Bonjour à toutes et à tous !
Ravi de vous retrouver, pour une série (si tout va bien) de quatre vols, pour aller chercher le soleil italien après mon précédent voyage au Royaume-Uni ! (spoiler : Il faisait beau au Royaume-Uni et un temps pourri en Italie. Satané dérèglement climatique !)
Comme à l'accoutumée, je vais me faire un plaisir de détailler la création de ce routing, et comme d'habitude, vous pouvez sauter le bloc qui suit si mes pavés ne vous passionnent pas :)
Analyse d'un routing en beaucoup trop d'actes
Tout commençât avec… Un avoir récupéré suite à des annulations de vols à cause du Covid. Oui, comme d'habitude. En l’occurrence, sur Volotea. Je ne sais même plus d'où venait cet avoir à vrai dire, sans doute une tentative de prendre un 717 de la low-cost espagnole…
Bref, comme je le fais souvent quand j'ai un avoir à utiliser, je me pose sur le site de la compagnie aérienne et cherche n'importe quel vol qui :
- Reste tarifairement dans les clous de l'avoir à quelques euros près
- Me permette de découvrir un ou plusieurs aéroports inconnus (et donc en général une nouvelle ville ou région à visiter)
- Soit géographiquement assez accessible, avec un des deux aéroports du vol proposant une relation aérienne ou ferroviaire directe vers Lyon (j'accepte aussi les relations maritimes, mais vers Lyon ça n'est pas encore très développé, curieusement)
Après moult recherches, je craque finalement pour un vol Gênes - Paris CDG un lundi soir, qui a l'avantage de me faire donc découvrir la capitale de la Ligurie et sa grandeur passée, mais aussi de me ramener à Paris, histoire d'y passer quelques jours pour travailler au siège de mon entreprise, et donc d'avoir le trajet retour Paris - Lyon pris en charge par mon employeur comme déplacement professionnel.
Pour aller à Gênes, je pars sur AF/KLM, de manière assez classique chez moi, avec un LYS-AMS-GOA (Oui, le code IATA de Gênes est GOA, et celui de Goa est GOI. Perturbant à première vue, je sais), le vendredi, pour une arrivée en Italie en début d'après-midi.
Forcément, entre soucis de santé et annulations de vols par Volotea (pas moins de 2 annulations de la part de Volotea et un report de ma part), je me retrouve face à un léger problème : Je ne trouve plus de vol Volotea Gênes - Paris qui me conviennent (niveau tarif et/ou horaires).
Après une rapide recherche, je pars donc sur un Vérone - Paris fin avril, que je peux réserver sans supplément. Le trajet Gênes - Vérone se fait en train assez facilement via Milan. Et je pourrais séparer mon séjour en deux, pour visiter à la fois Gênes et Vérone.
L'aller est toujours avec AF/KLM, mais on passe d'un LYS-AMS-GOA à un LYS-CDG-AMS-GOA, histoire de faire un meilleur combo d'XP. Et en regardant par curiosité le prix en Business, le prix total (prix payé initialement + coût de la modif) est à seulement 300€ et quelques… Pour trois vols en J, c'est un tarif qui reste raisonnable, surtout vu le bonus d'XP de 50% offert par Flying Blue jusqu'à fin juin. On passe de 19 à 55 XP cumulés, soit quasiment un quart des XP annuels pour atteindre le statut Gold (une fois le bonus d'XP de ma carte AMEX déduit), statut que je m'apprêtais à récupérer à nouveau lorsque le Covid est arrivé…
Finalement, changement de plan quelques jours avant le départ : Madame Kethu va finalement me rejoindre, en train, mais pour visiter… Milan !
On ne change pas l'aller, mais par contre, au lieu de partir de Vérone au retour, je partirai de Milan directement. Volotea ne vole pas sur Milan - Paris, je décale donc mon Vérone - Paris à octobre (pour un futur routing encore en construction)
Mais comme cet énième changement de plan a lieu 4 jours avant le départ, les Milan - Paris ne sont pas donnés, d'autant plus que je suis difficile sur les horaires : Je dois arriver pas trop tard le soir (pour passer la soirée avec une amie), mais partir en début d'après-midi au plus tôt (parce que je dois faire passer un entretien de recrutement en visio le lundi matin). Tout est au-dessus des 200€…
… Sauf qu'on ne l'a fait pas à un filou tel que moi ! Par instinct, je recherche chez Air France un Milan - Paris - Nantes (avec le dernier segment en TGV) : Et BIM ! Alors que le vol "sec" MXP-CDG est à 330€, le même vol prolongé sur QJZ (le code IATA de la gare de Nantes) est à 149€. Tout de suite beaucoup plus raisonnable, surtout avec un avoir de 70€ à utiliser chez AF. Et en plus, ça me fera un segment de plus crédité (Miles + XP) sans avoir à l'emprunter, il suffit de récupérer le billet TGV Air à la boutique SNCF.
Je pars donc sur ça… Et je changerai peu après, sur les bons conseils d'un flight-reporter de qualité, pour passer par Linate plutôt que Malpensa, pour quelques €uros de plus, le salon utilisé par Air France à Linate semblant de meilleure qualité que celui de Malpensa. Accessoirement, je ne connais pas Linate alors que je n'ai que trop fréquenté Malpensa du temps où Madame Kethu était en Estonie.
Vu que j'ai déjà écrit deux pages de pavé pour expliquer mon routing, je vous passerai rapidement sous silence le CDG-GVA qui était prévu pour le retour (parce que j'avais envie de repasser à GVA, je n'y suis jamais repassé depuis 2008 lors de mes deux premiers vols de ma vie) et qui a été remplacé par un test ferroviaire du service Trenitalia entre Paris et Lyon.
C'est ici qu'il faut recommencer à lire !
SUR CE, j'ai enfin fini de causer, voilà le routing tel que finalement prévu :
Enchainement de vols
- 1AF7651 - Affaires - Lyon → Paris CDG - Airbus A321
- 2KL1224 - Affaires - Paris CDG → Amsterdam - Boeing 737-800
- 3KL1565 - Affaires - Amsterdam → Genova - Embraer ERJ-175
- 4AF1013 - Économique - Milano Linate → Paris CDG - Airbus A320
Pas de grande nouveauté pour moi sur ce vol, si ce n'est de tester pour la première fois le luxe ultime offert par Air France sur ses vols domestiques (LOL, oserais-je dire).
Au niveau du placement à bord, je privilégie le côté gauche de l'appareil, histoire de ne pas avoir le soleil dans les yeux de bon matin. Le rang 1 étant vide à gauche, je préempte le hublot.
Le service Ready 2 Fly d'AF/KLM n'étant pas disponible sur mon vol, il me faudra passer au comptoir à l'aéroport pour finaliser mon enregistrement.

