Avis du vol entre Paris et Toronto en classe Economique avec Air Canada

Bonjour à tous.
Je débute mon tout premier FR avec une destination pour le moins … pas originale. Et oui, aujourd'hui c'est un banal vol avec AC entre Paris CDG et Toronto. (banal quand on voit certaines destinations sur ce site !!!)
Voici le routing :
AC881 - CDG/YYZ - Classe éco
AC127 - YYZ/YEG - Classe éco
Effectivement, j'aurais pu inaugurer une nouvelle route encore jamais reporté, puisque je vais à Edmonton, la capitale de l'Alberta au Canada. Mais comme vous le verrez par la suite, tout ne se passera pas comme prévu …
Par avance, je préviens les âmes sensibles perturbées par des photos à la qualité douteuse, que mon APN est un 3Mpix. Donc la qualité sera au rendez-vous…avec une bonne imagination ;)
Démarrons :
Tout commence avec un réveil matinal :

Mon père nous emmènera, ma copine et moi, jusqu'à CDG. On est à seulement 30min en voiture mais la circulation des heures de pointes nous freine un peu.
Ayant une voiture de 1,95m , le P2AB n'est pas accessible, direction donc le PX où nous trouverons une place, mais pas à coté du CDGVAL :

Une fois arrivé devant la zone d'enregistrement d'Air Canada, un homme contrôle nos passeports et refoule mon père qui ne peut pas accéder à la file par mesure de sécurité … hum hum hum …
On en profite pour une photo des banques d’enregistrements :

Et là, c'est le drame !
Interdiction de faire des photographies, m'sieur !
Pas de panique mon grand. Étant un ancien agent ADP, j'avais une accréditation préfectoral pour les prises de vues aéroportuaires. La carte est à la maison, dommage, ça l'aurait peut être calmé, surtout sur le ton où on vous prend de haut.
Bref…

On nous remet les billets jusqu'à Edmonton.

Passeports et billets, ready to take-off !
Par contre, Messieurs-Dames des compagnies et prestataires de service : Arrêtez svp de polluer nos passeports avec vos autocollants ! C'est dégueu et ça finira de toute façon à la poubelle …
Puis je n'ai jamais eu le cas d'une personne disant : Oulala ! Mais vous n'avez pas la pastille ?!?
Je rochonne mais elle doit servir à quelque chose (ou pas)

Continuons …
Une fois les adieux effectués (nous partons pour 1 an), direction la redoutable épreuve de la PAF.
En tant qu'ancien agent du T1, je vous comprends car parfois, la PAF et la sécurité, c'est très difficile.
Pour les autres terminaux je ne sais pas, mais pour le T1, sachez que je faisais tout mon possible pour (faire) ouvrir de nouvelles banques de contrôle et de nouveaux filtres dès que les besoins se faisaient ressentir. Mais bon … Vous connaissez notre administration … La PAF … Pour les bouger, il faut se lever tôt bien souvent.
Aujourd'hui, le passage sera très rapide, de même pour la sécurité :

A peine la sécurité passée que notre vol est déjà en cours d'embarquement ! Même pas le temps de faire fumer la carte bleue au duty free didonc ^^

Direction, donc, le satellite, pour l'embarquement. Juste le temps de passer un dernier coup de fil à ma Grand Mère :

Nous arrivons donc dans la cabine. Nous passons par la classe affaire, histoire de pleurer sur son sort.
Puis direction le fond de la cabine où nous ne trouverons pas de place pour nos bagages …
Une hôtesse rigolera gentiment en nous disant que c'est toujours le même problème pour les derniers arrivants.
Effectivement, j'ai l'impression que nous sommes dans les derniers.
La cabine pour les prochaines heures :

On passera près de glaglaland :

Il est 11h ! Heure théorique de départ. Le commandant prend la parole et annonce que le départ est imminent mais qu'il manque 3 passagers… Repoussage 20 minutes après.

Décollage puis démarrage des IFE qui se révèleront très satisfaisant (je suis pas très regardant, ça fonctionne alors ça me va).
Petite photo lors d'un tour de la cabine :

Inspection des wawas, propre:

Distribution des repas. Pas le choix, ça sera pâtes (peut être parce que l'on est tout derrière ?)
en tout cas, très bon ! L'entrée était simple (salade de légumes) mais de portion raisonnable.
en désert, un cookie.
Je ne suis pas spécialiste comme certain en ce qui concerne les repas, mais j'ai trouvé ça très convenable.

On continue notre route et passage à proximité des glaçons :

Puis allumage des lumières d'ambiances :

Peu avant notre arrivée, distribution d'un wrap poulet, bretzel et bouteille d'eau :
très bon mais … Très chaud ^^

On approche de notre destination. Mais reste encore 1h20 d'escale puis 4h de vol jusqu'à Edmonton :

Puis les hôtesses passent dans les rangs pour les formulaires d'immigrations.
Je tilte sur la phrase demandant si vous avez avec vous des armes à feux ou une bombe aux poivres.
Euuuuuuuu…. ba….. Comme tout banlieusard habitant près de Montfermeil et Clichy-sous-bois, j'ai eu le reflex de prendre la gazeuse, aussi petite soit-elle … (—> Grave erreur)
Ne tentons pas le diable, je coche…
Nous atterrissons presque à l'heure à Toronto.
Débarquement sans trop de bousculades :

Dernière vue de notre 777 :

Ça coincera dans les couloirs car des agents font un contrôle.
Puis direction l'immigration : Nous avançons timidement dans la file dédiée aux passeports non Canadien :

En voyant notre lettre d'invitation de l'ambassade, nous sommes dirigés vers les services d'Immigration Canada où l'on va recevoir notre visa final mais on y perdra bien 45minutes.
Récupération des bagages où un chien de la douane reniflera attentivement nos valises en attente de transfert :

Passage par la case douane, et comme la case armes est cochée, direction l'inspection douanière … c'est lonnnnnggggg !
L'agent m'indique que j'ai déclaré la bombe aux poivres. Cela n'entrainera donc pas d'amende mais la bombe est saisie.
Pas le choix mais je ne grogne pas : c'est la loi et je respecte totalement.
Mais malheureusement, nous avons loupé notre vol suivant… Je vous raconte pas comment Madame Anderson était furieuse contre moi (à cause de la bombe).
Du coup direction le comptoir Air Canada où nous serons pris en charge sans aucun problème et avec un professionnalisme à en faire pâlir les Français.
Malheureusement, nous serons en stand-by …
Grosse attente avec le stress offert par la maison :

Finalement, nous aurons bien une place, mais pas à coté. Qu'importe, nous serons à Edmonton dans 4h.
Nous avons eu de la chance car le vol était complet au final !
Malheureusement, la fatigue me gagne d'un coup et je dormirai tout le long du vol.
Vous n'aurez pas la chance de voir à quoi ressemble l'aéroport d'Edmonton.
Mais ce n'est que partie remise, avec un peu de chance, nous bougerons vers Yellowknife, NT cet hiver.
Merci de m'avoir lu, désolé pour les fautes éventuelles et à bientôt !!!
Anderdson~