Bonjour à tous, et bienvenue sur cette suite et fin de petit week-end à Amsterdam :)
L'habituel récapitulatif de la raison du voyage dans le spoiler ci-dessous :
Je me suis en effet rendu compte, alors que je recommençais à réserver des vols et à voyager à nouveau, que, si je passais très, très souvent par Schiphol (41 vols au départ ou à l'arrivée à l'heure où j'écris ces lignes), je n'avais pas mis les pieds dans la capitale néerlandaise depuis fort longtemps, février 2010 ! A l'époque j'y avais été en Fokker 100 de Regional (ça ne nous rajeunit pas tout cela)…
Bref, c'est donc tout logiquement que je me prévois un petit week-end en mai, avec le vendredi en prime pour profiter de 3 jours sur place, où je retrouverai une très bonne amie belge avec qui je partagerai ce séjour.
Pour y aller, pour une fois, pas de triturage de cerveau ni de quadruples modifications :
AF/KLM propose un aller le vendredi matin via CDG qui me fait arriver à 9h45 à AMS, et un retour le dimanche soir avec un départ peu après 21h en direct par KLM, en 737. Le tout pour 157€, un tarif honnête, 3 mois à l'avance.
C'est donc réservé sans plus d'hésitation. Seule petite "perturbation", qui ne sera pas sans me réjouir : Mon vol du dimanche soir est retardé de 15 minutes, et surtout, il passe d'un 737 KLM à un E-195-E2 de Cityhopper ! Je n'ai jamais eu l'occasion de le prendre, j'accepte ce genre de modification de planning avec grand plaisir !
Changement de plan !
Ce récapitulatif du voyage est bien beau, me direz-vous, mais si vous avez été attentifs, vous aurez remarqué qu'il y a un petit soucis…
En effet, le samedi à midi, alors que je suis en pleine visite du Rijksmuseum avec mon amie, je reçois le charmant mail suivant :

Damned. Sachant qu'il est préférable de réagir vite, je me pose et regarde les solutions proposées… Et KLM est vache, en ne proposant que des vols plus tôt le dimanche, à 16h, 11h ou 8h, en gros. Je n'ai pas envie de perdre une demi-journée de week-end, mais impossible de sélectionner un vol le lundi matin, à moins de payer la différence de prix, ce qui est bien entendu hors de question.
J'appelle donc la ligne Flying Blue, où après une demi-heure d'attente (!!), j'arrive enfin à avoir une conseillère. Celle-ci me propose tout d'abord les mêmes choix que KLM, le vol de 16h en moins puisqu'il est désormais complet. Je lui explique que je suis là pour un week-end et qu'il est n'est pas question que je perde la moitié de mon week-end à cause d'une annulation de vol.
Elle me met en attente pour demander l'autorisation à son supérieur de me replacer sur le vol du lundi matin, chose accordée rapidement (encore heureux !).
Pour le rebooking, c'est bon. Je lui demande comment se passe le logement et la restauration pour la nuit du dimanche au lundi soir, elle me répond qu'elle ne peut rien faire, et que ne j'ai droit à aucune compensation étant donné que "J'ai refusé la proposition de rebooking de KLM" en demandant un changement sur le vol du lundi. Un peu fort de café tout cela. J'ai beau insister, elle n'en démord pas mais m'invite à faire une demande en ligne car "on ne sait jamais".
C'était bien prévu, mais je dois donc allonger les frais. Au final, ma demande sera traitée (au bout d'un mois, AF/KLM est toujours aussi lente à gérer ça), et je reçois bien les 350€ d'avoir d'indemnisation UE, ainsi que le remboursement de mon hôtel et de mes frais de restauration. J'aurais même droit à l'appel d'un agent commercial pour me confirmer les remboursements, qui me dira "Vous n'en avez pas eu pour cher en restauration, vous n'avez pas un autre justificatif pour un autre repas et je vous le rajoute ?"
Alors, malheureusement je n'ai pas gardé les notes de mes autres repas du week-end, mais sa proposition est fort sympathique et amusante ^^
Bref, me voilà donc avec ce nouveau routing, je perds la découverte de l'ERJ-195E2, et je gagne une nuit à passer à proximité de l'aéroport :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF1340 - Économique - Paris CDG → Amsterdam - Airbus A320
- 3KL1413 - Économique - Amsterdam → Lyon - Embraer ERJ190
Avec ce trajet, j'aurais le plaisir de redécouvrir la zone landside de Schiphol, que je n'ai que rarement fréquentée, en espérant ne pas avoir de mauvaise surprise avec la saturation de l'aéroport (qui faisait les gros titres fin mai) !
Pour une raison que j'ignore (la vieillesse est un naufrage…), j'ai visiblement décidé de me faire plaisir et ai sélectionné un siège Eco Comfort pour 7€50, en 07F, côté droit de la cabine pour éviter le soleil en plein visage pendant la croisière. Et de toute façon, les sièges côté astre levant sont déjà monopolisés !
Le surclassement en cabine Business est proposé à 149€, un peu cher pour ce que c'est, surtout qu'il n'y a pas de siège neutralisé chez KLM sur les Embraer en J…