Ca ne m'avait pas manqué, les vols de la Muerte…
Le doux plaisir des vols de 6h du matin, c'est le réveil à 3h45. Au moins, maintenant que je me suis rapproché de Lyon, je n'ai plus à y aller en voiture ou à dormir à l'hôtel avant le départ… C'est l'ami Hubert qui m'emmènera à l'aéroport, pour une cinquantaine d'euros. Pas donné, mais j'y serai en 25 minutes à peine.
Après avoir remercié mon sympathique chauffeur, je file à l'intérieur me mettre au chaud !

A l'étage, ça n'a toujours pas beaucoup bougé… Mais ça devrait bientôt ! Le hall 2 de LYS ferme en effet fin mai pour être totalement rénové : Hâte de voir à quoi ça ressemblera ! Il y a un peu la queue du côté des comptoirs pour les passagers en classe économique.

Comme d'habitude, côté Skypriority, c'est nettement plus calme, avec trois comptoirs ouverts, et quasiment pas d'attente.

Un des comptoirs est réservé aux passagers Ultimate, mais comme il n'y a pas de file dédiée, ça manque un peu d'intérêt.

Le check-in est assez rapide, après vérification de mes documents "Covid", je récupère mon précieux billet et me dirige vers le contrôle sécurité juste à côté ! Il n'y a pas vraiment la queue dans la file classique, mais le coupe-file est toujours le bienvenu.

