Avis du vol entre Paris et Bergamo en classe Economique avec Aer Lingus

Bonjour à tous et bienvenue pour ce nouveau Flight-report !

Je ne vous ne narrerai pas ici un quatrième FR de suite vers ou depuis la Corse (même si je ne m'en lasse pas !), mais plutôt un aller-retour express vers Bergame. Non pas pour visiter, mais pour emprunter le 330-300 d'Aer Lingus, qui est en wet-lease chez Vueling pour accompagner l’expansion de cette dernière en France (merci aux slots AF…). N'ayant pas pu emprunter de LC depuis un bon moment (Noël 2019) et n'ayant pas pu participer pour diverses raisons aux aventures AvGeek sur des LC en Europe cette année, mais également bien motivé par l'ami Ben', je me dis que c'est le bon moment pour se faire plaisir. Je me délesterai donc d'une somme raisonnable (80€) à 5 jours du vol, pour un aller à 7h10 tapantes, suivi du retour immédiat sur le vol de 10h15, ce qui nous donne ce routing :

C'est donc en ce tout petit matin du 28 novembre que nous nous retrouvons au P4A avec les joyeux lurons Ben et F-OITN. Le parking était la solution la plus pratique et économique, les transports étant de toute façon en sommeil à cet horaire ultra-matinal (un peu comme moi !). La route était également très agréable puisqu'en l'absence de circulation, il ne m'a fallu que 21 minutes pour rejoindre Orly depuis mon domicile dans la banlieue est parisienne. C'est donc ici que l'escapade AvGeek commence :

Nous nous mettons en ordre de marche pour rejoindre Orly 2, il fait bien frisquet, mais ça à l'avantage de bien réveiller ^^ :

Il n'y a pas foule dans le coin :

La tour de contrôle, elle, est déjà éveillé :

Encore un peu de marche pour arriver à nos fins :

Arrivés aux comptoirs Vueling à Orly 2, nous n'avons rien à enregistrer, mais F-OITN et moi souhaitons changer nos places couloirs pour des places hublots, cela vaut donc le coup d'aller faire la queue quitte à perdre un peu de temps. Mais 10 minutes plus tard, l'expression prendra tout son sens : nous ne sommes pas dans la bonne file, l'enregistrement pour Bergame ne se fait pas ici ! Bouh bouh les AvGeeks, aucun de nous n'a pensé à regarder les écrans qui nous indiquaient pourtant la vérité depuis le début. Comme dans l'aviation, nous avons subi un bel exemple d'effet tunnel ^^

C'est donc d'un pas motivé que nous rejoignons les bons comptoirs, bien évidemment au fin fond d'Orly 1, sous le regard bienveillant de l'astrolabe :

Un peu d'attente, mais un hublot est primordial sur ce vol :)
J'en ai obtenu un à l'enregistrement pour l'aller, mais pour le retour :

On est bien On Time :

L'issue de ce passage aux comptoirs sera positive, puisque j'obtiendrai un hublot pour le retour auprès d'une fort sympathique agente sensible aux désespoirs des AvGeeks ^^ :

C'est reparti dans l'autre sens, car comme tout est bien optimisé à Orly, nous embarquons à Orly 3 :

Me voici donc de retour à cet endroit où j'ai souvent eu l'occasion de passer, c'est toujours agréable :

Je n'avais encore jamais eu l'occasion de passer le PIF d'Orly 3, où l'on tombe sur une agente particulièrement désagréable avec un autre passager. Pour mon passage, ça sera tout juste passable, mais malheureusement un de mes coéquipiers du jour sera victime du même oubli que moi, à savoir le fameux couteau suisse qui était resté dans le sac à dos. Cette fois-ci le PIF d'Orly aura été plus vigilant, serais-je à l'origine d'une malédiction du couteau suisse ? ^^

Après cette péripétie, nous traversons le Duty-free d'Orly 3, première donc pour moi :

Personne pour se faire raboter la touffe, mais en cet horaire bien matinal, c'est normal :) :

Deudeuche décorée au couleurs de Noël :

L’œuvre d'Arnaud Lapierre, une spirale géante faite de cubes de miroirs de 8,5 mètres de haut, trône au milieu des boutiques:

Boutique de sport avec des maillots du PSG, ce n'est pas trop le souvenir que je ramènerais, mais bon il en faut pour tous les goûts ;-) :

Seul au milieu de son couloir, l'AvGeek s'en va rejoindre sa porte d'embarquement :

L'embarquement se fera par PAXBus, qui n'est pas mon mode d'embarquement préféré, mais qui aura l'énorme avantage de nous offrir une vue sympathique sur notre destrier :

Bon, notre ami AvGeek ne veut visiblement pas prendre le bus et revient vers nous ^^ :

C'est finalement quelques minutes plus tard que nous irons rejoindre notre bus vers le bonheur :

L’œil avisé d'un des 2 AvGeek présent nous préviendra de l'arrivée, puis du passage devant nous du superbe A339neo de Corsair :

Après quelques minutes et après une conduite assez sportive de notre conductrice du petit matin, nous voici au pied de l'objet de toutes les attentions du jour, avec EI-DUZ, qui est l'avion qui effectue la rotation depuis l'arrivée de l'A330. Je suis bien content d'avoir cette livrée de vert irlandais, que je préfère à l'actuelle :

