Avis du vol entre Miami et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à toutes et tous.

Dernier opus de ce séjour en Floride, un retour sur Air France entre Miami et Paris, du grand classique.

Il n’y a cependant pas beaucoup de FR sur cette ligne, alors que ce vol sera très accès loisirs en termes de passagers, on y reviendra tout à l’heure.

Lors de notre départ il était encore obligatoire de faire un test pour pouvoir revenir en France, cependant la vague est en plein décrue et cela n’a plus de sens de maintenir cette mesure.

Nous avons donc regardé comment nous allions effectuer cette contrainte, il y avait des options à l’aéroport de Miami, c’est ce que nous aurions fait, nous obligeant à revenir plus tôt dans la journée pour remplir cette obligation.

Mais j’avoue que nous ne nous en sommes pas trop souciés.

Et bingo, alors que nous sommes dans un parc d’attraction Disney à Orlando, la bonne nouvelle arrive, l’obligation de test disparait pour les personnes vaccinées, et ceci à compter du 12 février, nous repartons le 13, on ne peut pas faire mieux.

Le jour J nous faisons tranquillement la route entre Cocoa Beach et Miami avec un stop à Palm Beach pour un brunch et visiter le Norton Musem of art, qui est la référence floridienne en matière d’art américain (j’avoue avoir un faible pour Georgia O’Keeffe et Edward Hooper).

Aéroport international de Miami

Nous galérons un petit peu pour la restitution de la voiture, la faute à notre GPS, mais sans plus de conséquence que de louper l’entrée du bâtiment et de devoir faire une longue boucle pour y revenir.

Inspection de notre carrosse V8, pas de problème, nous pouvons prendre nos affaires et prendre le train jusqu’à notre terminal.

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Notre vol n'est même pas encore affiché

Autres compagnies cela semble bien.

Visiblement Air France est au H

Le cheminement est loin d'être rapide.

Surtout que finalement on doit rebrousser chemin.

Nous avons fait l’enregistrement en ligne, et mes amies ont opté pour une stratégie un peu particulière, je les laisse faire n’ayant pas plus d’espace à l’avant ou à l’arrière sur AF : elles ont choisi chacune un siège couloir sur les sièges duo en espérant avoir les deux sièges, car ce sont des places payantes donc forcément moins intéressantes pour des non-solo, et de se retrouver coincées par un inconnu.
Ce sera le cas encore à ce moment-là.
Du coup je les ai suivies et j’ai opté pour le rang 49, hors de question d’aller plus au fond car il y a le bruit du galley et les toilettes.
De plus c’est le premier rang en duo, ce qui permet d’avoir deux dossiers pour y ranger ses affaires.
Du fait du statut cette place est non payante pour moi, mais en même temps ce statut je ne l’ai pas gagné dans une boîte de lessive bonux (les plus jeunes je vous laisse chercher sur le net).

Nous avons pu bénéficier ensemble de l’accès SP grâce à nos réservations jumelées, sur mon statut.

On nous demande nos certificats de vaccination et nos PLF, j’ai le mien, elle ne demandera même pas à le regarder et n’en demandera pas plus pour mes amies.

Elle nous indique où se trouve le salon.

Direction les contrôles : un coup d’œil à nos passeports par un agent, puis le PIF.

Nous devons faire un stop dans un magasin pour acheter un nouveau casque pour une de mes amies, ce sera rapide.

Un code barre au fond.

Pour se relaxer

Puis direction le salon.

C’est le salon Latam.

Salon LATAM

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Pas de souci pour moi, j’invite une amie, par contre pour les autres c’est payant, notamment pour la petite, ce que je trouve pingre, mais bon c’est comme cela.

Le coût de l’entrée est de 29$, de toute façon la petite veut manger et elle n’aime pas les fastfoods, donc nous voilà toutes à l’intérieur.

Nous trouvons des places facilement.

Voici l’offre, il y a des plats chauds.

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le liquide

Ma sélection

Un petit groupe de français s’installe à proximité.
Ce sera un bon exemple des mauvaises manières pour la petite, ils sont avachis dans les canapés, parlent fort, avec usage de gros mots, consomment une bonne dose d’alcool. Bref la bonne image de la France à l’étranger,
Nous sommes unanimement d’accord sur l’attitude à avoir en société, on se comporte en personne bien élevées et pas comme ceux là, nous ne sommes pas dans un bar.

Nous avons checker le plan cabine et la stratégie des sièges est tombée à l’eau, la cabine est full.
Je suis toujours surprise par des personnes qui ne s’enregistrent pas en avance afin de choisir leur place, car au comptoir ce sont les restes et basta.

Ayant un grand sac des multiples achats effectués durant notre séjour, nous quittons la salon avant l'embarquement.

Nous bénéficions de la zone deux, cela évite de se séparer.

Alors oui jumeler nos réservations et prendre un menu spécial cela met à zéro les chances d’un surclassement, mais c’est un point que je ne retiens pas.

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a bord du vol af99 direction paris

Nous filons au fond de la cabine et nous nous installons.

Les deux PNC qui sont derrière nous papotent.

la pas est bon (taille moyenne et non gibbon)

La traditionnelle notice de sécurité

La lingette désinfectante

L'IFE

La cabine se rempli, la cabine semble pleine et la place à côté de moi est vide ainsi que celle du 51K.
Il y a eu des échanges de place pour rapprocher des familles, notamment avec mes amies.

Arrive une famille avec des gros bagages cabine. Madame fera un esclandre car impossible de ranger leur 4 grosses valises cabines dans les coffres qui sont déjà pleins. Les PNC interviennent et lui expliquent que s’ils ne veulent pas payer pour une valise en soute, il ne faut pas non plus avoir de si grosses valises cabine, et que du coup ce n’est pas la faute aux autres passagers qui eux n’ont peut être effectivement qu’un sac à dos. Ce que je valide totalement.