LYS Airside et faux-départ
Le personnel au PIF est aimable, comme souvent à Lyon, et je passe le contrôle en quelques minutes, sans fouille ni contrôle supplémentaire.

Bon, je le savais déjà, mais c'est toujours mieux illustré : Le salon Air France n'a toujours pas rouvert à Lyon, malgré le bon début de reprise du trafic aérien. Dommage pour le hub régional de la compagnie nationale… J'espère que lors du transfert des vols AF au T1, nous aurons accès au salon Confluence !

Petit contrôle sanitaire : C'est propre !

Les passagers sont déjà présents en nombre, environ une heure avant les départs des vols pour Paris et Amsterdam !

Le couloir menant aux deux jetées utilisées par Hop! n'a toujours pas retrouvé ses sièges, pourtant bien pratiques vu le manque de places assises dans la salle d'embarquement principale.

Au moins, les baies vitrées offrent une belle vue sur notre A321 du jour : Il s'agit de F-GMZB, le deuxième plus vieil A321 d'Air France, et d'ailleurs le deuxième plus vieil appareil de la flotte de la compagnie nationale ! ll a en effet commencé sa carrière en 1994 chez Air Inter, avant de passer chez AF lors de la fusion avec Air Inter en 1997.
Par ailleurs c'est le 17e Airbus A321 construit, et le 7e plus vieux encore en service. Encore quelques années et Air France pourra demander une carte grise "Véhicule de collection" pour cet ancestral appareil !

A part la présence d'un couple cherchant un fumoir (auquel j'indiquerai l'emplacement du fumoir au terminal 2F de CDG, étant donné qu'il n'y en a pas dans le terminal 2 de LYS), le cheminement vers les jetées Hop! est très calme.

Et pour cause ! Le hub de Lyon n'est réellement actif qu'en soirée en ce 22 avril, avant cela, c'est très calme.

Une chose qui n'a pas changé par rapport à la période pré-Covid : Le vol AF7651 pour CDG part toujours systématiquement de la porte Q06. Le personnel arrive d'ailleurs pour préparer l'embarquement.

Quelques minutes après, c'est l'équipage qui embarque… Suivi d'un passager, pensant visiblement que l'embarquement avait commencé, qui passera comme une fleur devant le personnel au sol affairé sur l'ordinateur, avant d'être rattrapé au début de la passerelle.
Ca sera d'ailleurs un sketch pendant une dizaine de minutes, avec 5 ou 6 personnes arrivant billet à la main pour embarquer, se voyant répondre que "Non, l'embarquement n'a pas commencé". Dont un homme qui tentera le coup pas moins de trois fois…

Finalement, le pré-embarquement des PMR et des familles avec enfants est lancé à 5h25, ils patienteront au début de la passerelle pendant un certain temps.
Une quinzaine de minutes plus tard, j'entends le talkie du comptoir d'embarquement crépiter : Un soucis technique a été détecté par les pilotes, et la maintenance est appelée. Une annonce est réalisée pour prévenir qu'une vérification technique retarde l'embarquement, les PMR et les familles sont invitées à aller se rasseoir.
N'ayant guère envie de m'asseoir, au risque de ne jamais réussir à me relever vu mon état de non-réveil, je m'adosse dans le petit coin restauration et regarde tout ce beau monde faire la queue.

Cette fois, c'est la bonne !
Finalement, après une demi-heure d'attente, à 6h05, le personnel nous annonce que les mécaniciens ont réparé la panne, et que l'embarquement peut commencer. C'est donc dans une cohue totale et sans respect d'aucune priorité (PMR, familles, Skypriority, les femmes et enfants d'abord… Que nenni ! Ca se bouscule et se pousse comme pour rentrer dans la ligne 13 du métro parisien un matin de grève. Bref.

Instant porte à travers l'instant console de passerelle.

L'accueil à bord est souriant même si un peu empressé, étant donné que le mécanicien discute avec le cockpit, le personnel au sol et la cheffe de cabine.
Je file m'installer au 01A, où le pas est correct.

Une vue de côté de l'espacement disponible grâce à la gentille coopération de mon voisin du 01D.

On constatera d'ailleurs qu'il s'agit d'un A321 avec la cabine domestique, et ses planches à repasser bien connues.

