Après l'aller, une seconde exclusivité dont je me serais bien passé avec le retour. Promis, après ce FR je vous embête plus avec mes navettes pour TLN.
Pour ce vol retour, je n'insisterai pas sur la cabine ou le service à bord, puisque qu'ils sont identiques au vol aller. Regardons plutôt l'expérience passager sur le produit global.
Tout cela commence fort mal car quelques semaines avant ce vol, je reçois une notification de TO m'indiquant que le vol est avancé de près de 3 heures, avec un départ à 15h15 au lieu de 18h. Ce n'est pas un cas isolé, puisque pratiquement toutes mes réservations, planifiées sur plusieurs mois, ont subi de telles modifications. Ce n'est pas ça qui va aider à rassurer la clientèle…
Fort heureusement, l'horaire initial sera finalement remis. Plutôt sympa pour un lundi de Pâques, mais pas très sérieux quand même.
Arrivée donc à TLN. AF a clairement déserté les lieux, tout le mobilier, y compris les bornes, a été retiré.

Et bien sûr, plus de personnel au visage connu. Retrait de nos BP au guichet, sans chichi. Comme à l'aller, l'agent me confirmera que la mention "zone 1" ne signifie rien de particulier.

Inutile toutefois de nous presser, notre 737 n'est pas encore arrivé.

En revanche je note ce Falcon 900EX qui vient tout juste d'arriver du Bourget.

Embarquement par l'avant et par l'arrière, histoire de gagner du temps. Pour marquer sa différence avec AF, TO nous fait embarquer des portes 3 et 4 (et non plus 1 et 2, traditionnellement attribuées à AF).

A 17h20, notre oiseau pointe le bout de son nez.

Le débarquement se fera par l'avant et par l'arrière. Tout cela permet un débarquement rapide, mais mobilise pas mal d'agents au sol.

Chose qui ne m'arrive jamais, nous sommes appelés par une agent d'embarquement. Celle-ci m'annonce froidement :
- M. Ateon, en raison d'un problème de centrage de l'appareil, nous sommes obligés de vous reculer de plusieurs rangs.
- Bon OK… C'était bien la peine de payer des sièges à la réservation…
- Ah vous avez payé des sièges ? eh bien dans ce cas nous allons prendre d'autres passagers.
Sauf que l'embarquement démarre immédiatement. Pour mettre dans l'ambiance, les agents annoncent que seuls les 60 premiers bagages cabine sont garantis à bord.
Nous sommes au rang 7, donc embarquement porte 3. Sauf que pour je ne sais quelle raison, l'embarquement n'avance pas. Je ne dis pas qu'il avance lentement, il n'avance tout simplement pas. Les passagers passent au compte-goutte. Les passagers de l'arrière ont presque tous embarqué et nous poireautons encore.

Bref, après un quart d'heure d'attente, nous embarquons, pratiquement les derniers. A noter que là encore, aucun appel n'a été fait pour les passagers bénéficiant d'un embarquement prioritaire.

Un petit peu de monde en porte.

Accueil neutre en porte.
La cabine, toujours aussi vilaine. Des têtières auraient adouci quelque peu la crudité de ce vert pétard.

Nos sièges.

Le pitch n'est pas meilleur qu'à l'aller.

Comme à l'aller, un comptage des passagers est effectué et là encore ils ont du mal à tomber sur le bon nombre de pax. Décidément… D'autant plus que notre problème de centrage n'a pas été réglé. Du coup la chef de cabine prend la parole et sans aucun état d'âme demande à 5 passagers de l'avant d'aller à l'arrière.

Juste hallucinant : TO fait payer à ses passagers (et même cher : jusqu'à 21 € les sièges au premier rang) les sièges à l'avant de la cabine et n'hésite pas à leur demander ensuite de passer à l'arrière. Là il y a un truc que je n'ai pas compris.
Du coup personne ne se bouscule et il faudra attendre un moment avant de trouver les 5 volontaires.
Tout ça nous faire prendre un bon quart d'heure de retard avant le repoussage.

