Avis du vol entre Paris et Fort-de-France en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous,

A peine l'encre séche des précédents FR et m'être remis de mes émotions TK et al., me voilà dans ma traditionnelle rotation estivale vers FDF avec toute la famille.
Le routing est simple et je reviens aux fondamentaux en partant et revenant à ORY après plusieurs passages via CDG. 

prologue ticketing

Pour la première fois sur FDF, non seulement je fais l'A/R en J, mais en plus, sans avoir recours aux upgrades en miles.
Le secret ? Une promotion AF qui mettait le billet au niveau du prix d'une premium éco, ce qui ne faisait plus qu'une différence ténue avec nos billets originaux pris en Y aux tarifs estivaux.
Je modifierai avantageusement nos billets via AF après avoir eu connaissance de la promo en lisant les réseaux sociaux en attendant mon vol pour Toulouse en juin dernier.
Encore un peu, je faisais un malaise devant une telle affaire s'il y avait toujours en cours de validité le XP*2 ! 
La contigüité de ce vol avec mon dernier vol sur Anadolu Jet (SAW-CDG) lui donnera un petit goût de chaud froid extrême.

ORY

Une fois de plus, l'ami Uber me dépose à la porte des airs.
Faudrait que j'envisage de prendre des actions chez eux un jour…
Ciel bleu et trafic plutôt fluide pour arriver jusque là. 

Une fois passée la porte du terminal, c'est tout droit pour rejoindre le comptoir SP.
Même si cela est ténu sur les photos, on note 3 types de guichets SP : Pour les SP "divers" (Premium, gold, platinum, …), pour la business et pour les ulti. Je ne pensais pas voir cette option sur un vol COI. Tout le gratin doit être là !
Aiguillage par l'hôtesse d'accueil, une attente quasi nulle, et hop, voici nos 3 bagages enregistrés.
Quand je pense à la franchise à laquelle on avait droit (9 bagages en soute étant tous FB+ plus 6 bagages cabine possibles), je me dis qu'on aura fait les petits bras.
Mais maintenant, nous sommes tous légers, prêts à rejoindre le PIF qui était à la base mon point de crainte principal en termes de fluidité.

On commence par un faux départ.
En effet, comme la dernière fois, je tente une diagonale pour rejoindre le coin des portes DEF. 
Mais en touchant quasiment au but, on se fait refouler par un agent en charge des files qui nous engage à retourner sur nos pas et à prendre une entrée de file au bout du monde.

On s'exécute en refaisant le chemin inverse accompagnés d'autres PAX qui comme nous râlent un poil car on ne comprend pas bien le pourquoi de cette instruction.
Une fois arrivés au point indiqué, tout s'éclaire ! ADP a organisé des files spéciales journée de grand départ. 
Une file accès n°1 est prévue, et elle n'est pas très fournie en PAX.
Pourtant notre avance n'est pas démentielle.
Elle est oú la 50aine + de PAX SP de notre vol ?

Au bout de cette ligne, comme prévu, je tombe sur les postes de PIF un peu bizarre d'ORY (plusieurs passagers en parallèle préparent leurs plateaux). Cela est certainement fait pour gagner un temps mais ca ne marche pas, c'est cafouilleux.
Quant au fait de devoir sortir toute son électronique, ca commence à sentir le 18e siècle… n'existe-t-il pas des scanners qui permettraient d'éviter cette tâche chronophage (et créatrice de bordel) ? ADP, investissez, ou faites de la R&D… 
car avec 3 petits sacs á dos, on se retrouve à gérer 6 plateaux car en plus, l'électronique ne doit pas se chevaucher…
On y passera tout de même assez rapidement pour que cela n'ait pas le goût du calvaire.

airside

Le pire est passé. Maintenant, c'est roue libre.
Passage comme d'habitude sans porter grande attention au duty free car aucun besoin de dernière minute. 

Nous voilà dans le grand hall post duty free avec pour objectif la PAF droit devant, enfin, droit devant, sur la droite…
La fastlane nous permettra de la franchir sans aucune attente. Roue libre je vous dis !

Qui dit PAF dans le dos, dit plus que quelques pas avant le salon.

