DU CHAUD AU CHAUD !
Bonjour, et bienvenue dans ce nouveau report, à destination de Corfou. Après un court week-end, très chaud à Athènes, nous prenons la direction de Corfou pour y passer la semaine, là encore dans le chaud ! Petit bonus touristique athénien à la fin du report :)
- Rappel de la construction du routing -
Nous hésitions entre deux voyages, Hawaï (déjà annulé en 2020) et la Grèce qui sera une solution de secours. Malheureusement, c’est mort pour Hawaï, il faut faire un stop de 3 jour au Canada pour faire un test dans un centre agréé, ce qui est de toute façon impossible puisque les transits sont autorisés au Canada, mais uniquement dans les zones internationales des aéroports ouverts aux vols internationaux (YYZ, YUL, YYC et YVR). Bref, la Grèce s’impose d’elle-même, surtout avec le certificat sanitaire européen, sachant que nous sommes tous complètement vaccinés. Il faut maintenant décider quelles îles grecques nous allons visiter, Rhodes et Corfou s’imposent d’elles-mêmes là aussi, car elles font partie des dernières îles / régions grecques les plus intéressantes que nous n’avons jamais vu. On commencera donc par une semaine à Rhodes, avant de passer à Athènes deux jours , histoire de revoir l’acropole et le Fresh Hôtel ?, avant de repartir vers Corfou.
Pour ce vol, pas trop de choix, c’est Aegean ou Sky Express. Comme entre RHO et ATH, nous prendrons GQ, car le prix du billet avec bagages et remboursement a 50% (au cas où car on a planifié le voyage en pleine période d’incertitude Covid) est un peu moins cher que chez Aegean.
Voici donc le routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3GQ272 - Athènes - Corfou - ATR72
- 4TO3543 - Corfou - Paris Orly - B737-800
AEROPORT D’ATHÈNES :
Nous partons vers 17:20 du Fresh Hotel, repère des français (et de plus en plus d’américains !) à Athènes.

Nous prenons la direction de l’aéroport avec un taxi typique : c’est à dire pas de ceinture de sécurité au milieu, un chauffeur qui roule vite et sur les bandes d’arrêts d’urgences ..! Sans compter que le chauffeur a accepté de nous prendre à 4, alors que la loi limite à 3 le nombre de passagers, comme c’était le cas à Pairs il y a encore quelques temps… les lobbys des taxis ont trouvé le bon filon pour arnaquer les clients, le Covid a bon dos…

Après une bonne vingtaine de minutes, nous arrivons à ATH, accueils par ce 737-800 de Ryanair.

Le taxi nous dépose, en nous faisons des signes pour que l’un d’entre nous se cache (car il y avait la police), ce que je ne comprenais pas au début, et le mec était en train de me gueuler dessus car à chaque fois je revenais vers lui ?
Bref, 6 ans après mon dernier passager, me revoilà à Athènes !

Comme d’hab à ATH, y’a du monde et on est serré…

Le FIDS est aussi rempli que l’aéroport, ce qui est plutôt bon signe sur la reprise du tourisme en Grèce. D’ailleurs la Grèce s’attend à un record du nombre de touristes français cette année, malgré le Covid.
Nous embarquerons dans les portes B, mais la porte en question n’est pas précisée.

Americain Airlines fait sa pub… sauf que je ne vois pas trop l’intérêt, les grecs, comme tout européen ne peuvent pas aller aux US…
Les vols USA-UE ne servent qu’à amener les touristes américains, et les ramener chez eux (plus les exceptions de voyages).

Direction l’enregistrement, ou nous attendrons 10 petites minutes avant d’envoyer nos bagages en soute. D’ailleurs on nous demandera notre preuve de vaccination… étonnant sur un vol intérieur, sachant que ça n’a pas été demandé sur le vol RHO-ATH.

Nous prenons la direction de la porte. Il faut marcher dans une grande zone commerciale landside

Avant d’arriver au PIF, qui sera passé en 5 minutes.