Pendant ce temps, l'embarquement se poursuit joyeusement. Notons l'absence de rideau interclasse, la seule différenciation entre la cabine économique et la cabine affaires se situe au niveau des têtières, et évidemment le siège neutralisé.

L'avantage de ce rang 1 est que le hublot est parfaitement aligné pour les photos (et oui, il y a des reflets moches, mais bon, il fait légèrement nuit).

Notons les accoudoirs qui réduisent un peu l'espace en largeur, étant donné que les tablettes y sont astucieusement dissimulées. De la mousse sur le bord des accoudoirs permet d'absorber les chocs et bruits lors de la sortie de la tablette. C'est quelque peu inesthétique, mais au moins l'idée n'est pas mauvaise.

Pour les amateurs de plafonniers, voici un exemplaire particulièrement vintage de quasiment 28 ans (bon, il a possiblement été remplacé pendant ces 28 ans, mais bon…).

Sur le bulkhead sont placées les pochettes renfermant la notice de sécurité, le sac à résidus gastriques, et la cruelle absence du magazine de bord.

Ce qui me permet de vous offrir cette photo totalement inédite (ou pas) de la notice de sécurité des A321 Air France !

Si je comprends bien le pictogramme en haut du bloc bas-gauche, il est interdit de décéder au pied de son siège pendant le vol.

J'ai failli oublier la deuxième star du moment, la lingette désinfectante toute moche, violette et rose, qu'Air France nous impose depuis deux ans (oui, bon, c'est un détail, mais voilà, c'est hideux, quand même).

Heureusement, les pleins de carburant sont maintenant terminés, et je peux enfin mettre ma ceinture pour vous montrer, pour une fois, une boucle de ceinture siglée !

L'embarquement est terminé à 6h28, la passerelle est aussitôt retirée. Sur la gauche, l'ERJ-190 de KLM Cityhopper part pour Amsterdam avec quelques minutes de retard. Le jour se lève doucement, et la dérive de notre appareil est visible dans le reflet de la passerelle de la porte Q05.

Un autre avantage du rang 1 est que l'on entend tout ce qui se dit dans le galley avant, et que l'on peut même épier via cette discrète ouverture. J'apprendrai donc que nous sommes 185 passagers à bord, soit un remplissage global de 90% (avec les 8 places neutralisées en J, notre appareil offre en effet 204 sièges).

Voici le kit de bienvenue distribué en J juste avant le repoussage : Une bouteille d'eau ainsi qu'une serviette rafraîchissante. Et non, la casquette ne fait pas partie du kit.
Notons qu'un passager Ultimate voyageant en Eco aura droit au même traitement (quand je vous disais qu'on entendait tout ce qui se dit dans le galley !).

Toujours tout à gauche, un 737-800 Transavia part pour Tel Aviv… Il décollera vers le sud quelques minutes plus tard.

Après la prise de parole du cockpit nous annonçant 50 minutes de temps de vol pour Paris, avec du beau temps, et s'excusant du retard suite à un soucis technique "totalement réglé désormais" (tant mieux !), nous repoussons à 6h34.

J'allais oublier ! Des prises USB sont disponibles et fonctionnelles, sous les sièges.

L'A319 Volotea EC-MTN est au contact des portes de l'ancien terminal 1, il partira vers Olbia d'ici une heure. Ce n'est pas un inconnu pour moi, j'ai volé à son bord pour rejoindre les Canaries en mars dernier. C'est de toute façon le seul appareil Volotea basé à Lyon actuellement.

Quelques minutes après le décollage du vol Transavia vers le sud, ce Boeing 757-200 DHL s'élance vers le nord depuis la même piste…

Et le voilà qui prend le chemin des airs, en direction de Toulouse !

Que serait un report au départ de Lyon sans une photo de l'église de Saugnieu ? Ici avec le ciel rougeoyant derrière, c'est plutôt charmant…

On approche de la 35L, nous profiterons d'un peu plus de 3000m de piste pour décoller…

La piste s'offre à mes yeux…

On s'aligne, un petit arrêt, le temps d'immortaliser cette vue sur l'ensemble des terminaux de LYS, ainsi que de la gare TGV. A gauche, on pourrait apercevoir avec un petit zoom deux Airbus, un de Brussels Airlines et un de Lufthansa, ainsi qu'un ERJ-190 de TAP (oui, il faut me croire sur parole).

