Avis du vol entre Toulouse et Madrid en classe Economique avec Iberia Regional (Air Nostrum)

Bonjour et bienvenue à bord de ce FR, au remonte un peu dans le temps avec au programme un aller-retour express dans la capitale Espagnole pour participer à ma première rencontre Flightreport à l’occasion du dîner des membres gold 2020/2021. Ce sera mon premier report publié en 2022 l'occasion pour moi de vous souhaiter une belle année riche en voyages et en découverte !

introduction

Si je prends l’origine de ce voyage il faut remonter très très loin. Les années 2018 et 2019 ayant été plutôt riche en vol j’avais pu passer le statut de membre FR gold malheureusement je n’ai jamais pu me joindre à une rencontre FR souvent pour des raisons d’agenda. 

Toutefois en 2020 alors que le Covid montre le bout de son nez aux portes de l’Europe, je peux enfin me libérer début octobre pour participer au dîner gold 2020 initialement prévu à Madrid…

Le moins que l’on puisse dire c’est que mes prévisions de retour à la normale ont été un peu optimiste… heureusement au printemps 2021 alors que le vaccin commence à être largement diffusé l’organisation d’un dîner FR reprends forme (merci à Flavien et Moritz pour leur implication).

Malheureusement la nouvelle date de 2021 coïncide avec un week-end où je travail le dimanche soir heureusement Iberia a repris une offre de vol plus conséquente sur Toulouse. C’est la solution que je choisirais même si ce n’ai pas la moins cher, j’avais un l’avoir Iberia de 2020 à passer de toute façon.   

Ce qui nous donne le routing suivant:

Avant la crise du Covid la ligne vers Madrid était l’une des destinations les mieux fournis en nombre de vol au départ de TLS avec jusqu’à 4 vols par jour opérés par Iberia et Iberia Express. Le vol Ryanair ayant été supprimé à la saison été 2019.

Volotea avait pour projet de se lancer sur la liaison pour des vols les week-ends mais le projet d'ouverture de ligne a été repousser une nouvelle fois avec des vols désormais prévu lors de la saison été 2022.

Côte flight report cette ligne est plutôt fournie, j’ai moi même eu l’occasion de reporter cette liaison avec Air Nostrum et Ryanair.

Good morning Toulouse !

Ce matin le départ est prévu à une heure moins Mogoyesque que lors de mes précédent routing. Décollage prévu à 9h20 je peux donc utiliser le tram pour me rendre à l’aéroport. Et il fait beau ce matin à Toulouse.

Je ne suis pas vraiment en avance, et il y a du monde ce matin à l’aéroport, ce qui est plutôt surprenant pour un samedi matin signe que le trafic reprend sérieusement.
A l’intérieur les comptoirs de check-in font le plein particulièrement chez Ryanair. 

Du côté du FIDS on peut voir un nombre significatif de vol ce matin mélange entre feeder, vol loisir et liaison intérieur. On notera que l'image de l'aéroport n'a pas été updaté depuis qu'ils ont changé la charte graphique, c'est dommage car le modèle n'est pourtant pas bien loin ^^.

Sans surprise on retrouve cette importante foule au PIF, avec dans la file d’attente juste devant moi un célèbre couple de youtubeurs Toulousain. Les formalités prendrons 20 bonnes minutes, étant orienté dans la file la moins rapide et mon sac d’appareil photo ayant bénéficié d’un test de recherche d’explosifs. Passage une nouvelle fois sans arrêt au Duty-free.

Je ferais uniquement un petit arrêt dans la galerie commerciale encore endormie afin de retirer quelques euros au distributeur.

Ma gate est déjà affichée et le vol est marqué en boarding, il s’agirait de ne pas trop traîner car il me faut passer par l’étape PAF. Heureusement pour cette étape il n’y a pratiquement pas d’attente et l’agent sera aimable.

La zone Duty-free post PAF est toujours fermée.

