Avis du vol entre Lyon et Vienna en classe Economique avec Austrian Airlines

Bonjour tout le monde,

voici mon dernier report issu d'un temps aujourd'hui révolu, l'avant-Covid. À l'époque, l'Europe et particulièrement le Nord de l'Italie était déjà touché par les prémices de la pandémie qui nous affecte encore. Cependant, point de restrictions de voyage et, je ne m'inquiétais pas trop pour la suite des évènements…bon, je dois avouer que je me suis planté en beauté sur ce pronostic.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, une petite mise en contexte :

À l'automne 2019, je décide d'initier mini-LYSflyer aux voyages et je jette mon dévolu sur Vilnius. Une petite ville à taille humaine, parfaite pour visiter avec un enfant de 3 ans. En février, avec un peu de chance, il y aura de la neige pour l'amuser!
Mais, depuis Avignon, comment rejoindre la capitale lituanienne? Austrian est la meilleure solution avec un vol partant de Lyon le matin et un temps d'escale de près de 24 heures. Cela peut paraître long mais c'est juste parfait dans mon cas! En effet, je ne souhaite pas me presser dans les correspondances et passer l'après-midi et la soirée à Vienne…il y a pire!
C'est donc avec joie que le premier voyage en avion de mini-LYSflyer s'effectuera, quoi de plus logique, depuis LYS! 

Après cette introduction, point de mystère à propos du routing qui sera le suivant et d'une symétrie quasi parfaite :

À L'AÉROPORT : LYON SAINT EXUPÉRY (LYS/LFLL)

Depuis Avignon, LYS est rejoint directement en train ouigo. C'est rapide, il faut compter moins d'une heure de gare à gare et c'est ainsi que je me retrouve dans le hall de cette magnifique gare dessinée par Santiago Calatrava Valls. 

OS ainsi que toutes les compagnies du groupe LH sont regroupées au sein du Terminal 1. Je trouve ce bâtiment très réussi. 

Les comptoirs d'enregistrement du groupe LH sont déserts, profitons-en! Tel un client premium xxl senator gold, une file dédiée est prévue pour le retour de LYSflyer à son aéroport de cœur…ou peut-être est-ce que les comptoirs sont tout simplement désertés. 

L'enregistrement est rapidement expédié dans la bonne humeur, le voyage commence bien! Il est temps de monter à l'étage pour passer airside. 

Nous sommes en avance, il y a peu de monde, tant mieux. Je le redis mais j'aime beaucoup ce terminal : propre, spacieux, moderne. 

Le PIF est franchi sans difficulté, mini-LYSflyer a semblé faire l'unanimité auprès des agents présents. C'est ainsi que nous franchissons l'incontournable duty free où ne nous arrêtons pas.

Nous débouchons dans la magnifique rotonde que je trouve fort réussie malgré l'absence de vue sur l'extérieur. 

L'attente sera consacrée à l'ascension du Kilimandjaro par une mini-LYSflyer enjouée. 

Après cette activité sportive, direction la salle d'embarquement où ce n'est pas la cohue bien que le vol soit quasiment complet.  

Dans le même temps, notre cariole arrive tandis qu'un Bombardier CRJ-900 Lufthansa repousse pour MUC. 

Notre bel Airbus A319-100 Austrian vient d'effectuer son dernier virage. Il s'agit de OE-LDC baptisé au nom de la magnifique capitale ukrainienne, Kiev. Un adolescent de 16 ans à l'époque et qui, actuellement, a émigré en Allemagne pour opérer au profit de Lufthansa Cityline en tant que D-AIBM. Notez qu'il est équipé d'une antenne satellite pour fournir un service wifi à bord. 

LE VOL

L'embarquement est appelé avec un respect des priorités qui ne seront pas légion et, rapidement, nous serons dans ce couloir tout de béton, métal et verre. Son aspect peut paraître froid mais je trouve que c'est plutôt réussi au final même si l'observation vers l'extérieur n'est pas des plus aisé.

Dehors, un Bombardier Dash 8-Q400 Eurowings s'apprête à repousser pour DUS. Il est en faux-contact ce qui permet d'éviter un paxbus : bonne idée! Par contre, dommage que la livrée soit toute blanche et que ces avions n'aient pas été repeints aux couleurs d'EW que je trouve pas (trop) mal. Cependant, c'est bien compréhensible car ce type n'était pas destiné à rester longtemps dans l'inventaire de la low-cost d'outre-Rhin. 

Ça bouchonne dans la passerelle vitrée et sponsorisée par le loueur/comique orange. 

Le museau bec de l'oiseau du jour dans lequel l'équipage prépare le vol retour vers la capitale autrichienne. 