Attachez vos ceintures, nous sommes partis !
Dernier regard à Amsterdam…
Après un trop court séjour dans la capitale batave, on profite du calme passage des péniches sur le canal IJ qui traverse Amsterdam avec mon amie avant de repartir…

Puis direction l'animée gare centrale d'Amsterdam, je dois prendre un train en direction d'Hoofddorp, la station juste après celle de Schiphol ! Au final, pas beaucoup de différence par rapport au plan initial, même train, même horaire, juste un arrêt plus loin :)

Arrivé à ladite gare, je patiente quelques minutes pour voir le Thalys de mon amie passer, direction Bruxelles, qui partait juste après mon IC régional…
Avant de me diriger vers l'hôtel, situé à quelques minutes de là !

Schiphol, un aéroport calme et sous-utilisé
Après une courte nuit à l'agréable Novotel de Schiphol, situé juste au sud de l'aéroport, direction la gare pour prendre le premier train pour AMS.

Le train est déjà à quai, Hoofddorp étant sa gare de départ.

A 5h25, nous partons ! Il n'y a pas foule à cette heure matinale…

Après quatre minutes de trajet, Schiphol Plaza m'accueille, encore calme… L'affluence n'est pas celle des jours passés, du moins, en apparence.

A l'étage, c'est une autre affaire, la queue pour l'enregistrement est assez impressionnante et serpente tout le long des comptoirs à perte de vue…

C'est là que le statut FB est vraiment appréciable. La file prioritaire est fluide, sans attente. La différence est vraiment flagrante… Je ne sais pas s'il est possible de moins fluidifer l'accès prioritaire pour accueillir un peu mieux les passagers en Eco, je pense qu'attendre 5 minutes en Skypriority ne serait pas un drame.

Direction une borne pour récupérer mon billet, je suis passé au 06F pour espérer ne pas avoir de voisin.

Et voilà ! L'embarquement est prévu dans 1h45, plus qu'à passer l'épreuve du contrôle sécurité

Le PIF prioritaire est situé au 2e étage, l'accès est un peu caché derrière les comptoirs.

A Schiphol, il y a non seulement le PIF prioritaire, mais aussi un fast-track coupant ce PIF prioritaire, destiné uniquement aux membres Privium, un programme spécifique à AMS. Il y a donc tout de même un peu la queue si on n'est pas membre Privium…

Il me faudra moins de dix minutes pour passer le PIF, sans problème donc.

Le tableau des départs à Schiphol est toujours aussi impressionnant, avec seulement 3 heures de départs affichés sur ces 4 écrans.. Mon vol est prévu en porte B24.

Passage par le duty-free, la plupart des magasins sont déjà ouverts… Je passerai y faire un tour, histoire d'acheter un petit souvenir à base de genièvre et d'alcool.

Il y a du monde airside !

Le salon par contre ne semble pas trop fréquenté, je vais pouvoir y finir ma nuit en paix (ou bien travailler un peu, selon la motivation) !

L'entrée, que j'ai toujours trouvée curieusement orientée, face à une baie vitrée plutôt que face aux voyageurs arrivant (oui, je pinaille). Pas moins de 22 compagnies sont acceptées dans ce lounge (enfin, 21 car Aeroflot n'est plus vraiment la bienvenue actuellement…).

