Avis du vol entre Paris et Ajaccio en classe Economique avec Air France

Ayant rattrapé mon retard de publication datant de l'ère pré-covid, je peux donc désormais aborder cette intense période où… rien ne se passa comme prévu !
Je ne compte plus les annulations et les reports de vol à la louche… Une longue période de diète aéronautique !

première série annulée - La Bretagne en petits porteurs

Avec Akivi, nous projetions de nous rendre pendant un week-end de mars en Bretagne, avec un CDG-Lorient (E145 Amelia) et retour Quimper-Orly (ATR42 Chalair). Manque de pot, ce week-end là fut celui qui précéda le tout premier confinement. Nous avions alors préféré bien malgré nous de renoncer à cette belle escapade. Le vol Air France sera annulé avec bon d'achat à la clé tandis que nous modifions le billet Chalair à une date ultérieure.

deuxième série annulée - A340 à St-Martin

Ce devait être mi-mars ma dernière rotation en A340 Joon à destination de St-Martin, afin de pouvoir expérimenter le décollage face à la montagne en gros porteur, chose qui n'est plus possible avec les A330 et autres gros biréacteurs. Seul les moyens courriers semblent encore pouvoir décoller côté relief. Ce fut une immense déception puisque SXM en quadri, c'est définitivement fini :(
Cela se finira par un remboursement en avoir.

troisième série annulée - WE en roumanie

Pendant un cours week-end de mai, nous avions prévu, ma compagne et moi, de rendre visite à une amie étudiant à Cluj en Roumanie. Pour se faire, nous avions prévu un vol avec Wizzair somme  toute assez banal. Malgré tout, j'aurai pu découvrir une nouvelle compagnie, BVA, Cluj et un nouveau pays.
Annulation donc, et nous réussirons même à nous faire rembourser quasiment instantanément sans passer par la case avoir !

voyage de noces en grèce (maintenu !)

Le printemps 2020 devait être également agrémenté d'un évènement heureux : notre mariage. Mais évidemment, rien ne se passera comme prévu et nous devrons le repousser à l'automne.
Pour le voyages de noces, nous avions programmé 1 mois et demi en Grèce en s'y rendant par l'association de mode de transports que je préfère pour cette destination : voiture + ferry via Venise ou Ancône.
Ayant déjà réservé avant le covid mes billets Italie/Grèce, et la compagnie maritime ANEK n'offrant aucun remboursement en cas d'annulation, nous avions quand même maintenu notre voyage avec toutes les incertitudes et craintes quand à la possibilité de transiter par l'Italie et d'entrer en Grèce. Heureusement pour nous, tout s'est ouvert le mois précédant le voyage.
Nous avons donc réalisé l'exploit de partir en voyage de noces avant les noces :')

Après d'intenses mois d'enfermement et d'inquiétudes professionnelles, ce voyage fut une véritable bouffée d'oxygène bienvenue et nous avons visité mon pays préféré vidé de touristes, ce qui était également fort agréable (se retrouver seuls sur l'Acropole où dans le théâtre d'Epidaure était assez incroyable !)

Notre périple aura donné ceci :
- Paris > Annecy > Bologne > Ancône > Patras
- Patras > Delphes > Athènes
- Athènes > Nisyros > Athènes
- Athènes > Iraklia > Naxos > Santorin > Athènes
- Athènes > Kalavryta > Patras
- Patras > Venise > Morzine > Paris

quatrième série annulée - pmi en 340

Avec Akivi, nous avions souhaité ne pas rester sur un échec et tenter une nouvelle virée avgeek ensemble.
Nous avions programmé fin août une escapade sur 2 jours avec un programme assez aléchant :
1. CDG-ZRH avec Swiss A220
2. ZRH-PMI avec Edelweiss en A340-300
3. PMI-DUS avec Condor en 757-300
4. Retour Paris en Thalys.

Pour un meilleur tarif, nous avions réservé un A/R CDG-PMI via ZRH avec un retour fictif en novembre que nous n'aurions pas emprunté.
J'avais même pu réserver des billets pour ma compagne afin de lui faire découvrir l'A340-300, avion dont je lui bassine les oreilles depuis longtemps ^^

Manque de pot, en cette fin août, le virus reprenait du poil de la bête, notamment en Allemagne, et les restrictions de circulation ne se sont fait guère attendre.
Et pour enfoncer le clou, Condor changea le 757 en A321 et Swiss troqua le 340 contre un A320.
Le problème est que nous ne pouvions annuler et nous faire rembourser, surtout pour moi avec 2 billets achetés au prix fort chez Swiss.
Heureusement pour nous, Condor modifia les horaires de notre vol, nous ouvrant la porte au remboursement.
De même, Swiss annula notre vol retour fictif, ce qui permit d'être entièrement remboursé.

