Avis du vol entre Montreal et Paris en classe Economique avec Air Canada

RETOUR AU BERCAIL !

Avant tout : Bonne année 2022 ! Ce fut une année riche en changements et en voyage pour moi et j'espère que pour vous aussi ! Je vous souhaite une excellente année, pleine de bonheur, de voyages, et d'expériences inoubliables !

J'aurais donc voler 16 fois, soit 39 heures et 23 192km. Ce fut 5 pays visités : la Suède, l'Autriche, l'Espagne, la Grèce et le Canada, ainsi que 9 compagnies empruntés : KLM, Air France, Austrian, Vueling, Sky Express, Transavia, Lufthansa, Flair et Air Canada !

Bref, passons aux choses sérieuses… après ces quatre premiers mois au Canada, il est temps de revenir pour les fêtes. Mais cela ne peut être que compliqué, pour deux raisons :

Covid :

Vous êtes évidemment au courant…Omicron est parmi nous, et malgré de premières données scientifiques encourageantes sur les hospitalisations, et malgré les exemples sous Delta, Alpha… que les fermetures de frontières ne servent à rien, les frontières se referment peu à peu autour du monde. Ainsi, dès le 30 Novembre, le gouvernement du Canada met en place un test obligatoire à l'arrivée avec quarantaine (enfin je crois que c'est un auto-isolement) de 1 à 3 jours en attendant le résultat. Plus tard, la France réimpose un test pour les arrivées extra-européennes (il faudra donc dépenser 68€ pour faire un test, payant pour les voyages, à Montréal). Enfin, fin décembre, la rumeur courre que le Canada va se refermer, in-fine le gouvernement ne fait "que" déconseiller officiellement tout voyage. C'est le genre de recommandation, dont tout le monde se fout en France, mais pas au Canada, cela a mené à une chute des réservations et à des annulations en cascades. Le taux de positivité à la frontière étant faible (0,1%, soit 2 cas par jour détectés dans les arrivés internationales hors US), le gouvernement justifie cela pour éviter que des canadiens soient bloqués à l'étranger à cause du Covid, sans pouvoir rentrer en attendant d'être négatif. Peu importe pour mon cas, je rentre en France et au pire, je devrai retarder mon retour et louper quelques cours soit pour cause de quarantaine (si le Canada la réimpose pour tous), ou pour cause de test positif en France. Je partirai donc, et je ne suis pas le seul ! 

Dates :

Mon billet offre des modifications gratuites, en prenant évidemment compte des fluctuations des prix des billets. Au début, ce vol avait couté 550€, avec un retour le 23 décembre au soir via Toronto. Finalement, j'ai changé mon billet pour 70€ et partir le 22, quelques heures après mon dernier examen, en vol direct, je perds mon bagage en soute cependant (cela ne me généra pas au final). Bon ça finalement c'est simple, attendez mes explications qui arriveront sur le vol retour ahah. Je m'en sors pour 620 euros au total pour ce premier A/R.

Routing : (la réservation va avec les vols d'Août) :

VERS YUL… l'excication du retour !

Je monte donc à bords de la ligne orange, vers 17h15, direction Lionel-Groulx.

Ou je prendrai le bus 747, l'attente ne sera pas longue et il ne fait pas très froid (-2°C).

Le bus n'est pas très rempli.

AÉROPORT de MONTRÉAL PIERRE-ELIOTT TRUDEAU

Me voila donc à YUL, après 45 minutes de trajet, je suis très très en avance (mais bon pour un retour tant attendu, je prends aucun risque !).

Le bus me dépose aux arrivées, il faut donc remonter.

Et faire demi-tour, car tout droit c'est pour les américains.

Pour les autres vols, c'est à droite.

Beaucoup plus de monde par ici… logique à deux jours de Noël (je pense que c'est surtout les immigrés qui rentrent chez eux, plus que les canadiens qui voyagent, car ils écoutent les recommandations du gouvernement).

Du monde chez Qatar.

Par ici, les portes A.

Voila le FIDS, évidemment beaucoup de vols vers l'Europe, notamment la France et surtout Paris (6 vols, et 1 pour Lyon).

Passons au PIF, il y a beaucoup de monde, mais la queue est bien organisée et en tout 20 minutes pour passer.

Direction la porte pour se poser avant l'embarquement.

Ça bouge dans tous les sens…!

