Avis du vol entre Lyon et Nantes en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous,

Nouveau routing domestique, avec une fois de plus un voyage de 2 jours en Bretagne, chez mes amis Morbihannais.

Habituellement , j'essaye d'arriver à RNS ou LRT, mais les tarifs à mes dates étaient dissuasifs vers ces destinations et les horaires ne me convenait pas, NTE reste la solution la moins onéreuse. Mes amis ne souhaitant pas enfreindre le couvre feu, il ne viendront pas me chercher à l'aéroport.

Je trouve la parade pour rejoindre Vannes, en passant une nuit à l'hôtel près de la gare de Nantes, et en me rendant dans le chef lieu du département 56 via les TER locaux. Une véritable épopée puisqu'il faut changer de train à Redon ! Vive les joies de la SNCF et du rail régional. Au retour, même topo mais sans nuit passée à Nantes. Finalement l'histoire c'est bien goupillée, avec des horaires parfaitement respectés, Chevelan à eu le nez creux…

Place au récit. 

le report

J'arrive à l'aéroport directement depuis mon lieu de travail, le parking P2 n'étant pas du tout bon marché en semaine, pas fou j'opte pour le P4, (ceux qui ont connu les joies ou les affres de la conscription comprendront la référence à la folie), je trouve une place pour Bombinette presque en face de la gare TGV…

… Qui est toujours aussi majestueuse !

Saint Exupéry montre la voie à suivre, avec une allusion au Petit Prince, il fait un froid de canard et le Savoyard ne traine pas dans les parages.

Le hall de la gare est désert tout comme les couloirs rejoignant le Terminal 2

Un peu plus de vie dans le bâtiment ou opère Air France, mais ce n'est tout de même pas la cohue. 

Deux vols dans le créneau des 18h00, Nantes et Toulouse, et dire que j'ai emprunté celui vers TLS quelques jours plus tôt !

Camarade choisi ta file ! aucune bousculade à prévoir, c'est en grand seigneur que j'emprunte la voie royale, alias la Sky Priority. L'agente sera aux petits oignons, il est vrai qu'elle n'a pas vraiment énormément de travail…

LYS rivalisant avec le désert du ténéré

Le passage au PIF, (à droite), est limpide, je suis seul à franchir la sûreté, les employés sont cools. Le duty free est fermé.

Par contre le Relay est ouvert, nous retrouvons le silence dans le concourse principal, c'est bien triste.

Un restaurant est en cours d'aménagement à la place du salon AF "Le Patio", qui n'a pas laissé un souvenir impérissable à ses hôtes.

Direction les portes P, Q, R mais aussi S et U, Unbranle bas nucléaire a t'il été déclenché ? Non, mais une alerte virale oui !

Mort de chez mort à babord, un peu mieux à tribord… Le premier CRJ est programmé pour MRS, le suivant vers la Loire Atlantique et le dernier au fond vers la ville rose.

Me voici dans la jetée U, ou l'on compte pour le moment les pax concernant les 2 vols, sur les doigts d'une main.

Stop ! C'est ici que je m'arrête.

Aucun souci pour poser mon auguste séant, propice au déchiffrage du Boarding Pass remis par la gentille préposée. Mon voisin encarté, ayant une haute estime de lui, avec des avis sur tout mais surtout des avis, exaspère la faible assistance présente en parlant à haute voix dans son smatphone… Je reviendrais sur le personnage à la fin de cette contribution.

embarquement crépusculaire

Fort heureusement, l'appel est lancé et les priorités sont appelés, l'éloquent voisin se précipite en porte en faisant valoir son sésame de grands voyageurs, je serai en cinquième position et passerai l'étape avec un sourire, (deviné sous le masque), et un bon voyage de la part de l'agent d'escale. je tente un cliché sur le tarmac, et ô miracle ! pas de "no photo" à l'horizon.

On en profite pour réaliser l'instant porte pour le Haut Rhinois, ainsi qu'un fuselage shoot pour tout le monde.

la vie à bord

L'accueil à bord de la part de La CDC est cordial, la cabine est toujours aussi jolie.

Si le siège est confortable, l'espace pour les jambes l'ai moins… Sac vomito et fiches de sécurité sont fidèles au poste.

Têtières rouge et blanche sur une housse de cuir grise. Le meilleur voisin du monde a pris place à mes côtés. "Bonjour Casper c'est avec bonheur que je vous retrouve."

Détail de l'objet parfois convoité des avgeeks.

On rangera si besoin, son masque usagé dans le cornet présenté.

L'embarquement est à présent terminé,  mon illustre voisin de la jetée, est assis devant, (tête chauve et lunettes), il continu son cinéma avec son téléphone.

La saucisse de Toulouse fait le plein de passagers, le départ est programmé cinq minutes après nous.

Le grand sidi, ( ainsi m'appellait ma grand mère maternelle, qui n'avait aucune origine arabe !), prend ses aises.

Le repoussage ne tarde pas, le frère jumeau en partance pour TLS suit derrière, le taxi ne prend que quelques minutes, 1 heure de vol prévu jusqu'à NTE d'après le boss… Décollage vers le sud sous un ciel chargé.

Bye,Bye LYS à dans deux jours.

Un virage à 90° est entâmé pour atteindre le bon cap.

L'aglomération lyonnaise se rapproche !

Nous y sommes ! Avec sur la gauche la confluence du Rhône et de la Saône, mais surtout une vue d'ensemble de la Capitale des Gaules.

Passage au dessus de la nébulosité sans turbulences.

Le rideau entre le galley et la cabine est tiré, aucun occupant en classe avant aujourd'hui.

C'était au temps ou AF servait uniquement de l'eau, je me réjouie que notre chère compagnie nationale recommence à proposer un service digne de ce nom à ses fidèles clients… Un second service est possible à la demande.

Le vol se poursuit tranquillement au dessus d'une mer de nuages.

L'approche est entamée tout comme la nuit d'ailleurs…

Tout comme celui de Londres, le passage au dessus de Nantes est toujours un grand moment…

Le toucher des roues sur le béton est d'une grande douceur, malgré le vent de travers, nous rejoignons l'aérogare après un court roulage. Transavia esttrès présente dans le secteur… DHL aussi !

débarquement nocturne

Le protocole de débarquement est plus ou moins respecté, et le voisin précité en début de récit ne peut pas s'empêcher de s'exclamer avec un ton ironique, " Encore des gens qui n'ont pas l'habitude de voyager", je ricane dans ma barbe… Bref, la porte est rapidement ouverte et il faut marcher quelques mètres sur le tarmac afin de rejoindre le bâtiment, ce qui n'est pas pour me déplaire, du moment que la météo soit favorable.

Dernière vue sur l'oiseau nocturne.

La sortie n'est pas loin…

Passage sans m'arrêter dans la salle des bagages.

La navette routière n'assurant plus de service pour le moment, c'est à bord d'un taxi que j'irai à mon hôtel jouxtant la gare, le chauffeur est particulièrement sympa.

Merci de m'avoir lu, à bientôt pour le trajet retour.