Bonjour à tous !
Après un premier vol réussi sur KLM en guise de pré acheminement, la suite de mon périple à destination des USA sur une nouvelle ligne pas encore reportée sur FR!
Rappel du routing
Pour les explications en bonne et dû forme je vous invite à retourner sur le premier FR de la série où tout est expliqué comme il se le doit…
Néanmoins petit rappel de ce périple qui sera amené à bouger au grès des modifications des différentes compagnies. Sur cette branche allée, rien n’a été modifié !
Enchainement de vols
- 1
- 2Amsterdam AMS - Austin Bergstrom Int’l AUS - Boeing 787-9 - KLM
- 3Austin Bergstrom Int’l AUS - Houston Hobby HOU - Boeing 737-800 - Southwest Airlines
- 4Houston Hobby HOU - Sarasota SRQ - Boeing 737-800 - Southwest Airlines
- 5Sarasota SRQ - Atlanta ATL - A320 - Delta Airlines
- 6
- 7
- 8KL622 - Eco Comfort - Atlanta ATL - Amsterdam AMS - Boeing 777-300ER
- 9AF1641 - Economique - Amsterdam AMS - Paris CDG - Airbus A320-200
Transfert à AMS
Nous nous étions quittés dans un des fameux couloirs d’Amsterdam à la sortie de mon vol en provenançe de Paris qui affichait 10 petites minutes de retard. Pour 1h55 de correspondance cela devrait suffire amplement mais on entend tellement de chose sur Schiphol un peu partout…que je me méfie!
Petite vue depuis l’etage des jetées D (zone Schengen) alors que le niveau inférieur est hors Schengen. Nous sommes à destination de la porte D10.
Mais, attendez, c’est juste en dessous! Notre 787 pour Austin, un A330 pour Muscat et un 777 pour New York dont on aperçoit la queue (ainsi que le traditionnel Fokker)

Petite marche dans les entrailles d’AMS qui sont fluides ce matin et même avec un peu de semblant de verdure



Ici on oblique à 180º à gauche pour se rendre au poste de contrôle de passeport et…roulement de tambour…c’est…vide !
Une minute d’attente, un policier sympathique et qui parle français.
De là virage à droite et nous arrivons très rapidement en D10, 10mns après notre sortie de l’avion de Paris.

Nous retrouvons PH-BHD, un Boeing 787-9 (la version intermédiaire, KLM exploitant également la version longue -10 mais pas la version courte -8) livré en Février 2016 et qui se nomme Bougainvilliers
Difficile de l’avoir en entier à cause de satanés bout de métal qui traverse les fenêtres. 2 photos donc, une pour son museau et une pour sa si belle aile


Nous sommes finalement en avance ce qui me permet d’aller faire un petit tour dans le terminal.
Un 737-8 Max de Sun Express

Un 737-800 de TAROM en partance pour Bucarest. La livrée Skyteam est toujours aussi réussie !

Cet A320 de British avec son pilote, fier de son avion qui l’a également pris en photo…mais de plus près!

Les WC c’est par ici (non non, on ne va pas prendre le métro)

Par contre la propreté ce n’est pas ça…et l’odeur ne peut pas être pris en photo (et heureusement !)

Le vol
Je retourne en porte où l’agitation commence à se faire sentir. Le personnel de porte (au nombre de 10) distribue l’attestation sur honneur nécessaire pour rejoindre les USA en plus du certificat Covid. J’ai déjà la mienne (faite à la maison) mais cela n’a pas l’air d’être le cas de la majorité des personnes.
C’est ensuite autour de l’équipage (PNTs au nombre de 4 sur ce vol et PNCs) de rejoindre l’avion. Lors de leur passage ils n’hésitent pas à saluer les passagers et à ajouter des grands « hello ». Sympathique !
L’embarquement commence ensuite et les priorités sont bien respectées.

Cela permet d’avoir un aperçu de notre oiseau pour les 10 prochaines heures!

Le processus d’embarquement est rodé et fonctionne bien. Je rentre dans l’avion à 12h15 et je suis plutôt dans les derniers.

Acceuil chaleureux en porte une fois de plus, j’oblique à droite et je suis tout de suite à nos sièges : 10 A et 10. B.

