Avis du vol entre Mulhouse / Bâle et Bordeaux en classe Economique avec easyJet

Bonjour à tous et à toutes,

ce report sera simplissime, il s'agit d'un aller simple vers Bordeaux où je suis attendu pour raisons professionnelles. Certains l'auront remarqué, j'effectue ce vol au départ de l'EAP qui est ma nouvelle base de départ suite à un "petit" changement d'ordre professionnel. Décidément, l'EuroAirport a un pouvoir d'attraction incontestable dans la communauté des FRistes!

 

À L'AÉROPORT : BASEL-MULHOUSE-FREIBURG EUROAIRPORT (EAP/LFSB)

Je vous retrouve directement au pied du terminal passagers de l'EuroAirport. Je trouve son architecture très belle et moderne, on est loin du petit aéroport régional. 

L'entrée est, par contre, bien étroite selon moi. Elle aurait mérité d'être mieux mise en valeur. 

L'image est trompeuse, c'est la cohue au niveau des banques d'enregistrement de la compagnie orange. Pour ma part, je n'ai pas de bagage à enregistrer, j'ai mon boarding pass sur mon téléphone, je m'en vais directement au PIF qui sera rapide. 

Peu de monde au PIF, l'obstacle est franchi en un clin d'oeil et passage obligatoire par le duty free. 

Le vol pour Bordeaux partira au bout de la jetée par laquelle on accède en parcourant ce couloir où le tennis est mis en valeur. 

L'horizon s'éclairci en passant devant ces baies vitrées. Au bout, le fameux salon d'EAP et, à droite, la PAF. Pour BOD, il faudra tourner à gauche. 

On sent bien qui est le patron ici. Swiss? Je plaisante… Point de blagues du loueur orange (lui aussi) sur les passerelles, elles ne font qu'indiquer où nous sommes…à l'EuroAirport! CQFD! 

Pas d'arrêt au salon pour moi, je poursuis mon chemin. 

Bon, pour la variété du spotting, on repassera. J'aime bien la livrée d'Easyjet tandis qu'un Airbus A320 WizzAir (il me semble) décolle. 

Alors que l'expérience avait été plutôt (très) plaisante jusque là, j'arrive au bout de la jetée et…L'HORREUR! Une belle "covid party" dans un espace à la climatisation qui semble défaillante.  

LE VOL

"L'avantage" de cette période est que le floutage des visage est vite réalisé. Bref, je m'égare. Heureusement que j'arrive peu de temps avant le début de l'embarquement, je n'aurais pas besoin d'attendre longtemps dans cet environnement surchauffé. L'Airbus A320 du jour est en faux contact, ce qui est plaisant par une si belle journée.

Petite marche jusqu'à l'oiseau du jour. Je me fais discret pour le photographier mais je n'aurais pas droit à un No Photo. Étant assis en rangée 4, j'embarquerais par la porte avant. 

Est-ce que cela compte comme un instant porte?  

Ou plutôt ça? 

Mon fuselage shot réglementaire au couchant. 

L'accueil en porte est très sympathique et, rapidement, je m'en vais prendre possession de mon siège qui est une planche à repasser. Je n'ai pas de grande attente à ce niveau et je trouve que ça fait plutôt l'affaire pour un vol de cette durée. En tous cas, les 2 hublots sont idéalement placés! 

Le pas(toral) est bon. 

Low cost oblige, des publicités sont disposés sur le dossier du siège, je trouve ça de mauvais goût mais bon, soit…

La vue extérieure alors que l'embarquement se poursuit. 

Le lot de bord réduit à sa plus simple expression. La tablette est vraiment minuscule. 

Instant F-OITN minimaliste. 

L'embarquement terminé, je n'aurai pas de voisin. Presqu'un vol en classe Affaires dis donc! Nous repoussons avec la vue vers les magnifiques Vosges. 

Roulage vers le seuil de piste 15. La lumière et la météo sont magnifiques aujourd'hui. 

