Avis du vol entre Paris et Berlin en classe Economique avec Air France

Bonjour à toutes et tous, bienvenue dans ce FR! Six mois après mon dernier vol (au retour de Malte), il est temps de reprendre le chemin des airs avec cet aller-retour pour un weekend avec un groupe d'amis à Berlin.

Rendez-vous en fin de FR pour un bonus de ce sympathique séjour (qui aura peut-être un petit goût de déjà-vu, étant donné que certains de mes compagnons de voyage ont été bien plus rapides que moi à publier les FRs de ce week-end).

le routing et son contexte

CDG: L'expérience au sol

Nous nous retrouvons un peu avant 6h du matin le vendredi, alors que je m'apprête à prendre le RER qui doit m'amener à Roissy pour mon vol prévu à 8h.

Après 40 ou 45mn d'un trajet sans encombre dans un RER en mode omnibus (je ne suis encore jamais tombé sur un express), me voici devant le grand Charles…

…Qui m'accueille à bras ouverts, avec un panel de destinations bien plus large qu'il ne l'était six mois auparavant.

Je prends la direction du 2F, dans lequel je suis admis à entrer après un vague contrôle de mes documents d'embarquement.

Ici aussi, le FIDS est assez fourni…

…Et la fréquentation soutenue.

Après être allé prendre les deux photos ci-dessus pour les besoins de mon FR, je reviens sur mes pas pour me rendre à la zone d'enregistrement SkyPriority. Je n'ai aucun bagage à enregistrer, mais je veux faire imprimer mon BP et je me dis qu'il faut peut-être faire vérifier des documents au comptoir.

Et puis j'aurais tort de ne pas faire valoir l'un des seuls avantages que me confère mon statut Silver. C'est donc en mesurant ma chance de pouvoir m'enregistrer avec les happy few que j'entre dans cet écrin baigné d'une lumière rouge subtilement diffusée.

L'accueil au comptoir, lui, ne fait pas dans la subtilité: à peine ai-je eu le temps d'articuler un "bonjour" que la préposée, qui n'est vraisemblablement pas ravie de me voir, pointe du doigt le comptoir voisin - "non! non! pas ici! allez voir mon collègue!"

Le collègue de Monique ne respire pas non plus la joie de vivre ni l'amour du métier: - "posez votre bagage sur le tapis" -"mais je ne veux pas l'enregistrer" -"alors qu'est-ce qu'il vous faut?"… Je lui demande d'imprimer mon BP et, une fois cela fait, je m'enquiers de toute démarche qui serait nécessaire pour la vérification des documents: -"ah non, nous non on fait pas ça nous… ça c'est l'embarquement qui gère".

Sur ces entrefaites, je quitte les comptoirs d'enregistrement et prends congé leurs charmants occupants pour me diriger vers le PIF.

Je rejoins la file "normale", qui est est assez longue, mais pour une raison que j'ignore un sympathique agent m'ouvrira le filoguide pour me faire passer dans la file Skypriority. Cela me permettra d'être airside en quelques minutes.

Comme je dispose d'une marge de temps assez confortable avant l'embarquement, je rejoins la jetée du 2F2 et son foodcourt pour y petit-déjeuner.

J'avais un bon souvenir des pancakes au sirop d'érable du Starbucks, que j'avais pris lors d'un passage au 2F il y a 1 ou 2 ans. Malheureusement, entre-temps, le sirop d'érable a été désavantageusement remplacé par de la confiture de fraise (à peu près la seule confiture que je n'aime pas). L'assiette n'a pas fière allure…

…Mais cela a au moins le mérite d'être relativement nourrissant.

Après ces agapes, je me rends à la jetée du 2F1 d'où partira mon vol.

Je passe devant l'entrée du futur salon du 2F, qui se fait désirer avec une porte entr'ouverte laissant apercevoir un morceau choisi de ce nirvana en cours de finition.

Les magasins, eux, sont grand ouverts.

