Avis du vol entre Paris et Casablanca en classe Affaires avec Air France

Aujourd'hui, je vous retrouve pour une nouvelle série de vols à destination du Maroc dans le cadre de mes études. Afin d'éviter les restrictions sanitaires en France, je décide de passer nouvel an au Maroc, mal m'en aura pris car un couvre-feu à 19h sera annoncé à la dernière minute.

Initialement, cet aller-retour devait être le dernier car je devais ensuite déménager pour le travail, en fait cela n'a pas été le cas mais j'y reviendrai plus tard. Dans ce contexte, j'ai pris l'aller-retour en J car j'avais très peu de vols à faire en 2021 et que j'avais besoin de bagages pour mon déménagement au retour.

Pour une fois, l'itinéraire est assez simple : 

Correspondance à Paris CDG

Pour ma correspondance à Paris CDG, j'ai pu emprunter le parcours prioritaire offert avec la SkyPriority, néanmoins il n'y avait pas de Parafe ouverts. Cela ne me dérange pas plus que cela, je préfère le contact humain. A ce sujet, j'aurais le droit à quelques questions de la part du douanier sur ce que je faisais dans la vie et la raison de mon voyage.

C'était pas grand chose mais j'ai toujours peur qu'il y ait un problème quand les douaniers commencent à poser questions. ?

Salon Air France terminal 2E, hall K

En arrivant au salon, je croise QuentinNZ qui se dirige vers l'embarquement de son vol pour Dubaï, la remise de gaz du précédant vol nous aura empêché d'être au salon en même temps.

Je profite d'être au salon pour déjeuner, en entrée je prends une quiche aux légumes, en plat une blanquette de veau accompagnée de boulgour.

Tant que je suis en France, je profite du fromage que j'aurais du mal à trouver sur place. Je me laisse également tenté par un dessert et un smoothie.

Un peu plus tard, je prendrais un café et une crêpe.

Embarquement

Après un séjour de 3 bonnes heures au salon, il est temps pour moi de me rendre vers la porte d'embarquement K32.

En porte, c'est un peu le capharnaüm, le contrôle des documents a commencé et la plupart des passagers sont déjà debout à attendre. Les priorités seront très approximativement respectée dans le sens où j'arrive à me frayer un chemin vers la file SkyPriority mais l'éligibilité des passagers n'est pas contrôlée.

A l'époque, il fallait présenter un test PCR et justifier du motif de déplacement. Nous passons donc au compte-goutte.

L'avion qui nous emmènera à Casablanca est un Airbus A320.

Le vol

L'embarquement est plus long que prévu, il aura duré quasiment 50 minutes et nous sommes repoussés à 15h28 soit avec 23 minutes de retard.

En attendant de pouvoir décoller, un Boeing 787 d'All Nipon Airways atterrit.

Tandis que l'avion précédant poursuit son décollage, nous entrons sur la piste en vue du décollage à 15h33.

La montée offre une jolie vue sur l'aéroport avec entre autres des avions de Singapore Airlines, Ethiopian et Qatar Airways.

La cabine en classe affaires est plutôt vide ce soir, il y a personne à part moi au premier rang.

Dans un premier temps, du Champagne est proposé aux passagers. J'accepte volontiers.

Le plateau repas est proposé tel quel une petite demi-heure après le décollage. Les couvercles étaient déjà retirés et il n'y avait pas de menus, donc pas de choix ! Pour accompagner le repas, je choisis de prendre de l'eau pétillante qui sera servie au verre avec des glaçons et une tranche de citron.

Cela peut paraître un peu tôt mais en voyage les horaires des repas sont souvent chamboulés et j'arrive plutôt à m'y faire.

Une fois les couverts déballés, le plateau ressemble à ceci.

L'entrée est plutôt fraîche, il s'agit d'une salade froide composée de boulgour, de légumes et de fromage de chèvre. Je m'attendais à quelque chose d'assez moyen mais finalement c'est pas mal du tout.

En plat chaud, il s'agit d'une omelette avec des champignons et des marrons. J'aime beaucoup ce plat parce que les textures sont très intéressantes avec l'omelette qui est très onctueuse et les champignons en morceaux. J'ai trouvé que les goûts allez bien ensemble.

Le dessert est bien également même si c'est un peu en-dessous du reste.

Pendant ce temps, nous survolons les Pyrénées.

Après ce bon repas, je demande un thé. Il y avait pas mal de choix parmi une sélection du Palais des thés mais je sais déjà ce que je veux : le Sencha Ariake que j'ai découvert sur un précédant vol. Il s'agit d'un thé vert japonais avec des notes assez subtiles.

Un peu plus tard, je demande une liqueur de poire, comme le thé je l'ai découvert sur un autre vol toujours avec Air France. Outre la couleur ambrée, ces liqueurs sont un peu sucrées et se laissent boire toutes seules, il faut y aller avec modération !

Détroit de Gibraltar (côté Océan Atlantique)

L'approche de Casablanca s'effectue par les terres. Nous survolons les autoroutes A7 et A8 ainsi que l'échangeur de Berrechid, une ville où le commerce était une activité prospère avant que les autoroutes ne déroutent tous les voyageurs.

Nous atterrissons à 18h15 à Casablanca, finalement nous n'aurons pas tellement de retard. Il y a pas mal d'avions sur le tarmac, en particulier ceux de Royal Air Maroc qui a vu ses activités fortement impactées avec la crise.

Dernier virage

Aéroport de Casablanca

Immédiatement après notre arrivée en porte, les opérations au sol démarrent, nous étions attendus.

Les tests PCR sont vérifiés et la fiche sanitaire que j'ai rempli au salon à Paris (merci pour l'impression !) avant le contrôle des passeports. Il y a bien une ligne prioritaire pour les passagers en classe affaires (tout à droite) mais elle avait l'air fermée alors j'ai pris la file normale où il y avait tout le monde. J'ai attendu une dizaine de minutes avant de pouvoir passer, c'est bien.

Les bagages mettent un peu de temps à arriver il faut encore atteindre pas loin de 20 minutes après tous les autres contrôles, ce n'est pas un point fort de cet aéroport.
 
Au moment où je récupère mes bagages, il me reste 6 minutes pour prendre le dernier train vers la ville. Manque de peau, j'ai ramené un aspirateur robot avec moi pour mon appartement et cela n'a pas du tout plu au douanier. Quand j'ai présenté la facture, il a cru que c'était une fausse (comme si j'avais que ça à faire) parce qu'il pensait que ça avait beaucoup de valeur et j'ai été retenu environ 20 minutes avant qu'il n'entende raison.

Casablanca

La ligne de train entre l'aéroport et Casa Port est particulièrement touchée par la crise sanitaire, ainsi dès 19h il n'y a plus de trains. C'est vraiment dommage que la continuité ne soit pas assurée surtout à une heure raisonnable où il y a encore plusieurs vols qui arrivent.

Je me rabats donc sur un taxi, la course jusqu'à Casa Voyageurs durera bien 45 minutes avec les embouteillages, c'est un peu plus que la moyenne. Heureusement pour moi il y a un forfait de 300 MAD. Finalement, je passerai la nuit à l'ibis de la gare plutôt que de rejoindre Fès directement et arriver à minuit en plein couvre-feu. Le lendemain, je profiterai de Casablanca avant de continuer mon voyage.