui permet de ne pas rater la correspondance. TK doit se gaver sur le prix des billets en Russie depuis quelques mois ou sont ils tout à fait abordables comparativement à avant la crise Ukrainienne ?
Oh si, les tarifs sont prohibitifs... On peut facilement être sur du 2500/3000€ pour le Lyon / Moscou par Istanbul.
Whaouahhhhhh les tarifs exorbitants