Avis du vol entre Paris et Chicago en classe Affaires avec Air France

Bonjour,
je vous retrouve pour la suite de  ce routing dont tous les détails sont au début du premier récit avec lien ci-dessous.

Nous sommes fraichement débarqués de notre bus du 2G qui nous dépose au 2F directement dans le parcourt des correspondances très bien fléchées en jaune criard. Un petit coup de train automatique plus tard nous sommes au 2E-M qui je ne sais pas pourquoi ne s'appelle pas directement le 2M… Cela fait plus de 2 ans que je n'y suis plus retourné. L'affluence est encore balbutiante. 

Nous passons en vitesse au salon, juste histoire pour moi d'avaler un café et pour mon collègue d'essayer de régler son problème de miles avec son nom à particule que comme toujours ne match pas entre son billet et son compte FB. Comme quoi il vaut mieux être gueux dans la vie !

Il est 12h30 quand nous voulons quitter le salon et une nouvelle fois Air France m'envoie ce SMS des plus confus. Il dit que l'embarquement de mon vol est maintenant terminé et d'aller en porte M48. Ces crétins feraient mieux d'écrire tout en anglais si c'est pour faire des fautes de traduction qui doivent effrayer à chaque fois la clientèle allemande (nombreuses, elle est passée Numéro 1 sur KLM en 2021, AF c'est moins cependant).

Connaissant la chose je ne me presse pas plus que cela. (donc pas à la vitesse d'un parisien dans le métro)

Effectivement il y a encore une longue queue avec la SP qui fait 1/3 de la générale. Vérification de la paperasse avant les portillons eux en libre service. Le test négatif et la fiche de renseignement au format AF envoyée par email quelques jours auparavant. Dorénavant l'ESTA tout le monde s'en fout. Welcome to the new World post-Covid!

Le museau de la bête, il fait un peu rafistolé je trouve.

Accueil standard mais les PNCs en cabine Business disent systématiquement bonjour. Auparavant Chicago c'était la destination pauvre US d'Air France. Les vols étaient en A340 puis en A330. Là c'est un B777-300ER qui m'accueille et en configuration haute contribution avec 4 classes. Il y a 4 sièges Première et j'ai cru apercevoir deux passagers dedans. Deux cabines Business. la première est remplie à 90% mais la seconde, la plus grande quasi vide avec je dirais 30-35% de remplissage. Au final on est à peine à 50% à vue d'œil. Moyen moyen.
FFlyerCDG va me demander pourquoi je me suis agglutiné avec les moutons, je répons donc directement à cette question. Pour être suffisamment avant le réacteur et l'aile et avoir une vue dégagée sur Chicago à l'arrivée qui est une des plus belles arrivées que je connaisse (et sur la gauche pour la voir). Voilà monsieur!

Je vous passe les descriptions de la cabine archi connue maintenant. Je précise que les chaussons ont bien disparus et que 24h après un vol en A350, cet écran fait tout vieillot^^.  

Rien à redire sur les rangements et la connectique suffisante.

Par contre une fois de plus le ménage n'est pas impeccable. 

Ici contrairement à KLM mon manteau est ramassé et rangé au vestiaire.
Le menu est distribué ouvert à la page du déjeuner. 

Les lyonnais sont à l'honneur.

Encore une fois j'aurais pu prendre les 4 plats mais je ne ferais pas mon Leadership et me déciderai pour le poisson, souvent mon cas en avion.

La collation, à priori, ne me tente guère mais à voir au moment venu.

Un peu déçu pour les vins. Non pas pour le champagne qui a changé depuis quelques mois et que j'aime maintenant beaucoup mais pour des choix très classiques - certes de qualité - mais j'adore quand Air France me fait découvrir de nouveaux nectars comme le Malepère lors d'un de mes derniers vols avec eux.

Enfin la page Jules67500.

L'IFE est actif mais vous remarquerez que tous les films sont indiqués "temporairement non disponible". Je pense au début qu'il me faut attendre le décollage. 

Décollage que voici de la 26R

Direction l'Ouest en directe.

L'A1 est libre

Une dernière vue sur le Bourget avant les nuages.

Je lance le Wifi ne pouvant lancer de films. Pourtant un PNC a déjà fait un reset. Le wifi lui fonctionne à merveille et le pass messages est gratuit et illimité dans le temps. Un plus d'AF par rapport à KLM.

J'alerte le chef de cabine que mon problème persiste. Je croyais à l'origine que le reset avait sauté car la vidéo des procédures s'était lancée à ce moment là. Il me dit que non, qu'il y a bien deux types de reset et que là il va lancer le gros, celui qui dure. Pour faire du développement soft (quoique je n'y connaisse rien en architectures processeurs), je confirme que rien ne peut remplacer un bon vieux hardware reset. Le tout fut rapide, genre une longue minute.  