Je me rends en porte F26, où mon vol est toujours prévu à l'heure.

Je m'installe à proximité de la porte en attendant que l'embarquement commence.

Je me lève quand la zone 3 est appelée. Un agent m'indique qu'il faut remplir un document pour pouvoir entrer en Allemagne: heureusement, il s'agit juste d'un QR code que l'agent me fait flasher, qui dirige sur une page Web où l'on doit simplement dire si on a été en Guyane ou à la Réunion dans les 15 derniers jours. La file de la zone 3 est très courte, et j'ai à peine le temps de remplir cette mini-fiche que je suis déjà au comptoir.

On me demande si j'ai rempli la fiche, et l'on vérifie visuellement mon certificat de vaccination avant de me souhaiter bon voyage.

Je m'engouffre dans la passerelle…

…Dont les vitres me permettront d'apprendre que nous répondrons aujourd'hui au callsign AFR84RG et, surtout, que notre départ est toujours prévu à l'heure.

Les vitres du finger sont plutôt sales mais me laissent voir le nez de notre appareil du jour. C'est F-HEPA, un A320-214 livré à AF en 2009, qui m'emmènera à BER.

Instant P…

AF 1734: le report

…Et accueil chaleureux à bord par les PNC officiant dans le galley. L'un d'entre eux, remarquant les flammes sur ma valise, demandera s'il peut les regarder de plus près. Il ne manquera pas de noter la flamme "report after flight"; un rapide mais sympathique échange s'ensuivra.

La photo est floue, mais (à ma décharge) la cabine est archi-connue. Elle n'est encore pas très remplie, mais je devrai déranger la PNC qui discute avec les pax en issue de secours pour arriver à mon siège, le 18F…

Ces sièges sont confortables, le principal défaut de cette cabine étant plutôt le pitch limité pour qui (comme moi) a le malheur de dépasser 1m80/85.

L'embarquement s'éternise: la majorité des passagers sont en zones 4 et 5 et les vérifications en porte prennent, selon les PNC, beaucoup de temps (pourtant, on ne peut pas dire que le contrôle des attestations de vaccination soit très poussé)… Sans compter ensuite les problèmes de place dans les coffres à bagage avec un vol presque plein.

Nous repoussons donc avec près de 30mn de retard sur l'horaire, que nous ne rattraperons pas entièrement en vol puisque le CdB annonce 1h30 pour rejoindre BER, soit à peine moins que les 1h45 indiquées.

Nous quittons le 2F…

…Et croisons un joli A332, probablement en train d'être tracté vers sa porte.

Alors que les PNC procèdent aux démonstrations de sécurité, nous passons devant le 2E-L, avec un 772 qui arbore la "nouvelle" livrée AF. Autant je trouve qu'elle rend bien sur les A318/19/20/21 où les titres étaient un peu petits, autant sur les gros-porteurs cela me semble moins harmonieux. Peut-être aussi une question d'habitude.

Nous passerons ensuite au Sud du T2, pour aller nous aligner sur la 26R…

…Et décoller à 8h38, sous le nez d'un 772 qui s'apprête à partir en goguette à l'autre bout du monde.

(ou, moins glamour mais plus probable, qui se fait tracter vers la maintenance)

Un superbe A350 VN côtoie un à peine moins superbe 788 TG, qui assurera le vol TG933 pour Phuket et Bangkok. Je me demande si TG arrive à faire le plein sur ce vol depuis que Phuket a rouvert, vu les conditions d'entrée qui restent assez contraignantes.

UU est en force avec un 788 et un 77W encadrant deux beaux A350 qui attendent patiemment de repartir pour ADD et SIN respectivement.

Les volets sont rentrés alors que nous émergeons des nuées (qui auront été vite traversées).

Nous entamons un virage assez serré vers le Nord-Est.

Même si ce n'est qu'en A320, cela fait plaisir de retrouver les airs!

Une fois notre altitude de croisière atteinte, les trolleys font leur apparition pour la distribution de la prestation.

