Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans cette mini-série de vols qui prendront cette fois la direction de Madrid pour le rassemblement annuel des membres Gold FR.
Bien que pour l'occasion, comme certains confrères, j'aurais pu opter pour un routing "exotique", j'ai fais le choix du porte-monnaie comme bien souvent en allant au moins cher. Il faut dire que pour un A/R EasyJet vendredi-dimanche en direct pour 50 €, difficile de faire mieux.
Enchainement de vols
- 1
- 2U21116 - Economique - Madrid → Bâle - Airbus A320
Après une courte matinée à visiter la partie Est de Madrid, il est temps de rejoindre l'aéroport. En ce dimanche matin, les principaux axes de la capitale sont coupés par le marathon rendant l'accès à certains transports plus complexes.
Heureusement, la ligne de bus Express pour l'aéroport continue d'opérer normalement (mais sans passer par Cibeles où se trouve l'arrivée du marathon). Direction donc la gare centrale d'Atosha, où je retrouverai Dany67. En une grosse demi-heure, nous voilà déposés au Terminal 1 de MAD.

Aéroport MAdrid - Barajas
Le premier défi de ce vol retour est de trouver une porte d'accès ouverte au terminal. Il n'y en aura qu'une, avec un contrôle des BP pour autoriser le passage.
Raté pour l'accès H24 ici…

Une fois à l'intérieur, coup d'oeil au FIDS avec un beau trafic planifié en ce dimanche après-midi

Pas grand monde aux comptoirs check-in hormis ceux du LH Group. En revanche la signalétique pour accéder à la PIF n'est pas très efficace.

Les contrôles de sureté sont expédiés rapidement, le pass sanitaire vérifié. En quelques minutes, nous voilà airside.

Passage classique par le DutyFree pour faire quelques emplètes de dernière minute et un peu de cancer en barre.

Au sol la signalétique de MAD est toujours très efficace… si le terminal n'est pas remplit de pax. Il faut juste avoir le reflexe de regarder au sol.

Il reste encore une bonne heure à patienter avant l'embarquement, l'occasion de trainer un peu dans les couloirs à défaut d'avoir accès à un salon PP dans ce terminal. Certaines zones d'attente sont désertes quand d'autres sont au bord de la saturation…


Les allées entre les portes d'embarquement sont meublées avec des maquettes et autres œuvres d'art. Les murs en béton brut par contre font un peu austères.

A l'extérieur, à part du Dreamliner d'AirEuropa, il n'y a pas grand chose à voir.

Quasiment à l'heure prévu, nous débutons l'embarquement. Nos documents de voyage et sanitaires seront scrupuleusement contrôlés.

Cette porte est multi-compagnies on dirait, ou alors il ne s'agit que d'un coin "fourre-tout"

Comme lors du vol aller, nous aurons droit à la passerelle pour l'embarquement : un vrai plus bien qu'il ne pleuve pas ce jour-là.

Notre destrier qui continue d'engloutir ses pax du jour


Dernière étape madrilène : l'instant porte !

L'avion : A320 (HB-JXP)
Informations sur l'avion
- Immatriculation : HB-JXP
- Type : Airbus A320-214
- MSN : 8165
- Mise en service : mars 2018 (3.6 ans)
- Configuration : 186 Y (3-3)
Informations sur le vol
- Code : U211156
- Durée de vol officielle : 2h15
- Durée de vol effective : 1h43
- Distance : 738 nm / 1.188 km
- Altitude de croisière : 36.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 36R / 15

L'accueil en porte par l'équipage est très agréable. On retrouve une partie de l'équipage du vol aller, qui avait mis l'ambiance en cabine. Cela annonce un vol agréable sur ce point.
Comme pour le vol aller, nous serons complets !

Et comme au vol aller, le nettoyage sera très très partiel en cabine

Le pitch quant à lui est toujours aussi correct pour un vol de cette durée

Dans la pochette avant on retrouve les consignes de sécurité


Pour une cabine de trois ans d'âge je la trouve déjà bien abimée.

Le refuelling se termine. La météo est totalement différente d'il y a deux jours !

L'embarquement est rapidement terminé et l'équipage effectue les dernières vérifications en cabine après avoir déroulé les démonstrations de sécurité.

Un copain avec une livrée spéciale Autriche

Repoussage, roulage et décollage
Le CdB prend ensuite la parole pour nous détailler le plan de vol et nous souhaiter la bienvenue à bord. Nous repoussons en avance sur l'heure prévue

Passage devant le "cimetière A380 BA"

Et c'est parti pour un roulage de 14 minutes jusqu'au Nord de l'aéroport, croisant quelques beaux spécimens



Finalement nous nous alignons sur la 36R et poussons les moteurs à leur maximum



Nous survolons ensuite les paysages désertiques au Nord de Madrid


Le vol
La veille du départ, j'ai reçu un sms de la part de EZY m'indiquant qu'il n'y aura pas de service à bord. On notera au passage les problèmes d'encodage mais quoi qu'il en soit il aura fallu anticiper en prenant quelque chose au terminal.