Ils sont situés en cabine Éco Confort. Ce ne sont autres que des sièges de classe économique mais avec (d’après KLM) 10 cms de plus d’espace aux jambes et une inclinaison meilleure du siège.
Les tarifs varient en fonction du vol, du statut Flying Blue (les hauts statuts y ont accès gratuitement si je ne me trompe pas). Pour mon cas, sans statut particulier (Explorer seulement !) il m’en a coûté 65€ le siège à la réservation.
Le legroom est agréable même si le bucklhead du 777 est bien meilleur (j’ai pu comparer au retour)

La cabine est plongée dans une ambiance tamisée avec les hublots foncés en bleus et une lumière rose/violet. Je trouve cela tout à fait reposant et agréable.
Les avions n’etaient pas suffisamment bleu, on rajoute le filtre bleu du hublot en plus…overdose de schtroumpfs en vue!

Et sans le filtre au naturel!

Il est 12h20 quand le commandant prend la parole pour indiquer que tous les passagers en porte sont à bord mais que…il reste encore 50 personnes coincés en amont et que nous les attendons (et oui, le vol pour Austin c’est seulement 3 vols par semaine alors il ne vaut mieux pas le louper).
Notre voisine, texane, originaire d’Austin et très sympathique engage très rapidement la conversation. Cela me permet d’accorder mon accent et mon anglais après tant de temps sans traverser l’Atlantique.
13h00 : les passagers continuent d’arriver au compte goutte. Le commandant reprend la parole pour nous annoncer que nous attendons encore un peu. Temps de vol prévu de 9h20 et une arrivée à l’heure (merci à ces avions de dernières générations si performant!)
Je communique rapidement avec mes parents qui sont entrain de se battre à Londres avec un embarquement pour Austin par bus au T5 depuis le T3…ils partiront néanmoins à l’heure.
13h15 : les derniers passagers arrivent. On discute rapidement avec eux et sont épuisés, ils sont arrivés ce matin à l’aeroport à 6h00!
Une coccinelle clandestine essaie pendant ce temps là elle aussi de rejoindre Austin apparement…

13h30 : dernière annonce du pilote avant la mise en route, les dernières valises viennent d’être chargées et nous allons repousser dans les prochains instants. Arrivée à Austin à l’heure à 16h00 locale, à l’heure donc! (Un brin optimiste…)
Mise en route des moteurs :

Puis nous commençons notre long roulage vers la Podlerbaan…
On commence par croiser cet A330 de Delta qui vient de se poser depuis Seattle.

On enchaîne sur ce 777F chinois

Il y a du joli monde devant nous ! 777-300ER KLM, A350 de Delta pour Détroit, un 787-10 de KLM pour le Canada

Le roulage est plutôt long, on se fait même doubler par les voitures…

Nous nous élançons finalement à 13h50, avec une heure de retard finalement.


Rapidement après le décollage est servi une bouteille d’eau ainsi qu’une lingette désinfectante avec des écouteurs. Même pas pris en photos les écouteurs tant leur qualité laissait à désirer : inutilisable.

La route est ensuite assez classique. La géo vision est agréable sur l’IFE


La faim commence à se faire sentir car il est malgré tout 14h15 et le petit déjeuner à CDG 7h plus tôt est déjà arrivé à mes pieds!
1h après le décollage (assez long j’ai trouvé mais sûrement amplifié par ma faim) nous est servi le plateau repas avec l’éternel choix : chicken or pasta ?
Ce sera Chicken pour moi :

Et sans l’opercule :

Lunch with a view, les hublots sont toujours aussi grands et agréable dans le 787

Le repas est bon, la salade est fraîche et le pain a été réchauffé et est encore croustillant. Seul le fromage est anecdotique mais on pouvait s’y attendre…
Le plateau est ensuite débarrassé puis 2h après le décollage (soit 1h après le déjeuner…on aime les maths ici!) est servi thé/café et le dessert, une tarte au citron

Drôle de couleur le café dis donc sur la photo…oui ce sera juste un verre d’eau pour moi !
J’apprécie le service en 2 temps même si c’est assez espacé du plateau principal.
Je continue la discussion avec ma voisine et nous arrivons alors au sud du Groenland .
Je me repose ensuite un petit peu puis arrive les cotes du Canada avec une bouteille d’eau et un sandwich (2h30 seulement après le dessert)

