Bonjour à tous et à toutes,
je vous retrouve pour le retour de ce routing entre Strasbourg et Toulouse. Pour mémoire, voici le routing sans fantaisie :
Enchainement de vols
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- 2AF1461 - Economique - Toulouse → Strasbourg - Mitsubishi CRJ1000
Travaillant à proximité (relative) de l'EAP et devant me rendre en Haute-Garonne le temps d'un weekend, j'ai d'abord regardé la solution de facilité, à savoir un aller-retour EAP-TLS avec zizijet. Si l'horaire aller est correct, le retour me fait partir tôt le dimanche matin…comment dire, non! Je souhaite profiter un maximum de mon weekend. C'est alors que je regarde, par acquis de conscience, SXB et je tombe sur une ligne SXB-TLS récemment ouverte à raison de 4 rotations hebdomadaires. Les horaires sont top avec des départs en milieu d'après-midi. Je réserve donc directement sur le site d'Air France pour un tarif tout à fait honorable pour une réservation 2 semaines avant le départ (une centaine d'euros de mémoire). À savoir que le train n'était pas une option sur cette transversale de la muerte.
Pour retourner à TLS après ce court week-end, mes proches me déposeront à l'aéroport.
À L'AÉrOPORT : TOULOUSE BLAGNAC (TLS/LFBO)
Mes proches me déposent au P0, on ne peut pas se tromper d'endroit, nous sommes bien à Toulouse Blagnac. Notez la signature en l'honneur de l'ancien maire de la ville, Dominique Baudis.

Entré dans le terminal, le cheminement est clairement indiqué. Pour les départs, c'est à gauche puis, ascenseur.

Le FIDS nous souhaite la bienvenue et c'est encourageant et agréable de le voir plutôt bien rempli après des mois de disette aéronautique.

Le hall des départs avec les banques d'enregistrement. Ce n'est pas la cohue mais il y a pas mal de monde en ce dimanche après-midi de juillet.

Air France effectue l'enregistrement au hall D. Je ne suis pas concerné, je n'ai toujours pas de bagage à enregistrer.

Je poursuis donc mon chemin tout droit en direction du PIF. Le tout est clairement indiqué et se situe dans un espace volumineux et très moderne. La compagnie Binter Canarias fait sa pub pour sa liaison vers LPA à bord de ses nouveaux Embraer 195 E2.

Le PIF est franchi sans difficulté, les agents seront très efficaces. Le tout a été grandement aidé par un faible nombre de passagers. Pour rejoindre les portes, il faut franchir un incontournable duty free.

Je ne m'attarderai pas dans ce lieu où l'on retrouve les produits standards à tout duty free qui se respecte.

Cependant, celui-ci offre d'autres spécialités locales qui, elles, m'intéressent tout particulièrement…on se demande pourquoi!

La galerie marchande est moderne. Comme tout aéroport qui se respecte, TLS dispose de son Victoria's Secret.

Bien qu'aveugle, cet espace n'est pas désagréable et regroupe galerie marchande et food court.

Les portes sont clairement indiquées et quelques boutiques sont encore présentes. Le Stade Toulousain fait son merchandising jusqu'ici.

Malgré de grandes baies vitrées, les lames métalliques visibles ici empêchent l'exposition directe avec les rayons du Soleil et, malheureusement, toute tentative de prises de vues correctes.

La porte du jour est située au fin fond de l'aéroport. C'est parti pour un peu de marche.

On continue avec un changement de point de vue. Cette fois-ci, c'est le curbside de l'aéroport qui se laisse admirer. C'est quand même nettement moins sympa que la vue sur les pistes.

La longue marche n'est pas finie.

On arrive enfin. J'aime bien ces suspensions lumineuses. Par contre, veillez à vous approvisionner avant de rejoindre cet espace car il n'y a pas de commerce si ce n'est des distributeurs automatiques.

La salle d'attente est confortable. Par contre, la vue sur les pistes est toujours partiellement obstruée.

LE VOL
Après une courte attente, les choses se mettent en place et l'embarquement est appelé. Pas d'appel aux priorités si ce n'est pour les UM. Ce sera paxbus pour rejoindre l'avion du jour.

Les paxbus sont parés. On voit bien le maillage de bois qui limite la vue sur les pistes, c'est dommage qu'il soit si resserré.

Après un trajet interminable pour rejoindre le point de stationnement situé à l'autre bout de l'aéroport, les fauves sont lâchés et c'est une (pas si) vieille connaissance qui va me ramener à SXB. En effet, il s'agit du même avion qui a effectué mon vol aller. En l'occurrence, F-HMLM que je ne vous présente pas (pour cela, je vous invite à (re)lire le report du vol aller.