Le Crown Lounge, toujours immuable
L'accueil est cordial au salon, même si le scan du billet sur les bornes ajoute une certaine distance… A l'intérieur, ça n'a pas beaucoup changé, le salon est toujours aussi vaste et classique dans sa conception intérieure.

Petit tour au buffet, avec des fruits, du pain, des cold cuts, des viennoiseries, et quelques plats chauds… L'affluence aux comptoirs empêchant de faire des clichés propres, il vous faudra me croire sur parole !

Plus loin dans le salon, le coin des liquides, avec les alcools forts déjà en place…

Des petits snacks et du vin, que je vais éviter, il est six heures du matin, un peu tôt pour martyriser mon foie avec la piquette KLM…

A la place, la fontaine à jus de fruits m'ira très bien !

Dans les zones plus éloignées du salon, on retrouve également des machines à café, des snacks et des fruits.

Et voilà ma sélection du matin, de quoi tenir jusqu'à midi sans problème !

Ces fauteuils sont toujours aussi tristes je trouve… J'ai au moins la chance d'avoir coin calme pour moi. Le Wifi est fonctionnel, tout comme les prises de courant.

Après une heure au salon à travailler (la motivation a finalement été de la partie !), passage aux sanitaires, dont la propreté n'est pas optimale. Le salon ne sera d'ailleurs pas beaucoup mieux entretenu, je ne verrai pas un seul chariot de débarrassage passer en une heure.

PEtite balade à AMS…
La PAF est bien calme ce matin ! Les vols en provenance d'un peu partout en Europe ne sont pas encore arrivés…

Le cœur de Schiphol est un peu plus calme que tout à l'heure, et tous les commerces sont désormais ouverts !

Direction la jetée B, par ce long couloir avec deux récents défauts : La disparition des tapis roulants pour une raison que j'ignore, et la construction de la passerelle bleue aveugle que l'on voit derrière les baies vitrées, qui masque la vue sur le tarmac.

Six minutes après avoir quitté le salon, je suis au début de la jetée, où l'aménagement semble avoir été un peu amélioré, avec des commerces et des assises supplémentaires (du moins par rapport à mes souvenirs pré-Covid).

Austrian est parqué à cette jetée en A320, Vueling est de l'autre côté, en jetée C.

Voilà ma porte ! Pour une fois que je n'ai pas à aller tout au fond de la jetée ou, pire, à l'étage inférieur…

L'encore meilleure nouvelle est que des passagers sont en train de débarquer. Ce qui signifie que l'appareil est en porte, et non pas parqué au large, c'est plutôt rare pour les Embraer KLM.

Voilà donc le Schtroumpf du jour, le débarquement est en train de se finir, tandis que le catering est chargé à l'arrière. Derrière lui, LOT part pour Varsovie en ERJ175.
On peut noter sur la passerelle de gauche la double numérotation de chaque passerelle : La porte B28 est utilisée pour l'embarquement à pied, tandis que la B26 donne sur l'escalier que l'on voit déboucher sur la voie routière, pour un embarquement par bus vers un appareil parqué au large.

En attendant l'embarquement, j'aime bien regarder l'activité de l'aéroport, on apprend beaucoup de choses. Comme par exemple que toutes les poubelles vidées par cet employé sont tous jetés dans la benne roulante noire. Le tri sélectif n'est pas encore bien maîtrisé à AMS !

L'embarquement commence à 7h30, avec le respect des priorités, et au doux son du "Mind your step" des tapis roulants qui sont juste derrière nous.

Embarquer dans un ERJ en passerelle à Amsterdam, un luxe rare
A Amsterdam, c'est aussi une compagnie orange qui fait sa pub, mais ING est nettement moins douée pour les slogans marquants que Sixt.

Et me voilà devant le bel oiseau du jour ! Il s'agit de l'ERJ190 PH-EZP, livré à KLM Cityhopper en avril 2010. Un appareil que je n'ai jamais pris (après, avec seulement 4 vols sur E190 Cityhopper à mon actif VS sa flotte de 30 appareils de ce modèle, la chance d'avoir un doublon est plutôt faible).

Instant porte, avec son imposante poignée fièrement dressée ! Notons que la passerelle est couverte.

Accueil en porte souriant, et direction mon siège, à l'avant dernier rang des sièges Eco Comfort, à la têtière noire.