Leurs valises seront réparties au 4 coins de la cabine en fonction des places restantes.
On peut être de mauvaise humeur mais « engueuler » les PNC ou les passagers n’y changera rien.

Puis c’est le calme plat.
L’espoir grandit que l’embarquement est complet.

Puis 5 minutes plus tard on voit arriver en sueur deux passagers avec leur gobelet Starbucks, visiblement ils ont couru, mais pas sans un stop café.

Les PNC accourent depuis le galley et leur demandent s’ils voyagent ensemble.
Ils répondent par l’affirmative.

Monsieur à son siège à côté de moi et Madame au 51K.
La PNC vient me voir et me demande si je ne veux pas aller au 51 couloir afin de leur permettre d’être ensemble.
Cela ne change rien pour moi.

Sur le moment, je me dis que, non en effet, ce serait égoïste de ma part de refuser (dans l’autre sens j’aurais été contente).

Elle prend mes affaires et zou me voilà deux rangs derrière.

Mais une fois assise je constate que les toilettes sont juste à côté, que le bruit de la clim est plus important et surtout j’entends sans problème les conversations du galley.

Je viens donc de changer de place sans aucun remerciement des deux autres passagers, et que surtout ces deux passagers se sont enregistrés en toute fin et que ce n’était que les trous qui leur étaient dévolus et qu’eux n’avaient pas payé pour ces sièges.

La chef de cabine vient me voir catastrophée en m’appelant par mon nom, elle vient de se rendre compte que sa collègue a fait déplacer une passagère à haut statut vers une place nettement moins bien et elle s’en excuse. Elle aurait dû voir avec d’autres passagers, mais ils étaient pressés car l’embarquement était terminé et que l’on devait partir.

Elle me remercie pour mon geste.
Comme Noëlle sur son vol vers Dubaï, on veut bien arranger les gens, mais là il n’y avait aucune raison de la faire, et honnêtement j’aurais du refuser.

Durant tout le vol elle viendra s’enquérir de mon confort, ce qui fera bien sourire mes amies, mais bon au final celle qui passera un vol de m**** c’est moi.

Vidéo bien française.

On décolle.
Et j’ai droit à la conversation des PNC sur leurs vacances de noël et du club lookea ou était l’une d’elle.
Si à ce stade j’entends aussi bien leur conversation, cela ne va pas le faire pour pouvoir dormir.

Les repas spéciaux arrivent : j’ai opté pour celui digestion facile, n’ayant pas trouvé mon bonheur dans les autres choix et voulant dormir rapidement. En fait il s’agit d’un repas moindre en calorie, ce qui me va bien. Il me faudra cependant faire signe au PNC qui ne comprends pas que la personne au 49K n'a pas de commande spécifique, visiblement la communication n'a pas été jusqu'au bout au sein de l'équipage.

Voici le plateau.

La PNC qui officie ensuite pour les repas classiques me donne en catimini, afin de rester discrète envers les autres passagers, un verre de vin rouge de la J, en me disant que c’est bien meilleur que celui de la classe éco. En effet c’est bien meilleur.

Les plateaux enfants ont évolué et je vous présente le couteau -avion qui est sur les plateaux, c’est sympa.

J'active le WIFI.

A peine le plateau débarrassé je me mets en position nuit et prend un cachet de melatonine.

Cependant, il fait froid, il y a un bruit constant avec la chasse d’eau des toilettes.
Bref impossible de dormir, et là le vol est long.
Je finirai par m’endormir complètement épuisée à la fin du vol.

La PNC vient me réveiller pour l’atterrissage, elle m’a conservé ma deuxième collation, je la remercie mais je n’ai pas faim, elle me demande si les turbulences assez fortes sur ce vol ne m’ont pas dérangée.

Je lui réponds que non, les turbulences cela allait j’ai déjà eu pire, mais que le bruit des toilettes ce n’est pas supportable.

Nous avons mis moins de temps que prévu, merci les forts vents, cela aura au moins diminué le temps de ce calvaire.

Nous arrivons sur Paris.

Au moment de sortir nous retrouverons la famille « grosses valises » qui râlera de devoir attendre pour récupérer leurs biens à l’arrière de la cabine.

Au revoir à l’équipage en porte.

Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle

La bête.

Ici c'est mieux

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Direction :
La sortie pour mes amies
Le salon pour moi.

En effet notre vol pour BSL a été annulé et nous nous retrouvons sur le dernier de la journée.
Je dois travailler, mais pour la petite nous avons opté pour une autre solution que j’ai déjà pratiquée : un hôtel en day use avec une piscine
Elle pourra ainsi se défouler dans l’eau, se reposer confortablement, plutôt que d’attendre dans un aéroport.

Passage rapide de la PIAF c'est au moins ça.

Pour moi ce sera le 2F pour en priorité une douche, et il y aura du monde, nous serons donc plusieurs à attendre notre tour.

Je travaille, mais le salon n’est absolument pas fait pour mon type de travail.
A savoir que mon activité est d’une part soumise au secret professionnel et que d’autre part je suis très sollicitée par mes clients par téléphone, et là c’est impossible d’avoir une conversation sans un voisin trop curieux.
Et je ne parle pas des places avec deux prises et d’être droite devant son PC et non pas en mode canapé.

Nous nous retrouverons à la sortie du PIF pour prendre notre dernier vol (non reporté car sans intérêts)
Merci pour la lecture et les commentaires.

bonus