Avis du vol entre Quito et Cuenca en classe Economique avec LATAM

Bonjour à tous,

( Note aux gestionnaires du site : Il s'agit bien de la compagnie LATAM Ecuador et son code est XL, Impossible de l'indiqué sur l'Item "Compagnie", qui indique invariablement "Aerolane". merci de faire le nécessaire. )
 
Après une acclimatation à l'altitude, ( Quito se situe à 2850 m en moyenne ), et deux jours passés à la re découverte de la capitale équatorienne et à son immanquable site de Mitad del Mondo, je prends le chemin de l'aéroport, d'où un avion me conduira vers Cuenca, ville située au sud du pays, connue pour la fabrication des chapeaux Panama, qui ne sont pas manufacturés à Panama ! Mais aussi pour son université, sa vie culturelle, son marché et ses diverses ethnies qui descendent des montagnes, ( à cheval ?)…

J'avais la possibilité de me rendre dans le sud du pays en autocar, mais les 10 heures de trajet m'on rebuté, j'ai passé l'age…
 
A vrai dire, je n'ai plus que quelques flashs dans la tête en guise de souvenirs et plusieurs photos argentiques rangées dans un album… Mon dernier passage en Equateur remonte à juin 1998, si ça vous dit quelque chose… Et 1, et 2 et 3 zéro ! J'étais ensuite "descendu" au Pérou, ( à bord d'un B727 d'Ecuatoriana ), pour continuer  vers le lac Titicaca et terniner en Bolivie… ( Bus et B727 d'Aéroperu ).

Comme vous êtes toujours bien sage et que j'ai un peu de temps, un mini bonus concernant Quito et Mitad del Mundo, agrémente cette publication.
  
23 ans plus tard…  

sur la route de l'aéroport

On m'a dit que pour relier le centre ville à l'aéroport, il fallait compter 1 heure en taxi… Je prends une marge et quitte le Mercure Alameda à bord d'une voiture privée, qui ne coûte pas plus cher qu'un taxi officiel, soit 25 $, (je rappelle que la monnaie officielle de l'Equateur est le $US)

Je suis bien en avance, puisque nous sommes devant le terminal des départs après 35 minutes de route. L'aéroport a été inauguré en février 2013, l'ancien était bien pratique, ( mais obsolète et dangereux ), puisqu'il se situait non loin du centre ville !

Tout comme l'ancienne monnaie locale Il porte le nom du héros national. ( Mariscal = Maréchal )

L'entrée pour les départs domestiques est en face, pour les vols internationaux au fond à gauche.

Me concernant c'est ici que j'entre, aucun contrôle d'une preuve d'achat de billet mais la prise de température est obligatoire.

UIO landside

Je suis impressionné par la beauté des lieux, tout est propre et lumineux.

Deux oeuvres d'art décorent cette aile

Point info au centre, café et boutiques de part et d'autre de la salle.

Les espaces d'attente sont confortables.

Ascenseurs pour rejoindre la salle des arrivées et toilettes complètent le tableau. 

Le FIDS est résolument moderne.

Me voyant arriver près des automates, ( à la base ce n'était que pour la photo ), une employée se précipite vers moi, imprime le BP et orne ma valise du tag bagage ! Je n'ai pas eu le temps de dire ouf ! 

Je dois malgré tout poser ma valise au guichet, lorsque je me présente personne n'enregistre quoi que ce soit, je demande s'il est possible d'avoir une nouvelle carte d'embarquement, et tant qu'à faire être placé près des issues. La gentille dame excauce mon voeux.

La grande bleue prête à partir dans les méandres de UIO

Voici l'objet du délit

Direction le côté jardin.

uio airside

Passage ultra rapide du PIF, même si j'ai dû oter mes chaussures, ici aussi c'est propre et lumineux, tiens ! Il y a même un lounge…

Panel des vols intérieurs, Latam et Avianca se partagent la part du gâteau, petit indice : Ma prochaine destination après Cuenca est affichée à l'écran !

Belle boutique présentant des Panama, chapeau !

J'avance tranquillement dans le concourse désert.

zone d'attente plutôt agréable, et encore des commerces.

On ne produit pas de vin en Equateur, ceux-ci viennent d'Argentine et du Chili, plus tard j'achèterai un rouge Chilien 4 fois moins cher qu'ici…

Le fameux salon est ouvert, l'intérieur à l'air chic, mais je ne demande même pas le prix de l'entrée, une chose est certaine, les détenteurs de la Priority Pass peuvent y accéder, ainsi que les pocesseurs des cartes Visa Infinite de la banque Pichincha…

Poursuite de la visite, avec les salles d'embarquement moquetées, et évidemment bars et restaurants pour ceux qui ont faim, ce n'est pas mon cas.

Estacion de Carga, pour charger ses outils électroniques, informatiques et tout ce qui se termine par tique(s).

Passage aux toilettes, qui ne sont pas si propres qu'elles en ont l'air… ( le wc du fond est crade )

Pas grand chose à se mettre sous la dent du côté du jardin, sinon un Boeing 737 immaculé et des engins de piste garés

embarquement

Il ne me reste plus qu'à attendre que l'embarquement commence, soit 50 minutes après la photo précédente, j'avais de l'occupation et la petite heure de patience est passée rapidement.

