Avis du vol entre Hurghada et Cairo en classe Economique avec Egyptair

introduction

Bonjour à tous,

Voici la suite de mes aventures en Egypte.

Je vous retrouve après avoir passé 3 nuits à Hurghada pour me reposer et tenter de déconnecter. Cela a assez bien fonctionné mais je suis content de poursuivre ma route car cette destination ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable et la clientèle qui la fréquente non plus…

Pour ceux qui nous rejoignent maintenant, je vous renvoie au premier FR de la série pour connaitre la raison de mon déplacement dans ce pays. 

C'est avec Hubert que je me rends à l'aéroport d'Hurghada depuis l'hôtel Mercure que je ne recommanderai pas…

hurghada international airport - t2

Après 15 minutes de route, je suis déposé devant le terminal T2 de l'aéroport international d'Hurghada. À peine sorti de la voiture, je dois décliner les charlatans avec leurs chariots qui me proposent de pousser mes valises jusqu'au terminal. 

D'ailleurs, en parlant de terminal, le voici. 

C'est donc le terminal T2 où je me trouve, devant les locaux réservés aux vols domestiques. Le T2 est l'ancien terminal de l'aéroport et il y a également une partie internationale qui est toujours exploitée pour certains vols.

Le terminal T4, d'où je suis arrivé avec mon vol TK, est le nouveau terminal qui accueille la large majorité des vols internationaux. Prenez garde de bien vérifier sur vos billets, d'où part votre vol.

Comme à l'accoutumée en Egypte, la police est fortement présente. Avant d'entrer dans le terminal, on y coupe pas. Un agent super sympa avec qui j'ai pu plaisanté, a contrôlé mon passeport et mon billet avec attention. Une fois cette formalité effectuée, je me retrouve dans le terminal mais je ne peux pas encore passer le premier contrôle de sécurité car ce n'est pas encore ouvert. Nous sommes à plus de 2 heures du vol. 

Environ 1h45 avant le vol, le contrôle peut être franchi. J'avais en mémoire un certain laxisme des contrôles en Egypte d'après la lecture de certains FRs, il en est désormais tout autre et je suis soumis à un contrôle explosif. Certainement que les contrôles ont été renforcés après l'attentat du vol Metrojet.

Une fois cette étape passée, j'avise les comptoirs d'enregistrement et je m'engouffre dans la file J/*G qui est presque vide. 

Le personnel, à défaut d'être cordial, sera efficace. La seule personne accueillante aura été celle à l'entrée du terminal.

Ensuite, il faut passer encore un PIF qui sera réalisé avec rigueur. En Egypte, il n'y a pas besoin de sortir les liquides, ni l'ordinateur mais il faut enlever les chaussures. 

Nous débouchons dans cette unique zone qui dessert 2 portes d'embarquement par bus et vous pouvez le remarquer, à droite se situe le PIF cité précédemment.

D'ailleurs, en sortant de ce PIF, je me fais harponner par un policier car veut mon passeport, soit ! Puis, il veut faire un contrôle supplémentaire avec un type de scanner corporel. Bon OK ! La chose sera aussi rapidement expédiée.

Au sortir de ce contrôle supplémentaire, je fais une photo du café qui est l'unique présent dans la zone 

Pour patienter, j'espérais compter sur le Wifi mais j'arrive pas à me connecter. Heureusement, le PIF permet de me distraire et je constate que le policier qui possède à des contrôles supplémentaires sélectionne que les étrangers.

Pendant ce temps là, je fais en photo mes 2 BP pour Luxor et le petit carton contenant mon reçu bagages. J'apprécie que cela soit sur un carton séparé et non collé au BP. 

le vol ms 45 hrg-cai

L'heure avance et l'heure théorique de notre départ aussi… Pourtant personne n'est encore en porte et il y a toujours du monde qui s'enregistre sur le vol.

Mais finalement, une personne viendra procéder à l'embarquement qui sera pas bus d'époque. 

Nous faisons moins de 2 minutes de bus et nous nous retrouvons nez à nez avec notre appareil du jour

Nous serons libérés uniquement par la porte avant du bus et au pied de l'escalier, un agent de sécurité qui voyagera à bord, contrôle à nouveau les cartes d'embarquement.

L'accueil en porte ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable. Nous traversons la J d'un autre temps.

Sans trop de difficulté, j'arrive à mon siège qui ne détonne pas avec ceux en J.

En porte, une hôtesse tenait un plateau avec ces contenants avec du gel à l'intérieur.

Le hublot n'a certainement jamais été nettoyé depuis la livraison de l'appareil. Ouf, je vois quand même à travers ! Un 737-800 de Tarom vient d'arriver de Bucarest.

À l'intérieur, pas de spectacle mais le PSU ne trahit pas l'âge de notre avion.

L'espace pour mes jambes est correct sachant que je fais pas m'éterniser à bord.

L'embarquement se termine avec un 4ème bus. L'escalier est retiré, les consignes de sécurités sont données grâce aux écrans situés dans le plafond de l'appareil mais je n'y verrai rien car ils doivent faire des économies et la luminosité de l'écran ne laisse peu de chance à yeux.

La prière est aussi donnée donc tous les feux sont au vert pour notre départ et le push-back peut être donné. 

Le roulage ne sera pas long et il n'y a pas d'attente donc le décollage peut s'effectuer

Nous avons pris de l'altitude, tant mieux me dirons certains.

Les PNC peuvent se délier et débuter le service qui sera effectué au trolley. On nous sert une bouteille d'eau plate, on ne vas pas se noyer !

La descente est vite amorcée pour ce vol d'une distance d'un peu plus de 400 km. On n'y voit pas grand chose dehors en raison de la pollution ambiante de la mégapole du Caire. 

L'atterrissage sera fait avec un peu retard, sans incidence pour ma correspondance.

Le roulage ne sera pas bien long mais il faudra qu'on descende de 4-5 mètres par rapport au pistes, c'est curieux de voir une telle différence de niveau et surtout si évidente. 

On se parque à coté d'un autre 737-800 de la compagnie nationale. 

Personne ne traine à bord, l'instant Danette est lancé et le débarquement sera rapide.

L'au revoir du personnel de bord sera quasi inexistant et sans relief, comme ce vol d'ailleurs. Nous sommes lâchés dans l'étage des vols domestiques. 

Je vous laisse avec cette photo et je vous dit à bientôt pour un vol qui un peu mieux.

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