Montée des marches, ce n'est pas le festival de Cannes mais ça doit être la même émotion ;-) :

Instant porte, doublé d'un instant F-OITN en chair et en os :) :

Fuselage shot, qui vient rattraper le fuselage-temps-de-chiottes réalisé juste avant :

Accueil sympathique en porte, l'équipage semble enjoué, puis arrivée à ma place où je devrai évacuer une personne qui s'était placée de manière inopportune à mon hublot, mais qui fort heureusement coopérera sans problème.  Le pas me parait à peu près correct, j'ai connu pire sur long-courrier :

La cabine est par contre un peu datée (l'avion date de 2007), en témoigne cet IFE qui restera malheureusement éteint tout le vol, tout comme le WiFi dont est équipé cet appareil :

Nous voici donc en attente de la fin de l'embarquement, sous un temps qui colle tout à fait aux origines de notre avion. Le p'tit cheminot me fait savoir qu'il y a plein de place à l'avant de la cale où il a migré ; mais je préférerai rester à ma place, de toute façon les démonstrations de sécurité commenceront peu de temps après :

Le mood-lighting, qui n'est pas vert, dommage :) :

Nous partirons avec un léger retard du bloc :

Repoussage à 7h34, nous passons derrière l'A350 French Bee et le 737 Transavia encore endormis :

Un peu de roulage humide, et nous arrivons à la piste 24, pour un décollage face à l'ouest :

Décollage nocturne, ça fait bien plaisir d'être sur du gros porteur, je n'étais plus habitué à cette sensation de puissance, qui me donne l'impression que la montée se fait à toute vitesse :

La vidéo :

L'instant F-OITN, que j'ai l'honneur de faire pour la première fois en la présence du sus-nommé dans le même destrier que moi :

Nous entamons notre virage pour retourner à l'est, au dessus d'une couche nuageuse bien basse :

Le soleil commence à se lever, les couleurs sont déjà très jolies :

J'en profite pour capturer cette heure que l'on peut qualifier d'AvGeek ^^ :

A l'extérieur, les premières lueurs du jours sont de plus en plus insistantes :

Le soleil se lève aussi sur notre joli winglet à trèfle :

Petit point sur la littérature de bord, qui se limite uniquement à la safety card, qui a d'ailleurs mystérieusement disparu par la suite :

Le lever de soleil sur les nuages est superbe :

Et cet intermède non-nuageux nous permet d'observer les premiers reliefs enneigés, ici au niveau des Franches-Montagnes dans le Jura suisse, que j'ai déjà pu traverser par la route :

Quelques minutes plus tard, d'autres reliefs plus enneigés se dévoilent, mais cette fois-ci au niveau des Alpes suisses :

Dommage que la couverture nuageuse soit si importante, car le peu que je vois est vraiment superbe :

Notre descente est déjà engagée lorsque nous sommes à la hauteur du Monte Limidario, tout proche de la frontière Hélvetico-Italienne :

Ce dernier précède le Lac Majeur, avec la ville de Locarno dans le canton suisse du Tessin :

Le soleil est maintenant bien levé, j'en profite pour de nouveau immortaliser notre winglet:

Les nuages sont de retour, tandis que notre descente est déjà bien entamée :

On observe toujours des reliefs enneigés, ici un peu avant Lugano :

Mais notre virage spoilers déployés se fera au dessus de la couche nuageuse :

Pas de changement, on passe de la purée de pois parisienne à la purée de pois piémontaise :

La civilisation fait son apparition entre les nuages :

Et c'est la finale :

Ryanair n'attends plus que nous pour s'élancer :

Atterrissage et toucher doux :

Le tout de manière animée :

Nous nous garons non loin du PAXBus, ce qui ne laisse aucun doute sur la nature de notre débarquement :

Ceci présente l'énorme avantage de nous offrir de belles vues de notre géant vert :

Notre GE CF6-80E1 peut prendre un repos bien mérité pour nous ramener dans un peu plus d'une heure ;-) :

Ne rencontrant pas d'agents photophobes lors de mes prises de vues, j'en profite donc pour immortaliser ce moment :

Après un court trajet en PAXbus, nous sommes déposés ici :

En tout logique, nous allons rejoindre la porte des transits puisque c'est à peu près ce que nous allons faire… ce qui n'est pas l'avis d'un des agents de l'aéroport, qui nous rattrape en nous gueulant dessus en VO non sous-titrée, et sans nous donner la raison. La situation deviendra encore plus cocasse, car cette personne fera redescendre des gens avec valises déjà engagés dans l'escalator, les faisant courir dans le sens inverse de l'escalator ! Si c'était interdit de passerpar là, il eut été mieux d'en interdire simplement l'accès… bref.

Ce sera donc une sortie par le chemin classique, qui va nous forcer à passer le PIF… pas de temps à perdre, mais ça, c'est pour le prochain épisode :)

Le tracé du vol, qui est passé pile au dessus de mon Territoire de Belfort natal, malheureusement bien ennuagé, coucou Mic90 :)

A bientôt pour le retour sur le même avion, qui sera l'occasion de voir si ce passage par le PIF nous sera préjudiciable dans notre correspondance un peu spéciale !