Bonjour et bienvenue à bord de ce report, au programme un simple A/R entre deux des principales métropoles de l’ouest de la France le temps d’un week-end qui nous mènera dans le Morbihan.
introduction
Nous sommes au début du printemps quand mes parents nous disent qu’ils prévoient de louer 2 semaines dans le Sud du Morbihan au mois de Juin. Nous sommes invités pour passer quelques jours avec eux une bonne occasion pour passer un peu temps en famille tout en visitant ou passant quelques jours de vacances.
Nous finirons par aligner nos agendas et réserver nos billets à la fin du mois d’avril pour une centaine d’euros par personne. Les tarifs habituellement très bas sur cette ligne ont flambé lors de cette saison été 2022 pour la simple et bonne raison que Transavia a abandonné cette liaison ! Le terrain est donc libre pour Easyjet et ses 2 vols quotidiens ainsi que Volotea qui propose pratiquement 1 vol/j entre la capitale des petits beurres et celle de la violette.
Ce qui nous donne le routing suivant
Enchainement de vols
- 1U21707 - Economique - Toulouse => Nantes - Airbus A319
- 2U21708 - Economique - Nantes => Toulouse - Airbus A320
Comme dit plus haut, il n’y a plus que 2 acteurs sur cette lignes (Easyjet et Volotea) Air France ayant transféré cette ligne à Transavia qui l’a abandonné tout juste un an après l’avoir récupéré. Côté report on compte 7 récits avec majoritairement des reports chez Easyjet (dont un excellent report de Cliper31) et Air France. Transavia ne sera pas resté suffisamment longtemps pour bénéficier d’une parution dans la BDD.
Toulouse un soir de canicule
C’est sous une chaleur caniculaire que nous rejoignons l’aéroport de Blagnac en cette fin de vendredi après-midi. Nous ne traînons pas trop dehors sous peine de nous liquéfier.
Nous avons une nouvelle fois profité du pratique tramway pour rejoindre l’aéroport Toulousain. Le tarif est d'1,80€ pour rejoindre le centre ville ce qui est plutôt attractif même s'il n’est pas très rapide.


Nouvelle affichage, que je trouve assez rigolo alors que nous grimpons d’un étage pour rejoindre le niveau des départs.

On tombe immédiatement sur les comptoirs d’enregistrements d’Easyjet où il y a foule ce vendredi soir, un autre signe que la low-cost orange se refait la cerise sur le marché français.

En témoigne le FIDS plutôt chargé avec de nombreux vols nationaux et quelques destinations loisirs européennes, autre observation la multiplication des vols vers Londres avec British Airways, Easyjet et Ryanair.

Nous n’avons pas de bagages à enregistrer et nous prenons donc le chemin du hall D où se trouve le seul et unique PIF de l’aéroport. Nous croisons en chemin les comptoirs d’Air France quelque peu désert.

Tient il y en a un qui a garé sa voiture au plus près.

Le PIF sera rapidement passé comme c’est pratiquement toujours le cas à TLS avec une nouvelle fois du personnel aimable, à la sortie on trouve l’habituel Duty free avec son mélange cosmétique, clopes alcool complété par quelques articles plus locaux.



Dès la sortie on tombe sur une courte galerie marchande et signe de la reprise du trafic outre le monde, toutes les boutiques sont ouvertes.

Comme de plus en plus souvent il y a du monde de le hall C, principale hall de l'aéroport Toulousain où l'on trouve la plupart des bars et restaurants enfin tous ouverts.


La vue depuis le terminal sur les usines Airbus situé de l'autre coté de la piste est toujours aussi bonne, je n'avais pas pris le "gros" objectif pour ce court voyage, il faudra vous contenter de cette vue lointaine d'où ressorte nettement l'Airbus A380 d'essai ainsi que des A350 en attente de livraison pour Qatar (qui risquent d'attendre longtemps) ainsi qu'un appareil destiné à Singapore Airlines.

