Avis du vol entre Tromsø et Oslo en classe Premium Eco avec SAS

Bonjour à tous,

Après un excellent week-end à Tromso en très bonne compagnie, l'heure de rentrer dans mon home sweet home sonne !

J'avoue avoir galéré pour être parvenu à atteindre cet endroit, mais le voyage en vaut la chandelle. Nous avons vu de très belles aurores boréales, la balade du samedi reste un grand moment, la région est vraiment magnifique, ça donne envie de revenir dans le secteur ou Dame nature est reine.

Place au récit, 

le report

Il était possible de prendre un bus pour se rendre à l'aéroport, mais cela reste long et compliqué. Nous optons pour le taxi, notre chauffeur est particulièrement sympathique.

Après une vingtaine de minutes à travers les paysages enneigés et gelés, nous atteignons l'aéroport.

Les travaux concernant l'extension de l'aérogare sont freiné par les frimas de l'hiver polaire.

tos landside

Les comptoirs SK ne sont qu'à quelques pas de l'entrée, une file c'est formée. Wideroe dispose de banques jouxtant celles de Scandinavian Airlines System.

Aucune file prioritaire de prévu, seul deux comptoirs sont ouverts… Voilà t'y pas qu'une grande blonde avec des chaussures noires nous passent devant sans crier gare et à la limite de marcher sur les pieds du Père fouettard, nous ne pipons pas mot mais la vengeance est un plat qui se mange froid, et ici se n'est pas ce qui manque !

Les loueurs de voitures sont fermés pour l'instant.

La file avance vite, nous remarquons que les employés vérifient scrupuleusement les pass sanitaires et les PDF de la destination finale de chaque passager, la grande gigue n'a rien remplie… Nous lui grillons la politesse avec un sourire, ( derrière notre masque ), en coin ! c'est en jubilant que mon compère et moi même nous dirigeons vers la mezzanine.

Un accès prioritaire existe, il est utilisé par tout le monde, il faut dire que l'on ne se bouscule pas au portillon, et que l'accès classique n'est pas vraiment bien indiqué.

Tos airside

Après un passage rapide par le PIF, nous nous retrouvons dans la zone commerciale, ou toutes les boutiques, cafés et restaurants ne sont pas encore ouverts.

Mon Haut-Rhinois préféré me dit que nous avons quittés un peu tôt le lodge, et pas question d'aller au salon…. Puisque l'aérogare en est démunie.

Notre coucou est présent depuis la veille, les protège moteurs sont encore en place dans les nacelles. A côté un Dash de Widero attend aussi son heure.

En accord avec mon acolyte, je décide une visite en règle de l'aérogare, ici un mini espace repos déserté.

L'ensemble de la zone airside.

Le FIDS indique les vols de la matinée, TOS abrite une base WF importante. 

En bout de jetée, une baie vitrée ou l'on aperçoit une ribambelle d'Algeco, et la tour de contrôle au fond.

Un plan reproduit ce que sera le nouvel aéroport, après la construction de la nouvelle jetée.

De retour vers la porte d'embarquement dédiée à notre vol, l'A320neo n'est pas encore choyé.

Esteban part à son tour à l'assaut du terminal, j'en profite pour immortaliser nos BP. A côté de nous c'est installé une jeune fille qui évidemment manipule son téléphone, elle me parle et je ne comprend pas tout de suite ce qu'elle me demande, je pense qu'elle souhaite que je lui prête mon chargeur… Que nenni, elle m'a vu mitrailler alentours et croit qu'elle fait partie de la rafale, je la rassure en lui montrant l'autocollant "Flight Report" apposé sur ma valise cabine, et les photos prises quelques minutes plus tôt !

a l'abordage !

Après une longue attente, l'heure d'embarquer se précise, avec Stephan il n'est pas possible de ne pas rater la séquence "embarquement prioritaire".

Nous passons le scan dans les premiers, sans oublier le fuselage shoot et l'instant porte, son initiateur est déjà monté à bord…

la vie à bord

L'accueil par la Cheffe de Cabine est chaleureux, elle me demande 100 NOK pour prendre une lingette désinfectante, je soupçonne l'intervention de mon accompagnant dans cette histoire, je répond à l'hôtesse en rigolant, qu'à ce prix là, j'emporte t'entièreté de la panière ! Mon siège en 1C, nous avons essayé de bloquer le fauteuil central dans l'espoir de n'avoir personne entre nous, opération qui n'est pas couronné de succès…   

Avant que la meute pénètre dans la carlingue… Cinq rangées d'éco+ ce matin.

Le pas(ramètre), est très bon de ce côté du rang 1, les aumônières affichent complet. Le voisin qui occupera le siège 1B arrive à cette instant, constate que nous nous connaissons et propose d'échanger sa place avec celle de Stephan, ce dernier décline poliment l'offre, non mais !

Le trio gagnant : Sac vomito, menu et fiche sécurité

La fiche sécurité qui rejoindra en transit la besace de qui vous savez, pour terminer son voyage quelque part dans l'Est parisien…

Le beau sac à déchets.

Le vieux menu payant

Fringante PSU

La vue est sympathique depuis mon point d'observation… 

L'embarquement est à présent terminé, nous repoussons avec la promesse du Commandant de Bord, de passer par la case dégivrage.

N'étant pas au hublot, ( les lecteurs sont invités de lire le FR d'Esteban relatif au même vol, pour connaître le déroulé du décollage ), je n'ai aucune photo de l'extérieur. Une dizaine de minutes après avoir quitté le grand nord, je passe aux toilettes qui sont propres.

L'instant Chevelan, parfait pour les svèltes, moins bien pour les autres…

a table !

Le chariot est de sortie, et les privilégiés des cinq premiers rangs peuvent choisir leur pitance parmi le maigre menu proposé par SK, pour ma part je prends des chips et un Coca, une canette complète m'est octroyé.

A la santé de la communauté !  

Une fois le service terminé, les PNC regagnent le galley avant, le seul steward membre de l'équipage est un tricoteur hors pair, ici il créé une chaussette ! Peut être a t'il appris son art avec les hommes de l'île de Taquille située sur le lac Titicaca, à la frontière boliviano-péruvienne … La suite du vol est tranquille, avec mon ami qui tombe dans les bras de morphée et l'auteur de ces lignes qui passe le temps en remplissant des grilles de mots fléchés. Atterrissage ferme et taxi relativement court à Oslo.

débarquement en ordre.

L'avion est vite relié à la passerelle, je sors en quatrième position de l'Airbus, le spécialiste des portes peu après mais il perd son BP, un brave pax lui remet le sésame, quelle tête de Linotte cet alsacien…

le finger est interminable et non chauffé.

Vue sur l'extérieur avant d'entrer dans le terminal.

Dernier obstacle avant d'arriver au chaud.

Et nous voici dans le concourse ou la vie a repris comme par le passé, à notre plus grande joie…

Merci de m'avoir lu, à bientôt pour la suite…