Bonjour à toutes et tous,
place au retour de cette escapade professionnelle dans le bordelais. Ce rapide touch and go est l'occasion, pour moi, de faire un peu de benchmarking des deux plus grosses compagnies low-cost européennes. À savoir, Ryanair et Easyjet. Si l'aller m'avait offert de magnifiques vues, le retour s'effectuera de nuit. Heureusement, la météo clémente me permettra tout de même d'admirer le Sud de la France paré de mille feux nocturnes.
Pour rappel, le routing, simple est le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2U21769 - Economique - Bordeaux → Marseille - Airbus A320-200
Trêve de blabla et d'anglicismes, place au report, que dis-je, au récit!
À L'AÉROPORT : BORDEAUX MÉRIGNAC (BOD/LFBD)
Après avoir satisfait à mes obligations professionnelles, on me dépose à l'aéroport où les accès sont assez chaotiques du fait des travaux liés à l'arrivée du tramway. Je suis parfaitement en avance, je peux donc faire un léger détour par le curbside du terminal.

L'entrée du Hall B est protégée par ces dispositifs anti-véhicule bélier.

AF délaissant, de gré ou de force, son implantation provinciale, U2 prend progressivement la place comme ici où AF et U2 semble se battre en duel au niveau des banques d'enregistrement.

Il n'y a pas foule ici, je ne m'attarde pas et me dirige vers le PIF.

Landside, il n'y a pas pléthore de commerces mais le Relay est toujours fidèle au poste. Le PIF est situé au niveau du Hall A où il y a règne nettement plus d'activité.

Terroir viticole internationalement reconnu et apprécié, les vignobles bordelais envahissent BOD !

Si le Hall B semble n'accueillir que AF et U2, le reste de l'activité est concentrée au Hall A à l'exception des LCC qui opèrent depuis Billi. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre…

Peu de monde. Un mercredi du mois de décembre, on est loin des grands départs en vacances et ce, d'autant plus que le transport aérien souffre encore des moults restrictions mises en place à travers la planète. En tout cas, pour moi, c'est fluide et je ne m'en plains pas.

Le PIF est passé sans encombre grâce à un cocktail idéal composé de personnel efficace et d'une fréquentation faible. Après l'obstacle, pas de fameux duty free mais les fameux canelés bordelais sont mis en avant. J'ai déjà les miens qui viennent de La Toque Cuivrée ;)

Je suis largement en avance. Airside, il n'y a pas grand chose à faire à BOD. Je pars explorer les alentours qui manquent cruellement d'animation. Les couloirs sont assez étroits et le manque de commerces rendent l'endroit peu avenant mais pas désagréable non plus si vous voyez ce que je veux dire.

La porte du jour est située en rez-de-tarmac, signe qu'il s'agira d'un embarquement en faux-contact.

Je suis bien au bon endroit. L'endroit n'est pas des plus gai mais l'attente ne sera pas désagréable.

Pré-embarquement rapide et efficace à la sauce LCC.

LE VOL
Le destrier du jour revient d'une rotation vers LUX avant de partir en Provence. Il s'agit d'un Airbus A320-200 alors âgé de 6 ans et immatriculé OE-ICR.

Instant porte lointain alors que j'embarque par l'arrière. Le vol semble être complet.

Instant fuselage shot inversé. L'embarquement se fait dans l'ordre malgré le monde.

Accueil en porte très agréable par 2 PNC "souriants" sous leurs masques et ce, malgré que ce soit l'avant-dernier vol d'une longue journée. Je me dirige prestement vers mon siège à travers une cabine qui se veut basique mais très moderne. Les tons blancs-gris avec une touche d'orange rendent particulièrement bien avec un style moderne et propre.

Le pas est parfaitement acceptable. Le siège, quand à lui, est confortable pour un vol de cette durée. Je suis plus sceptique pour un vol plus long tel qu'un ORY-TLV.

Le lot de bord est présent. Bien évidemment, Easyjet est adepte du BoB.

L'embarquement se poursuit. Notre avion du jour est équipé de sharklets du plus bel effet tandis qu'un Airbus A318-100 Air France se prépare à partir vers LYS.

Instant PSU avec la lumière centrale allumée automatiquement durant l'embarquement. La cabine présentait vraiment bien.

Départ parfaitement à l'heure et roulage vers la piste 05-23 pour un décollage en 05.

Alignement sur la piste en service. Mois de décembre oblige, la nuit est déjà tombée depuis bien longtemps.

Décollage, taux de montée positif. C'est parti pour MRS!

Montée tandis que la rocade bordelaise (A630) semble bien chargée en ce mercredi soir.

J'ai bien choisi mon siège. Bordeaux parée de mille feux se dévoile dans toute sa beauté nocturne.

Je vous en remets une alors que l'appareil entame un virage sur la droite pour prendre le cap vers la Provence.

Une montée dont on ne se lasse pas. J'en prends plein les yeux!

La trajectoire sera globalement parallèle à la vallée de la Garonne…

Et là…c'est le drame…les lumières sont rallumées au niveau de Villeneuve-sur-Lot.

En conséquence, les clichés sont moins "propres" mais, Toulouse se dévoile quelques minutes plus tard.

Rapidement, le golfe du Lion apparaît. La trajectoire nous fera passer à la verticale de Montpellier.

Passage par le travers de Palavas-les-Flots.