Mais mon petit objectif 18-55 est bien suffisant pour prendre en photo cet Airbus A319 d'Easyjet qui arrive depuis Rennes.

Suivi quelques instant plus tard par ce sistership qui arrive depuis Nantes et qui attaque sa triangulaire du soir NTE-TLS-LYS-NTE.

La crevette n'est pas en reste avec cet Airbus A320 aux nouvelles couleurs qui assure une rotation sur Paris Orly, il faut dire qu'a part quelques liaisons loisirs en juillet/aout les Airbus de la compagnie au code barre n'assure que des vols vers Paris depuis l'aéroport Toulousain


Certains bagages ne veulent visiblement pas rejoindre leur propriétaire, quitte à sauter du chariot en marche !

Autre petite nouveauté de ce début d'été le hall A dédié aux vols low-cost à enfin réouvert ! Une première dans le monde d'après !

Ce qui me permet de vous présenter à nouveau hall A qui n'a connu qu'une poignée de reports sur notre site.
C'est moderne lumineux avec une architecture un peu industrielle. Personnellement j'aime bien, il y a de nombreux sièges, prises et même un fumoir extérieur pour les accros au tabac. Des zones de pré-embarquement sont délimités c'est je pense un outils efficace pour les compagnies low-cost et une expérience pas trop désagréable pour les passagers.


A la porte voisine le vol pour Lyon est en cours d'embarquement et le repoussage ne tarde pas !


Notre porte affiche un retard conséquent d'une heure ! Je suis surpris car l'appli affiche un retard de 15 minutes et je vois que notre avion arrivant de Lyon n'est plus très loin de Toulouse, une timide annonce sera faite pour indiqué que le vol aura moins de retard que prévu.
Je serais témoin d'une scène qui m'a un peu dégoutée, à la porte voisine le même genre de retard alarmiste était annoncé pour le vol de Lille (30min il me semble). Au finale le vol est parti avec moins de quinze minutes de retard et une pauvre passagère avec un bébé arrivée bien avant la fin de ses 30 minutes de retard se verra refuser l'embarquement car la porte de l'appareil était fermé et qu'elle était partie s'occuper de son bébé durant le temps du retard.
Après je comprends malheureusement les agents d'embarquements qui risquent des sanctions en cas de retard suite à la réouverture de la porte… le monde de l'aérien dans ça plus grande cruauté.
Bilan ne faites pas des embarquements à la MichelG sur les vols Easyjet en cas de retard ^^.

Notre appareil arrive donc avec un léger retard d'une quinzaine de minutes depuis Lyon, il assure lui la triangulaire dans l'autre sens à savoir LYS-TLS-NTE-LYS. Notre appareil du jour est donc OE-LKK un Airbus A319 âgé d'un peu plus de 14 ans, il a toujours volé chez Easy que cela soit dans la maison mère britannique puis ensuite la filiale Autrichienne.

Le boarding pass en version électronique via l'application Easyjet.

Sans surprise dans ce hall A nouvelle génération tous les points de parkings sont en faux contact et nous rejoignons notre appareil en parcourant à pied une petite centaine de mètres qui permettent de prendre en photo notre oiseau du jour sous pratiquement toutes les coutures.



Fuselage shoot version arrière

Instant porte orange.

Pas de doute nous volons bien sur un appareil opéré par Alpine.

A bord de l'A319 d'easyjet
L'accueil à bord par notre équipage Lyonnais est très aimable, on retrouve les vieux sièges Zodiac AI-1000, fatigués avec leur pitch vraiment serrés et leurs accoudoirs encombrants.

Globalement la cabine de ces Airbus A319 commencent vraiment à montrer son âge et le pitch ainsi que l'espace passager sont sans doute les pires parmi les principales compagnies low-cost opérant dans le ciel tricolore.

La vue depuis mon hublot est parfaite, alors que les pompiers quittent nos 6 heures, le plein de carburant venant de se terminer.

