Avis du vol entre Tokyo et Osaka en classe Economique avec ANA

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Que ceux qui maitrisent le japonais veuillent bien me pardonner les nombreuses maladresses que comporte cette accroche !
Je commençais donc par vous souhaiter bonjour. Et, en ces temps hivernaux, il est temps de prendre la route vers des contrées plus accueillantes.
Voici donc le premier FR de mes congés de fin d’années qui doivent me faire prendre la route d’un pays que je rêve de découvrir, un pays aux antipodes de la métropole mais très proche d’une collectivité d’outre-mer, je veux bien sûr parler de la Nouvelle-Zélande.
Cela fait maintenant bien 4-5 ans que l’envie de découvrir ce pays me titille. Et alors que je suis désormais à mi-chemin, que c’est l’hiver dans l’hémisphère Nord et que beaucoup de choses sont fermées aux alentours du passage de la nouvelle année ici, c’est donc la bonne occasion d’y aller.
Voici donc le programme de vol de ces congés:
Haneda HND (Tôkyô) – Kansai KIX (Ôsaka), ANA NH141 en B763, vous êtes ici.
Kansai KIX – Guangzhou CAN, China Southern CZ394 en A321
Guangzhou CAN – Auckland AKL, China Southern CZ335 en B788
Auckland AKL – Christchurch CHC, Air New Zealand NZ525 en A320
Queenstown ZQN – Auckland AKL, Air New Zealand NZ642 en A320
Auckland AKL – Guangzhou CAN, China Southern CZ306 en B788
Guangzhou CAN – Narita NRT (Tôkyô), China Southern CZ385 en A332
Les vols NH et CZ sont dans la même réservation et achetés via un agent de voyage. Oui, les sites des compagnies asiatiques ne sont pas extraordinaires et la réservation d’itinéraires complexes n’y est pas possible. De plus, via Ita Matrix, j’avais trouvé cette combinaison de vols intéressante car la moins cher et de loin par rapport aux autres vols.
Place au FR.
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Le premier vol d’un enchainement de 4 part de l’aéroport international de Tôkyô Haneda à 7h25. N’ayant la chance d’être Tôkyôïte, cela fait un lever à l’heure où certains se couchent !
Après un réveil à 3h du matin, une douche, un café, faire le taxi pour récupérer l’amie qui m’accompagne lors de ce périple, arrivée à la gare de bus de Tsukuba à 4h20 prêt à partir.
Heureusement, le premier bus est à 4h40 avec une arrivée à Haneda prévue entre 6h et 6h15 en fonction du terminal, nous serons donc dans les temps.
À l’heure de monter dans le bus, il fait encore nuit noire.

Sur la route pour l’aéroport.

Haneda est un aéroport principalement domestique avec environ 60 millions de PAX domestiques pour 8 millions de PAX internationaux. Le terminal 2, qui voit approximativement passer la moitié de ces passagers est donc de taille conséquente.

L’esprit de Noël est même présent.

Trèves de plaisanteries, il est temps de s’enregistrer au près de pères et mères Noël qui arborent les couleurs de leur compagnie et non de leur principal concurrent !

Direction le comptoir muni du billet avec toutes les références concernant les 3 premiers vols jusqu’à Auckland. Ainsi que le billet NZ au cas où^^
Comme toujours au Japon, ça tape beaucoup sur l’ordinateur, s’arrête 10 seconde et continue de taper.
Premier problème, seules les cartes d’embarquement pour KIX peuvent être éditées. De même pour les bagages. L’ensemble faisant partie de la même réservation, je pensais qu’un accord interligne existait entre NH et CZ qui aurait permis l’édition de l’ensemble des cartes jusqu’à AKL ainsi que pour les bagages. L’addition du vol NZ (membre de Star Alliance comme NH) aurait été un bonus.
(Il faut donc croire que les choses sont différentes. Si des spécialistes peuvent m’éclairer ? Le vol NH avait son propre PNR mais la classe de réservation est la même pour les vols NH et CZ.)
Concernant les programmes de fidélité partenaires, ANA s’en sort mieux que JAL puisque mon numéro Aegean a facilement été ajouté. Ok, lorsque j’ai dit le nom de la compagnie, l’agent n’a pas compris et m’a demandé le code compagnie. Avec « A3 », pas eu de soucis.
Bref, la correspondance prévue d’1h20 à KIX ne sera pas trop longue.
Heureusement que je connais KIX comme ma poche. Il s’agit du 3e aéroport que j’ai le plus fréquenté derrière Paris CDG (3 fois plus) et Schiphol AMS (2 fois plus).
Une fois les cartes d’embarquement émises pour KIX ainsi que nos 4 bagages enregistrés (2 chacun autorisés de base dans le billet), direction la sécurité. Passée sans soucis.
Il est maintenant 6h26 et direction la porte d’embarquement à l’extrémité du terminal.

Un certain nombre de tapis roulants plus tard.

Enfin arrivés à la porte 69.

Le trafic à se mettre sous la dent en attendant.
Un B737

Un B767, m'avancerais-je

Une porte abandonnée et quelques mauvais garçons condamnés à passer la nuit au large dont un B787 au « premier » plan.

Un 772 JAL

Et un avion à l’atterrissage alors que les nuages se déchirent et que le soleil commence à pointer le bout de son nez.