Nous sommes suivis pas un camarade orange mais, celui-là, n'a pas eu l'honneur de se voir équipé de beaux sharklets. 

Nous pénétrons la piste 15 pour le décollage face au Jura Tabulaire en Suisse. 

Accélération face à ce sympathique aéroport que je ne connaissais pas. 

En montée au niveau de la zone cargo de l'EAP avec un Boeing 757-200F de FedEx et ce Boeing 737-400SF d'ASL Airlines (il me semble). Au loin, les montagnes de la Forêt Noire se dévoilent, la localisation de l'EAP est vraiment passionnante, à proximité immédiate du tripoint entre l'Allemagne, la Suisse et la France. 

On croise la 07-25 et les installations de Jet Aviation et de magnifiques avions d'affaires (et pas des plus petits…). 

La ville de Saint-Louis se dévoile alors que le Rhin joue à cache-cache avec l'urbanisation. 

Virage serré vers l'Ouest pour, il me semble, éviter le survol de la ville de Bâle qui se laisse malgré tout admirer. 

Les volets sont rentrés alors que nous survolons, il me semble, le village d'Hagenthal-le-Haut en longeant la frontière franco-suisse. 

Survol de la chaîne du Jura au large du lac de Neuchâtel. 

Tentative de air to air alors que nous croisons la route d'un Airbus A320 British Airways. 

Survol de Saint-Étienne alors que Lyon était dans la brume. 

Le vol se passe tranquillement et nous entamons notre descente alors que nous passons par le Nord de Périgueux. 

Franchissement de la Dordogne aux environs de Libourne. 

Passage à proximité de l'aérodrome de Bordeaux Léognan Saucats (LFCS), nous contournons l'agglomération bordelaises par l'Est et le Sud afin de nous poser en 05. 

Terrain plat à perte de vue. 

Demi-tour au-dessus de l'autoroute A63 pour s'aligner sur la piste 05. Au loin, le lac de Cazaux et la côte landaise se dévoilent.

Passage à proximité de Marcheprime et l'on distingue bien les longues lignes droites décrites par la D1250 et la voie ferrée entre Bordeaux Saint-Jean et Irun. Au loin, l'étang d'Arcachon se dévoile. 

Magnifique coucher de soleil sur l'étang d'Arcachon. 

En courte finale. 

Le toucher des roues sur la 05/23 est doux. 

On libère la piste devant des gros-porteurs stockés mais je remarque particulièrement la vénérable Caravelle visible à droite, sur la photo. 

Roulage rapide jusqu'à notre point de stationnement et l'on croise un frangin ainsi qu'un intéressant Beechcraft 1900D Chalair qui assure, il me semble, la liaison entre BOD et BES. 

Arrivée au bloc en avance, nous sommes attendus. 

À L'AÉROPORT : BORDEAUX MÉRIGNAC (BOD/LFBD)

Le débarquement se fait de façon ordonnée et rapidement, je me retrouve dehors, le temps est au beau fixe là aussi.

Le stationnement est en faux contact sans utilisation de la passerelle, soit. Ça réduit les coûts. 

Vu sur le terminal qui ne brille pas par son architecture vu d'ici. 

Le parcours n'est pas compliqué et LA spécialité vinicole locale fait sa pub, quoi de plus logique?! 

Nous arrivons rapidement à la salle de livraison des bagages. Cependant, une sensation d'étroitesse se fait sentir. 

La salle de livraison des bagages est minuscule. Une vraie-fausse bouteille de Bordeaux trône en majesté. Je ne m'attarde pas, n'ayant aucun bagage en soute. 

Je me retrouve landside où il n'y a pas foule. Le niveau des départs est situé à l'étage. 

Je sors du bâtiment et me retrouve au niveau des départs pour les options de transport en commun.  

Nous sommes donc arrivés au terme de ce FR simple comme une navette domestique. J'espère qu'il vous aura plu, n'hésitez pas à liker et à commenter, ça fait toujours plaisir.

À bientôt

LYSflyer