L’embarquement s’effectuera depuis la porte 61, une zone qui a été réaménagé il y a peu pour embarquer les appareils en faux contact comme les B737-800 de FR 

Depuis la gate on dispose d'une faible vue sur le tarmac, seul avantage ici les vitres sont propres. A l'aide de mon grand objectif j'arrive à prendre quelques photos du delivery center d'Airbus à l'accent bien franchouillard ce matin, en effet les 2 A350 en cours de livraison sont pour AF et TX !

J'aperçoit aussi quelques mouvements comme cette A320 d'Easyjet qui se prépare à partir vers Orly.

Autre A320 aux couleurs de la crevette cette fois ci mais toujours en provenance d'Orly

Notre Crj-1000 fait son apparition en provenance de Madrid, il est parfaitement à l'heure. Je vous présente EC-MTO sortie il y a bientôt 4 ans des usines de Montréal Mirabel. Il porte le nom de Bettina Kadner (j'y reviens un peu plus loin).

L'embarquement commence donc tranquillement avec un bon respect des priorités et dans le calme. Ce ne sera pas le cas à la porte voisine lors de l'embarquement du vol Ryanair vers Charleroi où un passager refoulé car non vacciné et sans test valable sera insultant et menaçant avec l'agente d'embarquement qui ne se laissera pas marcher sur les pieds.
Il faudra l'intervention de la responsable de l'enregistrement et des accompagnants du pax refoulé afin de calmer la dispute.

Nous parcourons la courte distance qui mène à notre appareil du jour, sur notre droite le Boeing 737 qui assure le vol vers CRL.

Décidément on peut mettre du monde dans un Crj 1000 ! Le bon sens ne frappera pas la dizaine de pax attendant en plein milieu du passage piéton avant qu'un véhicule de piste n'arrive …

On s'approche, le personnel de piste récupère les valises trolleys des paxs en porte et les charges un part un dans les étroites soutes de notre Crj

Il est à présent temps de monter à bord de notre Crj via l'escalier intégré dans la porte. En plus du nom, un nose-art représentant Bettina Kadner est peint sur l'avant de notre avion. Pour la petite histoire Bettina a été la première femme pilote de ligne en Espagne, initialement refusée par Iberia car de sexe féminin elle sera embauchée en 1969 par la défunte Spantax. Elle rejoindra finalement Iberia en 1985 et prendra sa retraite en 2006.
Personnellement je trouve l'initiative excellente de rendre hommage aux pionniers du monde de l'aérien qui ont su faire bouger les lignes…

A bord du CRJ-1000 d'Air nostrum

Fuselage shoot sur cette saucisse XXL made in Mirabel.

Passage par la business qui compte 2 rangées ce matin, pas de trop de changement par rapport aux sièges éco que l'on trouve juste derrière.

D'ailleurs voici mon siège rang 10 coté gauche du fuselage.

Le pitch est vraiment bon pour un appareil régional.

Petite vue de l'espace disponible sachant que j'aurais la chance de bénéficier du meilleur des voisins … MR Nobody !

Une lingette désinfectante nous est distribuée lors de l'embarquement, sur l'autre face un QR code est disponible afin d'avoir le menu du Bob malin !

La vue depuis mon siège sur notre imposant voisin Irlandais qui ne tardera pas à rejoindre la Belgique.

Le signale attaché vos ceintures est allumé dans le même temps l'équipage réalise les démonstrations de sécurités.

Nous repoussons parfaitement à l'heure devant la caserne des pompiers où les véhicules anti-incendie sont de sortis.

En cabine les passagers sont prêts pour le décollage, le remplissage doit être un bon 90% et j'aurais la chance d'avoir un des rares sièges libre de la cabine à coté de moi.

Alors que nous roulons pour un départ en 14L, on aperçoit au loin les hangars d'Airbus et une bonne partie de la flotte d'avion de transport Beluga.

Le roulage sera très cours, aucune attente pour entrer en piste.

Nos pilotes poussent les 2 moteurs GE CF34 qui équipe notre Crj à pleine puissance. Toujours bizarre de sentir autant les vibrations/chocs lors de la course d'élan sur les petits appareils.

Nous n'avons pas encore dépassé les limites de la zone aéroportuaire que notre altitude est déjà respectable.

La rocade "fil d'ariane" et les rives de la Garonne que l'on aperçoit au centre de l'image, alors que notre appareil survol le quartier de Purpan.