Bien que ce ne soit pas de la haute gastronomie, le sandwich présente l’avantage de ne pas être sec.
Je vais ensuite me dégourdir les jambes et profiter d’aller faire un tour aux WC. Ils sont propres et suffisamment grands pour accueillir la grande carcasse

Je profite de mon passage au galley pour discuter avec une hôtesse puis un des 2 commandants à bord présents à bord. Sa présence est liée au fait qu’il examine l’autre commandant de bord dans le cadre de leur reccurent training. Nous échangeons sur Austin où il demande des bonnes adresses et aussi sur le métier de pilote et du 787 dont il me fait l’éloge. Il est très sympathique et passionné par l’aéronautique! L’hôtesse s’assure que je ne meurs pas de faim en me proposant un deuxième sandwich (que je décline gentiment) et me donne une bouteille d’eau supplémentaire. Des snacks et boissons sont en libre distribution s’il le faut mais nous sommes suffisamment bien nourri pour venir en chercher…
Un mot sur l’équipage qui a été impeccable, serviable, souriant et disponible pendant tout le vol. Vraiment bravo. Chaque demande était suivi d’un « of course ! » ; « absolutely » ; « my pleasure » et d’un grand sourire.
Vue de la première cabine économique, on y distingue les petites « séparations » anecdotiques avec l’economy confort qui est composé de 6 rangs sur le 787 et où mon siège se situe

Dehors c’est nuageux pour l’instant

De retour à mon siège je somnole une petite heure et à mon réveil la frontière américaine est en vue avec les premiers grands lacs. Coup de chance c’est bien dégagé !


C’est le moment quizz de ce vol : quel est cette grande ville bien connue ?

Je me connecte à la wifi de l’avion avec des options de 0€ à 18€. 0€ étant une heure pour communiquer par message. (iMessage, Whatsapp, Messenger…) et 18€ full internet pendant tout le vol. Ma voisie l’a utilise pour Netflix sans soucis.
Je garde le forfait à 0€ ce qui me permet de communiquer avec mes parents qui sont 20mns devant nous dans l’A350 de BA…on va perdre la course.
La dernière collation nous est maintenant distribuée un peu après avoir passé la ville mystère et 1h30 avant l’atterrissage :

C’est meilleur que ça en a l’air. Une salade de pâtes, une pizza/panini (qui a le mérite de se manger facilement sans en mettre partout)…ça fait beaucoup de pâtes tout ça ! C’est bon sauf le dessert qui est atrocement sucré et sans goût !
Dehors les nuages attestent de la météo classique du Midwest alors que nous sommes au large de Little Rock

À partir de ce moment, Austin n’est vraiment plus loin. La cabine s’active une dernière fois pour débarrasser et préparer la cabine pour l’atterrissage.

Au dessus de Dallas le pilote prend la parole une dernière fois pour nous annoncer le début de descente. L’atterrissage s’effectuera face au sud et ce sera donc quasiment une « straight in approach » comme nous arrivons du nord.




À 16h14 nous touchons énergiquement la piste 18R suivi d’un freinage tout aussi énergique pour dégager rapidement à gauche par Tango à mis-piste et ainsi éviter de devoir dégager la piste tout au bout rallongeant le roulage mais aussi bloquant la piste alors que des avions font la queue derrière nous pour décoller…

Bienvenue à Austin et ses 39º :

La zone internationale est située à l’est donc de l’autre côté de l’aéroport. Néanmoins le roulage reste bien rapide (5 minutes) et nous venons nous garer à côté de l'A350-1000 qui effectue quotidiennement la liaison vers Londres.