Mais finalement, contre toute attente, il y a aura bien un service de bord complet pour ce vol. Allez comprendre…
Dommage pour EZY, la majorité des pax aura prit ses dispositions et ne sera donc pas motivé à consommer à bord. En tout cas, comme au vol aller, les annonces du BoB et du DutyFree seront très dynamiques et originales.
Dehors, le paysage continue de défiler tandis que nous approchons des Pyrénées.


Passage par la Chaîne des Aravis


Aperçu très subtil du Matterhorn au milieu des nuages. Le cockpit sera très proactif en nous indiquant chaque point de vue intéressant pour chaque côté de l'avion.



Nous quittons maintenant les Alpes Suisse pour piquer vers le Nord en direction de Bern et de l'aéroport.


Approche et atterrissage
Malgré un vent du Nord annoncé par le cockpit, nous ferons finalement l'approche sur la 15. La cabine sera vérifiée une dernière fois par l'équipage alors que nous approchons de l'usine PSA.

Le Centre Hospitalier de Mulhouse sur la colline du Rebberg avec sa fameuse antenne

Mulhouse Center avec la gare centrale et la Tour de l'Europe sur la droite

Amorçage du demi-tour final pour nous aligner avec la piste


Arrivée tout en douceur avec la lumière rasante et avec 20 minutes d'avance (ce qui sera fièrement annoncé plusieurs fois par l'équipage)


Pas mal de monde dans la zone cargo avec de très gros empennages dans le fond

Et le classique 787 d'AirCanada en version fret depuis Toronto


Du turque avec notamment un 738MAX (-8200 pardon) de TK

Et un CRJ de LH sur le départ pour FRA.

Euroairport Bale-Mulhouse
Comme toujours nous aurons droit à l'instant danette. Le débarquement sera assez efficace même si les escaliers mettront du temps à arriver.

Dernière vue sur notre destrier du soir et le TK au départ dans le fond

L'accès vers les entrailles de l'aéroport se fait à pied

Et là vous pensiez en avoir terminé ? Passage par la zone Schengen = sortie et contrôles rapides ?

Et bien que nini ! Nous aurons droit à un passage complet par la PAF (inspection des passeport et des données sanitaire) par 2 douaniers.

Il me faudra un total de 34 minutes pour passer ces contrôles interminables… plusieurs pax tenteront de couper la file pour des trains à prendre ou d'autres raisons… un enfer digne de ce qu'il se passe de l'autre côté de la vitre… Dommage de finir ce voyage par cette mauvaise expérience à l'EAP qui m'empêchera de souhaiter un bon retour à Dany.
Merci Vincent pour ce FR !
Je pense que tu aurais quand même pu avoir accès au salon Puerta de Alcala aux portes D, mais il aurait fallu que tu marches environ 10 minutes pour y aller depuis le dutyfree.
EZS fait le job sur ce vol, à condition évidemment de voyager léger.
Le passage de la PAF est effectivement très long... COVID a bon dos pour imposer ces contrôles.
Merci Jules pour le commentaire !
Ca aurait pu le faire mais Je n'ai pas voulu tenter le passage du T1 vers le T2, où traverser l'immigration pour accéder au Cibeles (non schengen). Au final l'attente n'était pas si longue que ça.
A bientôt !
Merci Vincent pour le partage !
Encore un vol Easy qui fait le job. Pas grand chose à lui reprocher.
Par contre :
J'ai aussi eu le droit une fois à des contrôles PAF sur des vols Schengen, totalement incompréhensible. Heureusement j'étais en J donc sorti très vite.
A bientôt !
Merci du commentaire Stephan !
Effectivement je pensais que l'appelation 8200 était globale mais elle ne concerne que les nouvelles capacités 200 sièges.
nein nein nein : ils n'ont que du MAX-8 et MAX-9 chez TK
A bientôt :)
Zut Zut Zut, je voulais bien dire -8 mais mon clavier fourché en -7 ^^
Ça fait plaisir de voir le FIDS aussi plein. A la sortie du confinement, les vols tenaient sur un écran.
Ce terminal se fait un peu vieux, rien a voir avec le T4.
Merci pour ce FR
Merci du commentaire Moritz :)
Oui il fait vieillot, et encore plus quand on le regarde de l'extérieur depuis le tarmac.
A bientôt !