Il faut repasser par une autre zone commerciale, le duty-free.

Nous allons nous installés à la porte B17, indiquée sur nos BP. Un vol pour Paros y embarque (enfin va embarquer).

J’en profite pour me connecter au WIFI de l’aéroport, et vous montrez la une du jour !

De l’autre côté, un 787-9 de Air Europa repousse pour Madrid.

Notre vol est en retard, tout comme celui pour Paros, et à peu près tous les vols intérieurs en réalité. Nous allons nous chercher à manger pendant l’attente, malgré le fait que les commerces qui offrent à manger n’ont pas l’air plus appétissants que cela…

Retour à la porte, où il est écrit que l’embarquement est en cours… sauf que pour l’instant il ne se passe rien !

Ce n’est qu’une dizaine de minute après, 18 minutes après notre heure de départ officielle, que l’embarquement débute.

Nos BP, et nos cartes d’identités sont vérifiés, et nous pouvons aller nous assoir dans le bus.

Ça faisait longtemps que j’avais pas vu les BP découpés en deux à l’embarquement !

Bon ma joie sera rapidement calmée, par une longue attente dans un bus non climatisé… Les passagers commencent à s’énerver, en voulant rentrer à l’intérieur (climatisé). Le personnel de l’aéroport ? Ou de la compagnie ? expliquent que ce n’est pas possible de rentrer car l’embarquement est terminé. En tout cas l’organisation n’est pas au rendez-vous, on embarque pas les passagers si on est pas prêt à partir tout de suite !

On part enfin après quasiement 20 minutes d’attente !

Passons à autre chose ! Un peu de spotting pour se remonter le moral : A320 Iberia.

Quelques dérives grecques, et une Suisse.

Deux ATR72-500 de Sky Express.

DH8-100 et DH8-400 de Olympic.

Les fauves sont lâchés devant la belle bête : SX-FIV ! Un ATR72-500 de 22 ans ! Un beau bébé français pure souche, ayant appartenu de 1999 à 2008 à Air Tahiti (F-OHJT) puis à Airlinair de 2008 à 2016 (F-GVZM) avant d’intégrer la flotte de Hop ! et d’être revendu en 2018 lors de la sortie des ATR de la flotte de Hop ! à Sky Express.


Fuselage shot !

kalós epivivastíkate !
Accueil très sympa du PNC, qui parlait quelques mots de français :)
Direction mon siège pour la prochaine heure, qui n’ont pas changé, enfin presque… le siège est le même, mais la têtière a été changée.

Le hublot n’est pas très propre… un autre ATR72-500 de GQ est garé à côté de nous.

Le Pitch est serré.

Fiche de sécurité.

Les consignes de sécurités sont effectués juste avant le démarrage des moteurs.

Les tondeuses à gazons démarrent !

Un ATR42-600 de Olympic nous dépasse.

Pas de push-back sur ces parkings éloignés d’ATH, on part par l’avant.

On part avec 55 minutes de retard… mais avec de jolies couleurs. Couleurs que j’espérais avoir sur Corfou a l’arrivée.

A320Neo de Sky Express.

A320neo d’Aegean.

La tour de contrôle d’ATH.

Le groupe Ryanair est garé au loin, en 737-800 FR et en A320 Lauda.

On s’aligne !


Et on est parti ! Comme d’hab, avec le sacrée bruit des ATR :)





La montée se poursuit dans le sens opposé à notre direction ;)




Le coucher de soleil permet de prendre de jolies photos (enfin si j’avais mon vrai appareil photo dans les mains et pas un hublot rayé ?). On fait (enfin) demi-tour, pour prendre la direction de Corfou.

La sœurette de l’autre côté prendra de plus jolies photos, je suis un peu jaloux, oui oui !




Elle aura même la chance de voir la tentaculaire Athènes !

