Avis du vol entre Paris et Cape Town en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous,

Les congés se sont accumulés pendant la pandémie, le stock devant diminuer, me voici à nouveau disponible pour un séjour en ce mois de novembre.

J'avais l'envie de visiter Israel qui a été l'un des premiers pays à vacciner sa population. Pas de chance, malgré le taux de vaccination les frontières sont encore verrouillées… J'avais pourtant pu bénéficier d'une belle offre avec Air France qui opère désormais en gros porteur sur A330 et A359 vers TLV… Finalement, j'annulerai ma réservation avant que mon vol soit lui-même annulé (une seule rotation sur les 2 annoncées est opérée chaque jour). La destination s'est rouverte aux tourisme au 1er novembre sous certaines conditions, mais l'annonce était trop tardive pour moi.

Les journées en Europe se raccourcissent, le froid arrive… Finalement je tente un départ lointain pour normalement profiter de températures plus clémentes et d'un beau soleil…

Cap donc vers… Cape Town ! Les mesures pour lutter contre la pandémie en Afrique du Sud sont acceptables et les frontières ouvertes avec un PCR -72h. Il faudra rester vigilant sur place car l'accès de la population au vaccin reste limité.
 
Au programme : un séjour de découvertes et de détente sous le soleil. 

Le routing

Pour rendre cette destination financièrement viable en classe affaires, le routing est une nouvelle fois plus complexe qu'un simple aller-retour depuis Paris. 
Je privilégie AF-KLM et cumule ainsi des miles et augmente sensiblement mon compteur de points d'expérience, doublés jusqu'à la fin d'année (7,1cts€/km - 4,41€/xp).
Je déniche une offre au départ d'une capitale européenne ; que je rejoindrais depuis autre capitale européenne en passant par Paris et Amsterdam, je vous avais dit… routing complexe…).
J'en profiterai pour rencontrer un contributeur du site qui s'apprête à découvrir le salon du 2F avant un vol KLM ainsi que des amis qui partent vers Athènes pour une semaine de vacances (dont je doute qu'elle soient bien méritées…).
 
Les opérations seront modifiées sur une bonne partie de mes vols, j'ai pu m'adapter facilement en contactant le service client d'Air France.

Voici donc les vols que je reporterai. On pourra comparer AF et KL qui opèrent le même type d'appareil sur cette destination.

Le vendredi précédent mon vol long courrier, je choisi d'effectuer mon test PCR à l'aéroport de CDG. Cerballiance propose au dessus de la gare TGV 2 un centre de dépistage.
La prise de RDV se fait aisément via Doctolib. 
Les personnes ayant déjà un rdv sont orientés vers une file qui est bien plus rapide.
Avant l'entrée, on me demande de remplir un formulaire en ligne puis de remplir les étiquettes servant à l'analyse. Une fois cette étape terminée, je poursuis mon chemin vers un autre agent qui me demande mon numéro de SS et vérifie que je suis vacciné.
Montant du test : 0€ (le pcr rapide est facturé 20€)
Par la suite, une machine édite un ticket avec un numéro qui sera appelé pour enfin aller en salle de prélèvement.
C'est plus complexe à lire qu'à faire, il y a du monde, mais ça reste bien organisé. 

Je recevrai les résultats dans les 12h par mail + sms ; et bonne nouvelle le test est négatif !

Le jour J, je rejoins l'aéroport de Roissy en car depuis ma banlieue de l'est parisien qui me dépose à RoissyPôle. J'enchaine donc avec le CDGVAL toujours aussi pratique. 

D'autant qu'aujourd'hui des travaux sont prévus sur le RER B… 

J'arrive avec une bonne marge. Voici les départs du jour.

J'avais en tête un départ depuis le hall K, finalement, j'aurai le luxe du 2L.

l'enregistrement

Lors de l'OLCI, AF et KL rendent disponibles sur leurs applis tous les BP… sauf le premier… il faut donc se présenter au comptoir sur le premier vol.

Ayant ouvert ma réservation la veille sur mon pré-acheminement, je dispose déjà de ma carte d'embarquement. L'agent hier a vérifié mon passeport et le résultat du test PCR. 

J'ai choisi le siège 2K pour éviter le premier rang. Finalement le meilleur choix serait le rang 4 (double hublots) et surtout éviter le rang 5 (sans hublot).

le terminal 2E

Je n'ai pas de bagage en soute à enregistrer sur ce voyage, je parcours donc rapidement la partie landside du terminal 2E.

A l'extérieur, le flux de véhicules ne s'arrête pas. Des agents font la circulation.

