Avis du vol entre Paris et Montpellier en classe Economique avec Air France

Bonjour à toutes et tous, 
Je vous propose aujourd’hui un FR sur une liaison intérieure: CDG-MPL.
J’entends déjà quelques fidèles lecteurs s’exclamer: Pas de week-end en Suisse?! Infidélité à EAP?! Litige avec ZRH?!
Rien de tout cela - j’aurais adoré faire une virée chez nos voisins helvètes. Mais la prudence l’a emporté. Les restrictions sanitaires et de circulation changeant quasiment du jour au lendemain, je préfère ne pas risquer une quarantaine impromptue ou un transpercement intempestif de mes narines. 

C’est donc parti plein sud, vers Montpellier, afin de visiter notamment le Grau-du-Roi. Pour moi qui suis réfractaire tant aux grosses chaleurs qu’aux grandes foules, hors de question de visiter cette région en plein été :-)

Le vol partant à 7h50, c’est aux aurores que j’arrive au terminal 2F de Roissy Charles de Gaulle. 
J’effectue d’abord un arrêt à la BLS afin d’imprimer la carte d’embarquement.  

Je résiste aux sirènes du surclassement. 
69€? Je préfère plutôt les investir dans de bons repas en bord de mer. 

Ah, ils ont remis quelques sièges au niveau Départ. C’est vrai que cela manquait cruellement. 

Une courte pause technique s’impose ensuite. 
Les toilettes sont (relativement) propres, en tout cas aux standards de CDG. 

En revanche les deux distributeurs de savon sont vides, ce qui est un no-go en cette période de Covid. 
Pour moi, les WC ne méritent donc qu’une note passable.  

Je me dirige vers le PIF central. A cette heure-ci, le terminal semble bien peu fréquenté.

En revanche, c’est nettement plus peuplé landside. Pourtant les vacances scolaires n’ont pas encore débuté. 

Direction le salon Air France…où il y a d’ailleurs la queue pour y entrer!

Heureusement l’attente reste courte afin d’accéder au Graal. 
Comme d’habitude, je me dirige tout de suite vers l’étage supérieur, sans oublier d’immortaliser le majestueux escalier. 

C’est tout de même un peu tôt pour les spiritueux. 

Rien à redire sur le buffet - il est bien achalandé. 

Je me compose un petit-déjeuner léger. Les lecteurs les plus perspicaces auront remarqué que j’ai fait l’impasse sur le fromage et les oeufs brouillés.
Non je ne commence pas de régime! Mais tout simplement, un bon restaurant de poissons m’attend au Grau-du-Roi pour le déjeuner. Je ne vais donc pas remplir ma panse de bon matin :-)

Une affiche m’interpelle dans le salon.
AF est fière de promouvoir l’art de vivre à la française. En revanche, sur l’orthographe à la française, il reste manifestement quelques efforts à faire :-)

Il est temps de se diriger vers la porte. C’est un embarquement en F27, au contact, ce qui me changera des paxbus.

L’embarquement est en cours mais on n’en est qu’à la zone 3. Par habitude je préfère toujours embarquer en dernier - le gros avantage d’avoir des places numérotées.

Je poursuis donc mes déambulations, toujours avec le secret espoir de photographier enfin l’A220 AF. 
Espoir à nouveau déçu…
Je me contente donc de l’appareil me transportant vers MPL: le 320 F-GKXY et ses 12 ans d’âge.

Paris vous aime: pour une petite faim, le Duty-Free propose des collations fort originales :-)

Cette fois-ci il est VRAIMENT temps d’embarquer! :-)

Je rejoins donc d’un pas alerte la porte F27.

Instant porte

Comme dit l’adage: Air France tu choisiras, un pas décent tu auras.

Le Wifi fonctionne, je l’active surtout pour le suivi du vol. Cela reste toujours fascinant de pouvoir connaître sa position en direct. 

Il est 7h50 et cinq boulets ne sont pas à bord. A défaut de les flageller sur la place publique (ma préconisation, qui n’engage que moi), il faut tout de même décharger leurs bagages de soute.
C’est donc avec 12min de retard que nous quittons le parking.  

Puis c’est un décollage face à l’ouest.
Nous sommes n°1 devant un oiseau rare: un Dornier 328 OY-NCW de Sun-Air. Malheureusement je n’ai pas réussi à trouver sa destination. 

Les charmes architecturaux de la région parisienne.

En première partie de vol, l’offre en IFE naturel reste très limitée.

Je peux donc (petit-)déjeuner en paix - comme chanterait Stefan Eicher. 
Ou bien “Un café à 30 000 pieds”, cela pourrait faire un tube, non?
Plus terre à terre, je constate simplement qu’une galette a remplacé l’autre…

Au-dehors les nuages se disloquent au niveau de l’Auvergne, ce qui me permet d’apercevoir la région enneigée.

Le ciel reste ensuite bien dégagé jusqu’à l’arrivée. Rien ne vaut les panoramas naturels - ici probablement le Cantal.

Puis les Causses (sous toute réserve).

Et on aperçoit enfin le littoral de la Méditerranée.

L’étang de Thau, situé entre Sète et Agde, et réputé pour ses huîtres.

La ville portuaire de Sète.

C’est une configuration face au nord à MPL, ce qui nécessite d’effectuer un demi-tour au large de la côte.
Un moment magique - et peut-être ma photo préférée de ce FR.

Virage à 180° sous le soleil de la Méditerranée.

La Marina de Port-Camargue

Ma destination “bord de mer” pour ce samedi: Le Grau-du-Roi. 
En arrière-plan: Aigues-Mortes, réputée pour ses remparts et ses salins. 

Le port et les pyramides de la Grande Motte

Je ne trouve pas joli du tout, mais cet avis n’engage bien sûr que moi!

Et nous arrivons en courte finale pour la piste 30R.

Plage déserte…en hiver.

L’Etang de l’Or

Et touchdown!

Les ateliers de maintenance de Vallair Industry

Le 320 OE-IVU est arrivé en provenance d’ORY avec…35min d’avance. Chapeau!

F-GZHR - un des 738 basés à MPL.

Malgré le léger retard au départ, nous arrivons à l’heure à MPL. Le “dernier virage” retentit à 9h11.

Pas d’instant Danette, ce qui me surprend agréablement. Le débarquement s’effectue dans l’ordre et la discipline.

Un dernier coup d’oeil sur F-GKXY qui repart sur CDG.

La salle de livraison bagages, qui ne me concerne pas aujourd’hui.

Par ici la sortie.

Dans la zone des arrivées, c’est une affluence typiquement hivernale.

Programme d’hiver également sur le FIDS.

Et c’est à la navette aéroport que s’achève ce FR.
A bientôt!