Avis du vol entre Seoul et Paris en classe Affaires avec Asiana Airlines

Suite et fin de cette trilogie de vols qu’a été mon premier voyage au Japon en 2018. Aller en First sur LH, retour en Business sur OZ - ce n’est plus de sitôt que le solde de mon compte Miles and More me permettra un tel voyage!

Arrivé à l’heure de KIX, je suis docilement le circuit des correspondances.

Visiter la Corée du Sud, ce sera malheureusement pour une autre fois. C’est avec regret que je tourne à droite, comme tous les pax en transit.
En tout cas, il n’y a rien à redire quant à la propreté des lieux!

Une fois le PIF franchi, me voici en zone de départ avec ses inévitables boutiques duty-free. 

Mon vol OZ501 part à 12h30 ce qui permet d’arriver en fin d’après-midi en Europe. 
En 2018, OZ desservait six destinations en Europe - dont CDG et FCO. 

Ayant environ une heure de battement (de transit, pas de coeur), j’ai le temps pour un passage au salon. 
Bon, ce sera seulement 3/4h car j’ai bien mis 15min à le trouver! 

Le salon Asiana ne m’a probablement pas laissé de souvenir impérissable. En effet, et à mon grand étonnement, je n’ai fait qu’une unique photo!

L’heure du départ approche et un peu de planespotting égaye le trajet vers la porte d’embarquement.

Le 321 HL8004 attend son repoussage vers la ville russe de Khabarovsk. 

Je croise un 772 semblable à celui qui me ramènera en France: 
HL7791 partira également à 12h30 mais vers FCO. 

Un autre 772 - HL8284 - effectuera en début d’après-midi une rotation sur PEK. 

J’aperçois ensuite un appareil devenu rare sous nos latitudes: le Boeing 767. 
Le 763 HL7515 est arrivé il y a une heure de SIN.

Et un deuxième appareil lui aussi trop rare sous nos latitudes: l’Airbus A380.
Remarquer la taille des mécaniciens sol par rapport à l’avion :-) 

Un autre 380 - HL7641 - achève son repoussage à destination de FRA.

Un petit salut avant un grand voyage!

C’est vraiment un magnifique oiseau.

A destination de CDG, l’embarquement débute en porte 49 avec la file dédiée Business.

Forcément, le seul avion mal garé (d’un point de vue spotting), c’est le mien :-(
C’est ma seule et unique photo du 772 HL7739 qui me ramène à CDG! 

A l’époque, le virus des FR ne m’avait pas encore contaminé. Vous excuserez donc l’absence de fuselage shot et d’instant porte :-)

Ce 772 est configuré bi-classe et transporte exactement 300 pax:
22 en Business (4 sièges de front, en 1-2-1) et 278 en Economy (9 sièges de front, en 3-3-3).
Je me dirige vers mon siège solo au 4A. 

Et voici le trône qui accueillera mon auguste derrière durant 8939 kilomètres.

Asiana baptise sa classe Affaires “Business Smartium Class‘’.

Mais à titre personnel, je trouve que la couleur “jaune caca d’oie” des sièges n’est pas des plus smart :-)

En raison d’un slot il y a une légère attente avant le repoussage. J’en profite pour découvrir la trousse de toilette siglée L’Occitane. 
Encore aujourd’hui, la pochette a retrouvé une seconde vie - en tant qu’étui pour ma liseuse!

Finalement nous quittons le parking avec 18min de retard. Tout cela m’a ouvert l’appétit pour le déjeuner.

Départ de Seoul sur une compagnie coréenne…C’est une double bonne raison pour essayer la cuisine locale qui s’avère excellente.

Le repas débute avec un trio de hors d’oeuvre. C’est joliment présenté, exotique et délicieux.

Bouchées au sarrasin, que j’accompagne d’un alcool de riz coréen.

Abalone à la sauce soja

Soupe de patates douces

Le plat principal est un bulgogi de porc qui se révèle très bon et bien épicé.
Ayant déjà eu un bulgogi de boeuf sur le vol précédent Osaka-Seoul, je ne suis pas surpris.

En revanche c’est assez étrange ce sachet de légumes à décortiquer soi-même.

Le déjeuner s’achève avec deux desserts. 
Le premier occupe près de trois (!) lignes sur le menu; tout ça pour ça:

Noix, fromage de chèvre, patate douce et pruneau – j’avoue que c’est assez déroutant au premier abord, mais c’est finalement très bon. 

Le second dessert est plus européen: une mousse à la pomme, que j’accompagne d’un thé vert et d’un verre de porto pour digérer.

Après ces agapes, les hôtesses ont malheureusement demandé à descendre les cache-hublots.
Avant que chacun ne prenne quelques heures de sieste, le Boeing survole le désert de Mongolie.

Au milieu du vol, je ne suis pas le seul à sentir un petit creux.
Une passagère coréenne se régale d’une soupe de nouilles brûlante et odorante. Plus raisonnable je me contente de fruits frais et d’un thé vert. 

Deux heures trente avant l’arrivée, nous atteignons l’Europe au niveau de l’Estonie. Les hôtesses servent une collation.

Une petite salade en entrée

Entre entrée et plat, l’avion a déjà quitté l’Estonie et survole désormais la Lettonie.

Plutôt que le porridge coréen, j’opte pour le poulet frit – plus roboratif :-)

Et je termine avec un gâteau à l’abricot.

L’avion survole la mer Baltique, l’Allemagne et finalement la France, où de nombreux nuages dodus nous accueillent.

Malgré le léger retard au départ de Seoul, c’est quasiment à l’heure que nous atterrissons à Roissy CDG, avant de nous garer au terminal 1.

Et c’est ainsi que s’achève cette trilogie vintage correspondant à mon premier voyage au Japon. 
Merci de m’avoir consacré un instant et à bientôt!

Informations de vol:
Asiana OZ501 ICN-CDG
Boeing 777-200ER HL7739
Prévu: 12:30-17:50 (12h20min) / Réel: 12:48-17:56 (12h08min) - Retard 6min