On remarquera l'ajout des compagnies qui opèrent depuis le T2E suite à la fermeture du terminal 1.

Les enregistrements pour les vols Delta sont séparés et il y a du monde ce matin.

Direction la PAF depuis l'accès discret Skypriority. Parcours très fluide.

L'agent vérifiera mon passeport et me demandera simplement si j'ai un test PCR valide.

Petit tour en VAL pour descendre au prochain arrêt.

Le passage du PIF sera rapide, plusieurs comptoirs sont disponibles. 
On scanne et on rescanne le BP, c'est impressionnant !

L'orientation est facilitée par cet écran tactile.

Petites emplettes en duty-free puis je monte au salon.

C'est bientôt les fêtes… 

le salon

Un étage plus haut, me voilà à l'entrée du lounge d'Air France.
Cet écran fait toujours son petit effet.

Je scanne moi-même mon BP, une petite salutation des agents au comptoir. Je pars trouver un coin tranquille.
Il n'y a pas encore grand monde.

L'offre est suffisamment achalandée. Le chaud est désormais en libre service.

Voici ma sélection 
En fait que ce soit au 2E ou au 2F, j'ai mes habitudes… Je prends jamais le chaud… A tenter la prochaine fois. 

Le siège est confortable ; l'espace agréable. 
Ma collation sélectionnée me convient. 

L'extrémité du salon est encore fermée.

Je ne fais pas le tour complet du propriétaire mais tout est cosy et propre.

L'affluence augmentera au fil des heures. 

L'heure de l'embarquement approche, je quitte le salon pour rejoindre ma porte. Après un peu de spotting, quand même ! 

Full airbus donc… 
Spoil alert, le prochain séjour se cache sur l'une des deux photos…

L'avion du jour : 

B787-900 - F-HRBE - 4ans (livré en nov 2017) - C30 W21 Y225

Pour la petite anecdote, ce sera mon 2ème vol en B789 et ce sera également dans le même appareil que le MSP-CDG de 2019…

l'embarquement

L'embarquement est prévu H-55min avant le départ, finalement il débutera peu après… dans le respect des priorités. Un agent de sécurité vérifie les documents de voyage avant l'accès au scan des BP.
Nous patienterons facilement 10min en passerelle pour accéder à l'avion…

Deux passerelles sont connectées à l'avion. Pas de chance aucune indication pour savoir laquelle empruntée… Pas bien sérieux pour le coup.

Je choisis la première passerelle.

le vol

L'accueil est fait par les 2 hôtesses affectées à la cabine business ; très sympathique.
Je connais mon siège, je m'y rends par le 2e couloir. 

Voici donc mon siège pour les 11h de vol d'aujourd'hui. 
Le siège est armé d'un coussin et d'une couverture, une bouteille d'eau est déjà rangée.

Le siège parait un peu plus étroit que sur B777, la taille du fuselage de notre B789 l'explique facilement.
Ce sont les espaces de rangement qui font réellement plus petit. 

Petit tour de mon espace : 

Tout est fonctionnel, en effet il manque un peu d'espace ici ou là mais ca fait amplement l'affaire.

Un PNC viendra ranger ma veste rapidement.

Puis le service d'avant départ débute.

Avec la trousse de confort (au choix bleu ou beige) ; une lingette rafraichissante et le kit sanitaire désormais de coutume sur long courrier.

L'IFE est déjà en marche. La géo vision est toujours aussi fluide c'est top.

Un peu de lecture

Un verre de bienvenu est proposé : champagne ou jus d'orange.

Sous la pluie parisienne… cheers ! 

Par la suite le menu est distribué.

L'offre culinaire de novembre a été présentée sur les réseaux sociaux. J'espère que Mathieu cuisine bien… 

De la volaille en 1ere et 2eme prestation, soit ; du chèvre, je suis pas fan, soit. 
A voir lors du service… 
 
Et l'offre liquide

Le commandant prend la parole pour nous présenter un vol vers Capte Town d'une durée de 10h40, un léger retard dû au chargement des soutes mais une arrivée à l'heure à destination. Quelques turbulences à prévoir sur le vol (pour le coup il se mouille pas trop).

Une PNC passera auprès de chaque siège pour prendre les commandes des plats chauds ainsi que la consigne d'un réveil ou non pour la seconde prestation.

On repousse, les consignes de sécurité sont diffusées sur l'écran avec une introduction sur les mesures sanitaires.

Décollage vers l'ouest par le doublet sud. Il est 10h50;

En montée vers 35 000ft ; malgré notre poids la première altitude de croisière est élevée.

Je tente de me connecter au wifi de l'avion. Tous les B789 la proposent.

