Avis du vol entre Papeete et Los Angeles en classe Affaires avec Air France

Me voici reparti pour un nouveau voyage, direction les USA.
Quand j’ai eu l’opportunité d’effectuer un voyage professionnel vers les USA, je l’ai bien évidemment saisie. J’ai profité de l’occasion pour prolonger le séjour et faire un peu de tourisme dans ce pays que je connais finalement peu bien que j’y transite fréquemment.
Pas de mystère pour le routing que je dévoile dès le premier FR, mais je fournirai les explications concernant le pourquoi des vols, le choix des compagnies, etc avec chaque FR.

Papeete [PPT] – Los Angeles [LAX], Air France AF77, B772, Biz, 6 octobre 2013
C’est maintenant Las Vegas [LAS] – Los Angeles [LAX], United UA6284, CR7, Eco+, 11 octobre 2013 CLIQUEZ-ICI Los Angeles [LAX] – Las Vegas [LAS], Delta DL2462, A319, Eco, 11 octobre 2013 CLIQUEZ-ICI Las Vegas [LAS] – Los Angeles [LAX], Delta DL4609, CR7, Eco, 19 octobre 2013 CLIQUEZ-ICI Los Angeles [LAX] – Papeete [PPT], Air France AF76, B772, Eco, 19 octobre 2013 CLIQUEZ-ICI

Premier FR de la série : PPT LAX
Pour sortir de PPT, il n’y a pas vraiment le choix, et je privilégie Air France en raison de mon statut Flying Blue gold. Mon billet aller/retour pour les USA est donc logiquement et comme d’habitude pris avec AF.
Le billet est en classe économique, mais le voyage approchant, je surveille sur Flightstats les places à la vente en Business. Voyant qu’il en reste quelques unes, et que les classes tarifaires commencent à baisser sur les derniers jours, je me dis que des primes de surclassement vont être libérées au dernier moment. Effectivement 2 jours avant le départ, un billet en classe O apparaît

Voyageant seul sur ce vol, je saisis l’occasion de me faire un petit plaisir, on peut même dire un gros plaisir, parce que 50 000 miles pour un surclassement sur un seul tronçon, c’est tout sauf donné !

Il faut bien se faire une raison, au départ de PPT, je ne trouverai jamais rien d’autre que des tarifs prohibitifs, que ce soit en billet payant ou en billet prime…
Pour le choix du siège, je prends ce qui reste, à savoir un couloir en 4K, l’agence de PPT m’indique qu’elle n’a pas accès au seul hublot disponible en 5A (plan d’occupation cabine d’après Expert Flyer)
La veille du départ, vient le moment de l’enregistrement en ligne. Je suis toujours en business…

Mais impossible de s’enregistrer

Je me rendrai donc à l’aéroport sans être enregistré, mais muni de mon reçu EMD de surclassement

Me voici donc à l’aéroport à une heure matinale où 2 vols sont opérés ce matin, mon vol pour LAX qui poursuivra vers CDG, et le vol ATN vers Tokyo (départ de PPT les vendredi et dimanche)

La file d’attente n’est pas bien longue pour s’enregistrer

Encore moins de monde dans la file SkyPriority

Mon enregistrement pose problème, l’agent a un message d’alerte me concernant. Je ne saurai pas de quoi il en retourne exactement, mais avec mon reçu EMD, et 5 minutes d’attente, me voici enregistré. Et je peux changer de place pour le 5A, j’ai donc mon hublot

Dans la zone arrivée, les colliers de fleurs attendent la famille, les amis, les touristes

De mon coté, je passe l’émigration (où le stamp Tahiti m’est refusé sur mon tout nouveau passeport) et les filtres de sécurité sans problème

Je me retrouve donc airside dans ce terminal qui ne change pas

Peu de monde devant la porte d’embarquement à cette heure là

Une zone d’exposition qui n’intéresse pas grand monde manifestement

Je monte à l’étage pour découvrir mon oiseau du jour, qui sera une nouvelle fois F-GSPJ, B777-200ER très fréquemment affecté sur la ligne CDG LAX PPT

