Avis du vol entre Paris et Amsterdam en classe Economique avec KLM

Goedemorgen en welkom op dit Koninkijke Luchtvaart Maatschappij flucht rapport!
Je m’excuse auprès des membres néerlandophones, mes notions étant très rouillées, je me vois contraint de poursuivre dans la langue de Molière. Je lis tout de suite dans vos yeux la déception de ne pouvoir lire plus longtemps la langue des princes d’Orange-Nassau. Mes plus plates excuses, et pour ça, les Néerlandais s’y connaissent en platitude.
Allez, stoppons cette digression (Graissions !) et commençons ce FR.
Et oui, pour vous surprendre, j’effectue mon retour sur KLM. Cela fait plus d’un an que je n’ai pas pris KLM et presque deux ans en long courrier, autant dire une éternité. Et oui, je fais partie de cette bande d’illuminés qui apprécie de voler en Schtroumpf et d’entendre parler néerlandais à bord, cette langue si chantante à certaines oreilles. Et donc un retour au Japon via KLM, ça donne un routing enfantin CDG-AMS-NRT. Bien sûr, il existe des solutions en direct ou non-stop. Celles-ci sont détaillées dans mon FR sur AF278.
Vol aller: NRT-CDG sur AF277 http://flight-report.com/fr/report-5726.html
Ce retour commence par un CDG-AMS. Embarquer depuis CDG vers Schiphol est d’une banalité affligeante pour moi car c’est la route que j’ai la plus empruntée jusqu’à aujourd’hui : 9e fois que j’embarque en direction des polders auxquels s’ajoutent 6 vols dans le sens opposé. Cela représente aujourd’hui 14% de mes vols. Le vol KL1224 est d’autant plus particulier que, si je ne me suis pas trompé, puisque c’est la 4e fois que je le prends. Cela en devient un peu comme prendre son RER ou train bien précis le matin. Heureusement, pour briser la routine, CDG a un peu changé.
Après m’être fait aimablement déposé à CDG alors que le soleil n’était pas encore levé, je retrouve mon terminal 2F que j’ai tant fréquenté.

Le tableau des départs réservés aux passagers affaires ou avec statut^^

Bon, le terminal n’est pas encore complètement dédié à Schengen puisque l’enregistrement de certains vols « internationaux » se font toujours au 2F.

Je pense qu’un grand nombre de personnes aurait préféré s’enregistrer en zone 3 plutôt qu’en zone 5 ou 6. Cela fait un moment que je n’ai vu de si longues files. Peut être les départs domestiques depuis HND…

Alors que les 8h s’approchent, je suis complètement décalé, le soleil n’est toujours pas levé. Ici, mi-octobre, il fait jour à 6h du matin.

J’enregistre rapidement mes affaires sans aucun soucis et avec un petit sticker jaune pour une livraison prioritaire de bagages. Puis je reprends mes aises dans ce terminal. Tiens tiens, quelque chose a changé…

Et oui, la dernière fois que je suis passé par ici, il n’y avait pas de PIF central.
Pour AMS, LIN/MPX, FCO, passage dédié pour la sécurité, vols considérés comme navette entre les différents hubs AFKLM, AZ.

Passage rapide du PIF. Et oh, joie, des chausse-pieds sont installés sur les bancs situés après l’inspection ! (attention au flou artistique)

Et voilà les belles jetées d’embarquement. Ça me change des couloirs de NRT^^

Et maintenant, il est possible d’accéder à l’autre jetée.

Entre les deux se pose une interrogation. Je sais, vous allez dire que je chipote.

Je ne veux pas parler de la non-application de la loi Toubon sur la préservation de la langue française. Mais, le 2F est bien un terminal Schengen ! Donc mis à part les vols à destination de l’Islande, la Norvège ou la Suisse, le titre du magasin est mensonger ! Et en plus, AF n’atterrit pas à Keflavik, va à Oslo depuis le 2G. Pour la Suisse, seule la ville au bord du lac Léman est desservie depuis le 2F. Et encore, on devrait dire que c’est Ferney-Voltaire, charmante bourgade de l'Ain, qui est desservie puisqu’AF utilise la partie française de l’aéroport.
Je suis curieux de savoir si ce vol est considéré comme intra- ou extra- communautaire ?
Pas grand monde ce matin. Et les jetées d’embarquement n’aident pas.

L’embarquement est commencé à l’heure en respectant les priorités habituelles. Après avoir été salué en français à la porte, rejoint ma place et observé les obligatoires démonstrations de sécurité, il est temps de se mettre en route pour ce saut de puce qui marque la fin de mon retour aux sources.

Et l’appareil s’est arraché à la cruelle gravité sous un ciel parisien couvert.

Puis se rapproche le moment d’absence totale de visibilité.

Pour au final commencer à entrevoir la lumière par delà les nuages !

Et voilà l’appareil stabilisé.

