Avis du vol entre Hong Kong et Taipei en classe Economique avec Cathay Pacific

Ce FR commence à la sortie du contrôle de sécurité de transit à HKG. L'avion en provenance de PEK était à l'heure, et j'ai presque deux heures devant moi avant d'embarquer.
D'abord un tour de piste pour observer le trafic à HKG, comme toujours très actif et diversifié.
B747 KLM

A340 Swiss

A340 Lufthansa

A319 Bangkok Air

A330 Garuda

B767 Kenya Airways, au fond, un B747 United Airlines.

Quelques queues disparates (CX, LY, NZ, KA)

J'avoue que ce 767 m'a intrigué, sur le coup. www.daodao.com, (littéralement, vers où, vers où ?, en mandarin), c'est le nom chinois de Tripadvisor, dont on reconnaît le logo. Non, Tripadvisor n'a pas d'avion, c'est la compagnie Mega Global Air, sise aux Maldives, qui se fait un peu de recettes publicitaires avec son unique avion.

Puis un petit tour à l'étage cafeteria, pour trouver une nouvelle variante de l'espace enfant :

Ca et là, dans les lumineuses branches du terminal, il y a des stations d'accès à internet en libre service. La mention Free internet a une signification spéciale pour moi, car après trois semaines, je retrouve la liberté de surfer où je veux, et notamment accéder à Flight Report.

Il y a aussi d'inhabituels distributeurs de billets capables de délivrer, outre des HKD, des USD et des RMB. Le yuan chinois (RMB) est une devise non convertible, théoriquement impossible à négocier à l'étranger, mais Hong-Kong, ce n'est pas tout à fait l'étranger.

Mais pour autant, ce n'est pas non plus vraiment la Chine. Cette salle de prière au fond est rigoureusement introuvable dans un aéroport de l'Empire du Milieu.

Je me rapproche de ma porte d'embarquement; il y a des prises électriques bien mieux disposées qu'à PEK, mais malheur à qui n'a pas pensé à se munir d'un adaptateur de prise type G ! partout à HKG, c'est le seul standard disponible, alors qu'en Chine, les prises sont toujours compatibles type A, B, E+F et I, même dans l'hôtel le plus miteux.

CX, ayant peut-être repéré ma propension à confondre les types d'avion entre eux, a cru pouvoir abuser de moi en me vendant un billet sur un B777.

Quand même, il ne faut pas exagérer, et j'ai reconnu un B747.

Un 747 pour une liaison de 800 km ? le dimanche soir, c'est l'heure de pointe pour la ligne HKG ? TPE. D'ailleurs, la taïwanaise China International met aussi en ligne un 747, ainsi qu'un plus petit A330. J'ai aussi aperçu au loin un gros porteur Eva Air.

On embarque par blocs de rangs, qui sont annoncés exclusivement en mandarin. Contrairement aux aéroports chinois et taïwanais, il faut ici présenter une pièce d'identité avec sa carte d'embarquement.
Lors de mon enregistrement à PEK, j'avais demandé un siège côté hublot à gauche (c'est de ce côté-là qu'on peut avoir une belle vue sur Hong-Kong au décollage, si la météo s'y prête). Siège 44A, avec une carte m'informant que c'est une issue de secours. J'aurais dû y prêter un peu plus attention.

Beaucoup de voyageurs les préfèrent pour pouvoir allonger leur jambes, mais les miennes sont plutôt dans la catégorie hobbit que Na'vi, et cela ne m'est pas utile.

En revanche, j'apprécie peu l'absence de rangement sous le siège précédent qui impose de tout mettre dans les coffres à bagage pour le décollage et l'atterrissage, et le fait d'être à ces moments là sous la surveillance de PNC assis en face, interdisant de fait les photos dans les phases les plus intéressantes du vol.
C'est en arrivant dans l'avion que je découvre avec consternation que cette place au hublot? n'en a pas.

Bref, je vais avoir tous les inconvénients précités, et aucun avantage. D'autant que si l'une des PNC assises en face est mignonne et souriante, sa collègue n'est ni l'un ni l'autre, ce qui est rarissime par ici.
Ajoutons (mais pour moi, c'est très mineur), que ces places à l'issue de secours disposent d'un IFE placé faute de mieux à environ 2,50 mètres de distance en hauteur.
[Correctif : en fait, l'IFE individuel est sous le siège, cf. commentaires]

Autant l'avouer, je suis furieux contre l'agent d'enregistrement à Beijing. Je le mentionne à une PNC, qui comprends mon désappointement, et qui pour la forme me propose de changer de place tout en m'informant que l'avion est complet ? autant dire qu'il y a zéro chance de pouvoir changer.
Deux vues de la cabine éco :

Désagrément supplémentaire : il fait très chaud dans l'avion, qui est à peu près à la température extérieure, aux environs de 30°C. Pendant le décollage, l'un des PNC assis à l'issue de secours opposée ne cessera d'utiliser un journal comme éventail de fortune, et je ne le lui reprocherai pas, car j'aurais volontiers fait de même.
D'ailleurs, que se passait-il une dizaine de rangs devant moi ? Je ne l'ai pas su, mais apparemment, plusieurs PNC se sont relayé pour boucher une fuite (d'air froid ou chaud?) avec des serviettes de papier et du ruban adhésif. Ca ne faisait pas très sérieux, comme bricolage.

Roulement vers la piste d'envol (j'ai utilisé le hublot situé derrière moi, de manière très inconfortable).

Dès que c'est possible, les PNC distribuent le dîner, qui est assez décevant, car ce chausson au porc a eu vraiment très chaud, et la pâte est dure et nettement brûlée. Un café correct est servi ensuite.

Le CDB fait son topo habituel, enfin pas si habituel que cela, car le typhon Nanmadol approche du sud de Taïwan, et il nous rassure sur le fait qu'il devrait normalement ne pas perturber le vol. Il n'était que temps pour moi de rentrer de vacances !
Atterrissage à l'heure. J'ai fugitivement aperçu en débarquant la cabine J, dont les sièges ont la même disposition en épis, absurde à mes yeux, que l'A340 récemment emprunté sur le vol CDG-HKG.

Au tourniquet de livraison, un unique employé (visage masqué de noir) optimise sur le tapis les bagages qui arrivent à un rythme soutenu. Beaucoup de bagages sont en fait au gabarit bagage à main, mais il n'en est pas moins d'une efficacité remarquable.

20:20 : posé des roues
20:28 : début de livraison des bagages
20:43 : arrivée de mon bagage
20:50 : départ en bus vers la gare centrale
Je vous laisse imaginer le chrono s'il s'était agi d'un 747 complet arrivant de Taipei à CDG (je rappelle que j'étais en éco, sans aucune priorité autre que ma carte de séjour à l'immigration, laquelle même sans cette dernière est ultra-rapide à Taipei). CX récupère un point de confort.