Je pensais avoir le droit à un contrôle de passeport, mais non les canadiens ne le font pas au départ (enfin pas par la PAF, il y a un contrôle d'identité au PIF). Il faut juste scanner son billet, pour passer côté international.

Où l'on a le droit à un dutyfree, qui vend du sirop d'érable au prix de l'or.

Air Canada a son salon au début de la jetée.

Il faut emprunter différents tapis roulants, évidemment je dois aller tout au bout du terminal.

Et le salon Air France, récemment rénové.

Quand on parle du loup… Air France est en 777-200 pour ce vol-ci. Il y a 3 vols quotidiens entre CDG et YUL par Air France durant les fêtes, habituellement ils sont opérés en 777-300 (COI), alors qu'actuellement il y'en a un en A350, un en 787 et celui-ci en 777-200. La capacité de AF est donc en baisse, mais la fréquence toujours au rendez-vous.

Le vol AC pour CDG précédent embarque.

KLM part pour AMS en A330.

Nous sommes en zone Transat… :)

Le 777-300 d'AC qui part pour Paris, et qui est en retard. Un 767-300ER de Austrian repousse pour Vienne derrière.

Je m'installe près de la porte d'embarquement, et je sors mon iPad pour m'occuper pendant les 2 heures que j'ai à tuer.

Voici la une du jour !

On ne perd pas ses bonnes habitudes, même outre-atlantique :)

Une annonce est faite pour les passagers n'ayant pas transmis en ligne leurs documents de santé, je ne perds pas de temps pour sauter de mon siège et me mettre dans la file, histoire de ne  pas attendre debout une heure. L'agente vérifie donc mes papiers (test et vaccin) et me donne une nouvelle carte d'embarquement. Tout ça est bien organisé et permet de maintenir le vol à l'heure.

Je retourne à mon siège. Les sièges sont équipés de prises USB et de courant ?

L'embarquement commence alors, zone par zone, je suis en zone 3 (sur 6).

Voici notre avion, C-FVLZ, un 787-9 livré neuf à Air Canada en mai 2018, il a donc 3 ans et demi. La dernière livrée Air Canada est juste magnifique ! Elle va à tous les avions de la flotte, des CRJ-900 aux 777, en passant par l'A220.

Ça sent le retour :)

BIENVENUE À BORD !

Accueil courtois à bord, direction mon siège, en passant par la premium éco.

24K, voici mon siège pour les 6 prochaines heures.

Je suis bien équipé, d'une couverture et d'un coussin. La couverture ne servira à rien, il fera très chaud durant tout le vol.

Le pitch est bon.

Wing view.

Cet A330-200 de Air Transat part pour CDG une demi-heure avant nous.

Le fameux papier français a été distribué à l’embarquement. Évidemment il ne sera pas récupéré à Roissy…

Je lance tout de suite un petit film, histoire de le finir pile a la fin du repas. Le choix n'est pas énorme sur Air Canada, notamment quand on cherche autre chose que des blockbuster américains (des bons navets). Mais je trouve tout de même "Le Discours" que j'avais vu au cinéma à sa sortie, j'avais aimé, donc je regarde à nouveau.

Air Transat repousse.

Il me laisse entrevoir cet A330-300 de Turkish qui partira pour Istanbul.

Une personne vient s'installer au siège couloir, normal. Mais personne n'arrive au siège du milieu, et je finis par entendre "fin de l'embarquement" ! Ça s'annonce bien ! Le vol est a peu près plein en éco, il ne reste que quelques sièges du milieu comme celui-ci.

TAP arrive de Lisbonne en A321Neo LR.

Intéressant… Air Canada m'envoie un SMS pour me dire que la porte a changé… quand on part ?

On repousse.

L'avion est déjà un peu abimé.

La vidéo de sécurité est lancée. Elle est magnifique, passant dans toutes les provinces (10) et territoires (3) du Canada en les illustrant par un site naturel local chacune.

Sunwing en 737-800 (vu la livrée bleu, je pense que l'avion a du appartenir un jour à une compagnie du groupe TUI).

Comme je vous le disais, un des 3 vols AF est opéré en 787-9, c'est en l’occurrence le dernier des trois vols quotidiens.

Après les consignes de sécurités, on a le droit à plusieurs spots de pub pour Air Canada (sur le Covid, l'A220…) et certains de ses partenaires comme Marriott.

Dès que je passe à YUL, il y en a toujours un ! 737-400 de Canadian North.

737-8 Max d'AIr Canada.