Je choisis l'offre gratuite "messenger". 
La qualité de la connexion sera très très compliquée et cela durant tout le voyage. Quand il fonctionne c'est nickel, quelques photos peuvent être envoyées et reçues mais trop de déconnexions !

Le service s'organise en coulisse.
Je parcours l'IFE pour choisir un film. L'offre est conséquente, suffisante pour moi. Un peu indécis je me lance dans un film qui ne m'aura pas forcément marqué, j'en verrai d'ailleurs pas la fin..
 
C'est partiiiii, 40min après le décollage. On commence par l'apéritif au champagne. 

L'hôtesse en charge de ma rangée a déjà quelques heures de vols à son actif. Elle sera pro tout au long du vol : prévenante, agréable et serviable. Je noterai quelques petits détails sans conséquence.

Le verre d'apéritif est débarrassé.
 
Ensuite, le charriot est de sortie et  la nappe est dressée.

Elle dépose mon plateau froid en présentant le saumon, me demande quels pains je préfère (pain baguette ou aux noix) (je prendrai les deux), propose du poivre du moulin et enfin me demande mon choix de boisson.

N'étant pas un connaisseur ni même amateur de vin ; elle me propose de gouter aux 2 vins blancs de la carte, je ferai ensuite mon choix.

Petit impair de l'hôtesse, elle me propose eau plate ou eau gazeuse, je demande l'eau gazeuse… ce sera de l'eau plate. Pas bien grave en soi.

La tablette est un peu étroite mais le plateau tient quand même pour une meilleure présentation.

En toute honnêteté, les légumes sont fades et peu intéressants en revanche le saumon est bon. Le pain est servie tiède.

Au loin, j'aperçois un jeune PNC dédié à la cuisine (ou plutôt aux fours). Apparement Matthieu n'est pas à bord… Damn !

La vue est bien plus dégagée qu'à Paris.

Je prends mon temps pour manger mais l'organisation s'y prête bien. Ni trop vite, ni trop lent.

Je suis débarrassé par l'hôtesse et mon plat viendra par le CCP. C'est le protocole qui veut ça visiblement pour plus de rapidité.
Le plat est très chaud, le CCP me proposera un choix de moutarde. 

Je redemanderai du pain au passage d'un PNC à proximité. 

A vu d'oeil la présentation ce n'est pas folichon. Le plat est bien chargé en sauce alors qu'il aurait été plus judicieux de la proposer à part.

La viande est bien cuite, c'est souvent en avion à en lire les FR sur le site. Mais l'ensemble se marie bien, c'est bon. 

Je continue avec la salade 

Puis le chariot fait son retour : pour débarrasser et proposer le fromage que j'accepte avec un nouveau morceau de pain et un fond de bouteille de Sancerre qui me suffira amplement. Je n'ai pas prévu de conduire une fois à destination, il faudrait quand même que je sois lucide.

Pas fan du chèvre que je ne mangerai pas ; le reste est OK, standard.

Dehors on dirait qu'il y fait chaud 

Une fois débarrassé, le dessert est distribué avec un choix de sorbet : citron, mangue ou noisette.

Etant davantage sucré, j'attendais le dessert et il faut dire, ce macaron, une tuerie ! l'opéra était bon aussi, le Paris Brest, sans vraiment d'intérêt.
Le sorbet laisse une note fraiche en fin de repas, c'est parfait ainsi.

Ma PNC est surement occupée pour le service des places suivantes, c'est notre PNC dédié à la cuisine qui viendra retirer la nappe et je commanderai un expresso.

Le service aura duré une bonne heure et demie mais le rythme était bon.

3h après le décollage, la cabine se plongent dans l'obscurité, les hublots sont forcés. 

Je passe par les commodités qui seront propres tout au long du voyage.

Le nécessaire est disponible. 

La commande est tactile ! C'est moderne.

Je poursuis mon film. On notera de nombreuses fois des coupures dans le film, les IFE de mes voisins auront le même problème… Pour un appareil si récent… Dommage

Le sommeil arrivant, je met le siège en position 180 degrés. Le coussin et la couverture sont en place.

Je dormirais 1h30 accompagnées de 30min de somnolence. 
L'air était moins sec que sur B777 mais j'avais bien soif au réveil malgré tout.
 
C'est un vol de jour, que j'appréhendais un peu d'ailleurs, je ne souhaitais pas trop dormir pour ne pas être trop décaler sur place ensuite.

Le siège est confortable. Evidement un peu plus étroit mais vu mon gabarit, c'est suffisant pour moi.
L'aménagement de la cabine permet une réelle intimité, on ne voit pas les autres passagers de la même rangée. C'est appréciable.
  