A Quito on ne rigole pas avec les priorités ! Les familles avec petits enfants en zone 1, les pax Voyageant en J et les encartés OW en zone 2, les autres en zone 3, 4, 5, 6 et 7, et la distance d'un mètre entre les gens doit être scrupuleusement respectée.

L'opération est rapide, la femme devant moi, c'est fait remonter les bretelles pour n'avoir pas respecté la distance avec le pax devant elle, cette fille téléphonait lors de son passage au scan, un personnage olé, olé…

C'est l'occasion de voir l'A319 qui va me conduire très vite au sud du pays.

Après ce sera impossible, la passerelle est aveugle.

Instant porte, mais pas de fuselage shoot, aucune lucarne de tir n'est offerte…

la vie à bord

L'accueil à bord par la Cheffe de Cabine est cordial, j'avance vers ma rangée et trouve le fauteuil très bien dessiné, il a l'air confortable, ça change des planches à repasser de LH et AF.

Le pas(tatras) est royal, mieux qu'en business !

La porte droite aux issues, et la rangée gauche… Je serai seul dans cet alignement.

Je ne demande pas mon reste pour migrer vers le hublot. En fin d'embarquement, un type avec un sac demande à l'hôtesse s'il est possible de s'asseoir ici, la PNC lui répond gentillement non, résigné il retourne à sa place initialement attribuée ( 5D ).

Consignes spécifiques collées sur le dossier du fauteuil de devant

… Mais aussi disponible dans l'aumonière, ces cartes en ont vu passer des pax…

Je n'oubli pas la fiche standard pour autant.

PSU propre et en bon état.

Au loin, une vieille connaissance…

Traveling dans le couloir, la CDC prend soin de l'installation des clients voyageant en Business Class.

Le comptage est à présent terminé, les portes peuvent être fermées.

Cet avion peut effectuer de longs vols, un selectionneur de canaux est disponible sur l'accoudoir.

Instant Marathon, le sol est impeccable.

Nous repoussons à l'heure, le Commandant Ramon Rodriguez annonce en espagnol et en anglais 35 minutes de vol, avec une température de 18° à l'arrivée et un ciel couvert.

Le roulage est court, c'est parti une fois de plus…

Nous prenons vite de l'altitude.

Chevelan étant ses longues et blanches gambettes, c'est le moment de la détente.

Nébulosité tout au long du voyage, Le vol est court vers CUE mais demeure technique pour les pilotes, le relief est omniprésent, avec des montagnes des deux côtés, dont certaines atteignent plus de 5000 m d'altitude, il s'agit d'ouvrir l'oeil et de faire confiance à son instrumentation de bord…

Le rideau inter-classe est tiré, je me demande bien ce que l'on peut servir en J pour sur un voyage si court ? en 1998, j'ai volé avec SATA ou SADA ? ( Je suis sûr que Lucky Luke aura la bonne réponse ^^ ). A bord d'un Airbus A320, on nous avait distribué en éco, un petit sandwich et une boisson…

Aujourd'hui il y a bien un service gratuit proposé par LATAM… 

… Il s'agit d'un verre d'eau, c'est mieux qu'avec SN ou OS qui ne propose pas ce service, (sauf à la demande avec l'Autrichienne ).

Lors de l'approche les ailes flirtent avec la cîme des montagnes environnantes .

Dommage que je suis du mauvais côté !

Nous allons bientôt atterrir.

atterrissage rugueux

Le seuil de piste de l'aéroport de Cuenca est situé à 2 kilomètres du centre ville…

Et comme l'ancienne structure de quito, les maisons sont proches.

Nous touchons fermement le béton, le freinage est intense car la piste est courte. 

Pas de taxiway alentours, demi tour dans la raquette, et on remonte à vive allure la piste.

Passage devant cet avion, ERJ ? à l'abandon…

L'agent de piste est au travail, bienvenue à CUE.

débarquement dans un ordre militaire

Personne ne bouge lorsque l'avion est au parking, les hôtesses font la loi, d'abord les pax de la J, ensuite ceux des rangées 3 à 7, et ainsi de suite… Ici l'instant Danette est banni !

Le débarquement est rapide, un escalier est installé en porte arrière, l'avion était occupé à plus de 75%, j'en profite pour effectuer un fuselage shoot.

Aucune passerelle ici, il faut marcher le long du terminal… 

… A ma grande satisfaction, sur le tarmac de Cuenca les photos sont autorisées…

Arrivée dans la salle de livraison des bagages, un agent dispatche les pax sur 4 files, chacun récupère son bagage dès sa présence sur le tapis.

La sortie de cette pièce se trouve derrière la cloison, à droite sur l'image.

Je viens de franchir la porte de sortie de la zone de livraison des bagages.

Me voici landside.

Il ne me reste plus qu'à quitter cette salle, la file des taxis est située à 15 m à gauche de la porte.

Possibilité de prendre le tram passant derrière la palissade, puis un bus une fois arrivé en ville… Coût total du transport : 50 cents !

… Le taxi me dépose 10 minutes plus tard devant la porte de mon hôtel, en plein centre ville, à 100 mètres de la cathédrale, pour un tarif de 2$ affiché au taximètre !

Merci de m'avoir lu, à très vite pour la suite…