Avis du vol entre Paris et Bastia en classe Economique avec Air Corsica

Bonjour à tous et bienvenue dans ce FR qui m’emmène une fois n’est pas coutume… en Corse !

La genèse de ce voyage prend racine dans cet email d’Air Corsica concernant une vente flash, reçu courant juillet :

Cette offre est très intéressante car elle est flexible (annulable ou modifiable sans frais) et fonctionne même pendant les vacances scolaires, l’aller-retour revient à 96€, ce qui est très avantageux puisque nous n’avons, avec ma copine, jamais payé moins de 140€ jusqu’alors ! La réservation sera donc faite très rapidement pour cette période de la Toussaint où nous ne sous sommes jamais rendu sur l’Ile de beauté.

Notre choix se portera sur le vol XK783 qui part à Bastia en début d’après-midi, et, comme à l’accoutumée, le vol XK786 de 18h40 qui est le dernier à partir vers Orly. Les deux vols sont en plus assurés en néo ce qui me permettra de loguer un 4ème et 5ème vol dans ce destrier fort agréable.

Hélas patatra, un SMS arrive mi-septembre pour nous informer de l’annulation de notre vol XK783 et notre rebooking sur le vol XK785 qui part un peu plus de 3 heures plus tard. Décidément pas de chance avec ce vol XK783, c’est la 3ème fois qu'on tente de le prendre et qu’il est annulé. Au moins, on est rebooké automatiquement sur le vol suivant :

Ceci nous donne finalement ce routing, avec le vol aller qui passe en A320 classique :

Après 50 minutes de trajet dont 10 minutes dans le dépose-minute complètement bouché, notre Ubeber nous dépose, en cette belle journée d'automne, à hauteur d'Orly 1 :

Quelques minutes de marche plus tard, nous voici devant le beau bâtiment d'Orly 3 :

Pour cette fois-ci, je laisse l'usage du bandit manchot à ma chère et tendre ;-)

Orly 3 et ce sentiment d'espace, c'est toujours aussi agréable. D'autant plus qu'il y a pas mal de monde aujourd'hui :

Affluence qui se confirme dès l'entrée de la file du dépose-bagages, où des files se créent un peu n'importe comment. Après avoir attendu plusieurs minutes, on obtient le droit de passer à l'étape suivante où le pass sanitaire est contrôlé :

Dépose-bagages automatique, sauf pour la mienne qui pour une raison obscure, ne voulait pas passer. Cela se termine donc à l'ancienne avec un agent en chair et en os :)

Il est ensuite temps d'effectuer notre transfert vers Orly 2 où nous embarquerons aux portes C :

Peu d'attente prévue au PIF, mais une certaine désorganisation règne malgré une affluence pas non plus hors de contrôle. J'aurai également droit à un test  pour les explosifs et a une fouille approfondie de mon sac à dos (comme souvent !), d'ailleurs gardons ce détail qui aura son importance au retour !

Après un passage chez Eric Kayser (où le prix du sandwich est finalement quasi identique au peu goûtu sandwich triangle vendu au Relay, nous nous en allons rejoindre un espace d'attente car notre porte d'embarquement n'est toujours pas affichée:

Cet espace fait temporaire et non fini :

Comme semble le confirmer ce message :

Petit tour vers la vue tarmac avec cet A320 non néo, mais équipé du masque de Zorro qui attend en porte, malheureusement, ce n'est pas le notre :

Eh bien non, le notre après vérification de FR24 nous attends parqué au large, ça sera donc PAXBus :(

Quelque temps plus tard, l’embarquement des premiers rangs de notre avion est appelé, ainsi que celui des familles avec enfants. Au final tout cela résulte dans un joyeux bordel (comme illustré ci-dessous ^^), d'autant plus que le vol pour Toulouse embarque quasiment en même temps et juste à côté :