Salon en approche, dernier virage, armement des BP.

le salon

Acceuil chaleureux et souriant.
On bippe nos 3 BP mais étonnamment, celui de copax junior ne passera pas. Cela n'aura pas d'incidence.
On entre dans le salon plutôt bien rempli avec probablement que les PAX de FDF plus quelques derniers PTP tentant un last call.
On s'installera dans le petit coin à gauche en rentrant. 

Un peu loin des agapes mais une fois posés, on sera tranquille.
Quelle est l'offre ce matin ?
La voila. 
Que du classique. 
Pour le champagne, je n'ai pas eu le temps de tourner la bouteille pour la mettre sur son plus beau jour… car le PAX d'en face se demandait "mais c'est qui ce touriste" !
Aux rhums, drame, pas de citron vert. LOL 

De cette revue de buffet, je ne me laisserai aller qu'à une modeste sélection car l'enjeu est à bord.
Vu qu'il y avait lemon-gate sur le chariot, je me suis lancé dans la découverte d'un rhum arrangé vanille qui était excellent!
Rhum et fromage… oui, cela se tente ! ?

PS: Pour faire taire les mauvaises langues, non, le champagne à l'arrière plan n'est pas là pour rincer, c'est celui de madame. 

Enfin, il est temps de décoller de nos sièges après un bon moment au salon.
Rinçage de mimines en règle puis le temps d'attendre l'ascenseur, petites vues de notre avion et de ses collègues.
Car oui, ce 772 AF, c'est le nôtre. 

Embarquement

Il est temps de faire un portrait en bon et due forme de notre destrier.
Profil gauche et droite.
Ca ne bouge pas beaucoup autour. 
Pourtant, on est à h-1 et les choses bougent en porte. 

Je retrouve une signalétique claire et limpide. Le chemin, c'est par là.
Je ne suis pas premier dans la file mais pas loin (non, le frisson du last call, non). 
UM et PMR sont déjà prêts à embarquer. 

Le go est lancé mais ce sera pour un petit stop passerelle de quelques minutes.

A noter qu'il y aura 2 passerelles (en 1L et 2L), aussi, toute la cabine Y ne passera pas par la J et la W.
Notre petite cohorte de SP (une 50aine+) intègrera l'appareil avec efficacité. 

Demi fuselage shot, avec le nom de notre oiseau en gros "Montpellier" (F-GSPP).

ndlr: Depuis que j'ai découvert le chanteur Montelier… les confusions sont totales. Cela n'a rien à voir avec la choucroute, mais je vous engage à écouter (https://www.youtube.com/watch?v=5eQ9Ou9j3mg).

Accueil très chaleureux en porte par la CCJ qui s'occupera de ma rangée.

cabine et activités au sol

Retour en terre connue.

La cabine Best bien connue. Pas la peine de rentrer dans tous les détails mais on s'y retrouve bien.
Y compris mon coude et les boutons du siège qui mèneront parfois leur vie ensemble. 
Quelques traces d'usure ici et là, mais le temps a déjà bien passé depuis leur mise en service. 

Petite vue des coffres avec notamment le range tablette. 
Passage en mode honeymoon, notre cloison ira rejoindre son placard.

De mes angles de vue, vous aurez compris que copax junior aura fait main basse sur le 2A.
Le 2A est sympa mais faut pas avoir beaucoup de bagage cabine. 
Copax junior n'en a cure et se lance dans l'IFE qui a démarré depuis (mais en étant un peu bridé par les différentes annonces d'accueil). 

Moi je suis posé.

Au sol, les distributions démarrent.
13:36, distribution masque et trousse.
Note pour le retour : ne pas prendre le masque… 

La trousse est convenable (et réutilisable, un bon point pour moi). Le chausson-gate continue (plutôt que de distribuer des masques que personne n'utilise désormais, rendez nous les chaussons !)

Puis arrivent le menu et la boisson d'accueil !
Le menu est peu utile en soi car nous avons choisi nos plats en avance.
Mais cela sera toujours agréable de l'avoir entre les mains. 

Welcome aboard !

Le verre m'a l'air tout neuf.
spoil : il en sera de même pour les couverts. 

Avant de décoller, passage rapide commodités pour les immortaliser immaculées et on se tient prêt.

Oshiboriiiiii ! ?

13:54, porte 1L fermée.
Tiens, je n'avais pas remarqué mais on est en retard les jeunes !
Le champagne en action… 

taxi et decollage

14:03, push back et vrombissement des moteurs (mon petit plaisir).
Lancement des différentes vidéos . 