L'approche se poursuit vers la piste en service, la 31R. Au bout de quelques minutes au-dessus d'une mer Méditerranée sans lumière, Marseille se dévoile des entrées maritimes.

Le centre-ville de Marseille tout illuminé, l'approche est magnifique. Notez que les volets sont sortis dorénavant.

La rade de la Joliette avec des navires (de croisière?) à quai.

Croisement de l'A55 qui relie Marseille à Arles en passant par Martigues.

Arrivée à bon port en passant devant les installations d'Airbus Helicopters.

Posé en 31R tandis que l'ensemble des trainées sont sorties.

On libère la piste. Contrairement à la veille et à la région bordelaise quelques minutes plus tôt, le temps est maussade.

Court roulage vers le terminal mp2 d'où opère Easyjet à l'instar de sa consœur irlandaise mais à l'inverse de l'outsider espagnole qui profite d'installations plus agréables au terminal 1. En parlant du loup de Volotea, passage devant l'un de ses Airbus A320-200 qui, il me semble, fait du béton à longueur de journées. Les programmes sont encore bien perturbés en raison du Covid.

Stationnement en autonome en faux-contact du mp2. Ethiopian est en porte avec l'un de ses Boeing 777-200LR qui s'apprête à partir pour GVA puis ADD. En voilà une ligne que j'aimerais prendre…

À L'AÉROPORT : MARSEILLE PROVENCE (MRS/LFML)
Prise de congé cordiale et débarquement rapide par les passerelles mises en place. À l'intérieur, les passagers attendent dans la salle de pré-embarquement.

En avant dans la fraîcheur de cette fin d'automne pour rejoindre cette merveille architecturale…

Le parcours Arrivées est basique, on sent bien que tout a été fait pour réduire les coûts.

La longue marche se poursuit. Ici, pas de correspondance possible, pour cela, il faut repasser landside. Néanmoins, ce couloir, bien que basique, est protégé des éléments.

Dans cet univers industriel, c'es TUIfly qui nous souhaite la bienvenue en français, arabe et anglais.

La marche se termine toujours dans ces installations basiques. Même niveau peinture, le budget semble avoir été réduit à sa plus simple expression.

Enfin, je passe landside et débarque dans un petit hall des Arrivées qui rempli correctement sa fonction à défaut d'être beau.

Je vous laisse donc sur le parvis de ce terminal sans charme mais fonctionnel. Je presse le pas pour retrouver ma voiture pour rentrer à la maison.
Pour finir avec le benchmarking entre U2 et FR, je dirais que U2 l'emporte de loin grâce à sa cabine aux couleurs agréables et ses équipages enjoués, pro et qui véhiculent une bonne image. Niveau prix, cette liaison transversale est réellement compétitive vis-à-vis de ce qui est offert par la SNCF (intercités) tant niveau prix que durée de voyage.
Je vous remercie pour la lecture, n'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir!
À bientôt
LYSflyer

Merci Lysflyer pour le partage,
U2 fait le job et si AF se met au Bob et au pre boarding, les différences seront difficiles à deviner.
Les vues au décollage sont superbes ainsi que l'approche sur la cité Phocéenne.
Le T2 de MRS est bien tristounet.
A bientôt.
Oui, les différences entre LCC et major deviennent de plus en plus ténues. À mp2, aucun charme mais c'est fonctionnel.
Bonjour et merci pour cet opus de retour
EZY est mieux FR, c'est l'une des low cost Européenne, ( avec Volotea ), les plus fiables, offrant un très bon rapport qualité-prix, ( sans bagage en soute ).
De belles vues nocturnes au départ et à l'arrivée.
A bientôt.
Merci! Oui, l'offre U2 est très correcte et un réseau très intéressant comparé à FR qui commercialise des vols au milieu des champs de patates! Pour ce qui est de V7, je ne sais pas si c'est lié à la pandémie mais je ne les trouve pas fiables avec des changements d'horaires assez récurrents.
Merci beaucoup pour le partage !
Les vignes sont à BOD ce que le salon n'est pas à LYS :)
Un vol qui fait le job, on n'en demande pas beaucoup plus. EasyJet reste la compagnie la plus fréquentable des LC d'Europe.
A bientôt !
Merci pour le partage! Les vignes donnent un aspect terroir à la plate-forme ^^
Merci pour le FR !
A BOD comme à MRS, c'est des terminaux pour le moins basiques que l'on retrouve (pour la partie airside au moins à BOD) !
Je trouve aussi que U2 a l'avantage... Outre l'aspect "produit" pur, le service client de la compagnie orange est quand même nettement meilleur que celui de Ryanair ou Volotea. Il est même plus réactif que celui d'Air France actuellement...
Sinon, les vues sur Bordeaux sont très belles ! Et celles à l'arrivée aussi... Ca me rappelle le temps lointain où j'étais "basé" à MRS pour partir en vadrouille !
Dommage que le segment MRS-GVA ne soit pas ouvert à la vente chez Ethiopian ^^
A bientôt !
Merci pour le commentaire. Je regarde souvent pour élaborer un routing ex-MRS sur ET!
Merci pour le FR qui nous confirme qu'easyjet est sans doute la LC la plus fréquentable par chez nous qu'il soit.
Merci pour le commentaire.
U2 et TO ont vraiment réussi leur "normalisation".
LYSflyer