Comme d'habitude sur Embraer, les hublots sont mal alignés sur la majorité des rangées. Le scotch pour faire tenir l'accoudoir, ça, c'est moins habituel.

Comme attendu à ces sièges, le pas est très bon. Dans la pochette du siège : Safety card, sac vomitoire, et… Le magazine de la compagnie !

La forme et la tablette des sièges d'Embraer sont toujours aussi moches.

Le plafonnier…

Rien à redire sur la propreté de la moquette !

Beaucoup à redire sur la ceinture, entre la boucle non siglée, et la couleur de la bande qui n'est en accord avec rien dans la cabine.

A côté de nous, un cousin qui part pour Stavanger !

Allez, jetons un œil sur le contenu de la pochette, avec la safety card commune aux deux types d'appareil de Cityhopper.

La principale différence étant l'absence d'issue au niveau des ailes sur les ERJ175…

Passons au magazine de bord, c'est tellement rare de pouvoir en feuilleter un de nos jours !

Le plat de spaghettis qui sert de carte du réseau de KLM n'a pas changé. On trouve sur cette carte la destination de mon premier voyage prévu en 2023 !

Et la page de la flotte. Le 747 est toujours présent, mais uniquement en cargo…

Il faudra juste dix minutes pour réaliser l'embarquement, qui est terminé à 7h40. Le commandant nous annonce un temps de vol de 1h20, et un possible départ avec un peu d'avance si un slot se libère.

Et je n'ai pas de voisin !

Un autre ERJ-190 arrive en provenance de Linköping…

Un départ en avance à AMS, voilà qui est rare de nos jours !
… Et nous repoussons dans la foulée, à 7h47, avec donc trois minutes d'avance sur l'horaire ! Sur la gauche, la jetée A dont les travaux avancent très doucement… Elle devait ouvrir en 2020 mais le Covid puis la saturation de Schiphol cette année ne permettent pas de donner une estimation d'ouverture (ajouter de la capacité d'accueil d'appareils alors que les passagers ne peuvent pas passer les contrôles manquerait d'intérêt).

Le commandant annonce que nous sommes 4e dans la file des décollages, derrière des vols KLM, EasyJet et AlbaStar. Voilà justement le vol KLM, qui s'élance pour Paris !

Après quelques minutes, c'est à notre tour de nous aligner sur la piste 24 (la Kaagbaan, du nom du village situé à une quinzaine de kilomètres dans l'axe du seuil de piste sud-ouest), alors qu'un 747 Cargo de KLM attend de pouvoir traverser la piste pour rallier le terminal fret de l'autre côté.

Alignement face à la jetée B et aux tours de contrôle…

Une fois le 747 passé, on s'élance à 7h56, longeant au passage la ferme à Embraer…

Début de rotation devant l'autre terminal fret, où les 747 sont aussi présent en force, avec notamment un appareil Singapore !

On s'envole en passant au large du centre d'affaires de Beukenhorst, au sud-est de Hoofddorp.

Après un virage serré pour partir vers le sud, on passe à côté du village de Roelofarendsveen, qui borde le Braassemermeer…

Alphen aan den Rijn (Alphen-sur-le-Rhin en français), un petit village qui a énormément grossi après guerre pour devenir une large municipalité. Il y a 2.000 ans, sous le règne de l'empereur Caligula, c'est à cet emplacement que fut construite une des premières forteresses romaines sur le Rhin pour défendre la nouvelle frontière de l'empire romain, face aux tribus germaniques.
Le lac qui borde la ville est artificiel, il s'agit d'une ancienne excavation de terre pour créer des polders pour agrandir la ville et le district.

Le plafond nuageux se rapproche, alors que l'on passe au large des vastes serres situées entre La Haye et Rotterdam, avec la mer du Nord en fond.

Petit trou dans la couverture nuageuse pour vous abreuver d'un détail géographique supplémentaire, avec le parc national de Biesbosch, situé entre la confluence de la Merwede Supérieure et de l'Amer. On aperçoit trois lacs à l'eau plus sombre au cœur de ce parc : Il s'agit de trois réservoirs qui alimentent Rotterdam en eau potable.

Les sandwichs KLM m'avaient manqué !
Une vingtaine de minutes après le décollage, le service arrive à mon niveau, avec ce charmant trolley fabriqué par Safran NL en 2019.
Le détail de la plaque technique est assez intéressant : Le chariot pèse à vide 17kg, mais il peut recevoir une charge de 96kg. Ca fait donc jusqu'à 113kg à pousser ou tracter pour les PNC, ça doit faire les muscles !