Encore un loupé, et pas des moindres ! En plus de l'immense déception, on commence à se dire qu'un vol avec Akivi et F-OITN à bord, c'est pire qu'être un chat noir !

cinquième série… libération ?

J'avais acté fin août que réserver en dehors de France était bien trop risqué et je ne souhaitais débourser le moindre centime risquant de se retrouver une nouvelle fois dans des avoirs (que je commence à collectionner). La menace de faillite planant potentiellement sur toutes les compagnies, je souhaitais à ce titre me débarrasser assez rapidement de ces avoirs.

Finalement, un petit routing national semblait pouvoir se dessiner en septembre.
Profitant d'une série de concerts prévus 2 week-ends en septembre à Lyon, et devant impérativement rejoindre Poitiers le lundi matin, j'avais établit le routing suivant :

- 19/09 : CDG-LYS (Air France, A318)
- 21/09 : LYS-PIS (Chalair)
- 26/09 : CDG-LYS (Air France, A318)
- 28/09 : LYS-PIS (Chalair)
- 29/09 : PIS-LYS (Chalair)

Manque de pot, les concerts sont (évidemment) annulés car on ne peut organiser sérieusement nos répétitions compte tenu des contraintes sanitaires. Mais je décide de conserver les vols (parce que les annulations, ça suffit !)

le salut viendra de corse…

Finalement, le Salut viendra d'un sympathique week-end entre passionnés avgeek.
Mon vol de la délivrance sera finalement… Corse !
Seulement, je m'y prends 2 semaines avant et les billets sont déjà fort chers !
Si le vol aller ne pose pas de difficultés (J'échange gratuitement mon CDG-LYS pour un ORY-AJA avec un horaire de la muerte), le retour est déjà plus complexe.
En effet, il me faut rejoindre Lyon dimanche soir pour pouvoir chopper le LYS-PIS du lundi matin. Aucune offre à moins de 100€ se profile.
Grâce à de précieux conseils, je réussis à trouver un AJA-MRS pas trop cher et je terminerai le trajet Marseille > Lyon en car avec un billet à 5€ !

Le routing modifié pour ce week-end là sera donc :

nuit à orly

Bien ! Maintenant que tout est fixé, il faut se rendre à Orly. Et avec un départ à 6h55, ça va piquer !
Compte tenu de l'offre de transports limitée à cette heure très matinale, je choisis de m'y rendre la veille et de prendre une chambre à l'Ibis d'Orly.
Celui-ci est accessible depuis Orly 4 via une passerelle.

L'emplacement est assez pratique.

La nuit m'aura coûté 55€ grâce à une promotion sur Booking. La chambre sera très confortable mais les murs sont bien mal insonorisés (et mes voisins sont bruyants évidemment !)

orly au petit matin

Le lendemain, le réveil pique mais c'est pour la bonne cause ! Au moins à cette heure, tout est calme :)

Le cheminement piéton Orly 4 <> Orly 3 est enfin terminé.

Grâce au tapis roulants, le temps de trajet est désormais divisé par deux.

check-in

A Orly 3, je suis surpris par l'affluence. En même temps, nous sommes en début de week-end et tous les vols sont bien remplis.

N'ayant pas de bagage en soute, je passe direct par la case bandit manchot !
Même si j'avais déjà un siège sélectionné du bon côté (gauche), j'en trouve un encore mieux plus à l'avant de la cabine.

La machine me transmet ensuite le précieux sésame.

Petit coup d’œil au FIDS. Orly 1-2 était encore ouvert au check-in et à l'embarquement, mais pas chez Air France, ce qui oblige un passage au Hall 3, légèrement excentré, pour ensuite revenir si besoin à Orly 1-2. Pas très pratique !

Direction Orly 1-2 du coup !

Cela ne me dérange nullement car tradition oblige…

…j'irai saluer mon copain l'astrolabe !

L'embarquement s'effectuera au Hall B dédié à la Navette.

Le PIF sera passé assez rapidement malgré l'affluence. Pour une fois, il y avait suffisamment de postes ouverts.
Airside par contre, c'est blindé ! Et avec le protocole sanitaire, plus une place assise n'était libre.

De toute façon, l'embarquement va bientôt débuter.

embarquement

Pour ce vol, ce sera un vénérable oiseau quelque peu "mythique" maintenant puisque le F-GMZB est l'un des 5 A321-100 d'Air France, tous entrés en service chez Air Inter entre 1994 et 1995. Ces 5 avions sont toujours dans la flotte en 2021 et 3 ont été repeints récemment et baptisés Nancy, Toulon et Rouen. On devrait donc pouvoir en profiter quelques années encore avant leur retraite bien méritée !