Les portes sont rapidement fermés et les PNC dispensent les consignes de sécurités alors que nous commençons a repousser.
C'est a ce moment qu'un enfant d'environ 4/5 ans assis 2 rangs devant se mettra a demander avec assistance à faire pipi. Le père accompagnera sa progéniture au lieu d'aisance mettant un arrêt à la présentation des consignes de sécurités le PNC lui indiquera fermement que se déplacer en cabine est formellement interdit et qu'il en sera de sa responsabilité en cas d'incident.
Ne faites surtout pas cela aux USA sinon c'est retour parking et vous êtes débarqués manu-militari !

Pour ma part je suis bien resté assis et attaché durant tout le vol !

Nous avons la chance de partir pratiquement à l'heure ce qui n'est pas le cas de cet Airbus A319 de Volotea qui partira avec pratiquement 4 heures de retard pour Catane en Sicile.

Autre avantage du hall A le roulage pour rejoindre la piste 32R est encore plus court ! Nous entrons en piste et nous nous élançons sans aucune attente.

Nous laissons donc les installations aéroportuaires de Blagnac derrière nous, tour de contrôle, terminaux et site d'Airbus Jean Luc Lagardère défilent sous nos ailes.


Le golf de Seilh tache verte au milieu des terres qui dès la mi-juin commencaient à avoir bien soif.

Et léger virage vers le Nord afin de prendre la direction de Nantes avec une petite vue sur la Garonne au loin.

Nous rejoignons rapidement notre altitude de croisière, malheureusement c'est un peu brumeux est l'on ne distingue pas trop les contours du sol.

En cabine l'ambiance est plutôt calme alors que les PNC commencent leur service et que le trolley parcours progressivement l'allée centrale. Les ventes seront plutôt bonne à cette heure de l'apéritif.

Madame prendra un petit apéro que nous partagerons eau pétillante et Pringles pour 4€ les prix ont progressivement augmenter pour la plupart des formules.

Nous croisons la Dordogne pratiquement à la verticale de Bergerac.

Le contenu de la pochette avec la réglementaire safety card et la brochure de la vente à bord qui regroupe désormais la partie catering et le duty-free.

Notre wingtip logotée.

La route du soir avec une altitude de croisière plutôt basse d'uniquement 24000ft

Notre descente commence entre Vendée et Loire Atlantique et les champs se rapprochent progressivement.

La Loire est en vue ! On voit d'ailleurs que nos pilotes ont sortis les aérofreins pour ne pas faire un tour en Bretagne (Nord de la Loire selon la légende).

Nous tournons vers l'Est et suivons le cours d'eau qui traverse la ville, ici le Stade de la Beaujoire.

L'approche survole vraiment une bonne partie de la ville, je comprends que les riverains étaient plutôt pour le déménagement de l'aéroport à Notre-Dame des Landes.

Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes et la Tour de Bretagne plus haut bâtiment de la ville mais certainement pas le plus beau.


Le pont Anne de Bretagne dernier pont enjambant le bras de la Madeleine qui isole l'ile de Nantes par le Nord. On aperçoit d'ailleurs une partie des hangars qui accueil le collectif des machines de l'ile.

Autre symbole de la ville cette grue jaune, on aperçoit aussi l'ancien navire de guerre transformé en musée, le contre-torpilleur Maillé-Brézé.

Dernière vue sur la Loire avant un virage sur la gauche afin d'intercepter l'axe de la piste 21.

Posé nantais
Unique piste 21 sur laquelle nous nous posons sans encombre, nous rejoignons rapidement une bretelle de sortie afin de libérer la place pour les suivants.

Au loin on devine la silhouette d'un Super Constellation appareil de légende s'il en est dans lequel j'aurais bien aimé voler.

Nous longeons les parkings au large de l'aéroport Nantais, on a l'impression que l'on essaye de pousser les murs à Bouguenais et le moindre emplacement de parking est occupé !

Visiteur original que ce petit Do328 Jet de Sun-Air arrivé quelques heures plus depuis Francfort en assurant un vol charter. En tout cas il me rappel de bon souvenirs de juste avant la crise du covid et du vol que j'avais effectué avec la petite compagnie Danoise entre Toulouse et Bremen.