Lorsque la PNC arrive à ma hauteur, je lui demande un thé et un jus d'orange, qui me seront servis avec le sourire. Son collègue me tend un croissant sous plastique (qui, heureusement, est un peu meilleur qu'il n'en a l'air).

C'est moins bien que ce qu'il y avait avant le Covid, mais ce n'est pas totalement ridicule non plus dans la mesure où la plupart des majors européennes sont maintenant passées au BoB.

Le vol se poursuit tranquillement, avec une petite sieste entrecoupée de quelques passionnantes lectures sur AF Play.

Quelque part entre une interview de Sophie Marceau et un reportage photo sur le festival de Cannes, je tombe d'ailleurs sur un article de circonstance dans le Paris Match de la semaine. Il manque juste Monique du 2F et son collègue sur la photo de famille.

Notre appareil est apparemment équipé du WiFi, mais je n'essaierai pas de m'en servir.

Lorsque le CdB annonce le début de descente, nous en sommes… là.

Nous descendons doucement au-dessus de la région de Berlin…

…Et virons pour nous aligner progressivement sur la 25R.

L'approche nous fera survoler quelques-uns des lacs caractéristiques de la région de Berlin.

Nous voici en finale…

…Et nous nous posons à 10h06.

La photo n'est pas très réussie, mais on aperçoit l'ACJ350 flambant neuf de la Luftwaffe, principalement dédié au transport de Frau Merkel…

…Et c'est de loin l'appareil le plus intéressant sur le tarmac ce jour-là: la plupart des points de stationnement sont vides, et ceux qui ne le sont pas accueillent majoritairement des A320 ou des 737…

…A l'image de ce 737-900 El Al qui sera notre (lointain) voisin ce matin.

Nous arrivons en porte avec 25 minutes de retard sur l'horaire.

Une fois la passerelle apprêtée, le débarquement commencera dans un relatif désordre, malgré les annonces de l'équipage.

La prise de congé en porte est souriante; le PNC qui avait repéré mes flammes à l'accueil me dira "j'espère que vous allez nous faire un bon report", ce à quoi je lui répondrai fermement: "votre tentative de pression maladroite ne m'impressionne pas le moins du monde" un "bien sûr" enthousiaste.

BER: le parcours des arrivées

En sortant du finger aveugle, je m'aperçois que notre voisin de gauche était un joli A332 TK.

En revanche, la vue sur notre A320 n'est pas idéale.

En entrant dans le terminal, nous passons devant les passagers qui attendent d'embarquer sur le vol retour vers CDG.

N'ayant aucun bagage à récupérer, je serai rapidement sorti. Aucun doute, nous sommes en Allemagne.

Même si je suis sûr qu'une arrivée avec dérapage au frein à main à bord d'un bolide doré m'aurait permis d'impressionner mes compagnons de voyage, j'opte pour une façon plus discrète de les rejoindre en centre-ville.

Sans compter que si certaines personnes m'ont décrit les procédés à utiliser pour dérober vaisselle, couverts et autres nappes dans les aéroports, elles ne m'ont pas encore enseigné (probablement, sauf votre respect M. Campari, faute de le maîtriser) l'art d'y subtiliser des voitures.

Je suis donc condamné à attendre 17mn un S-Bahn défraîchi…

…Avec lequel je mettrai 1h15 à rejoindre mon hôtel pour poser ma valise (avec un changement entre-temps), dans une chaleur qui justifiera quelques bières au cours de l'après-midi (et de la soirée, dans les pas de Herr Chules, maître incontesté en la matière^^).

Le S-Bahn a au moins le bon goût de coûter beaucoup moins cher que le RER B (dont la prestation est à peu près comparable), avec un ticket à 3,80€ pour rejoindre le centre (il est également inclus dans les pass 24h que l'on peut acheter à l'aéroport pour 10€ et des poussières).

C'est ici que se termine ce Report, merci de m'avoir lu jusqu'ici et à bientôt pour le FR du vol retour!