Avis du vol entre Madrid et Paris en classe Affaires avec Air Europa

Après deux jours à Madrid et une longue et intense visite des merveilles du Prado, il est temps de rentrer à Paris. L'intérêt de ce vol retour avec UX est bien sûr le 787 qui opère régulièrement la liaison entre MAD et ORY. Comme je le précisais pour le vol aller, le tarif initial était très intéressant (70 € A/R), mais je n'ai pu m'empêcher de prendre le retour en J. Le tarif n'est pas excessif en soi (150 € pour le MAD-ORY). Contrairement à l'aller, qui n'était pas éligible au gain de miles et de XP, le retour permettra d'engranger 5 XP et une (modeste) poignée de miles.

L'arrivée à MAD

L'un des gros avantages de MAD par rapport aux aéroports parisiens, c'est la facilité d'accès. Il ne faudra que 15 minutes en VTC depuis le centre-ville pour rejoindre l'aéroport. Nous arrivons donc au T2.

Ce n'est pas la foule des grands jours…

Aucun contrôle pour entrer dans l'aérogare. Nous tombons directement sur les comptoirs d'Air Europa. C'est d'une désertitude absolue.

Le FIDS semble pourtant bien rempli, mais en réalité la plupart des vols partent du T1.

Nos BP n'étant pas disponibles en ligne, le passage au comptoir est nécessaire. Autant dire que l'attente n'a pas été longue. L'agente vérifie nos pass sanitaires et nous récupérons nos 2 BP.

Direction le PIF.

Le FIDS du T2 montre que seul UX opère ici, avec un nombre de vols limité.

Inutile de chercher une file prioritaire pour le PIF, il n'y a pratiquement personne et c'est une formalité rapidement expédiée.

Nous arrivons airside. C'est très bas de plafond, et toujours pas grand monde. Bon point, nous ne sommes pas obligés de traverser le dutyfree.

Le salon Puerta de Alcala

Direction le salon Puerta de Alcala, accessible par un ascenseur. Mon dernier passage ici remonte à 2 ans, lors d'une sympathique escapade entre amis FRistes.

Celui-ci est bien connu sur le site et déjà bien reporté.

Nous nous trouvons deux sièges face à la grande baie vitrée.

De là où nous sommes, nous pouvons admirer ce beau 787 qui nous emmènera à Paris. Celui-ci dispose d'une livrée spéciale dédie à la chanson "X" de Nicky Jam et J. Balvin.

N'espérons pas nous divertir avec la presse papier, le présentoir est plus vide encore que le terminal.

Le buffet n'est toujours pas en libre-service et il faut s'adresser à une préposée, au demeurant fort souriante.

Idem pour les boissons alcoolisées. Les soft et les bières sont en libre service, mais il faut demander un décapsuleur aux agents.

Nous avons déjeuné en ville et notre sélection sera forcément légère, d'autant qu'un en-cas est prévu en vol.

J'aime beaucoup la vue depuis ce salon, on ne s'y ennuie pas avec le balai des aéronefs. J'aperçois 2 A380 BA qui font du béton, bien que certains d'entre eux aient repris du service (je crois qu'il y en avait 4 en septembre).

Nous assistons à l'atterrissage de ce 787 d'Aeromexico.

Les incontournables low-cost européennes : Volotea, Ryanair et Transavia (il ne manque qu'easyJet).

Notre heure d'embarquement approche et nous décidons de rejoindre notre porte, située juste en bas, d'autant que le groupe d'Américains à côté de nous parlera très fort (c'est un euphémisme).

L'embarquement

Notre porte d'embarquement est juste à la sortie de l'ascenseur. Les files sont déjà bien formées.

Des panneaux indiquent les différentes zones d'embarquement.

Notre bel oiseau du jour, en plein avitaillement.

Les agentes UX attendent le go pour lancer l'embarquement, les pax sont dans les starting blocks.

Vers 16h35, les fauves sont lâchés, nous pouvons embarquer.

Le museau si caractéristique des 787.

Accueil en porte.

La chef de cabine et une PNC accueillent les passagers en porte en remettant une lingette désinfectante. En voyant nos BP, elles nous orientent à gauche.

Le flight report

A droite, la cabine Y, avec au premier rang des sièges "XL", certainement facturés plus cher.

Mais pour nous, ce sera à gauche en entrant. Madame a déjà filé à nos places, au premier rang.

La cabine J est configurée en 2/2/2. Les sièges du milieu, sur 3 rangées, sont légèrement décalés par rapport aux sièges hublot, qui eux sont sur 4 rangées.

L'impression visuelle est agréable, surtout pour un vol MC européen. 