Je lutterai à nouveau avec le wifi qui fonctionne vraiment mal. 

J'irai au bar installé à l'avant de l'appareil me servir un coca 0 ; d'autres boissons sont proposées et quelques petites collations sont disponibles.

Je déambule un peu à bord pour voir notamment le remplissage de l'avion.
La cabine business est pleine comme annoncée sur le plan cabine 1 semaine avant le départ. 

90% pour la W

Les 2 cabines Y seront bien garnies, environ 80%.

Je croise rapidement le CCP dans le galley, il me confie que l'avion est bien rempli sur ce vol mais que le vol retour propose encore 150 sièges à vendre…
AF opère 3 vols par semaine en ce moment sur CPT, une destination qui a rouvert pour la saison IATA hiver. KL opère en davantage (5/semaine je crois)

J'occupe mon temps avec mon laptop (j'ai du retard dans la lecture de vos FR). Je somnole un peu.

La durée du vol est grande mais finalement, le temps passe assez bien. Aucun objectif pour l'arrivée, j'ai juste prévu de regagner mon hôtel une fois sorti de l'aéroport. 

Malgré que les hublots aient été forcés à la fermeture après le premier service, un passager remettra les siens ouverts, il y a du coup de la luminosité à bord.

Apercevant le soleil qui est proche de disparaitre (pas pour longtemps rassurez vous), je tente d'ouvrir le mien. 

Cela offre un beau moment et la luminosité diminuant, je ne gêne pas grand monde.

Je sens que les PNC s'activent à nouveau en coulisse.
C'est 1h30 avant l'arrivée que la deuxième prestation est offerte.

Le chariot revient, ma PNC avec. 

Au choix un plateau froid ou chaud, que voici :

Les légumes sont bons sans plus.
Le plateau est assez copieux et l'ensemble me convient bien. En revanche, pour de ce qui est de la présentation, il y a du avoir un problème de stockage…
Le pain est servi tiède. Ma PNC me demandera mon choix de boisson et me proposera au débarrassage une boisson chaude.  

l'arrivee

Voici la route empruntée aujourd'hui. 

On notera une petite altération de cap au niveau du gold de Guinée, surement pour cause météo.
 
Je commence à plier mes affaires lorsque commence le début de descente. Le commandant nous annonce une arrivée à l'heure au parking.

Un PNC me rapporte ma veste.

Puis mon hôtesse prend congé. La CC business viendra me demander mon ressenti tout comme le CCP dans la foulée. 

Voici quelques clichés (flous) de l'approche. Je ne pensais pas arriver par le nord, ça m'offre de belles vues. 

Atterrissage en douceur, puis un roulage de 5min pour se parker à coté de soeur KLM.
Il y a 2 vols LC ce soir, ce sera Skyteam.

L'horaire propose un vol de jour à l'aller, qui peut paraitre long mais offre un retour de nuit, ce qui est normalement plus agréable. 

Dès que l'avion est à l'arrêt, chacun regroupe ses affaires pour quitter l'avion.
Certains seront plus pressés que d'autres… Après 11h de vol, je ne comprends pas vraiment… Qui plus est,, le débarquement se fera en 2L, donc ceux qui m'ont doublés sont désormais derrière moi…

Les PNC font débarqués les passagers business en premier. La PNC de ma rangée me remerciera de voyager avec Air France.
   
Pas de vue de l'appareil malgré qu'il soit visible, mais de nuit avec de trop grands reflets je n'ai pas pris la photo.

Deux files se forment dans le couloir principal. Un agent au bout de chacune d'entre elles, vérifie le test PCR et la température puis récupère un formulaire qui était à remplir. Etant arrivé peu après KL, nous avons un peu d'attente.

Ensuite direction l'immigration, où l'attente sera moins longue. L'agent féminin me demandera la durée de mon séjour, et hop un coup de tampon (étonnement sur une page non vierge…).

Je n'ai pas de bagage à récupérer, mais ils tournent deja sur le carrousel.

Rien à déclarer. 

Je rejoins la sortie pour commander ensuite un Uber.
Direction l'hôtel 

Le FIDS en quittant l'aeroport.
40min entre le parking avion et la sortie de l'aéroport. Parfait ! 

L'approche gps du vol

Mon flight-report s'arrête ici. 
Il comporte de nombreuses photos et peut-être beaucoup d'informations. J'espère qu'il vous aura plu.
N'hésitez pas à laisser un commentaire juste en dessous.

En bonus mes premiers moments en Afrique du Sud