Fuselage shot lointain sur fond de FAL Airbus. Le LF est conséquent, je dirais, là encore, 90-95%. Il faut dire que le train n'est pas une option sur une telle transversale.

Nous sommes bien éloignés du terminal avec Easyjet, Air France et Air Dolomiti (pour Lufthansa) en porte tandis qu'un Boeing 737-800 Ryanair vient d'arriver.

Accueil en porte tout à fait enjoué par la PNC en poste à l'avant et je me dirige vers mon siège à travers une cabine connue mais bien confortable.

Le pas(soire) est inchangé et tout à fait acceptable pour moi.

Le lot de bord réduit à sa plus simple expression en raison de ce satané covid. Petite touche de "fantaisie", la lingette désinfectante distribuée en porte.

Le PSU typique des CRJ NextGen.

Nous sommes stationnés vraiment à l'extrémité du tarmac, près des soutes à carburant.

Le roulage débute avec un passage devant ce qui semble être la jetée low-cost avec ce Boeing 737-800 Ryanair en faux-contact.

Puis devant cet Airbus A319-100 Volotea. Si à TLS, V7 semble utiliser les installations à bas-coûts, à MRS, cette compagnie utilise les installations "normales" et non le terminal low-cost MP2.

Pas mal de monde est stationné mais seul l'Embraer 195 Air Dolomiti repousse vers MUC.

Belle brochette de Beluga (XL) se reposant avant de reprendre leur dur labeur le lendemain.

L'usine Airbus avec de nombreux avions neufs en attente de finition et/ou livraison.

Petite attente avant de nous engager sur la piste 32R. Nous laissons la priorité à cet Airbus A320-200 British Airways qui se pose à l'issue d'un vol depuis LHR.

C'est ensuite à notre tour d'être autorisé à s'aligner sur le 32R pour décoller dès que l'arrivée précédente aura libéré la piste.

Notre vaillant CRJ s'élance et s'arrache du sol alors que l'Embraer 195 Air Dolomiti roule à son tour pour rejoindre le seuil de la 32R pour s'envoler vers MUC.

British Airways rejoint le tarmac alors que nous passons devant la tour de contrôle de TLS.

Survol des gigantesques installations d'Airbus avec de nombreux avions en attente de finition/livraison avec une grande diversité d'opérateurs. Au fond, à gauche, le musée Aeroscopia.

En virage au-dessus d'Aussonne et dernière vue de la plate-forme toulousaine. Au loin, l'agglomération de Toulouse.

La couverture nuageuse ne sera pas propice à la contemplation des paysages et c'est alors que nous atteignons le plafond que nous croisons le cours de la Garonne avec une vue sur Lespinasse.

Nous passons au-dessus de la couche de cumulus.

En raison de la météo, on se retrouve alors que nous franchissons la vallée du Rhône à la verticale de Saint Rambert d'Albon ce qui me permet d'observer la centrale hydroélectrique de Gervans, les côteaux de Crozes-Hermitage. Au loin, les méandres de l'Isère qui ne tardera pas à se jeter dans le Rhône.

Vient ensuite le survol de la plaine de Bièvre surplombée par le massif des Chambarans. Au loin, ça moutonne pas mal au-dessus des Alpes et de Grenoble. On peut également distinguer l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère (GNB/LFLS).

La Tour du Pin et l'A43 reliant Lyon à Modane par Chambéry.

C'est à ce moment que la prestation sera servie. Elle est identique à celle offerte à l'aller. C'est correct.

Notre trajectoire nous emmène à passer au Nord de l'aéroport de Genève Cointrin (GVA/LSGG).

Ça bourgeonne pas mal au-dessus des massifs montagneux. Nous traverserons les Vosges en descente pour rallier la plaine d'Alsace.

Par le travers du col du Bonhomme et la D415 clairement visible à travers la végétation.

Le val d'Argent se dévoile avec le village de Sainte Marie aux Mines. La météo se dégrade avec quelques grains qui sont déjà actifs.

Curieusement, nous effectuerons un boucle descendante au-dessus d'un lieu tristement célèbre, le Struthof. J'en ignore la cause mais cela est certainement dû au trafic à SXB et évite ainsi un hippodrome d'attente au-dessus de zones plus urbanisées. Néanmoins, nous frôlerons d'impressionnants cumulus qui continuent à bourgeonner et ce, d'autant plus que le sol se rapproche.

Après une boucle unique, nous remettons le cap vers SXB. Au loin, Sélestat et la plaine d'Alsace.

Survol du pittoresque village de Barr alors qu'une averse déverse sa pluie à proximité.

Niedernai et l'A35.

On contourne SXB ce qui signifie un atterrissage en 23 avec, tout d'abord, un survol du parc d'activités de la plaine de la Bruche.

