Enchainement de vols
- 1Lyon-St-Exupéry LYS - Bucuresti Henri Coanda (OTP) - Wizz Air W6 3062 - A321neo
- 2Bucuresti Henri Coanda (OTP) - Wien Schwechat (VIE) - Wizz Air W6 3053 - A321neo
- 3Wien Schwechat (VIE) - Düsseldorf (DUS) - Eurowings EW 9751 - A320
- 4Düsseldorf (DUS) - Lyon-St-Exupéry (LYS) - - Eurowings EW 9416 - A319
Direction la capitale Autrichienne par le chemin des écoliers
Bonjour à tous,
Cette année 2022 est assez prolifique pour moi, mêlant diversité et régularité dans les vols. Ceci va notamment me permettre de faire grossir mon flight log et développer ma flotte d’aéronefs au 1:400e.
Une rencontre de trois jours à Vienne, non pas au sud de Lyon mais en Autriche va me permettre de faire quelques heures de vol en plus. Après consultation de Google Flights, je jette mon dévolu sur la proposition la moins chère. Elle me permet d’ajouter deux nouvelles compagnies - Wizz Air et Eurowings - ainsi que deux nouvelles plateformes où je n’avais pas encore mis les pieds - Bucarest-Otopeni et Düsseldorf. Enfin ça, c’est ce que je pensais.
Je vais essayer de m’employer à vous décrire cela le plus précisément possible. Notons que cette route Lyon - Bucarest est une exclu ! J'ouvre donc le bal !
C’est parti !
C’est à l’aube que je quitte mon 8e arrondissement. Très classiquement, j’emprunte le tram T4 jusqu’à Part-Dieu d’où je prendrais le Rhônexpress. Pour une bonne combinaison en cette heure assez matinale, j’avais préalablement consulté les horaires des deux lignes pour trouver le meilleur compromis.

Le tram express est assez bien rempli, signe d’une reprise assez soutenue des activités aériennes. L’apparence est toutefois trompeuse, puisque Saint-Exupéry, c’est aussi une gare TGV et pas mal de passagers du Rhônexpress bouderont les airs au profit du rail. En attendant, en ce jour, je fais une infidélité à mes amours professionnelles pour délaisser les longs rubans d’acier pour les cieux (avec la ferme intention de revenir quand même sur terre !).


Il faut passer par les entrailles de l'oiseau.

Les tapis roulants fonctionnent bien, je serais vite au T2 où je ne moisirais pas si ce n’est un passage par ces toilettes presque propres. Notez la présence de ce distributeur de produits en latex qui permet à certains de s’outiller avant d’envisager certains genres d’activités une fois à destination.






Le FIDS du jour.

Le comptoir d'Air Algérie qui vient de reprendre enfin ses activités au départ de LYS.

Je passe devant le comptoir Wizz où se pressent mes futurs compagnons de vol.

Le T1 est particulièrement lumineux en ce joli début de journée.

Je ne traîne pas pour passer le PIF. Et comme un gland, j’oublie malencontreusement de sortir mon appareil photo reflex de mon sac. Ce dernier est éjecté sur le tapis parallèle. J’aurais droit à une fouille complète. C’est pas comme si je le savais pas.

Ceci fait, je traverse sans arrêt le temple de la consommation pour rejoindre le satellite D.


C’est parti pour un cheminement dans les tréfonds de Saint-Exupéry. C’est là que le passage de la PAF sera fait, la Roumanie, bien que membre de l’Union européenne, n’est pas encore dans l’Espace Schengen. La file « Passeports UE » n’est pas activée, obligeant à faire un peu plus de queue. C’est assez rapide quand même.



Je pourrais tirer le portrait de cet A300-600 aux couleurs de ce célèbre transporteur de fret.

À noter qu’à aucun moment le pass sanitaire n’a été contrôlé.
Dernier contrôle avant d’embarquer. On peut enfin voir l'oiseau du jour !

Ça y est, les fauves sont lâchés. À peine un orteil sur le tarmac que fuse déjà les « No cigarette, no photos ». J’ai mal compris la deuxième partie de la recommandation. Le bruit ambiant sans doute. Je me suis pas fait pé-cho, mais il avait pas l’air cool le gars, d’autant plus que la police et la gendarmerie étaient aussi dans les parages. De toute façon, le contre-jour ne permet de faire de belles prises de vue.


Welcome aboard
A321 neo HA-LZD MSN 10659
Type 321-271´X
Premier vol : 11 octobre 2021. Il aura donc sept mois demain.
Motorisation : PW 1133G
Bizarrement, l’accès ne se fait que par l’escalier avant, celui de derrière semble avoir été posé inutilement. Puis, finalement, celui-ci est mis en service. Étant au rang 23, je file vers la dérive.

Momento puerta.

La cabine est claire, propre, récente.
Voici mon siège ma planche à repasser pour les prochaines 140 minutes. Finalement, même sans inclinaison possible, j’ai trouvé son confort correct.

Le pas(maribo), correct lui aussi.

Le maigre contenu de la pochette.


Un regard vers le plafond.

Le vol est rempli à 97% à vue de pif.