Comme le vol est court, il est temps de commencer le service. Le vol étant effectué en 737-700, il peut accueillir au maximum 122 PAX (modulable). D’après les textes en vigueur, 3 PNC sont suffisants. Ils seront 4 sur ce vol. 1 PNC commençant en C et descendant en Y rapidement pour aider ses deux autres collègues. Comme il s’agit d’un vol matinal, il n’y a pas tous les choix et donc pas de jus de tomate. Je ne sais si de l’alcool est présent à bord…
En tout cas, sandwichs sur ce vol !

Certes, c’est du salé. Premièrement, j’aime bien ça. Ensuite, c’est toujours mieux qu’un petit biscuit la mère Poularde… Sandwichs aux œufs correct.
Cette fois-ci, je ne peux vous offrir un Fuji-san avec le winglet, par contre vous pouvez me demander la Lune^^

Il y avait un peu de traffic ce matin.

Les informations du vol sur les écrans centraux.

Ah, je crois que l’avion perd tout gentiment de l’altitude.

Ce winglet m’avait un peu manqué tout de même.

Puis passage dans l’autre sens de la couche nuageuse, synonyme d’un atterrissage de plus en plus proche.

Alors que l’équipage prépare la cabine à l’atterrissage dans la joie et la bonne humeur, une petite photo de l’espace pour mes jambes.

J’en ai bien profité pour les 12h suivantes. Et comme quoi il est possible de donner les instructions sur le maniement de l’issue de secours sans recourir à une fiche toute pleine de caractères compliqués^^ (cf SKY186 UKB-IBR). Je précise aussi que j’ai eu le droit au PNC donnant les explications avant le décollage.
Alors que le sol se rapproche de plus en plus. Sera-t-il sympathique ?

Dommage que le temps soit si couvert. J’apprécie tellement les paysages néerlandais.

Et ceux qui ont bien fréquenté AMS connaissent d’avance ma prochaine remarque. (les amateurs de H2G2 peuvent deviner)

Oh, no ! Not again !
Et oui, toucher du train sur la Polderbaan, la 18R… Et c’est parti pour 15 min de roulage.
En continuant sur la 18C, la zone de parking au large approche.

Et voilà 3 schtroumps dont un Schtroumpf à 3 Schtroumpf au centre.

Des différents^^

Puis après avoir contourné l’aéroport par le sud, la ferme aux bébés Schtroumpfs.

Et une petite saucisse nationale au centre.

La porte s’approche !

Je trouve la livrée rétro KLM très belle. Pas vous ?

Vu d’un peu loin mais bye bye !

Et me revoilà dans mon élément, AMS. Long time no see !

Vous avez certainement compris le pourquoi de cette photo.^^

J’ai beau être en correpondance, j’en profite pour sortir. Vers les tapis bagages.

Et donc maintenant les tapis bagages.

Et la zone publique niveau arrivée.

L’un des gros avantages d’AMS est d’avoir la gare de trains régionaux sous l’aéroport.

Pour moi, AMS est l’exemple réussi d’aéroport avec autant de chose à faire en zone publique ou réservée, que ce soit Schengen ou non. Le seul inconvénient est la marche un peu longue qu’il peut y avoir entre deux portes, 20 min entre deux vols réguliers avec contrôle des passeports entre.
Tiens, j’ai cru voir un gros moteur.

Et un train^^

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Bon, on ne peut passer à AMS avec une correspondance un peu longue sans profiter de la terrasse.
Amsterdam a la particularité d’être doté de 6 pistes ! Les aéroports européens qui lui ont un trafic plus conséquent sont bien moins dotés.
CDG, FRA et LHR (dans l’ordre), avec environ 500.000 mouvements par an, ont 4, 4 et 2 pistes, respectivement. Vous remarquerez en plus leur étrange disposition sauf pour la triplette de pistes 18/36.
Le plan n’est bien évidemment pas à l’échelle. S’il avait fallu placer la Polderbaan correctement, elle serait dans mon salon^^

Les plus observateurs auront remarqué que les immatriculations sont affichées sur le tableau des départs et arrivés.
Le fameux Fokker installé sur la terrasse ! Il n’est plus à présenter.

Heureusement pour l’intérêt de la terrasse, les pistes Kaagbaan 06/24 et Aalsmeerbaan 18L/36R sont utilisées pour les décollages, les atterrissages ayant lieu sur la Polderbaan.
On commence par la puissance locale.

Et son équivalent états-unien.

Un joli mélange. Utiliser l’expression pot-pourri est un peu trop connotée.

Un vieil United au départ.

Alors que c’est sensé ressemblé à ça.

Une jeune compagnie

Un oiseau qui s’envole, avec trainées au bout des ailes et condensation sur l’extra-dos.

Une soute volante.

Une encore plus grosse !

Laquelle des deux photos suivantes vous donnent le plus envie de voler ?

Question rhétorique^^