Ce retard nous donne l'occasion de voir atterrir le vol TO qui aurait dû arriver après nous.

Décollage vers l'ouest, avec là encore de belles vues sur la côte varoise dont je ne me lasse pas.


Les îles des Embiez.


Passage près de Valence, avec au loin le parc des Ecrins.

Le reste du vol est moins intéressant, avec une épaisse couverture nuageuse.

La descente se fait sous la grisaille.

Comme à l'aller le retard sera rattrapé en vol. Et comme à l'aller, aucune consigne de la part de l'équipage pour le débarquement rang par rang, et c'est rapidement l'anarchie.

Signe des temps, notre voisin est le vol TO qui arrive de BIQ…

Merci pour ce vol retour !
Sans vouloir défendre Transavia, n'est-ce pas lié au Covid avec la baisse de la demande ? En tout cas il est clair qu'AF offrait plus de vols même en période Covid grâce à ses appareils de plus faible capacité. Gros point négatif pour les voyageurs d'affaires surtout.
Là pour le coup les agents appliquent à la lettre le protocole dicté par TO.
La gestion du centrage à bord est catastrophique. Il suffisait évidemment de bloquer des sièges en amont. Bref encore un vol décevant... Il va sérieusement falloir que TO rectifie le tir pour ne pas perdre une partie de la clientèle d'habitués de la ligne AF.
Dans ce cas tu feras nettement plus vite en TGV depuis Toulon pour le coup je pense.
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce vol retour.
Période de rodage pour TO à TLN, = trop de cafouillage.
En tout cas cela ne donne pas envie de recommencer chaque semaine.
A bientôt
merci pour ce FR !
j'indiquais dans votre vol aller le choix du report vers MRS, vous y répondez presque clairement dans ce report !
Autant choisir Easyjet que TO si la concurrence arrive comme prévu... Il va falloir que les boulons soient bien plus serrés...
Merci pour ce FR et non tu ne nous embête pas!
Je ne vais pas défendre TO mais comme Valérie, je pense qu'il faut un peu de rodage, il serait ainsi intéressant d'avoir dans quelques mois ton avis définitif sur le produit et peut être qu'il n'est pas si noir.
Pas de Sky Interior ici ce qui donne une cabine moins moderne avec cet éclairage jaunâtre peu engageant.
En tout cas cela ne donne pas envie de multiplier les vols dans ces conditions.
A+
Dommage que tu aies dû faire face à quelques couacs sur ce vol car ce sont des hics que même une low-cost devrait pouvoir gérer.
On mettra ça sur une erreur de jeunesse de la part du personnel au sol. Mais pour le PNC, à moins qu'il n'ait été juste embauché, c'est en effet encore brinquebalant.
Pour des passagers Business comme toi qui seraient probablement prêts à faire certains sacrifices pour voler sur une low-cost, il y a encore du chemin à faire.
Merci Stéphane
Merci Stéphane pour ce retour,
Triste de ne plus voir les visages familiers et de se retrouver dans cette pagaille. En espérant qu'après une période de rodage les choses aillent mieux, parce que là, c'est très amateur tout ça.
A bientôt.
Merci pour ce FR :)
C'est pas comme si TO exerçait l'activité de transport aérien depuis des années ....
Merci pour ce FR retour, "après ce FR je vous embête plus avec mes navettes pour TLN." moi je veux bien que tu poursuives. À défaut de voler, suivre les vols des autres c'est chouette ^^
""les agents annoncent que seuls les 60 premiers bagages cabine sont garantis à bord." ah oui c'est la politique de Transavia, plutôt désagréable quand même car bien souvent après 60 passagers les racks à bagages reste bien vide mais la valise, elle, est tout de même en soute ...
À bientôt
Hello Stéphane
Difficile d'être trop déçu par TO dans ces conditions, la veille d'un black out total !
Les compagnie naviguent depuis 1 an à vue et son comme tout le monde... Dans l'expectative.
Merci pour le partage, à bientôt.