Le quartier des sept-deniers avec le stade Ernest Wallon qui accueil les matchs de rugby du Stade Toulousain.

On aperçoit bien, malgré la brume matinale les quais du centre historique et la coupole de l'hôpital de la Grave.

Nous dépassons rapidement le cœur de la ville rose, quelques secondes plus tard nous survolons déjà l'ile du ramier où l'on distingue un bout du Stadium (qui accueil les matchs de football).

Nous rejoignons notre altitude de croisière sans encombre malgré la traversée de quelques couches nuageuses, le sol ne sera que très peu visible pendant une bonne partie du vol.

Heureusement, chez Air Nostrum on a fait les choses bien ! Une application de divertissement sur appareil personnel est disponible via le wifi de votre téléphone/tablette il ne permet toutefois pas d'accès à internet. C'est plutôt rare de retrouver ce genre de services sur des modules régionaux, une bonne surprise, même si l'absence de prise peut rapidement s'avérer handicapante.

Un aperçu du contenu entièrement gratuit, on y trouve des livres audio, un faible choix de musiques, quelques films pas de première jeunesse ainsi que des titres de presses.

Seul titre disponible en français, l'Equipe ^^. Mais il s'agit de l'édition du jeudi alors que nous sommes samedi matin, les nouvelles ne sont donc pas hyper fraiches.

Cela aura au moins l'avantage d'exister, à bord l'ambiance est très calme de nombreux passagers dorment et seul une petite annonce rapide précédera l'arrivé du trolley du Bob.

Dehors ça moutonne encore pas mal…

Heureusement FR24 est là pour connaitre la route suivie

Je vous présente au passage la seul lecture disponible à bord à savoir la safety card

Et notre winglet du jour tout de rouge vêtu.

Alors que nous approchons de Madrid et que nous entamons la descente, la couche se déchire laissant apparaitre la couleur ocre de la terre ibérique.

Une trouée laissera apparaitre une partie de l'aérodrome de Robledillo situé au nord de Madrid vous pouvez des images inside dans le FR de Boair 

Le moins que l'on puisse dire c'est que le nord de Madrid est pour le moins aride en cette fin septembre. Cela dit les Fristes arrivés la veille n'auraient pas été du même avis vu la tempête qu'ils ont pris sur le coin de nez.

Cette ensemble aux lignes futuristes n'est autre qu'un haras! De sacrés installations pour faire du dada!

Nous survolons la rivière Jarama bordée par de nombreux golfs et diverses installations comme un circuit auto ou d'autre club hippiques.

Arrivée sous le soleil de mad

Nous sommes en finale pour la piste 18R, et on aperçoit les contours de la 18L, il faut dire qu'à MAD ils n'ont pas plein le goudron lors de la construction afin d'aider les appareils long courriers à s'envoler pleine charge malgré l'altitude élevée du terrain.

Posé plutôt doux et pratiquement pas de freinage, il nous faut en effet parcourir les 4300m de la piste afin de rejoindre les installations situés tout au bout.

On aperçoit les contours du T4S au loin, les A340-600 on laissé place à des Airbus A330 et A350.

Mais notre petit Crj prends bien la direction de l'immense terminal T4 Schengen qui accueil les vols moyens courriers d'Iberia et ses partenaires Oneworld. 

On croise cette A321 de la maison mère stationné au large, il commencera sa journée dans une paire d'heure afin de réaliser une rotation vers Prague.

Durant un quelques mois les opérations de tout l'aéroport de MAD avaient été regroupé au T4. C'est désormais terminé et Iberia à retrouvée la pleine possession de ses installations.

Les vols Air Nostrum sont eux regroupés à l'extrémité Nord du terminal, comme ce Crj 1000 qui vient d'arriver de Santander.

Nous sommes finalement parqués en faux contact coté Est de l'aéroport, ce qui me permet d'avoir le Crj précédemment cité de face. Derrière on peut voir un A319 d'IB qui arrive de Séville

Le débarquement s'effectue rangé par rangé, l'équipage à une technique plutôt efficace, une hôtesse remonte l'aller de dos et autorise les passagers devant elle à débarquer. Plutôt efficace aucun passager n'essayera de contourner la règle.

