Avis du vol entre Paris et Bari en classe Economique avec Air France Hop

C'est parti pour un week-end italien, direction Bari, dans les Pouilles !

Pour ce week-end entre frangins, nous devions initialement nous rendre à Barcelone, mais l'évolution de la situation sanitaire sur place nous a conduit à changer nos plans. Gros avantage avec AF, et ce jusqu'en fin d'année : tous les billets sont modifiables et annulables sans frais. A moins d'une semaine du départ, j'annule donc nos vols pour BCN et booke pour BRI, à un tarif raisonnable étant donné le délai.

AF a eu l'idée fort peu charitable de faire décoller son vol pour BRI à 7h15, ce qui impose un lever très matinal. AF propose aussi une liaison pour BRI depuis ORY, mais je voulais absolument profiter de cette escapade pour découvrir le nouveau salon du 2F, qui devait ouvrir l'avant-veille.
Ce n'est pas un spoil que de dire qu'il n'en a rien été, l'ouverture ayant été reportée sine die.

Direction donc CDG en VTC. Pas mal de monde déjà devant la porte d'accès au terminal, avec contrôle rigoureux des BP.

Beaucoup de monde ce matin au 2F, que ça fait plaisir à voir !

Le FIDS de ce début de matinée est d'ailleurs bien chargé.

Pour le PIF, le contrôle d'accès à la file n°1 est effectué manuellement par un agent, mon frère n'a donc pas de difficulté à passer avec moi. Devant nous dans la file, je remarque sur un sac une flamme bleue bien connue des contributeurs de ce site. Je tombe en effet sur saintpiev, qui prend le même vol que nous !

Allez, direction le salon. Je ne sais si c'est dû à l'heure matinale, mais bien peu de boutiques sont ouvertes.

Trois fois hélas, je ne peux que constater que le futur salon AF présente porte close. Quel dommage d'avoir annoncé en fanfare son ouverture sans pouvoir aujourd'hui donner de date…

Nous arrivons dans la première péninsule.

Nous nous consolerons avec le salon bien connu du 2F1.

Pas trop de monde ce matin, nous pouvons nous installer tout au bout.

L'offre est bien maigre…

Ah mais voilà les viennoiseries qui arrivent. Il faut dire qu'il n'est pas encore 6h et le salon n'a pas ouvert depuis bien longtemps.

A noter que désormais le self service est de retour, il n'y a donc plus d'agents zélés pour composer votre assiette.

Notre sélection pour ce petit déjeuner.

L'heure matinale impose un toast plus sage qu'à l'accoutumée.

Je ne suis vraiment pas fan de ces couverts en bois, le contact est désagréable.

J'en profite pour collecter le magazine AF de cet été.

Quelques minutes avant le début de l'embarquement, nous quittons le salon et prenons la direction de la porte F23. Celle-ci est située en bas,  paxbus assuré ! 

Nous arrivons dans une salle d'embarquement avec beaucoup de monde.

L'embarquement est lancé dès notre arrivée et nous embarquons parmi les premiers.

Pour chacun de nous, l'agente contrôlera (visuellement sans les scanner) nos certificats de vaccination et les PLF. Les mentions SkyPriority au fond du bus sont purement décoratives, ce ne sera pas un bus dédié.

Après un long roulage, nous arrivons au 2G. Voici notre oiseau du jour, un E190 qui a conservé sa livrée Hop. Les contrôles à l'embarquement nous ont fait prendre du retard et nous ne pouvons embarquer réellement qu'à 7h05, soit 10 minutes seulement avant l'heure théorique de départ.

L'embarquement à pied permet d'en profiter.

AF prendra-t-il la peine (ou les moyens) d'harmoniser les livrées des derniers appareils Hop ?

L'accueil en porte par notre chef de cabine est sympathique.

Pourquoi les sièges du premier rang côté bâbord n'ont-ils pas de têtières ? Mystère ! J'apprécie ces sièges car sur les E190 le pas y est excellent.

Nous prenons place au rang 3, juste derrière le rideau.

Le pas est correct, mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps !

A 7h15, l'embarquement est terminé et l'agente au sol remet la PIL au chef de cabine. L'appareil semble bien plein, c'est une bonne chose pour AF.

Il nous faudra cependant attendre encore 15 minutes avant de pouvoir partir.
Le 2G étant très proche du doublet sud d'où nous décollerons, le roulage est très court. Nous passons au large du 2E-M, qui semble en activité avec des gros porteurs au contact. 

Il y a la queue pour décoller, devant nous…

… et derrière nous.

A notre tour.

Décollage au niveau du 2E-K

Vue sur les terminaux 2A et 2C, avec au premier plan un 787 d'Air Austral et deux A350 d'Ethiopian et SQ.

Comme vous pouvez le constater, cette mi-juillet est plutôt maussade sur Paris et nous rencontrons rapidement les nuages.

Au bout de quelques minutes, nous trouvons un peu de ciel bleu.

La couche nuageuse basse nous empêche de profiter des paysages, mais le spectacle est beau malgré tout.

Une PNC vient pour tirer les rideaux de la business.

Ah ben non en fait… Ceux-ci resteront ouverts pendant tout le vol. Les 4 pax J, tous concentrés au rang 2, se répartiront sur les deux rangées après le décollage pour plus d'espace.

Après une grosse demi-heure de vol, les PNC démarrent le service, avec deux boissons possibles et un croissant sous plastique. Je rendrai le croissant, étant repu après notre passage au salon. A noter que la prestation en J était exactement identique, du coup se pose clairement la question de l'intérêt de voler en J sur ce type de vol.

Les nuages commencent à se dissiper au niveau des Alpes.

Puis nous arrivons au niveau de la côte Adriatique.

Après une heure et demie de vol, nous survolons la péninsule de Gargano, au nord des Pouilles. L'arrivée est proche !

Le temps est un peu nuageux et l'approche sur BRI n'est pas facile à prendre en photo.

D'autant que pour la finale, nous ne sommes pas du bon côté pour voir Bari !

Atterrissage imminent.

Nous voici à l'aéroport de Bari.

Ici une partie plutôt ancienne.

Et celle-ci plus moderne.

Ryanair est ici présent en force.

Notre pilote ayant manifestement raté son point de stationnement, nous avons droit à un tour gratuit sur le tarmac. Nous venons nous garer à côté de FR, à 9h45 avec 10 minutes de retard.

Débarquement par passerelle.

Des panneaux nous rappellent les gestes barrières à respecter.

Pendant quelques minutes, il y aura un peu de flottement car toutes les portes seront fermées. Il faudra qu'un agent de BRI viennent en déverrouiller une pour libérer les pax.

Nous passons rapidement par la zone de livraison des bagages et souhaitons un bon séjour à saintpiev pour ses vacances dans les Pouilles.

Aucun contrôle de quoi que ce soit, nous arrivons directement landside. Nous courrons pour prendre le train qui nous conduira en 15 minutes au centre de Bari.

Merci de m'avoir lu, et à bientôt pour la suite !