La porte A17, de laquelle je suis parti et revenu d'Halifax avec Flair en Octobre.

787 AC au loin, A220 AC à droite et Saab de Pascan (petite compagnie québecoise) devant.

On se prépare au décollage.

On remonte la piste, à côté du Hangar Bombardier.

On s'aligne en piste 24L.

Et nous sommes partis ! Le 787 est vraiment silencieux.

On atteint rapidement les nuages, et ça secoue un peu. Pendent ce temps, je regarde le menu pour ce soir, tout est dispo sur l'IFE.

Une trousse sanitaire est distribuée, avec du gel, un masque et des lingettes.

Et voila le plateau repas qui arrive à son tour. L'entrée au céleri ne sera pas très bonne, les pâtes correctes (difficiles de faire des pâtes immangeables…), un bout de pain avec du beurre (demi-sel…) et enfin un gâteau au chocolat correct. Le tout est donc moyen, et la quantité n'est pas exceptionnelle.

J'accompagne ça d'un vin blanc californien, pas ouf non plus. Espérons que ça m'aide à dormir ^^.

Nous survolons alors le golfe du Saint-Laurent, non loin de Cap Breton, où j'étais en Octobre.

Quand je vous parlais de silence… un A320N ou 737Max sont à plus de 75/80 pour comparer. C'est très agréable, notamment sur un vol de nuit.

Je m'endors à ce niveau, avec l'espoir de dormir quelques heures.

Je me réveille environ 3h et demie après, plutôt pas mal sur un vol de 6h. Le siège vacant au milieu m'a permis d'un peu m'étaler.
Je testerai le Wifi à mon réveil.

Pas d'offre gratuite comme chez Air France, je trouve que ça ne vaut pas le coup perso.

Je lance Harry Potter 1, ça faisait loooonnngtemmmpss que je l'avais pas vu.

La lumière a été rallumée d'un coup sec, et les PNCs viennent alors distribuer le petit-déjeuner.

Et ce n'est pas/plus un banana bread ! Il y a un yaourt et un croissant surgelé de mauvaise facture.

Au loin, le soleil est levé.

Nous survolons l'Irlande.

J'accompagne le croissant d'un café, pour le faire passer…

23 Décembre ? c'est l'avant-dernière case du calendrier !

Le CdB prend alors la parole pour la première fois dans le vol pour annoncer le début de la descente.

Descente qui commence au sud de l'Angleterre.

Les spoilers sont de sortis.

On traverse la couche nuageuse.

France en vue !! Je sais pas si c'est un syndrome de l'expat, mais j'ai eu une recrudescence d'amour et de nostalgie pour mon pays et ma ville :)

Approche finale en piste 26L.

Touch-down !

Sacrée météo :)

Air Transat est déjà arrivée.

A350 Ethopian, 787 United au fond, et 777-300ER de Air Canada (qui arrive aussi de YUL).

Ce 787 d'American va se parquer juste avant nous.

Air Tahiti Nui en B787-9.

On se gare au 2A et instant Danette tout de suite (pas très covid tout ça..?).

AÉROPORT ROISSY-CDG - TERMINAL 2A

Dernière vue sur notre aéronef du jour :)

Je me met en marche rapide pour dépasser un maximum de personnes sur le chemin de la PAF…

Et je suis rapidement bloqué… tout ça avec les  portes battantes du 2A qui séparent le couloir des arrivées aux départs (les vols qui embarquent passent à travers en gros)… comment on a pu concevoir un truc pareil… Tout le terminal est bloqué par l'arrivée de 2/3 vols internationaux en même temps…

Le 787 de United.

J'attendrais encore un peu, avant qu'une femme appelle les passeports européens, chiche ! Me voila dans la plus courte file pour Parafe. Une agente d'ADP demandera les mauvais papiers Covid, elle demande soit une vaccination complète soit un test PCR… sauf que la règle depuis Décembre hors Schengen c'est PCR OU antigénique, en plus de la vaccination !

De l'autre côté, pour les extra-européens, c'est l'enfer… Il y avait une file particulière pour l'Afrique du Sud et le Royaume-Uni d'ailleurs.

Bref cette étape là sera passée assez rapidement, en tout il m'aura fallu 45 minutes depuis la sortie de l'avion, ce qui reste tout juste correct.

Retour à la maison, et à bientôt pour la suite (surement mi-janvier… mais avec le covid on ne sait jamais…).