Et effectivement je peux me lancer dans ce film qui mérite toutes les éloges. Le CCP repasse en courant et est heureux que je lui fasse un signe positif du pouce.

Le service se met en branle dans la foulée. Mon hôtesse est vraiment attentive et dynamique. Elle est parfois secondée par un collègue lui aussi des plus plaisant.
Team Wisky cette fois. 

Ces gaufrettes par contre ont visiblement subi un vol à forte turbulence dans leur enfance. Elles restent bonnes.

Le plat arrive et j'ai enfin le fois gras. Je sais que c'est un classique chez Air France mais il ne me semble pas l'avoir eu une seule fois :|
Le poivre est rajouté au moulin. Le tout est accompagné d'un Sancerre. Le pain est tiède comme il faut. Les opercules sont retirés directement par ma PNC. 

La salade aurait pu être un chouillat plus recherchée.

Une fois de plus, et la cabine le permettant, je dresse ma table. La salière poivrière sont passées en mode sachet. Bine évidemment c'est moins agréable et peu pratique. Après je m'en suit encore quasiment jamais servi en avion.
Le tout est très résussi. 

Mon filet de sandre arrive avec la coupelle chère à la communauté. Pas d'explosion ici, juste une petite lichette renversée. Une sauce par ailleurs succulente, il aurait pu y en avoir deux fois plus. Je dévore tout. Mais sortant de deux plats de crevettes aux oeufs (cf. mon STR-CDG), je ferai l'impasse sur un autre plat.  

J'ai oublié de photographier les fromages, je vous propose donc une vue dérobée du plateau de mon voisin. Des fromages plutôt peu faits comme je les aime et à mon avis comme les aiment 80% de la planète - mais c'est vrai peu représentatifs du patrimoine fromager de la France ;)

Un trio de desserts des plus classique avec un sorbet mangue il me semble. 

Je ferai un petit somme, je travaillerai un peu, et déjà nous sommes au dessus des pleines canadiennes.

Le bureau du CCP qui trimbale visiblement un sac de couchage au cas où il viendrait à manquer une couverture^^

Place à la seconde prestation une bonne heure avant l'arrivée. Le flan est sans grand goût, les carottes sont des carottes et le chèvre sur pain d'épice est délicieux. Pas fan du coulis de cerises par contre. Le gâteau au chocolat est un classique. Pour un vol de la durée de Chicago c'est correct, sur un vol Côte Ouest ce serait clairement insuffisant. 

Dernières collations. J'ai un correspondance je peux donc boire.

Le lac Michigan apparait. Une immensité grande comme la Baltique.

Dommage nous serons encore au dessus des nuages pour l'arrivée. Je vous renvois à mon ATL-MDW pour des photos de toute beauté, ou plus récemment au AMS-ORD de Esteban. D'ailleurs je reste d'avis que l'approche sur MDW, le second aéroport de Chicago et hub de Southwest par le sud de la ville est encore plus belle. Il vous faut dans ce cas prendre un hublot droit.

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MDW est un peu plus proche du centre, donc on est moins haut au niveau des grattes ciel.

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ORD est un vrai bordel avec des pistes que se croisent de partout et d'une manière générale un aéroport congestionné, le second du pays après ATL. On n'y coupe pas, il nous faut patienter un peu avant de pouvoir avancer et avoir une porte.

Par contre American vol encore avec mon avion préféré l'Embraer 145 que j'ai pris pour la dernière fois de LIL à SXB.

Direction le terminal international (je crois le 5).

Un maniement de jet bridge pour Lefrid.

Moi je ne perd pas de temps, je redoute déjà la suite connaissant ORD comme un des pires aéroports pour arriver aux USA. 

Et comme prévu une immigration très chargée. On nous donne une carte de renseignements (la classique avec ce que l'on a à déclarer à la douane) mais pas besoin de la remplir (de la à dire que ces américains sont cons…) et s'en suit une attente de près d'une heure… pas top mais je m'y attendais! Aucun document sanitaire ne sera vérifié, mon ESTA est enregistré avec mon passeport, un tampon et c'est parti pour la récupération des bagages bine évidemment déjà là. 

Mon collègue et moi sommes en correspondance sur Delta pour MSP. Pas de recheckin pour Delta à ORD. Seulement pour United et American. Il nous faut donc sortir landside, prendre le métro qui relie les terminaux, sortir à celui Delta et passer au comptoir pour déposer la valise étiquetée à Stuttgart. Maintenant je comprends pourquoi ce vol n'était pas vendu sous code AF ou KL. La JV ne vend pas de correspondances à ORD. Merci une nouvelle fois à l'outil de réservation de mon entreprise. Enfin au moins il m'aura permis de bénéficier d'un très bon vol à nouveau sur Air France.