On s'élance à notre tour, à 6h43. La jetée Hop! est bien vide, seul un ERJ-170 est présent.

Un peu plus loin, et un peu plus flou, une poignée de CRJ-1000 sont parqués, sans doute en attente de leur prochaine vente… ils me manqueront.

On prend finalement notre envol avant le bout de la piste, avec une vue sur la ZAC de Satolas au fond, devant nous la courbe de la D571E menant à l'aéroport depuis l'A432, et entre les deux, un peu camouflée par la végétation, la LGV Rhône-Alpes.

Voilà Pusignan, charmante commune rurale, qui tire à priori son nom d'un antique général romain, Pusinius, qui commandait un camp militaire basé à l'emplacement actuel de la ville.

La ville de Jonage en bas à gauche, et le Rhône, séparé ici en deux bras : Le canal de Jonage à gauche, et celui de Miribel à droite. Au fond on aperçoit le réservoir du Grand Large. Entre les deux canaux se trouve le (très) grand Parc de Miribel Jonage.

L'A432 traverse le cliché de droite à gauche, avec la gare de péage de la Côtière vers le centre. Le long du canal de Miribel, le petit village de Thil.

Sur la gauche, l'A42 croise l'A432, avant que cette dernière ne s'engage sur le long viaduc de la Côtière, longeant le viaduc ferroviaire du même nom, supportant la LGV Rhône-Alpes. En dessous, les villes de La Boisse et de Beynost.

On aborde les Dombes et ses nombreux étangs. Au milieu on peut apercevoir le village de Saint-André-de-Corcy, qui s'est fortement développé depuis quelques décennies, vu sa relative proximité avec Lyon.

Vous reprendrez bien un peu d'étangs ? La région des Dombes en abrite en effet plus de 1000, il y a le choix…

Bifurquant légèrement vers le nord-nord-ouest, nous survolons les environs de Mâcon (à l'arrière-plan) à une altitude de 20.000 pieds… On aperçoit la Saône qui file vers Villefranche puis la confluence à Lyon.

Les photos deviennent compliquées vu la densité de la brume qui recouvre la Saône-et-Loire… Sans celle-ci, nous aurions pu ici admirer la riante cité du Creusot.

Comme annoncé peu après le décollage, le service débute rapidement. En économie, le catering proposé se compose de boissons chaudes, jus d'orange, eau, ainsi que des snacks sucrés ou salés.
Le service en classe Affaires est lui totalement différent ! Nous avons en effet droit à un choix de boissons chaudes, jus d'orange, d'eau, ainsi que de deux snacks sucrés. Quel sentiment de luxe et d'abondance. Surtout avec ces gobelets en carton, autrement plus classe que des verres.
(Ça va, vous arrivez à saisir mon ironie ?)

Bon, ne faisons pas plus de mauvais esprit, après avoir avalé la prestation de la classe économique (du nectar d'orange et l'éternelle galette bretonne), je me régale de ces "Sarments du Médoc" à l'orange. Globalement, ce sont des orangettes, en plus frustrant vu l'extrême minceur desdits sarments.

Après tout juste trois minutes de croisière à 28.000 pieds (soit environ trois fois le temps nécessaire à manger le catering servi en J), nous commençons notre descente, au sud de Sens. La vue sur l'Yonne est toujours embrumée (mais bon, ce n'est pas comme s'il y avait énormément de choses à voir).

Le marathonage des déchets est aisé, c'est bien là l'avantage d'une collation de classe "Affaires" aussi misérable.