L’arrivee sur austin
Le débarquement est rapide, nous débarquons par la porte 2L et l’équipage toujours aussi souriant et agréable prend congés.
Nous rejoignons un couloir puis un autre quand nous tombons nez à nez avec un membre du personnel de l’aéroport. Traduction de l’échange.
Personnel : « vous venez d’où? »
PAX : « Amsterdam »
Personnel : « mince ! C’est KLM qui est déjà là ? On nous avait dit qu’il était parti en retard! »
Il passe un coup de téléphone : « oui c’est le bazar KLM est déjà entrain de débarquer ! On fait quoi? »
Nous sommes donc bloqués dans le couloir en plan sans plus d’explications.
30mns plus tard nous sommes autorisés à avancer et nous rejoignons la salle de récupération des valises qui comporte un seul et unique tapis bagage. 15mns plus tard nos bagages arrivent et nous passons ensuite immigrations et douanes en même temps (10mns max).
Au final 45mns après s’être posé nous sommes dehors dans la chaleur du Texas. Pas un mauvais temps en soit (j’ai connu bien pire) mais l’organisation est catastrophique. Comme il n’y a qu’un seul tapis bagage (et c’est la partie récente du terminal !), ils s’occupent d’un vol après l’autre et bloque le vol d’après…
Bref si vous avez la chance d’être sur le premier vol tout se passe très vite (mes parents ont mis 10mns) mais si vous êtes derrière c’est plus compliqué. Imaginez le lundi où il y a Lufthansa, KLM, British et Virgin qui arrivent de l’Europe… Austin m’avait habitué à bien mieux !
Nous récupérons la voiture et direction Austin par la route où nous rejoignons downtown par Congress Avenue

Merci pour le partage de ce vol KLM qui fait le job.
Par contre il doit y avoir une coquille ou alors AUS est une exception :
Aux US on passe d'abord l'immigration, puis on récupère ses bagages et ensuite c'est la douane. C'est différent à Austin ?
A bientôt !
Merci pour le commentaire !!
Effectivement le slogan d’Austin étant « keep Austin wierd », ils ont apparement fait différent également dans l’aéroport…
Récupération des valises puis passage à un guichet qui fait immigration et douane et on est dehors (ils ne mettent même plus de tampon sur le passeport, tout est électronique). Tout est dans la même salle d’ailleurs.
L’idée n’est pas mal car les gens arrivent au fur et à mesure aux guichets au gré qu’ils récupèrent leurs valises et cela évite le traditionnel « amas »… Juste dommage que ce soit sous dimensionné.
Oui à Austin on récupère d'abord son bagage et on passe ensuite l'immigration. Si on a la chance d'avoir son bagage dans les premiers livrés, cela va très vite et on se retrouve dans le hall de l'aéroport quelques mètres après.
Merci pour ce FR.
Bah c'est Chicago... Pas trop difficile avec les captures du plan de vol...
A bientôt !
Oui c’etait effectivement facile j’avais même pas fais attention que la geovision guidait encore plus… ;)
À bientôt !
Merci pour ce FR !
C’est une ligne que je dois aussi reporter dans une autre classe, dans quelque temps…
A force d’entendre qu’AMS est saturé, on oublie que les correspondances peuvent bien se passer.
Un bon choix pour la durée du vol de prendre un siège en « economy comfort » même si c’est plus ou moins cher en fonction du statut et gratuit pour les platinum effectivement.
J’ai l’impression que les vols AMS-AUS partent souvent en retard.
Les portions des plats ne semblent pas très grandes mais elles présentent bien.
Pas mal ce dessert servi après mais un peu tard.
Un équipage sympa et disponible c’est souvent le cas chez KLM.
L’aéroport d’Austin est manifestement victime de sa forte croissance surtout sur les vols internationaux.
A bientôt pour la suite !
Merci pour le commentaire !
Les vols attendent je pense pas mal les passagers qui sont bloqués à l’exterieur d’AMS et ça dérègle un peu tout… En somme pas trop dérangeant car les horaires sont « larges » et que le 787 est performant et peu monter plus haut et va donc plus vite ce qui permet une arrivée en moyenne à l’heure (modulo une demi heure).
Je ne bénéficie d’aucun statut (enfin Explorer) chez Flying Blue et je trouve quand même que ça valait le coup le siège éco confort. Sans compter que l’on débarque très rapidement…à voir ce que ça va devenir maintenant que KLM a annoncé sa réelle Premium Éco!
J’attends le report de la ligne alors en classe avant… :)
Merci pour ce FR détaillé : je retarde un peu mais je l’ai lu in extenso, car je m’attends la même expérience sur un AMS-Mumbai cet été, même durée, même type de siège… Cela dit, je tenterai peut-être le surclassement proposé quelquefois à l’enregistrement, selon l’importance du supplément demandé ( mieux vaut sans doute garder ma cagnotte pour un vol de nuit?) En tout cas, ce que tu décris fera mon affaire!