Direction le salon Manuhiri

Très peu de monde

L’offre alimentaire reste toujours aussi faible

L’offre de presse est un peu plus conséquente que lors de mes derniers passages

Photo corporate grâce à la wifi du salon

Par la fenêtre, l’activité du jour : le vol ATN pour Tokyo

qui repousse à l’heure

Notre équipage arrive pour ce vol vers LAX

Un petit coup sur le pare brise et on est prêt

Je vois que l’embarquement débute à l’heure par les familles au moment où l’annonce retentit dans le salon

Les files SkyPriority et éco se mélangent un peu, mais tout le monde embarquera. Voilà un de mes moments préférés, à pied sur le tarmac pour rejoindre l’avion

Cette fois ci, je rentre par la première porte

Voici donc la cabine Business de ce B772 triclasse, 5 rangées en 2-3-2

Voici mon siège. Le hublot n’est pas le meilleur de la cabine, mais c’est un hublot quand même !

Je m’installe

Vue de la cabine depuis mon siège

La cabine se remplira complètement, les 4 sièges invendus à l’HLE ont finalement trouvés preneur. Mon voisin au 5B occupant un de ces sièges sera courtois et agréable tout au long du vol
Les commandes ultra simples typiques du NEV 4 (pardon, du full sleep, lol)

Safety card

Magazines de bord avec le numéro spécial 80 ans d’Air France

Dans la rubrique rétrospective, j’ai bien aimé le hamac pour bébé

Distribution du verre d’accueil, champagne pour moi bien sûr, ce n’est pas l’heure matinale qui va m’arrêter

Pour le signature shot, le hublot non aligné fait tout tomber à plat

Puis distribution de l’amenity kit

Contenu classique

Repoussage à l’heure, on est encore tenus en laisse

Bye Bye PPT

Consignes de sécurité durant les 10 minutes de roulage

Demi tour en bout de piste, ready for take off

C’est parti

La désinsectisation a lieu juste après le décollage
Survol de Tetiaroa, mais on est un peu trop éloigné pour faire de belles photos (heureusement l’année dernière j’avais pu faire le plein de photos de Tetiaroa, VOIR ICI)

Distribution des oshibori

Puis survol des Tuamotu. On est également trop éloignés de Mataiva

Par contre survol parfait de Tikehau et Rangiroa.
On commence par Tikehau

Zoom sur l’aéroport de Tikehau (TIH) et le village adjacent

Puis Rangiroa avec le Lagon Bleu

En champ plus large, on voit bien que ces 2 atolls sont proches voisins

Dernière vue sur l’anneau corallien de Rangiroa avant de ne voir que du bleu océan

Je m’intéresse à l’IFE. Le casque audio est indigne d’une classe avant. La télécommande a des airs de Gameboy

Mon choix de film pour ce début de vol ne laisse guère planer de doute sur la destination principale de ce voyage

Un reboot général me retardera un peu dans ma séance de cinéma

Le menu est distribué

Le service commence à peu près une heure après le décollage

Première prestation

En amuse bouche, le canapé au jambon cru et tomate grillée est distribué sur un plateau collectif, ce qui ne fait pas très classe. Je l’accompagne (en plus des classiques amandes et cajou) du Chablis qui n’est pas trop mal, même si je ne suis pas fan du producteur en question, dont les cuvées de base comme celles-ci sont trop étiquetées « entrée de gamme de la grande distribution »

Le canapé n’est pas mauvais, mais rien d’extraordinaire

La table est dressée près de 30 minutes après l’amuse bouche, le plateau avec l’entrée est servi et je continue avec le chablis

L’entrée « galantine de canard et de pintade au foie, légumes croquants en julienne, saumon fumé et salade polynésienne » n’est pas mauvaise en soi, mais me parait insuffisante pour une business avec notamment un morceau de foie gras ridiculement petit