Les tours aéroréfrigérantes et les panaches de fumée associés des deux réacteurs du CNPE de Nogent-sur-Seine sont colorés du rose du soleil levant…

Avec le début de notre descente, on peut à nouveau apercevoir un peu mieux le paysage… Dans le coin bas-gauche, la ville de Provins.
Les pilotes reprennent la parole pour nous annoncer un atterrissage dans 15 minutes, à 7h30, pour une arrivée en porte à 7h40.
Dans la foulée, la cheffe de cabine réalise une annonce pour les correspondances courtes, notamment celle de New-York pour laquelle pas moins de 13 passagers sont attendus en provenance de notre vol.
Les PNC partent ensuite dans la cabine pour voir les passagers concernés et répondre à leurs éventuelles questions, ainsi que les rapprocher de l'avant de l'appareil dans la mesure du possible.
La cheffe de cabine viendra d'ailleurs me rassurer sur la faisabilité de ma correspondance. En effet, avec une heure de marge pour faire une correspondance dans le terminal 2F, je suis même plutôt large !

On survole désormais la région d'où vient une partie de ma famille, avec la forêt d'Armainvilliers, les villes d'Ozoir-la-Ferrière au centre et Pontault-Combault sur l'extrême-droite du cliché.

Les boucles de la Marne juste avant qu'elle ne se jette dans la Seine… Le passage de la campagne à la dense banlieue parisienne est assez rapide !

Le Bois de Vincennes est désormais à l'honneur ! Sur la droite du bois, Saint-Mandé, où j'ai eu le plaisir de vivre il y a quelques années (et où je dors encore régulièrement, d'ailleurs).

Je pense pouvoir affirmer sans trop de risques de me tromper que nous survolons désormais la capitale. La lumière est vraiment belle…

Qui a donc eu la drôle d'idée de construire une tour toute métallique par ici ?!

Après Vincennes, c'est désormais le Bois de Boulogne que voici ! Avec l'hippodrome d'Auteuil à gauche, et celui de Longchamp à droite.

En à peine cinq minutes, nous avons voyagé de la Seine-et-Marne jusqu'à Louveciennes, avec derrière, le Château de Versailles et son vaste parc.

Après un virage à 180° pour s'aligner sur CDG, voilà la confluence de l'Oise et de la Seine, au niveau de Conflans-Sainte-Honorine.

L'A15 file vers Cergy, avec derrière les riantes plaines du Vexin.

Taverny, Beauchamp, Le Plessis-Bouchard… Et au milieu, caché dans son parc, le Château de Boissy, construit à la fin du XVIIIe siècle, sans doute dans un environnement plus champêtre à l'époque…

On aperçoit, en haut de la butte arborée, la tour TDF d'Andilly, qui surplombe le fort de Montlignon caché dans la végétation).

Saint-Brice-sous-Forêt à gauche, Sarcelles à droite

Gonesse au premier plan, et à l'arrière, un panache de fumée blanchâtre provenant d'un incendie dans une décharge de Fontenay-en-Parisis…

Le golf de Roissy, et derrière… Ben, Roissy quoi.

Promis, la visite panoramique touche à sa fin, avec l'échangeur entre l'A1 et les voies d'accès à l'aéroport de CDG.

La zone cargo sud, où sont parqués quelques appareils long-courrier d'Air France. Derrière, le camembert du Terminal 1.

Les terminaux 2A et 2C, avec notamment Ethiopian en porte et Qatar au roulage… A droite, la gare TGV et une des tours de contrôle…

On touche le tarmac de la piste 08R à 7h31, le terminal 2E est monopolisé par Air France, à part un appareil Delta au hall K.

Pareil au hall M, que du bleu-blanc-rouge !

Une ombre nous poursuit alors que nous roulons vers notre terminal !

De ce côté du hall M c'est plus calme, avec sur la gauche un A359 AF qui partira dans un peu moins de deux heures pour Tel Aviv.

Un peu plus de monde de l'autre côté, avec notamment au premier plan un autre A359, qui partira dans 1h30 pour Beyrouth… Avec ma cheffe à bord ! Le monde est petit :)

Mon Dieu, on nous fonce dessus !

Là ça va, cette camionnette ne fera pas le poids face à notre A321… On longe la jetée F2.

On tourne pour se parquer à côté de ces deux appareils, un A320 qui nous a précédé de quelques minutes, en provenance de Nice et qui repartira vers Athènes, et derrière lui, un A319 qui va partir vers Malpensa.

Et nous voilà arrivés à notre point de stationnement à 7h38, avec donc 33 minutes de retard sur l'horaire !