Bon c’est pas une partie de plaisir, mais il faut bien manger. Autant vous dire, c’est moyen…

Je sais pas si c’était comme ça du tant ce AF (plutôt réputée pour sa maintenance), mais on peut dire que l’appareil tombe en ruine ?. Hublots rayés, les parois qui ne sont plus collés et qu’on peut bouger, le siège qui couine…etc…

Bon, parlons service : en fait c’est simple, hormis cette lingette, il n’y a RIEN !
Oui oui , rien, là où il y avait une boisson, un bonbon et un gâteau sur le vol entre Rhodes et Athènes en 320Neo ! Il n’y a même pas de BoB, bref si vous avez faim, bah attendez d’arriver…! La seule chose que vous pouvez avoir, c’est de l’eau si vous en demandait…

Le signal « attachez vos ceintures » est allumé.

A partir de ce moment, les photos deviennent réellement degeulasses, je m’excuse par avance :)

On survole la côte ouest de la Grèce.

Et voilà Corfou, que nous attaquons par la pointe sud-est.


La descente se poursuit, avec le super PNC qui viendra expliquer aux enfants devant nous qu’il faut se calmer pour l’atterrissage. De mon côté je ne vois pas grand chose de l’île…
L’aéroport est situé au bord de l’eau, de nuit, on a l’impression d’amerrir, c’est assez perturbant ! Un peu de vent de travers viendra secouer un peu notre avion, et nous sommes au sol : touch-down !

Nous quittons la poste, et roulons direction le terminal.

Instant danette !

On passera par la case paxbus…
Notez derrière, le 737 Ryanair qui repousse.

Notre appareil était garé devant la nouvelle extension du terminal (à droite de la photo).

Autre 737 Ryanair.

737-800 de Jet2.

Et un 737 de Transavia Holland, qui vient d’arriver d’Amsterdam.

Comme à Rhodes, et dans plein d’autres aéroports grecs, c’est Fraport le gestionnaire ! Bon, au moins, ils gèrent bien les aéroports et les modernisent…

Aeroport de corfou :
La salle des bagages n’est pas hyper grande, mais a cette heure là, ça va niveau monde.


Il ne faudra même pas 10 minutes pour récupérer nos bagages ! ?

Pas mal de monde, notamment des bus, qui attendent devant le terminal. Nous prendrons un mini-bus de notre loueur de voiture, situé à quelques minutes de marche et deux minutes de voitures du terminal.

Flightradar 24 :
Voici notre route du jour :

Merci de m’avoir lu et à bientôt pour la suite !
Bonus TOURISTIQUE
Nous avons passé deux petits jours à Athènes, dans une chaleur étouffante. Donc on a pas fait grand chose… surtout qu’on connaît déjà la ville, et qu’on a visité tous les points d’intérêts hormis les musées(qui sont pour certains très récents).
Le samedi nous avons visité la fondation Goulandirs, avant de se balader dans Plaka et de monter sur l’acropole, le soir, quand il commençait à faire un peu moins chaud. On passera à la piscine du Fresh Hôtel entre temps.





Le lendemain on tentera de se mettre au frais :) d’abord au Stavros Niarchos Park, et le centre culturel qui va avec. Ici depuis le toit de l’opéra, on voit une vue sur Athènes et le Pirée (ici) a 360°. Mais bon, on était pas vraiment au frais car les choses à voir sont en extérieures ?

Et nous finirons au musée d’art Moderne d’Athènes, situé dans l’ancienne usine de Fix (marque de bière grecque).



Merci d’avoir lu ce court bonus !
Merci pour le partage !
Le retard n'est pas un problème en soit, ce qu'il l'est bien plus c'est l'attente et le fait de ne rien annoncer aux passagers. Je déteste ça.
Pareil, attendre dans un bus non climatisé est d'un pénible sans nom.
Dommage que même pas une boisson soit servie à bord.
A bientôt !
Oui ! C’est en communiquant qu’on diminue le stress chez les passagers, pas en laissant tout le monde attendre sans savoir !
A bientôt !