L’accueil est chaleureux par un personnel navigant commercial très jeune. Malgré leur prise de service très matinale (la rotation a débuté à OTP avec un départ à 06h05 heure locale), et malgré les masques, le sourire est bien là.
Nous repoussons avec cinq petits minutes de retard, ce qui est négligeable. J’avais pu observer ces derniers jours que la régularité n’était sans doute pas la spécialité le W6. De toute façon, j’ai pas mal de marge à Bucarest.
Sur notre côté tribord, cet A320 de la britannique easyJet est lui aussi dans les starting-blocks pour Bordeaux.

Il nous grillera même la priorité.

Le taxiing est rapide et nous décollerons de la 17 droite, direction plein sud.
Les installations lyonnaises.


Au fond, la plus belle ville du monde (en toute objectivité et modestie).

L'échangeur ferroviaire de Saint-Quentin-Fallavier.

Heyrieux, dans le département de l’Isère, à la frontière avec celui du Rhône.

Le lac de Paladru.

Là, on devine Grenoble derrière le massif de la Chartreuse.

La vallée du Grésivaudan avec Pontcharra (38), aux confins de l’Isère (dont on voit le cours) et de la Savoie.

Les Alpes dans toute leur beauté.





La vallée de la Maurienne, Modanne.

Puis c’est déjà l’Italie et l’agglomération turinoise.

À partir de la plaine du Pô, le ciel se voile et ce sera pratiquement le cas jusqu’à l’arrivée.

En ce qui concerne l’ambiance à bord, c’est bien le terme silencieux qui vient à la tête de prime abord. Ces neo sont une vraie réussite pour les exploitants, pour l’environnement et pour les passagers. Le niveau sonore est vraiment agréable.
Le port du masque semble optionnel pour certains à bord. On sent un relâchement de plus en plus marqué. Je ne connais la législation roumaine sur ce sujet, c’est peut-être toléré voire non-obligatoire désormais.
Ayant passé une seconde très mauvaise nuit, et la couverture nuageuse n’incitant guère à consulter l’IFE sur le canal « National geographic, les Balkans vus du ciel », j’essaye de jouer les prolongations quelques minutes avant que ne débute le service.
N’ayant pas de carte à disposition, ni même le courage de consommer quoique ce soit, je ferais l’impasse. Le trolley semblait assez bien fourni et a rencontré un certain succès.

Descente vers l’aérOpoRt interna de Bucarest - henri coanda
Notre commandant de bord nous annonce une météo mitigée à l’arrivée dans la capitale roumaine où il a plu et où quelques averses sont encore à prévoir.
Et c’est déjà l’heure de la descente. Le vol a été très rapide ce qui me fait dire que j’ai bien dû dormir une bonne vingtaine de minutes, ce qui ne m’était pas arrivé depuis fort longtemps à cette altitude.
Après quelques menues turbulences, nous perçons le plafond nuageux et nous pouvons observer le plancher des vaches (à lei*) roumaines. Oulala, mais d’où je sors ça ?
*Le lei est la monnaie locale.


Au loin, on peut observer la capitale roumaine.

Nous passons à côté de cet A320 de la République fédérale d'Allemagne.

Nos landing gears reprennent le contact avec le sol sur la piste 08R.
Toutes voiles dehors …

Le taxiing permettra de longer quelques épaves locales dont l’avenir semble compromis.




Ceux qui sont en service, parqués à l'écart.

Tout le monde debout !

Je reste assis pour regarder la scène du refueling…

Pendant qu'Austrian vient de se poser et s'achemine vers son point de stationnement.

On aurait pu penser (et moi le premier) que la descente s’effectuerait par jet bridge vu le point de stationnement : ce sera finalement par deux escaliers - ce qui n’est pas pour déplaire le spotter qui sommeille en moi.
Je peux donc refaire à ma guise, sans le faire aboyer dessus, les instants portes et fuselage.





Transfert par paxbus vers le terminal. Les ATR 42-500, 72-500 et 72-600 constituent une grosse partie de la flotte de la compagnie nationale TAROM. Je ne pourrais malheureusement pas tirer le portrait d’un A318 du cru.


Nous cédons le passage au vol LH1651 qui repart vers MUC avec cet A319.

Austrian arrive à l’instant de Vienne pour une courte escale avant de repartir vers son point d’attache. Ce n’est pas avec la compagnie nationale autrichienne que je poursuivrais mon trajet. Je reste avec Wizz. On ne change pas une équipe qui gagne.

Henri coAndă , un AÉROPORT étriqué
À la descente du bus, je suis le cheminement transit. Je n’ai guère le temps de visiter quoique ce soit, je resterais donc airside. De longs couloirs à remonter mais les tapis fonctionnent. L’itinéraire de transit est modifié et le fléchage est un peu défaillant. Il faut ouvrir l’œil et même les deux !




Juste avant la PAF, on peut deviner qu’il faille bifurquer à droite. Je dois présenter à un policier (qui parle un peu français) alors ma carte d’embarquement et mon passeport qui sera scruté à la loupe, dans le sens littéral du terme. Ceci fait, je dois repasser le PIF avec à nouveau un contrôle méticuleux par du personnel néanmoins très courtois.
Je suis enfin libéré de mes obligations ; je vais pouvoir errer dans les couloirs d’Otopeni.