Un brave écuyer amène notre fidèle destrier pour que nous puissions dignement quitter l'appareil !

C'est chose faite quelques minutes plus tard, après une nouvelle annonce de la cheffe de cabine s'excusant pour le retard à l'arrivée.

Certains passagers pressent le pas pour avoir le correspondance, j'opte plutôt pour une démarche plus distinguée (comprendre que je me traine parce que je veux juste dormir un peu).

J'aime toujours autant l'architecture de ce terminal… Le bâtiment abritant le nouveau salon Air France fait un peu tâche, mais bon.

L'appareil du jour, immortalisé une dernière fois depuis le terminal ! Il a une bonne tête non ?

Un petit coup d'oeil au FIDS me confirme la porte de départ de mon vol, qui m'avait déjà été communiquée à bord par la cheffe de cabine : Je partirai en F28. L'embarquement débute dans environ 25 minutes…

J'ai toujours beaucoup du mal avec la couleur de cette signalétique. C'est certes bien visible, mais c'est particulièrement disgracieux.

Me voilà à l'étage, l'entrée de l'antre de tous les plaisirs est proche…

… Et c'est ici que je vous quitte !

Pour ceux qui sont fan des traces radars des vols comme moi, voici celle de mon vol.

On se retrouve très prochainement pour la suite de ce voyage !
En attendant, prenez soin de vous, et n'hésitez pas à commenter :)
Bonsoir,
Merci pour ce FR !
Pour ma part, je suis un fan des routings détaillés, le votre est bienvenu ^^
À LYS la guerre entre Vinci et AF n’a que trop pénalisé la clientèle régulière d’AF. Un salon presque neuf fermé depuis plus de 2 ans est un véritable scandale.
La J domestique est elle aussi assez scandaleuse dans son offre. Il ne paraît pas compliqué d’embarquer quelques viennoiseries et un plateau par pax un chouïa plus consistant !
À bientôt :)
"Un salon presque neuf"=> Non, Le groupe LH l'occupait avant son déménagement au Hall 1, ( avant la pandémie ), mais aussi Emirates... AF est venu le squatter après le "démontage" de l'infâme "Patio".
"On m à indiqué par mail que j aurais un voucher de 11€"=> Le voucher est remis spontanément lors du checkin au comptoir Sky Priority, en même temps que le BP, au pire il faut le réclamer...
Ah d’accord. Je n’y ai toujours vu qu’AF, je passe rarement par LYS. Mais presque neuf en ce sens ou AF y a investit pour pas grand chose.
Le voucher ne doit pas donner droit à grand chose airside..
Tu as droit à un sandwich, un soda et un dessert, à la Brioche Dorée.
Byzance ^^
En effet, testé et approuvé cet aprem, sandwich "classique" + soda (ou Heineken en canette) + dessert pour un peu moins de 11€... Je pense qu'AF a calculé le montant du voucher en fonction du tarif de la boutique ^^
Merci pour le commentaire !
Ravi que mes pavés plaisent, personnellement j'adore lire les origines des routings aussi ^^
En effet, il est bien dommage que ce salon remplaçant le "Patio" ai aussi peu duré... Espérons qu'avec la rénovation du Terminal 2, un salon Air France rénové soit ouvert !
Cette J est en effet une vaste blague... Je n'attends pas spécialement un petit déjeuner anglais complet (enfin, j'aimerais bien mais je reste réaliste), mais en effet, des viennoiseries et un service un peu plus "classe" (avec autre chose que des gobelets en carton) serait un minimum... Mais bon.
A bientôt :)
Bonjour.
Vous n avez pas eu droit à un voucher généreux de 11€ à l enregistrement permettant de palier le salon AF fermé ?
J emprunterai le vol LYS CDG du 7 mai à 14h en "J" sur AF. On m à indiqué par mail que j aurais un voucher de 11€....
Quel scandale ce manque de salon et des prestations. dignes d une J domestique....
A bientôt
Bonsoir, et merci pour le commentaire !
Non, je n'ai pas eu le droit au voucher, et vu mon état un peu "endormi" lors de mon passage au comptoir, je n'ai pas pensé à le réclamer... Un peu dommage que l'hôtesse au comptoir d'enregistrement ne me l'ai pas proposé en effet.