On s'alignera à 14:14.
Je crois deviner piste 24… mais en fait je ne sais pas.
L'inconvénient d'être au milieu, mais ca vous évite d'être inondés de photo de taxi.
Nous aurons quelques secousses en montée. 

dejeuner

Tout d'abord, l'apéro !
Mais c'est le drame… Il n'y a plus les noix de cajou cranberries ! (pourtant je les ai vu dans un FR récent !!).
Je tente une petite demande au cas où dans une réserve secrète il y en aurait (genre pour le bar en vol) mais l'évidence est cruelle, ce sera non.
Je dois donc me mettre au bio, contraint et forcé.

Le service démarre à 15:19 après l'apéro.
Je continue sur le vin blanc (le Pouilly).
Entrées classiques. Je réaménage.
2 types de pains proposés au choix, dont celui aux raisin qui aura mes faveurs.
Les couverts sont immaculés. 

Arrive ensuite le plat, la joue braisée. Très bonne.
Dans ce close up, vous notez le sel et poivre en petit sachet (fini les salières en plastiques rouge).  
Sur ce coup lá, je ne les regrette pas trop car je ne m'en suis toujours que peu servi, idem ici d'ailleurs.
Pour le détail service, en fait, j'étais prévu au 2F et madame au 2E initialement (on a échangé en arrivant à bord).
Toutefois, les plats ont bien été apportés à qui de droit en première intention. Il y a donc eu une vérification en amont.
C'est un détail mais ca montre l'attention au service. 

Chez Mme et copax junior, nous avons le plat végétarien qui n'est pas des plus sexy en visuel (mais validé par sa consommatrice) et la volaille qui était aussi très satisfaisante (j'ai pu la gouter).

Fromages puis trio sont apportés. J'ai aussi succombé à une glace. 

Une fois le tout replié, petit expresso et poire pour pousser (sur la photo, le verre derrière la tasse, c'est pas la poire ?
Il est 16h46. Le temps de tenter un film… Matrix résurrection ou révolution je ne sais plus.  

vol et seconde prestation

Finalement j'abandonne mon film… soporifique.
Et je me lance dans une petite balade rapide en commençant par une offrande au maître des portes. 

J'arrive au bar où point de cajou cranberries comme prévu.

Puis retour dans l'autre sens en cherchant l'inspiration.

Je tenterai de noyer l'ennui avec du wifi puis finalement, c'est plutôt un retour au galley où je pourrai discuter avec nos PNC (mes copax étant en plein cinéma).

Discussion qui sera complétée par la rencontre à bord d'un membre du groupe Facebook platinum. Comme quoi le monde est petit.
On a tenu le comptoir comme il se doit (mais sans poire ni cahuètes, ni même Christine), jusqu'au second service (début à 21:20).
Celui-ci me rappellera furieusement un plateau J europe et sera lui aussi accompagné de ses couverts immaculés. 

Qui dit seconde prestation, dit arrivée dans la foulée.

arrivée

Pas de hublot, pas de caméra sur les 772, je tiens comme je peux mais la géovision pilote est coupée pour les dernières minutes.
J'aurai droit à mon long et marqué virage dans la baie de Fort-de-France.

L'atterrissage sera super doux, comme un TK ?
Nous arriverons rapidement au parking vu que le taxi est aussi long que mon bras et très vite, débarquement par la 1L, chaleureux au revoir et rencontre avec la claque de moiteur des tropiques. 

Notre avion au parking, et en rédigeant ce FR, je me dis que des vues comme celle-ci, je commence à en avoir un paquet au compteur… 
Heureusement que l'immat' du 772 me permet de m'y retrouver. 

Qui dit débarquement comme un éclair, dit petite attente au tapis, mais nos bagages sortiront relativement vite.
Il parait qu'on est toujours en retard même à l'arrivée mais l'âme charitable qui nous récupère à la sortie est avisée et a su ajuster son arrivée pour ne pas trop attendre (le virus FR24 !).

En 25 min chrono depuis la sortie de l'avion, nous arrivons au parking où nous sommes garés quasi dans l'axe de la porte AF…

Les données FR24 pour finir.

et je vous dis, rdv pour le FR retour.