Voici donc la porte 70, avec aussi un vol NH pour KIX un peu plus tard. La boutique sur la gauche est le Starbucks qui m’a fourni mon 3e café de la journée. C’est qu’il va falloir tenir sur la « journée » pour faire 4 FR de suite !

De retour en porte, un message est laissé à l’intention de ceux qui ne sont pas pressés. Il est ainsi proposé de prendre le vol de 8h avec une arrivée décalée de 30 min contre JPY 10.000 et/ou ce que je dirais être JPY 2.000 de coupon et 7500 miles.

Un petit tour aux toilettes avant d’embarquer. Mais pas celles-ci, que l’on trouve fréquemment dans les aéroports, gares, etc.

7h15, il est l’heure d’embarquer. L’avion est sensé quitter la porte dans 10 min, il serait donc temps ! D’autant que ce n’est pas un A318 mais un B763 !

Le cockpit

Et l’arrière.

Une fois ma place gagnée et m’être installé, j’évite de regarder ma montre trop souvent afin de ne pas stresser ma partenaire de voyage. Heureusement, au Japon, les embarquements sont rondement menés et la porte est quittée avec 5-10 min de retard sur l’horaire. Diffusion des consignes de sécurité que je suis immanquablement en train d’enfreindre.

Enfin, les moteurs sont à pleine puissance afin de décoller pour rejoindre KIX au plus vite.
Petit aperçu à bord. Pour commencer, le pitch que je qualifierai d’adapter à la population japonaise.

Bon, si vous avez bien observé la photo précédente, vous avez vu qu’il m’a été attribué le siège le moins enviable d’une rangée, le siège central au milieu. Pas d’accès au couloir ni au hublot ! Mais il y a encore pire. Puisque c’est à la dernière rangée que se trouve mon siège !

Bien joué pour un PAX en correspondance légèrement tendue à KIX ! Bref, retour au siège et au contenu de la pochette.

Bon, le ANA Sky Channel est inutile car les PTV n’ont pas fonctionné en vol. Pas même pour diffuser la géovision. J’en ai donc oublié de la photographier avec ma main pour échelle.
Pas d’objets aussi inattendus que dans le SkyMall américain, mais le SkyShop permet de s’acheter de bonnes doudounes.

Et le côté en alphabet latin du magazine ANA

La planche de sécurité de ce 763.

Puis vient le tour du service avec grand choix : eau, jus de pomme ou thé. Pas même de café pour faire mon 4e, pas plus ! Enfin j’arrête après le 5e^^ Donc jus de pomme.
Je précise que le passeport est inutile pour ce vol puisqu’à aucun moment mon identité n’a été contrôlée.

Un petit tour aux commodités s’impose pour ne pas perdre de temps au sol. C’est bien entendu comme toujours exigu.

La vue de la cabine.

Les documents de voyage. À gauche, la carte d’embarquement. À droite, le ticket délivré à la sécurité lorsque la carte d’embarquement est scannée. Le plus important est la mise à jour de la porte et de l’heure de départ pour les passagers s’étant enregistrés en ligne.

Et comme sur un vol domestique nippon le service est inexistant, pas besoin d’avoir des cuisines remplis de charriots !

Enfin la descente est amorcée. C’est alors que l’avion entre dans une zone de turbulences. Ces turbulences m’ont paru d’intensité moyenne par rapport aux mouvements de l’avion qu’elles ont provoqués ainsi qu’au bruit. Cependant, c’est la première fois que je ne me sens pas bien. C’est peut être lié à leur continuité ainsi qu’à ma place dans l’appareil.
Sur les PTV sont diffusées les images prises par la caméra du train avant. Il est 8h35-40, aéroport en vue ! Mais non, l’appareil est encore bien trop haut !
Pas d’atterrissage sur la paire de piste 24 mais sur la paire de piste 06 (06R de mémoire) après un demi-tour. Arrivée en porte à 08h55 soit 15 min de retard sur un temps de bloc d’1h20. Pas d’annonce, en anglais au moins, pour annoncer, expliquer ou s’excuser du retard.
Il reste donc 1h05-1h10 pour :
- que l’avion entier débarque car nous sommes à la dernière rangée.
- rejoindre le tapis bagage et récupérer nos 4 bagages.
- monter de deux niveaux, trouver les comptoirs CZ et s’enregistrer jusqu’à AKL
- passer la sécurité, l’immigration et embarquer.
Au sol, en attendant l’ouverture des portes, je demande aux hôtesses à l’arrière si elles ont une idée de l’heure de fermeture des enregistrements internationaux à KIX. Dans une réponse toute japonaise, elles s’excusent de ne pas savoir et retournent vaquer à leurs opérations.
Tout comme l’embarquement a été rapide, le débarquement l’est aussi puisqu’en un peu plus de 5 min nous sommes sortis.
Une photo volée de la J

Bien entendu, la porte fut celle qui est la plus éloignée de la salle des tapis bagages ! Encore un peu de marche !

Il est 9h07, les premiers bagages arrivent sur le tapis.

Direction le comptoir bagage ANA pour expliquer la situation.

H-52minutes avant le prochain vol et il reste beaucoup à faire. L’agent ANA prévient le comptoir CZ de notre arrivée imminente. Finalement, en 5 minutes, nos bagages sont sur le tapis. Il est 9h12, H-47 minutes.
J'espère que vous avez apprécié ce FR plus que moi ce vol!
La suite au prochain épisode ! Suite quelque peu surprenante !
À bientôt