Par contre aujourd'hui, sur un autre vol, j'ai bien eu droit au voucher, donc il est bien distribué normalement !
AF est là bien loin de l'image "Premium" dont elle se vante...
A bientôt !
Salut Robin
LYS en mode zombie de bon matin !
" J'espère que lors du transfert des vols AF au T1, nous aurons accès au salon Confluence !"=> Normalement oui !
Même question que TonTonChristian : Pas de voucher obtenu au guichet ? Lors de mon dernier passage, ( la semaine dernière), on me l'a donné spontanément...
" Dont un homme qui tentera le coup pas moins de trois fois… " => Certains sont têtu !
Quelle honte cette prestation à l'avant de la cabine.
Si j'ai bien compris, pas le temps de passer au salon J AF du terminal F à CDG ? Quel dommage...
Merci pour cette nouvelle contribution, à bientôt.
Hello Hervé !
Ca m'avait presque manqué, les vols en mode zombie (surtout quand se force à faire un report ^^ )
Du coup comme répondu, pas eu de voucher donné spontanément... On mettra ça sur le compte du manque de réveil de la part de l'hôtesse d'enregistrement !
Heureusement que le personnel est patient face à ces passagers "têtus", je pense que je n'aurais pas la patience :P
Je ne sais même pas si on peut appeler ça une prestation... A quoi bon créer une classe Affaires domestique si c'est pour avoir le même service qu'en Eco....
Ca manque en effet un peu de clarté pour le passage au salon, ça sera détaillé dans le report suivant, mais en résumé, passage au salon mais sans le visiter vraiment !
Merci pour ton commentaire, à très bientot :)
Merci pour ce FR d'introduction avec de nombreux détails :)
La J d'AF en domestique est plaisante quand on a une connexion européenne ou intercontinentale, autrement aucun intérêt, surtout sur les vols du matin où les boissons sont identiques à la classe Eco.
A bientôt !
Merci pour ton commentaire Nico !
Le principal intérêt de cette J est pour moi le gain d'XP supplémentaire... Sinon la différence est tellement maigre avec la Y que je n'y vois pas beaucoup d'intérêt. Mais comme c'est inclus en correspondance, en effet, c'est toujours ça de pris !
A bientôt :)
Merci pour ce FR fort complet.
J'ai eu l'occasion de le prendre lors d'un TLS-ORY en décembre 2019. Il fait l'objet de plusieurs FR... Pas étonnant vu son âge.
A bientôt !
Merci pour le commentaire !
Je n'avais personnellement jamais eu l'occasion de le prendre, mais vu son âge, en effet, il a du transporter pas mal de milliers de passagers !
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR.
300E de supplément pour 3 vols en J c'est en effet un bon prix.
Embarquement en mode métro parisien, j'aime bien la comparaison.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire !
Vu les prix habituellement pratiqués chez AF, plutot dans les 5 à 600€ la J, je n'ai en effet pas hésité très longtemps :)
Pour le coup j'avais rarement vu un tel foutoir à l'embarquement, les gens qui se poussent comme si l'avion allait partir sans eux et le personnel bien débordé... Avec en conséquence de retarder encore plus le départ :D
A bientôt :)
Merci Robin pour le partage !
Un peu d'astuce et de recherche et on peut facilement faire descendre les prix des billets.
Une prestation J tout à fait fantastique et pour laquelle je n'hésiterai pas à payer plus. Nos ironies se croisent :)
Effectivement dans un avion, à l'avant tout s'entend, suffit de tendre l'oreille.
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire :)
Et oui, il faut bien que mes heures passées sur les moteurs de recherches des compagnies aériennes paient parfois pour optimiser les tarifs des voyages !
je ne sais pas quel prix AF ose demander pour un surclassement de Y à J sur ce genre de vol, mais m'est avis que si c'est supérieur à 5€, on peut aisément porter plainte pour vol ^^
Ca fait partie des petits plaisirs de la classe avant qui ne sont pas mentionnés quand on achète son billet, pouvoir faire son curieux et noter tout ce qui se dit !
A bientôt :)