Instant Esteban ;)

A bord, on retrouve sans surprise les sièges Recaro bien connus sur les vols régionaux.

Le pas est correct.

Pour les amateurs ;)

Pendant ce temps, les pleins sont en cours.

Dès que ceux-ci sont terminés, la consigne est allumée, me permettant de réaliser mon instant favori ^^

Le vol sera à moitié remplit et nous repousseront à l'heure. Direction la bretelle W41 pour un départ en piste 24. Et tandis qu'on roule, l'aurore s'annonce déjà au travers des nuages.

décollage

belle aurore

On quitte rapidement le sud parisien pour rejoindre le plus bel endroit de la Terre : le ciel :)

Celui-ci nous présente de superbes couleurs malgré la présence de nombreux nuages. L'atmosphère est assez magique !

L'ambiance en cabine est paisible… Tout comme j'aime ! :)

Cela faisait 7 mois que je n'avais pas volé. Bon sang que c'est bon :)))))))))))

Le soleil n'est plus bien loin !

Instant winglet

prestation

En cette période sanitairement troublée, seul du liquide nous sera proposé. A 7h du matin, le choix n'est guère discutable : ce sera un café !

Je complèterai avec ce que j'ai pu trouver airside à Orly. 6€ pour une panna cotta et 33cl de smoothie… Ce côté là ne m'avait pas manqué par contre.

entre terre et mer

Pendant ce temps, notre avion progresse vite ! Nous survolons maintenant les Alpes du Sud.

La côte d'Azur sort de la brume grâce au reflet du Soleil dans la mer.

L'atmosphère étant très brumeuse, difficile de faire des photos correctes. Néanmoins, le paysage est sublime, tel un tableau impressionniste. Dans l'axe du reflet du Soleil, on devine un petit bout de Corse qui se cache.

L'ile de beauté s'affiche maintenant plus distinctement, avec le Cap Corse sur notre gauche.

La présence des hauts sommets corses est trahie par les nombreux cumulus.

On va freiner un peu en sortant les spoilers. On aurait presque l'impression d'arriver aux Antilles…

approche montagneuse

Je ne m'étais posé qu'une fois à Ajaccio, c'était en 2014 avec un 747-400 Corsair  et nous avions alors effectué une longue approche via une attente en hippodrome avant le point HORRO, puis une approche ILS piste 02 interrompue en courte finale, puis un circuit main droite à basse altitude dans la vallée d'Ajaccio en évitant le relief alentour. Une approche assez impressionnante ! (cliquez ici pour revivre ce vol)

Pour cette fois-ci, l'approche sera plus directe au-dessus du Bocca di u Listinconu (col situé à 231m représenté ici par le point FKJ20).
Je vous joint ci-dessous la procédure de cette approche assez exigeante.

On arrive au-dessus du col

Puis on vire à droite pour rejoindre l'axe de piste.

En courte finale…

On sortira en bout de piste, collé à la plage :)

Ajaccio apparaît au loin.

On vient se positionner aux côtés de cet A319 Volotea.

bonavinuta !

Une passerelle mobile pas très commune va être positionnée. Ce modèle est bien plus accessible que les habituels escaliers.

Un rare bienfait de l'épidémie : l'équipage réussit l'exploit de contenir l'effet danette ! Pour ma part, je ne serai guère pressé. Je sortirai en dernier, comme d'hab !

Instant Houk validé !

aéroport d'ajaccio

Petit fuselage shot en sortant :)
Le débarquement était également possible à l'arrière mais je ne l'avais pas remarqué !

Le petit nez…

Toujours aussi plaisant de déambuler sur le tarmac !

Par ici la sortie !

Passage par le carroussel à bagages.

plage-spotting

Le rendez-vous avgeek étant fixé 2h plus tard à l'aéroport même, je choisis d'aller patienter au meilleur endroit local : la plage du Ricanto, offrant une belle vue sur le golfe d'Ajaccio.

Mais la plus belle vue n'est pas forcément face à la mer ;)

Un A320 Air Corsica vient tout juste de se poser.

J'aurai même le droit à un petit bonjour des pompiers… à leur manière ! Merci à eux ! :')

Et là, c'est mon A321 qui repart pour Orly.

Rotation !

Bon vol !

Ainsi se termine cet opus. Vous trouverez le bonus local dans le prochain épisode ;)

Merci pour votre lecture !

A bientôt ! :)