Voilà ce qui est proposé de bon matin ! Un fameux sandwich KLM, que j'accompagne d'un verre d'eau et d'un autre de jus de pommes, le tout servi par une hôtesse très souriante. Petite déception : Les gobelets KLM ont échangé leur charmante décoration typique des Pays-Bas, pour un simple logo de la compagnie.

Le sandwich, "fait à la main", est au fromage et à la moutarde au miel. Je le garderai pour plus tard, n'ayant pas très faim là tout de suite. Le goût n'a pas changé depuis… Longtemps :)

Petit passage aux sanitaires, propres, mais avec un robinet inopérant : Il n'envoie que de l'air (réservoir d'eau vide peut-être ?).

Une pensée à Katia comme toujours… (avec ma montre qui se fait la malle).

Petite vue du galley, avec les trolleys ornés de tulipes !

De retour à ma place, le ciel est intégralement blanc… Au passage, j'ai aperçu les plateaux proposés en J, il s'agit des box œufs brouillés / saumon !

Quelques minutes plus tard, les pilotes diminuent de 4.000 pieds l'altitude de croisière pour sortir de la crasse, ce qui permet d'apercevoir les environs de Metz, avec l'aéroport de Lorraine, assez difficilement visible ici…

Logiquement, juste après, c'est la plus belle des villes lorraines qu'on aperçoit, Nancy ! La partie carrée plus "verte" à l'est de la ville (côté le plus proche de nous) est l'aéroport de Nancy-Essey, qui était utilisé par des vols commerciaux jusqu'en 1991, date de l'ouverture de l'aéroport de Lorraine (au milieu de nulle part et très mal desservi, comme la gare TGV, merci la guéguerre entre Metz et Nancy).

C'est ensuite un léger endormissement, le réveil est réalisé par la prise de parole du cockpit à 8h55, qui nous annonce un atterrissage dans 15 minutes et un roulage court à l'arrivée. On est à 16.000 pieds, au-dessus du Jura nuageux, avec une vue sur la ville d'Oyonnax.

Quelques minutes plus tard, c'est l'agglomération de Bourg-en-Bresse que l'on longe par l'est…

Et rapidement, on retrouve les paysages habituels de l'approche sur LYS par le nord, avec les étangs des Dombes, et derrière, la ville de Villars-les-Dombes.

La région Rhône-Alpes nous aime, et nous accueille avec le soleil, après un vol particulièrement gris ! Ca n'empêche pas l'approche d'être particulièrement turbulente.

Montluel et Beynost sur la droite, dans la vallée de la Sereine, traversée par les viaducs de l'A432 et de la LGV Rhône-Alpes.

Bel exemple d'irrigation à pivot central devant Jonage !

Pusignan, avec au premier plan un élevage porcin (l'odeur en moins).

L'efficacité lyonnaise !
Avec une baïonnette en finale, nous pouvons atterrir sur la 17R au lieu de la 17L habituellement dédiée aux atterrissages, à 09h07, soit un temps de vol de 1h11.

Voilà un temps désormais révolu, avec la jetée Hop! bien chargée en ce lundi matin…

On se rapproche de la jetée, avec deux ERJ-170, celui de droite est parqué en attente de départ pour Lille, qui partira avec près de deux heures de retard. A gauche, ça repousse pour Rennes !

Au terminal principal, l'A321 F-GTAX en provenance de Roissy a atterri juste avant nous, la passerelle n'est pas encore mise en place, mais le camion de refueling est déjà prêt à entrer en action !

On se parque à 9h11, avec près de 14 minutes d'avance, à côté de l'ERJ-190 F-HBLI en provenance de Caen.

Malgré notre avance, la passerelle est rapidement mise en place, l'occasion de jeter un coup d'œil au nez de l'appareil, qui mériterait un petit coup de peinture !

Ici, Sixt nous régale de ses pubs plus ou moins réussies :)

Et… Joie ! Le couloir de correspondance est ouvert, pas de PAF à passer ! Ca change de la situation pré-Covid où la PAF était quasiment systématique…

Pas de bagage à récupérer, direction la sortie ! Il y a du monde en salle de livraison des bagages, l'heure du hub Hop! occupe bien les bagagistes du T2…

Me voilà landside, seulement 6 minutes après l'arrivée en porte !