Quand vient le service de plat chaud, mon choix initial (plat du jour : coquelet aux girolles) n’est plus disponible. D’un coté en prenant un siège au dernier rang, je savais ce que je risquais.
Mon second choix se porte sur le « filet d’agneau en persillade sauce forestière, tagliatelles de courgettes au beurre et gratin d’umara », tout comme mon voisin alors qu’il n’en reste plus qu’un plat disponible. Après nous être fait chacun des politesses pour laisser à l’autre le plat restant, je capitule en premier et finit par prendre ce filet d’agneau que j’accompagne d’un vin rouge, je choisis le Cairanne qui était pas mal bien que trop jeune

Mon plat se révèle finalement décevant à mon goût, l’agneau est un peu trop cuit

Le fromage est ensuite apporté, et le terme « sélection du maître fromager » me parait définitivement exagérée !

La feuille de vigne rétrécit

Pour finir je prends le trio de dessert ET le sorbet à la framboise qui est très bon comme d’habitude

Concernant le trio, le macaron à la mangue est un peu trop sec, la tartelette à la papaye vraiment pas bonne, alors que l’opéra est bon

Au final j’ai trouvé cette première prestation décevante dans l’ensemble
Dehors, le GE90 ronronne toujours au dessus du pacifique

Une des spécificités de la ligne PPT LAX, c’est la tenue polynésienne des hôtesses (qui se changent après le décollage et avant l’atterrissage)

Un petit tour dans l’avion pour me dégourdir les jambes
La cabine business est calme

La cabine Premium economy est complète, là aussi malgré des invendus à l’HLE

Cabines economy avec des sièges vides de ci de là, mais bon remplissage tout de même

Après cela il est temps de faire la sieste et de mettre mon siège en position lit

La nouvelle couverture en polaire (en place depuis un petit moment déjà) est agréable au toucher

Les lumières s’éteignent alors que j’enchaîne sur un film d’animation que je ne verrai pas en entier

Je dors bien dans ce siège malgré son caractère lie flat
Je me réveille avec la lumière de la cabine à fond à 14 heures (à Tahiti, soit 17 heures à LA)

La collation froide est rapidement servie

Le canapé au saumon fumé et fromage crémeux est bon

Le canapé au poulet et à la mayonnaise au raifort est moyen, la mini amandine est bonne mais pas assez consistante

Les fruits frais sont bons

Un petit coup de gueule concernant le fromage blanc, qui est issu du producteur local à Tahiti. Je n’ai rien contre, mais les produits laitiers confectionnés à Tahiti le sont à partir de lait en poudre, ce qui passe en éco, mais plutôt limite pour une classe avant

Le soleil brille encore dehors

Mais il déclinera vite durant la phase d’approche

Survol de Santa Catalina

Les couleurs du ciel changent vite maintenant (tant mieux, ça occupe vu que l’IFE est coupée)

Stations pétrolières au large de Long Beach

Nous atteignons la côte au niveau de Long Beach

Vue sur Downtown LA avant de virer pour un demi tour sur la gauche

En approche finale au dessus de l’agglomération tentaculaire de LA

Touchdown à 18h25 heure locale, nous sommes en avance

Le roulage dure 10 minutes

Dernières occasions de spotting, mais la faible luminosité et le mouvement de notre avion ne m’aident pas.
Dommage pour le 77W NZ en livrée spéciale Hobbit

A peine mieux pour le Mérou Qantas

On chemine en parallèle avec un A321 US Airways

Finalement à l’occasion d’un court arrêt avant le dernier virage, c’est un B772 AF que je cadre le mieux. Il s’agit de F-GSPS, B772 quadriclasse effectuant ce jour là la rotation CDG LAX CDG AF72/AF69

Image classique de fin de vol

Je débarque rapidement et me retrouve à l’immigration parmi les premiers. Du coup j’attendrai ma valise une dizaine de minutes

Je sors finalement de l’aérogare à 19 heures. Le voyage n’est pas fini, il me reste encore 1h30 de route avant de retrouver un groupe venu de France effectuant le déplacement pour les mêmes raisons professionnelles que moi. Après 24 heures en Californie, direction Las Vegas en voiture le lendemain soir.
A suivre…