Avis du vol entre Lisbon et Luanda en classe Affaires avec TAP Air Portugal

Je poursuis la suite de mon retour en Angola après vous avoir laissé à l'entrée du salon TAP à Lisbonne.

Je dois avouer que j'apprécie ce salon de TP, bien que certains le considérerait assez simple, mais de par les services qui y sont proposés, je trouve que TP est à la hauteur. Un seul hic, l'absence d'un équivalent en zone hors-Schengen de l'aéroport de LIS.

Avec le stand où des cocktails sont proposés.

Ayant près de 3h à attendre et malgré le passage de l'immigration européenne qui m'attend, je décide de passer ces 3h dans le salon qui d'ailleurs n'était pas bondé ce soir-là.

Après deux cocktails (mes derniers verres d'alcool avant des semaines de sevrage), la porte de mon vol est enfin annoncée et je quitte enfin le lounge direction la zone des vols non-schengen.

La vie reprenait doucement à LIS en ce mois de Fevrier 2022.

Direction le contrôle de police, qui à la différence de Paris, les portiques automatiques n'ont jamais cessé de fonctionner.

Les derniers vols de ce soir sont à destination des principaux marchés internationaux de LIS, à savoir LIS (DT/TP) et vers GRU & GIG avec TP. C'est drôle de voir que DT et TP partent vers la même destination via deux portes mitoyennes. 

La fameuse boutique des sardines portugaises. ça ressemble presque à une boutique de bonbons !

Les dernières boutiques encore ouvertes, à la différence de Paris qui ferment à 20h!

J'arrive à ma porte et quelle surprise, ça sera le D Maria II sur lequel j'ai déjà voyagé par le passé. Mais avec TP, ce n'est pas compliqué de voler plus d'une fois avec un de leur A330neo quand on fait régulièrement le trajet vers Luanda et vue la taille de la flotte Long Courrier.

Je constate en revanche qu'à la différence de mes précédents vols covid, celui-ci sera certainement bondé!

Une seule passerelle d'embarquement, donc nous embarquerons par la porte qui sépare la class J de la classe éco.

Je ne sais pas si TP a un beug informatique, mais je tenais à préciser que je n'ai pas pu choisir mon siège immédiatement à réception de mon billet 1 mois plus tôt (nos billets sont pris en A/R au départ de Luanda). Sur le site internet de TP, le plan de cabine des avions n'était plus disponible et comme je voulais avoir un siège en fenêtre mais de rang impaire, j'ai contacté le service client via twitter qui m'a manuellement attribué le siège demandé. 

A bord de TP, les trousses sont pré distribuées par l'équipage et je retrouve donc celle-ci qui rend hommage à la ville de San Francisco.

Le menu est également déjà mis à disposition:

Pendant la suite de l'embarquement, je profite de m'installer pour les prochaines 8h qui m'attendent.

Le diner est servi une fois l'altitude de croisière atteinte et sera très bon.

Mais une fois débarrassé, je m'endormirai presque jusqu'à l'annonce du service du "petit-déjeuner" qui précèdera notre arrivée à Luanda qui sera tout aussi copieux. Je n'orai donc pas fait la traditionnelle photo du survol de Libreville.

Un survol de la baie de Luanda, considérée par les portugais comme l'une des plus belles de leur ancienne empire coloniale!

Mais qui voilà ? A noter que AF desservira durant la saison estivale Luanda en A330 en lieu et place du B772.

Comme annoncé dans mes précédents FR pour ce qui est de Luanda, il n'existe pas de jetbridge et les débarquements et embarquements se font par paxbus. Mais pour corser la sauces, ce matin-là à Luanda, 3 vols internationaux quasi complet sont arrivés presque simultanément et cela aura pour conséquence un engorgement des contrôles sanitaires (les deux vols précédents étant encore en cours de contrôle) et aussi lors du contrôle des passeports.

Et à la différence des fois précédentes, le test est désormais payant et à payer en CB (pour éviter les détournement de cash ??)

Une fois testé (antingénic) et avec un résultat négatif, je peux enfin me rendre au contrôle de l'immigration avec un passage sur le tarmac où on peut apercevoir les 737 de Sonair et de TAAG.

Mais pour cette fois sera laborieux, mon visa annuel ayant expiré, je dois passer par la case boarder visa. Mais ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est le nombre important de personne dans le meme cas que moi (vol AF et DT ajoutant le nombre de cas!). Je finis par croiser une policière et je lui explique que dans mon cas, mon visa a été pré-accepté et que je dois juste me faire apposer le nouveau visa dans le passeport alors que la plupart des autres passagers attendaient le visa comme première demande (la politique des visa en Angola ressemble à celle d'un pays communiste, ce qui n'est pas étonnant, étant donné l'histoire administrative influencée par l'ex URSS et Cuba).

Une fois mon nouveau visa collé dans mon passeport, je peux enfin récupérer mon bagage et direction l'hôtel avant un depart le lendemain pour le boulot.