Doublé instant porte et Playstation lors de l'attente avant d'embarquer à bord. Nous allons bien mettre le pied à bord d'un Airbus A319-100 équipé du wifi. 

Fuselage shot aux couleurs autrichiennes que je trouve bien seyantes. 

L'accueil est charmant avec un Servus joyeusement entonné par des PNC toutes de rouge vêtues. On se retrouve directement à la place qui sera la mienne pour ce vol. Le pas est bon pour ma taille.

Nous serons derrière le rideau séparant la J. L'embarquement est assez long car le vol s'avèrera plein à 90%+. C'est un doublé instant F-OITN et instant rideau pour l'occasion. Le PSU n'est pas de première jeunesse mais la cabine est propre, sobre et assez classe. 

Je vous présente le siège qui est un NEK (je peux certainement me tromper) standard pour le groupe LH. Personnellement, je préfère le gris à liseré rouge aux anciens sièges verts criards qui avaient un petit charme néanmoins.  

Petite attention pour mini-LYSflyer, une adorable PNC vient s'enquérir de notre installation et donne à ma fille ces petits goodies fort appréciés. Charmant et très bon point de la part d'OS! 

Que cela ne me détourne pas de ma mission de FRiste! Voici donc le lot de bord fort complet avec le menu (et oui…chez OS, c'est BoB qui opère), le mode d'emploi du wifi, le magasine, la safety card et le vomito-bag. Que demander de plus? 

Ma vue préférée, bien dégagée pour admirer le ciel et/ou les paysages, le tout avec la vue sur l'aile et l'entrée d'air du réacteur. 

Repoussage dans les temps. Il n'y a plus grand monde en porte en cette matinée de février. 

Le roulage nous fait passer devant le T1 historique avec son architecture en chapiteaux. En arrière-plan, l'hôtel NH qui offre une option fort confortable pour passer la nuit sur place. Là non plus, peu d'activité en porte. 

Puis vient le Terminal 2, antre d'AF et cie. On retrouve un peu d'activité avec cet Airbus A320-200 Air France et cet Embraer 170 hop!

Nous sommes en dehors des heures d'affluence d'un hub lyonnais qui a malheureusement perdu de sa superbe (et de son intérêt).

Passage devant la tour de contrôle et la caserne des pompiers. 

Nous n'irons pas jusqu'au bout de la 17R pour décoller. Il faut dire qu'avec 4000m de longueur, il y a de quoi faire. 

Rolling take-off depuis la piste 17R sur fond des monts du Bugey. 

Ascension rapide entre Saugnieu et Colombier-Saugnieu, le long de l'autoroute A432.

À hauteur de Villefontaine, la trajectoire s'incline vers l'Est pour prendre la direction de notre destination, VIE. 

L'Isle d'Abeau alors que nous passons entre 2 couches de nuages. 

La Tour du Pin se dévoile alors qu'une nouvelle inflexion de trajectoire est commandée par les PNT. 

Prestation aujourd'hui révolue, il était encore possible, à l'époque, de pré-commander des repas. Je trouve que l'idée est nettement meilleure que le fameux BoB. L'horaire du vol étant propice, j'avais donc commandé des plateaux petit-déjeuner pour mon épouse et moi. Mini-LYSflyer pourra picorer dans nos plateaux.
Nous sommes donc rapidement servis avant le passage des PNC pour proposer le BoB qui aura un maigre succès.

Voici le plateau tel que servi. 

Alors là, je dois avouer que c'est archi-complet. Le plateau est trop petit pour toute la nourriture présente. Je suis extrêmement satisfait par cette prestation et je suis bien déçu que cela ne soit plus proposé. 

Le vol est bien monotone, l'intégralité du trajet s'effectuera coincé entre 2 couches de nuages denses. Après le festin, nous occuperons mini-LYSflyer qui sera sage comme une image durant le vol.

 La descente est initiée et nous émergeons de la crasse au niveau de Sankt-Pölten.

À proximité de Neulengbach sur le flanc Ouest du Wienerwald qui, comme son nom l'indique, est situé à proximité de Vienne. 

L'agglomération viennoise se dévoile et, normalement, nous devrions survoler le magnifique Schönbrunn à cet instant. 

L'approche vers la piste 11 nous emmène à un survol panoramique du centre-ville de Vienne, c'est sublime. 

Survol du quartier de Kaiserebersdorf sur une trajectoire plus ou moins parallèle au Danube et l'autoroute A4 qui relie Vienne à la frontière hongroise. 

La suite de l'approche ne sera pas glamour et n'est pas Greta-compatible…survol de la raffinerie OMV de Schwechat qui alors est en opération depuis 62 ans. 