Hélas, notre PAXBus est bien là, et la présence d'outil de chantier permet de comprendre le pourquoi du comment, plusieurs portes sont neutralisées en raison de travaux :

Notre trajet en PAXBus a pour seul avantage de nous déposer sur le tarmac, permettant de belles prises de vues de notre destrier, avec, pour fait rare, aucun agent zélé pour m'enguirlander lors de mes prises de vues :

Instant porte, ou instant léopard, c'est vous qui choisissez :-)

Notre rang 1 dûment obtenu lors de l'enregistrement nous offre un pas aussi généreux que l'accueil des Corses :

Sur notre droite, un PMR va embarquer à son tour :

Notre voisin, un A319 AF équipé du WiFi, au vu de sa bosse caractéristique :

Au loin, la plus petite et la plus grande des saucisses des moyens-courriers AF sont réunies :

Mais c'est plutôt cet A350 French bee dans sa superbe livrée qui capte toute mon attention, ce dernier s'en va vers la Réunion :

Peu de temps avant notre départ, ce 320neo viendra se parquer à nos côtés :

Chez nous, les flots de PAXBus amènent leur flot de passager (dont un certains nombres reviennent de chez Mickey !), malheureusement cela fait trainer l'embarquement :

Et effectivement, le vol pour Ajaccio qui part normalement peu de temps après le notre nous grille la priorité :

C'est finalement avec une quinzaine de minutes de retard que nous repoussons, tout en faisant la course avec ce 321 (spoil : on a perdu !) :

Un peu de spotting le temps du roulage, avec ce 737 Air Europa en livrée spéciale Skyteam :

Et toujours  au rayon des livrées spéciales, cet A320 Easyjet :

La piste est proche, décollage en piste 24 :

Beaucoup, beaucoup d'oiseaux ! Heureusement, loin de nos réacteurs :

C'est parti :

Paris au loin :

Et grâce au zoom de mon appareil, la Défense tout près :

Beaugrenelle et la tour Eiffel :

Palaiseau et l'école polytechnique :

Le tout en vidéo :

Et puis, comme on ne voit plus grand chose d’intéressant assez rapidement, notre wingtip :

La littérature de bord est assez facilement résumée sur cette photo :

L'instant F-OITN, qui sera plus qu'un instant puisque les consignes resteront allumées tout le vol :

A l'extérieur, les méandres de la Loire se dévoilent :

Ainsi que la centrale nucléaire de Dampierre :

Côté fuselage, le service complet Air Corsica est enfin de retour, j'arrose donc mon canistrelli d'un jus de tomates : ) :

A noter l'apparition de ce gobelet aux couleurs d'Air Corsica, que je trouve très réussi :

Dehors, ça commence à moutonner sérieusement :

Une autre centrale nucléaire, cette fois-ci celle de Cruas, au bord du Rhône :

Plus grand chose à vous montrer, jusqu'à ce coucher de soleil au dessus des nuages qui nous accompagnent depuis notre entrée dans la partie sud de la France :

Nous atteignons les côtes corses malheureusement sous ces mêmes nuages :

L'approche est toujours sympa à BIA, d'ailleurs cette fois-ci nous n'avons pas longé le Cap Corse :

Atterrissage :

La version animée :

Passage devant la tour de contrôle dans la pénombre :

Et c'est à côté du néo HXKB que j'ai déjà pu emprunter à 3 reprises que nous nous parquons, avec une vingtaine de minutes de retard :

Débarquement rapide depuis notre rang 1 sur le tarmac, ce qui permet cette belle prise de vue avec notre réacteur gauche en pleine inspection :

Un petit peu de marche pour rejoindre le bâtiment :

Après une courte attente, nos valises arriveront :

Le tracé FR24, avec notre arrivée sur la Corse par le golfe de Saint-Florent :

Merci de votre lecture, je vous retrouve pour le retour en néo, accompagné d'un beau bonus automnal de l'ile de beauté !