Direction l'ascenseur pour le P0, Serge le Lapin est parti en vacances à Lyon visiblement :)

Et je retrouve ma voiture qui m'attend fidèlement. Les conditions des réservations de parking à LYS annoncent une absence de supplément en cas d'arrivée du vol avec retard (sous réserve d'avoir renseigné son numéro de vol à la réservation).
Mais rien en cas d'annulation… Toutefois, l'appel à la borne aux barrières de sortie me permettra de bénéficier de la bienveillance des agents du parking qui me feront un geste commercial, en m'ouvrant gratuitement la barrière !
Je serai donc sur la route du retour avant même l'heure prévue d'arrivée au bloc de l'appareil.

C'est sur cette dizaine d'euros économisés que je vous laisse ! La trace radar du vol, avec la courte croisière à 35.000 pieds, avant la descente à 31.000 pieds.

Merci pour votre lecture et vos commentaire :)
Et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Merci pour ce FR
Étonnante la proposition de l'agent commercial qui souhaite rembourser plus!
Je dirais plutôt qu'elle fait la manche...
A bientôt !
Merci pour le commentaire !
J'étais plutôt surpris aussi, après, ça faisait plusieurs réclamations que je faisais d'affilée chez AF, donc il fallait peut-être me "motiver" à continuer à prendre AF ^^
En tout cas, elle est en mauvaise posture ^^
A bientôt :)
Merci Robin pour le partage et désolé pour le commentaire un peu en retard !
Je confirme, tu n'as pas à accepter la proposition que fait une compagnie en cas d'annulation pour rentrer dans le cadre de la compensation EU. L'agente t'a raconté un grand nimp.
Le salon est effectivement bien tristoune avec ces fauteuils et en plus je trouve que leur revêtement gratte, il n'est pas très agréable. Une belle assiette petit déjeuner en tout cas.
L'instant porte est dramatique avec cette poignée relevée, telle une main divine :)
A bord c'est chouette d'avoir eu encore l'ancienne cabine car la cabine retrofitée est très bof, surtout quand on n'est pas dans les premiers rangs, mais ça ne t'aurais pas concerné de toutes façons, vu que tu vieillis ^^
Dommage pour les gobelets qui sont devenus très standards (mais c'est peut être la contrepartie de voler sans voisin ? ^^)
Les immuables sandwiches KL qui restent quand même bien plus consistants que l'offre qu'AF peut proposer sur ses vols.
Sympa le geste commercial en cas de retard pour sortir du parking, et encore plus ici avec l'annulation. A l'EAP un sou est un sou et tout dépassement est facturé au prix fort ^^
A bientôt !
Hello Stephan ! Ya pas de soucis, je ne fais pas tellement mieux niveau rapidité de lecture actuellement ^^
Ca me semblait en effet un peu fort de café, d'être forcé d'accepter n'importe quel horaire tordu pour prétendre à l'indemnisation... Dommage pour une personne dont ça doit être le quotidien, gérer ce genre de demande ^^
Pour le revêtement, n'ayant jamais tenté de m'y asseoir tout nu, je ne saurais dire s'il gratte, mais en effet il en a l'air. Au moins l'offre est bien meilleure qu'à mes premiers passages il y a une demi-douzaine d'années...
Ravi que cet instant porte t'emeuve :D
Je ne savais pas qu'il y avait les nouvelle cabines aussi sur les ERJ (à part les E2 évidemment)... Du coup j'ai envie de tester la nouvelle cabine (à l'arrière) pour me faire mon avis !
Je n'ai pas pensé à vérifier si les personnes avec voisins avaient les jolis gobelets :P
En effet, les sandwichs ont l'avantage d'être consistants (et il y a de la variété, même si personnellement j'ai toujours l'impression de manger la même chose).
Ca n'est pas la première fois que le parking à LYS me fait un petit geste commercial (en plus du rabais automatique en cas de retard d'avion) !
A bientôt :)
Merci pour le FR et paf je rajoute une vue et un commentaire!
Merci pour la vue, à moi la richesse ! (Quoi, on n'est pas payés ? :o )