La première impression qui me frappe est le manque de place. À chaque porte où un embarquement est sur le point de débuter, les passagers sont obligés de faire la queue dans le couloir principal. Et il ne s’agit pas de gros porteurs. Point de triple-sept, d’A350 ou pire d’A380. Je ne sais pas comment ce serait possible…

Le FIDS local.

Je n’ai pas réussi à trouver un distributeur d’argent. Il « lei » nulle part ! Le bureau de change est fermé. On trouve d’autres machines à sous quand même puisque le casino est lui ouvert ! Tant pis pour le paiement en monnaie du cru, ce sera en carte bleue.

Je ne suis pas fort en roumain, mais ça veut dire si "la mama a copulé, elle doit langer" ?

Mon prochain vol est déjà affiché. C’est pas l’heure de pointe et heureusement vu le peuple qu’il y a déjà.

À vols low-cost, lounge low-cost. Je mange une gamelle de pâtes pas trop mauvaises… avec une bere Ursus. Faut quand même se respecter !



Qui est Henri Coandă ?
Il est né le 7 juin 1886 à Bucarest et mort le 25 novembre 1972 dans la même ville. C'est un ingénieur dont une des spécialité est l'aéronautique. C'est notamment l'un des pères de l'aviation à réaction. Il est aussi à l'origine d'autres inventions ou améliorations.
Le diagramme du vol.

Voilà, me reste à patienter encore un peu avant la suite. Comment s’occuper ? Ben en rédigeant ce report pardi !
Merci de m’avoir lu.
Merci pour ce report inédit !
Sympathique routing, il ne me serait pas venu à l'esprit de faire escale à Bucarest pour rallier l'Autriche ! D'ailleurs, la relation LYS-OTP me fait de l'œil depuis quelques temps maintenant... Peut-être un de ces jours :)
Le coût du choix du siège n'est pas donné, pour un "simple" siège hublot, mais sinon ça reste un vol plutôt agréable, surtout avec ce Neo qui est doux pour les oreilles :)
Par contre je note que les compagnies low-cost sont définitivement revenues à ce satané satellite D à Lyon... J'appréciais de pouvoir partir depuis le terminal 1 "classique".
Les vues sur les Alpes sont vraiment belles !
A bientôt :)
Merci pour ce commentaire.
Le routing, c’est Google Flight qui me l’a « imposé ». Ça me semblait une bonne offre (via kiwi.com). Et puis ça me permettait ce détour « exotique ».
Oui, les neo sont un vrai plus pour l’ambiance sonore à bord. Ce sont les passagers bavards qui sont maintenant plus gênants.
Le satellite D de LYS est très sollicité par les low-cost, Wizz Air n’échappe pas à principe.
Merci Greg pour le partage !
J'ai toujours trouvé Wizz assez constante dans sa qualité de service, même si elle réussit à entasser 240 passagers dans les 321neo ce qui est un record :) et 230 sur les 321CEO qui est aussi un record ^^
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Eh oui, malgré ces records en termes de capacité, je n'ai pas eu cette désagréable sensation d'entassement. Certes, c'était un vol d'un peu plus de deux heures. Qu'en serait-il sur un vol transatlantique type MAD - BOS ou HAM - IAD par exemple ? Pas sûr que j'apprécierais cette promiscuité.
La conception au niveau des aménagements intérieurs des A321 neo XLR sera un vrai défi.
Merci pour ce FR.
Un détour par OTP pour aller à Vienne, pourquoi pas. Mais je me demande ce qu'il se passe si le premier vol a un problème.
Très jolis vues au décollage.
nous pouvons observer le plancher des vaches (à lei*) bon jeu de mot ?
A bientôt
Merci pour le commentaire.
« Correspondance non couverte par Kiwi.com » qu’ils m’ont écrit.
Après, c’était le train de nuit pour Vienne.
Salut Greg et merci pour le FR!
Malgré le prix confiscatoire!!
on sait jamais! XD
Même avec les pays Shengen on y a le droit en ce moment
Très sympa ces fuselage shot
Très belles photos au décollage!
C'est aussi ce qui me surprend toujours, c'est, en plus de la grosse taille des moteurs, l'élement principal de différenciation!
PS1: vivement qu'on se cale un petit verre en terrasse avec Nollaig avec ce beau temps!
PS2: tu nous referais un mini bonus une fois en cabine TGV? :p
Merci pour ce commentaire.
Pour le tram express, je ne le paye que 2,50 euros avec une carte « salarié de la plateforme aéroportuaire » puisque je me rends régulièrement dans le cadre du boulot à la gare de Lyon-Saint-Exupéry.
À mon arrivée de FCO à CDG il y a quelques semaines, j’ai eu le droit à un double contrôle - en sortie de jet bridge et aux guichets.
PS2: tu nous referais un mini bonus une fois en cabine TGV? :p
Dossier en cours d’instruction. ;-)