Dernier regard sur notre Crj-1000 du jour et vue parfaite sur la porte escalier pour l'ami Stéphane.

Cette photo me vaudra une remontrance "No photo" de la part de l'agent de piste à gauche

Nous remontons au niveau du terminal via un escalator, de belles baies vitrés permettent de voir notre appareil une dernière fois, on voit encore des passagers qui débarquent. Mon coté av-geek et ravis d'avoir pu ajouter ce combo type/compagnie dans son flightlog.

Nous ressortons à l'extrémité nord de la jetée

Je retrouve l'immense intérieur du T4 que je trouve très réussit architecturalement parlant

Mais il faut bien reconnaitre que les distances à parcourir ne serait ce que de rejoindre le cœur du terminal sont particulièrement importantes ^^.

Il y a de belles vues sur les avions même s'ils sont un peu loin…

Le tableau des départs c'est bien remplumés en cette fin de saison été, les destinations sont à majorité européennes même si de nombreuses destinations sud-américaine sont aussi au programme (San José, Mexico, Cancun, Bogota, Medellin ou encore Punta Cana) ça fait rêver tout ça !

Malheureusement pour moi c'est direction la sortie de l'aéroport, dès la sortie les passagers sont aiguillés dans différentes files afin de procéder au contrôle sanitaire via le passenger locator form préalablement rempli en ligne. Etant vacciné et ayant entré les donnés de mon pass sanitaire sur le site Espagnol la formalité sera passé en 2 minutes après un scan de mon QR code par une jeune et sympathique préposée.

Passage par la zone de récupération bagages qui sera déserte et où je n'aurais rien à venir chercher.

Je prendrais le bus gratuit qui relie les 4 terminaux et parkings de Barajas afin de me rapprocher de mon hôtel situé un moins de 2 kilomètres du T2 avec un chemin piétons. Le bus lui est bien indiqué et fonctionne pratiquement H24 avec une fréquence plus que correct en journée. 

C'est ici que ce termine ce report prélude à une sympathique rencontre entre Friste sous le soleil de la capitale Espagnole.

Bilan 2021

Si l’année 2020 aura été un carnage pour les voyages avec ces nombreux confinements et annulations qui vont avec. 2021 s’annoncée sous de meilleurs hospices avec l’arrivée des vaccins, puis la levée progressive des restrictions et des frontières.

Mon bilan personnel sera plus que correct avec 37 vols même si je serais resté uniquement en Europe cet année cela ne m’aura pas empêché de découvrir quelques nouveaux pays comme la Suède ou le Danemark. Détail cocasse et signe de la reprise progressive j'ai réussi à voler en Airbus A380 et Boeing 747-8i cette année tout en restant en Europe.
Point de vue aérien l’année aura été plutôt riche avec 4 nouvelles compagnies (Amélia Intl, Air Leap, British Airways et Air Europa). 4 nouveaux appareils ont aussi rejoint mon logbook (Boeing 747-8, Saab 340, Saab 2000 et Boeing 787-8).
Au palmarès des compagnies empruntés Easyjet Europe reste la compagnie la plus emprunté avec 8 vols devant Volotea et Lufthansa (5 vols).

Coté FR je pointe à 22 unités dont 4 traductions qui me permettent de conserver mon status FR gold pour 2022.

En souhaitant que 2022 soit l’année du retour complet à la normale, pour ma part un changement de poste va dans un premier temps réduire quelques peu mes opportunités de voyages mais j’espère tout de même pouvoir faire quelques vols sympathiques cette année.

Tous mes vœux pour cette nouvelle année, la santé, les voyages, le bonheur… J'en profite pour remercier l'équipe qui fait vivre le site, les contributeurs, lecteurs et commentateurs !
D'avance désolé pour ses premières publications 2022 à la sauce 2021 mais j'ai encore un peu de stock à écouler cela dit j'aime l'idée de commencer l'année  avec cet excellent souvenir de cette rencontre IRL avec de nombreux membres de la communauté.

Bon vols à tous !