Au loin c'est un véritable patchwork de compagnies, entre les low-cost basées à NTE (Transavia, Volotea et Easyjet). Un Boeing 757 cargo de Cygnus, un Erj de HOP avec la nouvelle livrée ainsi qu'un autre Do 328 mais prop cette fois ci.


Mais pas de stationnement au large pour nous, direction un emplacement en faux contact au niveau du hall 3

Nous sommes rapidement près à débarquer et je quitte donc sans regret mon siège et cette cabine un peu hors d'âge. Les salutations de l'équipage situé en porte arrière seront sympathique.

Débarquement par la porte arrière qui m'impose de remonter l'appareil sur son flanc droit de quoi, une nouvelle fois, vous proposez des clichés au plus près de notre appareil du soir.



Sixt a aussi son calambour à la sauce Nantaise.

Passage sans arrêt dans la zone de récupération bagage pendant que j'appel en simultané mes parents pour coordonner notre récupération au dépose minute.

Les arrivés du soir mélange de Volotea et d'Easyjet avant la vague du soir assuré par les Boeing 737 verts de Transavia

Nous sommes rapidement dehors dans la chaleur de ce début de canicule qui nous fera suer tout l'été. L'aéroport c'est mis aux couleurs noires du célèbre festival de musique métal "Hellfest" qui se tient se week-end là à quelques dizaines de kilomètres dans la petite ville de Clisson.


Il est possible de rejoindre l'aéroport en transport en commun avec des navettes qui font aussi correspondance avec le tramway, mais pour nous ce sera la papaetmaman mobile qui nous amènera sur les rives du golfe du Morbihan pour un week-end XL en Bretagne-Sud.

C'est ici que ce termine se report, d'ici là je vous souhaite d'excellents vols à tous !
Merci Hugo pour le partage !
Et bien, ces vieilles cabines d'A319 sont vraiment passées d'age, c'est clair.
A bientôt !
Bonjour Stephan et merci pour ce retour, dommage qu'Easy ne fasse pas un retrofit de la cabine sur ces A319 même Ryanair le fait sur ses B737 mes plus anciens
Bon vols !
En effet, il vaut mieux rester proche de la porte avec Easyjet.
Cabine ancienne, les nouvelles sont un peu plus confortables.
Joli le survol de Nantes à l’arrivée. Merci pour ce Fr
Hello Moritz en effet mieux vaut être prudent avec U2 sur les embarquements cela peut éviter de biens mauvaises surprises.
Bon vols !
Merci pour ce report.
L'aéroport de Toulouse est effectivement plus facile d'accès en transports que celui de Nantes. J'ai testé en 2020 celui, bien pratique ce tramway qui dépose à la porte. Chez nous, il dépose 2 km plus loin. Il suffirait de le prolonger mais il y a un manque de volonté politique.
J'était à faire du spotting le soir de ton arrivée. Dommage, je viens de regarder mes photos, j'ai arrêté à 18h car il faisait effectivement très chaud. Si j'avais eu ton avion à l'arrivée en photo, je l'aurai volontiers partagée. Je venais justement pour, entre autres, le Dornier British Airways. Il était spécialement affrété pour le Hellfest.
Hello Alex et merci pour ce commentaire, dommage en effet de ne pas avoir prolonger le tramway pour desservir la zone aéroportuaire et le site Airbus. Dommage pour la photo mais je comprends que tu ne sois pas rester pour prendre un A319 d'Easy en photo ^^. Merci pour l'info concernant le Dornier.
Bon vols !
Et Easyjet récupère des A319 vendus à United avec quelle cabine ? L'embarquement des LC c'est spécial
Hello mister cliper et merci pour ce retour, en effet certain Airbus A319 qui avait filé chez United sont entrain de revenir chez Easy et je doute que UA ait gardé les cabine Easyjet ... je serais curieux de voir l'intérieur de ses 3? avions surtout qu'ils vont voler chez Alpine visiblement
Bon vols