Virage au-dessus de Dingsheim.

Survol du quartier de Hautepierre avec croisement de l'A351 et vue sur le Zenith de Strasbourg, le bâtiment circulaire à droite de l'autoroute.

En finale à hauteur de Holtzheim.

Plus que quelques mètres avant le toucher des roues. Il a bien plu visiblement.

Décélération franche et passage devant le fameux Embraer 190 German Airways qui bétonne encore et toujours.

On libère la piste alors que derrière nous, le temps n'est clairement pas au beau fixe.

Dernier virage sur un tarmac détrempé.

À l'instar du segment aller, le débarquement se fera rangée par rangée. L'ensemble des passagers respectera la consigne.
À L'AÉROPORT : STRASBOURG ENTZHEIM (SXB/LFST)
Notre point de stationnement est en faux-contact. Quelques mètres de marche seront nécessaires pour rejoindre le terminal.

Dernier regard sur ce valeureux petit québécois. Ici aussi, le loueur fou diffuse son humour à l'accent régional.

Le parcours arrivées est clairement indiqué.

Les distances sont très réduites à SXB. Nous sommes rapidement en salle de livraison des bagages d'une taille honorable. Je n'ai toujours pas de bagage donc ce sera sans arrêt pour moi.

Landside, nous sommes à proximité des loueurs. Pas d'utilité pour moi, je continue mon chemin pour retrouver la LYSflyer-mobile.

Je me retrouve rapidement au niveau du curbside de l'aéroport où les taxis attendent leurs prochains clients. Volotea fait sa pub.

C'est sur cette image que je vous laisse. Le retour s'effectuera sans encombre via le réseau autoroutier quelque peu chargé en cette fin de week-end estival.
Je vous remercie de m'avoir lu et d'avoir tenu jusqu'ici. N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir!
À bientôt!
LYSflyer
Merci pour ce FR !
Surprenante approche assez courte sur SXB, en général l'atterrissage en 23 nécessite de faire un grand tour par le nord-est jusqu'au Rhin. L'avantage c'est qu'en étant assis à gauche (en A) on a une superbe vue sur Strasbourg à l'approche.
Merci pour le commentaire ! Je pense que l'approche dans son ensemble a été dicté par les conditions météo. Oui, je m'en suis voulu de ne pas avoir été en A pour admirer Strasbourg.
LYSflyer
Merci pour le partage du vol retour.
Cette fois-ci, vous avez embarqué par bus au hall D alors que l'avion était au hall A, celui-ci devait être fermé. Du coup, vous avez eu un trajet en bus un peu long et une visibilité sur les pistes très réduite.
Certaines compagnies à bas coût ont fait le choix de l'embarquement à pied au hall A comme vous le soulevez, ce qui leur permet d'économiser la passerelle mais aussi d'embarquer par 2 portes en simultané. Je reconnais que c'est moins confortable pour les passagers, néanmoins ils ont accès au même terminal que les autres, ça veut dire même service, même salon. Ce qui n'est pas le cas à Marseille ou à Bordeaux.
Si je me souviens bien de ma visite, le bâtiment tout à droite est là où sont peints les avions.
J'aime bien le BelugaXL qui n'a rien à faire ici. Avant, il était courant de voir des A380 stockés ici aussi car la ligne d'assemblage était juste à 4 côté (les 2 bâtiments avec les 4 vagues que l'on distingue tout à gauche).
A bientôt
Merci pour le commentaire et les précisions fort intéressantes. Je vous rejoins sur le BelugaXL que je trouve très beau...triste fin pour l'A380 :(
Merci pour ce vol retour !
Avec plaisir!
Merci beaucoup pour le partage de ce vol retour !
Plaisir de partager!
Une traversée de la France d’un bout à l’autre avec de belles vues des Vosges.
Le CRJ-1000 n’est pas mon préféré mais il faut dire que c’est un avion assez confortable.
Merci pour ce Fr
Merci pour le commentaire ! Je l'aime plutôt cette saucisse volante!
LYSflyer
Le CRJ1000 est une bien belle bête très confortable, et silencieux, le dessin du siège rappelle un peu ceux du Concorde !
Un vol d'une heure pour traverser l'hexagone, avec une fois de plus de belles vues depuis là haut.
Merci pour ce retour, à bientôt.
Merci pour le commentaire ! Dommage qu'ils soient emmenés à sortir de la flotte d'AF.
LYSflyer
Merci pour le FR!
J'aime beaucoup le crj1000 deja par la forme, ensuite par la cabine agreable et lumineuse et il est relativement silencieux.
On sent bien que le personnel Hop fait du mieux qu'il peut avec ce qu'il lui reste: des doutes sur le futur et une 40aine d'avions, comparé à la 100aine d'avant covid.