Nos sièges, au premier rang donc. Notez que l'équipage a obscurci les hublots côté gauche en raison du soleil, mais chaque passager peut moduler l'occultation. Sans surprise, pas d'armement type long courrier (coussin, couverture…).

Les boîtes à pied sont larges et profondes.

Sur le côté, se trouvent prises, télécommande et commandes de siège.

Nous nous installons tranquillement. La grande tablette sous l'écran est très pratique.

Le pas est excellent.

La têtière.

Madame s'empresse de nettoyer la grande tablette, dépliable depuis l'accoudoir central.

Celle-ci pivote, mais impossible pour autant de se lever.

J'éclaircis mon hublot, ce qui me permet d'admirer le cockpit de notre appareil qui se reflète dans le jetbridge.

Notons que le wifi est disponible sur cet appareil.

L'excellent premier contact que nous avons eu avec la PNC J est confirmé quelques instants plus tard une proposition de verre de bienvenue. La commande est prise à la place puis amenée au plateau.

Je vous mentirai si je vous disais que cela a été facile pour elle d'ouvrir les bouteilles avec ces (inutiles) gants en latex ^^

Il ne me reste qu'à trinquer à la santé de tous les FRistes et profiter de ce vol qui s'annonce fort agréable.

L'embarquement se poursuit tranquillement et j'en profite pour me rendre de l'autre côté de la cabine.

Cette livrée SN est très sympa.

L'embarquement de l'éco n'est pas encore terminé. Je n'ai pas vu le remplissage, mais la cabine Y semblait assez pleine ; en revanche, de manière surprenante, nous ne serons que 4 pax en J (sur 22 places disponibles), alors même que la J était full sur le vol aller en 737.

Ce FR ne serait pas complet sans la présentation de la littérature de bord.

A noter tout de même un nettoyage approximatif de la cabine, puisque je retrouverai un mouchoir usagé entre mon siège et la paroi. Pas très agréable.

Avec une ponctualité plus suisse qu'espagnole, nous repoussons pile poil à l'horaire prévu.

Durant le long roulage de 15 minutes, les écrans diffuseront les consignes de sécurité, au demeurant un peu dépassées.

Pendant ce temps, je m'amuse avec l'occultation du hublot.

La durée du vol sera de 1h24 aujourd'hui.

Nous passons au large du T4, le QG d'IB. Ce doit être le creux entre les plages de correspondance, car il n'y a pratiquement aucun appareil au contact.

Alignement.

Et décollage vers le nord.

Le temps est ensoleillé et permet de profiter des paysages des environs de Madrid.

L'ambiance en cabine est paisible. Il faut dire qu'à 4 pax, ce n'est pas difficile…

10 minutes seulement après le décollage, notre aimable PNC vient nous proposer la prestation, avec proposition de boisson. C'est exactement le même plateau que j'ai vu dans d'autres FR, en particulier celui d'AirBretzel.

Le pain est servi chaud, dans un petit étui en papier.

Les couverts, en métal et siglés au logo de la compagnie.

L'entrée, fraîche et légère.

Le plat, à base de saumon et de légumes. Là encore c'est bon et frais. Je trouve la présentation originale dans ce bocal.

Assaisonnements typiques.

Le dessert était quant à lui assez insipide.

Y a-t-il meilleure vue ?

Tout cela était très correct, sauf que je n'aurais pas dû demander un café. Beurk !

Après le repas, en bon FRiste, je vérifie le full flat. Test réussi, et j'y tiens parfaitement malgré mes 1,85 m.

Dans ces conditions, le vol passe très vite et nous ne sommes plus très loin de Paris.

Sur la France, c'est très nuageux, mais pour l'instant, nous sommes au-dessus !

La fin du vol sera absolument superbe, avec une belle lumière du soleil couchant sur la couche nuageuse.

La descente étant amorcée, nous finissons par perdre le soleil et plonger dans la couche nuageuse.

Le moodlighting est activé.

L'approche se fait par l'est, en passant au-dessus de la Sein et Villeneuve Saint Georges.

Nous atterrissons sous un ciel bien moins ensoleillé que celui de Madrid.

Il est temps de dire au revoir à cette cabine, que j'ai été ravi d'emprunter.

L'arrivée à ORY

Nous débarquons par la porte 2L, avec les salutations des PNC, qui retiennent le flux des pax Y. Les jetbridges d'ORY sont toujours aussi peu glamour.

Aucun contrôle et, pour une fois, une marche limitée pour rejoindre la zone de livraison bagages. Celle-ci est déserte, alors qu'il n'est que 19h.

Tiens, ces portiques pour rejoindre la zone airside sont nouveaux.

Avis aux intéressés, ORY recrute.

Merci de m'avoir lu et à bientôt !