À quelques instant du poser des roues, nous passons devant la FBO de Vienna Aircraft Handling. 

On pose assez doucement devant les feux PAPI de la piste 11/29 et on commence à apercevoir les installations du maître des lieux, Austrian avec un beau Boeing 767-300ER parqué devant un hangar de maintenance.

On décélère devant la tour de contrôle de VIE, reconnaissable entre toutes. Eva Air est porte avec un Boeing 787-9 pour TPE. Au loin, une floppée d'Airbus A320-200 Lauda Air avec quelques intrus au milieu (Ryanair, WizzAir, Ukraine International Airlines, Turkish Airlines et Aegean Airlines). 

On libère la piste pour laisser d'autres flugzeuge se pose à leur tour. La météo est bien meilleure à l'extrémité orientale des Alpes. 

Passage devant un Airbus A320-200 British Airways qui repousse vers LHR. 

Le roulage nous fait contourner ce monolithe noir qu'est le terminal 3 où sont regroupées la plupart des compagnies de la Star Alliance avec une belle collection de livrées assez exotiques (ANA et Thai en particulier). 

Dernier virage et nous stationnons aux côtés de cet Airbus A321-200 fort bien nommé Wien et qui arbore fièrement la nouvelle livrée OS (enfin…je dis ça mais il faut avouer que c'est compliqué de suivre OS dans ses changements de livrées). 

À L'AÉROPORT : VIENNE SCHWECHAT (VIE/LOWW)

Le débarquement sera rapidement exécuté et nous serons rapidement en train de cheminer dans la passerelle sponsorisée par une banque bien connue en Europe Centrale.

Le chemin est clairement indiqué. 

L'observation vers l'extérieur n'est pas aisée mais permet tout de même un dernier regard vers Kiev. 

Le terminal est tout en longueur avec des couloirs dépourvus de fantaisie. Pour ma première fois dans ce bâtiment, je le trouve assez intimidant. 

On continue la longue marche. Parmi les passagers, peu d'élus pour rester en Autriche.

Enfin un peu de distraction avec un FIDS et un virage! Le City Airport Train fait sa pub, on arrive! 

Nous débouchons dans la salle de récupération des bagages que nous traversons sans arrêt, la valise ayant été enregistrée directement jusqu'à VNO. Pratique, le CAT dispose d'une boutique airside pour acheter ses billets pendant que l'on attends la livraison. 

Nous passons landside et arrivons dans cet espace très haut de plafond et tout en courbes.

Pour rejoindre la ville, nous avons opté pour l'option la plus simple et rapide, à savoir le CAT. Les billets aller-retour ont été achetés en avance sur internet afin de nous épargner l'éventuelle attente aux guichets : avec une mini-LYSflyer, il faut aller au plus rapide et éviter les tergiversations. 

Merci d'avoir lu ce FR et, pour ceux qui seraient intéressés, je vous propose un train report suivi d'un petit bonus touristique sur cette magnifique ville qu'est Vienne.

N'hésitez pas à liker et commenter, ça fait toujours plaisir.

À bientôt pour la suite.

LYSflyer 

TRAIN REPORT : CITY AIRPORT TRAIN ENTRE L'AÉROPORT DE VIENNE eT LA GARE DE WIEN MITTE

Le cheminement vers la gare est clair et l'accès s'effectue par une longue rampe qui épouse la courbe du bâtiment. Le CAT dispose également d'une boutique landside. La couleur verte fluo est criarde mais cela permet de repérer le service d'un coup d'oeil.

 Mini-LYSflyer ouvre la marche alors que l'on s'engouffre dans les entrailles de VIE.

La gare de l'aéroport de Vienne sert aux trains du réseau ferré autrichien. Le CAT dispose cependant d'un quai dédié et clairement indiqué.

Le train arrive parfaitement à l'heure depuis Wien Mitte.

Le CAT, c'est comme le Port-Salut, c'est marqué dessus! Les rames sont en livrée spécifique, impossible de se tromper.

À bord, c'est propre et des écrans diffusent informations et autres publicités. Le service semble remporter un certain succès. 

BONUS TOURISTIQUE : VIENNE

Marie-Theresien Platz et le Kunsthistorisches Museum en arrière plan. 

Le Stephansdom avec son magnifique toit 

Le Donaukanal. 

Malheureusement en travaux, le Staatsoper est magnifique. 

Après une très agréable visite de la ville, une délicieuse Sachertorte s'impose. Je recommande vivement cette spécialité qui, à défaut d'être diététique, fait grandement plaisir à l'estomac!